Archive mensuelle de mars 2024

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Politique- Les vieux démons du renoncement sous couvert de pacifisme

Politique- Les vieux démons du renoncement sous couvert de pacifisme

Curieusement émergent à nouveau les vieux clivages concernant la problématique de la défense du pays. Comme lors de la dernière grande guerre, de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par la droite et la gauche classique, on  se réfugie derrière le drapeau du pacifisme pour n’avoir pas à prendre parti vis-à-vis des guerres existantes et potentielles .

Pour une fois, le président de la république fait preuve de pertinence en soulignant le danger de l’impérialisme russe et la nécessité le moment venu de s’y opposer. Il a même évoqué forcément la possibilité d’envoi de troupes au sol. Inutile de tourner autour du pot, cette position est largement minoritaire pour l’instant dans le pays. Minoritaire dans l’opinion publique mais plus inquiétant dans la plupart des partis. À l’extrême gauche comme à l’extrême droite qui se rejoignent finalement pour des motifs différents qui aboutissent au même résultat mais cela traverse aussi les partis de gouvernement comme les Républicains ou  le parti socialiste.

Évidemment cette position nouvelle de Macron ne le dédouane pas de ses contradictions, de ses atermoiements et de l’indigence de la politique  défense.

Il est clair en effet que la France qui dispose d’une armée très complète mais minuscule ne pourrait tenir longtemps seule face à la Russie. La perspective ne vaut donc que si elle prend une dimension européenne qui disposent  des moyens économiques et financiers. Reste la volonté de pays qui préfèrent se mettre à l’abri sous l’aile américaine dans le cadre de l’OTAN. Le problème, c’est que les Américains eux-mêmes souhaitent financièrement se désengager de l’OTAN à propos des dépenses militaires concernant l’Europe.

Or le danger Poutine est bien là et sa politique expansionniste lui permet de rester au pouvoir en alimentant en permanence le nationalisme russe. Le « salopard dément » comme l’appelle Biden va continuer de déstabiliser non seulement l’Europe mais le monde entier en se faisant le leader de ce moment sulfureux du » sud  globa »l. L’objectif étantde détruire le concept même de démocratie pour lui substituer  des systèmes illibéraux voire dictatoriaux.

La constitution d’un système de défense européen va sans doute devenir un objectif prioritaire par rapport aux autres aspects des politiques communes. Ce qui est en jeu comme déjà indiqué , c’est la démocratie et la liberté. Comme lors de la dernière guerre mondiale. Au départ il n’était pas nombreux les partisans de la résistance au fascisme. Beaucoup ont succombé aux supposées vertus du pacifisme face à Hitler. Faut-il rappeler que le Parlement a même voté des pouvoirs au gouvernement Pétain, allié objectif de l’Allemagne.

Depuis des progrès considérables au plan économique et social  ont été réalisés mais les Français comme l’ensemble des Européens se sont réfugiés dans le confort de l’individualisme au détriment des enjeux collectifs de sociétés. Par lâcheté politique, on a même supprimé le service militaire pourtant si nécessaire à une politique de défense cohérente et si utile pour le brassage sociologique et les valeurs républicaines. Cela avec la complicité de nombre de hauts dignitaires militaires qui ne veulent pas partager le budget de défense avec des appelés. Pourtant depuis deux jours, certains anciens responsables conviennent que l’envoi de troupes au sol nécessitera beaucoup d’effectifs passant notamment par le service militaire obligatoire. On voit bien dans les conflits récents que les technologies seules sont insuffisantes sur le terrain des opérations et que les troupes au sol sont nécessaires.

Voir par exemple évidemment le conflit d’Ukraine mais aussi des conflits en Afrique et le conflit en Palestine. Globalement l’Europe dispose de moins de 1 million d’hommes tandis que la Russie peut déjà compter sur 2 millions. Quant à la France ses effectifs atteignent atteignent seulement 200 000 personnes. Une armée très complète mais miniature, témoins par exemple la France jetée en dehors de l’Afrique par la Russie.

Les experts vont objecter que l’Europe a pris conscience de ses insuffisances en matière de défense pour monter les budgets à hauteur de 2 % du PIB. Il faut d’abord noter que ces engagements ont rarement été tenus notamment en France et qu’il faudrait sans doute encore en doubler l’ampleur pour faire face aux enjeux.
Le monde politique actuel et la plupart de ses dirigeants ne se grandissent  pas en confortant les Français dans leur posture confortable du pseudo pacifisme. Une situation qui n’est pas nouvelle quand  la démagogie et le manque de courage caractérisent la plupart des projets politiques.

 

 

 

Environnement–Pour la fin des bouteilles d’eau en plastique

Environnement–Pour la fin des bouteilles d’eau en plastique
Il y a quatre ans, la France franchissait un pas décisif avec l’adoption de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire), qui visait, entre autres objectifs, à transformer notre gestion des déchets plastiques. Cette loi ambitieuse s’était fixée comme but de réduire de moitié le nombre de bouteilles en plastique à usage unique d’ici à 2030. Toutefois, malgré ces bonnes intentions, les résultats sont loin d’être satisfaisants : nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire.*(tribune collective dans « l’Opinion »)

 

En dépit des négociations sur le traité plastique qui se sont tenues à Paris, cette situation est même plus préoccupante aujourd’hui qu’elle ne l’était hier : nous observons une augmentation de 4 % de la mise sur le marché des bouteilles en plastique en 2022, ce qui contraste fortement avec la nécessité de réduire annuellement de 15 % pour atteindre l’objectif fixé.

La France, cinquième consommateur mondial d’eau en bouteille plastique avec près de 16 milliards de bouteilles utilisées chaque année, s’éloigne des pratiques de consommation durable. L’augmentation de l’utilisation des bouteilles en plastique, notamment dans le secteur de la vente à emporter, nous écarte davantage des objectifs de 2030. Alors que nous marquons le quatrième anniversaire de la loi AGEC, il est crucial de réunir les acteurs clés du secteur pour effectuer une évaluation critique de leurs actions jusqu’à présent.

L’enjeu premier n’est pas celui du recyclage : il est essentiel d’arrêter la production de ces bouteilles. Comme l’amiante, le tabac et le diesel, la bouteille plastique est une aberration que nous regarderons amèrement dans quelques années.

Dans cette optique, nous exhortons le gouvernement à convoquer d’urgence toutes les parties prenantes afin de faire la lumière sur les résultats actuels et sur les pratiques des acteurs industriels, et à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’interdiction des bouteilles en plastique de petit format, pour remettre la France sur la bonne voie.

Déjà proposée en 2019 par de nombreux associatifs et économiques, l’une des premières mesures les plus efficaces serait d’interdire les bouteilles en plastique de petit format (moins de 500 ml), qui constituent une source de gaspillage de plastique et de carbone disproportionnée par rapport à leur taille. La meilleure bouteille en plastique est celle qui n’est pas produite. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de dire stop aux bouteilles en plastique.

* Signataires
Lucie Lucas, Comédienne; François Gabart, navigateur et entrepreneur; Brune Poirson, ancienne ministre; Thibault Lamarque, Castalie, président et fondateur; Claire Nouvian, Bloom, fondatrice; Emma Haziza, Hydrologue; Célia Rennesson, Réseau Vrac et Réemploi, fondatrice et directrice générale; Charlotte Soulary, Zero Waste France, responsable du plaidoyer; Magali Payen, On est prêt, fondatrice; Antidia Citores, Surfrider, responsable du plaidoyer; Henri Godron, Biocoop, président; Muriel Papin, No Plastic in my Sea, déléguée générale; Caroline Neyron, Mouvement Impact France, déléguée générale; Yannick Servent, Convention des Entreprises pour le climat, co-fondateur; Simon Bernard, Plastic Odyssey, cofondateur; Bruno Dumontet, Expédition MED, fondateur; Jean Moreau, Phenix, co-fondateur; Maxime de Rostolan, Sailcoop, fondateur; Sarah Chouraqui, Wings of the Océan, directrice générale; Flora Ghebali, les Fourmis, fondatrice; Isabelle Poitou, Association MerTerre, directrice générale; Romain Tramoy, Enseignant Chercheur (UPEC); Laurent Colasse, SOS Mal de Seine, fondateur; Didier Onraita, Président et fondateur de Day by day; Béatrice Eastham, Présidente de Climeet et Green Evénements.

 

Prix planchers agricoles : Un texte écolo pour transformer les agriculteurs en fonctionnaires

Prix planchers agricoles : Un texte écolo pour transformer les agriculteurs en fonctionnaires

 

La plus grande confusion continue à propos des prix plancher agricoles dont on ne sait pas si ce sont des indicateurs de coup ou de véritables tarifs obligatoires. Les écolos évidemment franchissent le pas avec une proposition intégrant une rémunération égale jusqu’à deux fois le SMIC dans le tarif. On voit mal comment cet objectif pourrait être intégré dans des négociations commerciales à moins évidemment d’administrer complètement le secteur et de faire des agriculteurs des fonctionnaires.

Comme déjà indiqué dans plusieurs articles, il faudrait s’inspirer du transport sur la même problématique de sous tarification a réussi à élaborer d’abord des indicateurs de couts, ensuite des tarifs de référence et des processus de restructuration.

Les députés écologistes vont inscrire une proposition de loi en faveur de prix planchers agricoles à l’ordre du jour de leur journée réservée à l’Assemblée nationale, le 4 avril, ont-ils annoncé jeudi lors d’une conférence de presse.

 

L’objectif est de «fixer un prix d’achat minimal des produits agricoles qui intègre obligatoirement le coût de production et la rémunération du travail paysan, à hauteur minimum de 1,5 voire 2 Smic», selon la députée Marie Pochon.

Si Emmanuel Macron s’est prononcé lors du Salon de l’agriculture pour des prix planchers agricoles, «on ne peut pas laisser ce sujet en jachère pour des mois et des mois», a estimé la députée Marie Pochon. Elle portera «un mécanisme de conférence publique de filière» permettant aux producteurs d’être représentés lors des négociations commerciales, a-t-elle détaillé. L’objectif est de «fixer un prix d’achat minimal des produits agricoles qui intègre obligatoirement le coût de production et la rémunération du travail paysan, à hauteur minimum de 1,5 voire 2 Smic». Le texte prévoit aussi la création d’un «fond de transition» pour soutenir les agriculteurs.

 

Poutine, le criminel, défend les valeurs morales !

Poutine, le criminel défend les valeurs morales !

Poutine qui défend les valeurs morales il y aurait de quoi rire si la situation n’était pas aussi dramatique en Russie. Le criminel fout est en effet d’abord un voyou notoire qui s’est approprié avec sa clique une grande partie des richesses du pays et qui utilise le crime comme moyen de régulation sa dictature. Avec lui il n’y a pas besoin de grilles de lecture compliquées pour  comprendre mon propos : on s’est dit le contraire de ce qu’il pense . Ainsi lorsqu’il parle des liens familiaux et des valeurs morales et en particulier de la démographie.

Il reproche la décadence occidentale dans ce domaine important mais la situation est pire en Russie du faîte des incertitudes concernant l’avenir économique, social. Indirectement il adhère à ce constat. En effet, il  dénonce une baisse de la natalité très importante en Russie.

«La Russie lutte contre cela à tous les niveaux du gouvernement et des autorités. C’est notre religion et nos valeurs morales qui sont ici mises en avant. Les familles nombreuses doivent devenir la norme. [...] Au cours des six prochaines années, nous devons parvenir à un taux de natalité durable», a-t-il poursuivi en annonçant une aide financière importante aux familles.

«Nous sommes aujourd’hui 147 millions mais nous sommes entrés dans une mauvaise période démographique», avait-il déjà déclaré en ouverture de son adresse au Parlement russe en 2020, expliquant que «les mauvaises prévisions actuelles ne peuvent que nous inquiéter». «Le destin de la Russie et ses perspectives historiques dépendent de combien nous serons» à l’avenir, avait-il ajouté, appelant à «sortir du piège démographique».

 

Ce n’est évidemment pas avec une stratégie impérialiste passant par la guerre que Poutine va rassurer les Russes

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