Vin : Des tarifs garantis aussi ?
Le vin de Bordeaux autrefois débordant de santé s’interroge sur les moyens de régulation pour faire remonter les prix. Des prix en chute libre qui parfois ne dépasse même pas 1000 € pour 900 l. Du coup la profession évoque aussi les idées de tarif et prix garantiss et de revenu minimum à l’hectare.
Théoriquement il est clair qu’il est plus sain de partir d’un prix de production pour aboutir à un tarif de vente. Mais mettre cela en pratique contredit les habitudes commerciales actuelles non seulement françaises mais internationales dans le Bordeaux qui en a longtemps profité et profite encore pour les très grandes marques.
Il est bien difficile en plus de déterminer un prix qui couvre les coûts de production compte tenu de la diversité de qualité des vins du Bordeaux.
« Pour nous aujourd’hui la réponse à court terme, c’est d’arriver à avoir une évolution législative qui permette effectivement de fixer son prix dit « marche en avant ». On veut pouvoir travailler sur des indicateurs de prix de revient avec des indicateurs de coût de production », expose Lionel Chol à La Tribune, président de Bordeaux Négoce depuis 2016 et directeur général de Ballande France et Associé. On parle de réfléchir à la notion de prix et à la prise en compte des coûts de production. Si on veut aller vite et répondre à cette crise, il faut passer par un arsenal législatif », avise-t-il à La Tribune, alors que l’autorité de la concurrence interdit aujourd’hui de fixer un prix de vente minimum.
Pour arrêter la spirale, l’interprofession mise sur le plan d’arrachage de 8.000 hectares qui se poursuit jusqu’à fin mai, une campagne de distillation et une stratégie de diversification.
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