Salaires : Le « narratif » de la hausse

Salaires : Le « narratif » de la hausse

Médias, institutions et pouvoirs publics ne cessent d’affirmer que les salaires ont progressé. C’est le » narratif » à la mode.  Certes on a enregistré des hausses de rémunération mais pas à hauteur de l’inflation réelle. Il y a d’abord la question de l’obsolescence de l’indicateur de hausse des prix concernant la consommation des ménages. Un indicateur désormais complètement faussé avec le changement intervenu en matière de nature et de volume des achats des ménages. Des ménages dont  les dépenses sont de plus en plus contraintes. Autrement dit des dépenses obligées concernant en particulier le logement, l’alimentation, le transport les biens et services indispensables. Soit en moyenne 80 % du revenu.

L’autre critique concernant les augmentations de salaire c’est qu’on ne sait pas s’il s’agit d’une régularisation par rapport à l’inflation intérieure ou d’une avance sur les prévisions à venir de l’inflation.

Or dans la période comme l’indique d’ailleurs la Banque de France les salaires réagissent en retard par rapport à l’inflation. Par conséquent, les augmentations actuelles autour de 3,5 % prévus en 2024 sont surtout là pour corriger–mais insuffisamment–les fortes inflations passées notamment en matière d’alimentation et d’énergie mais aussi de services.

En moyenne, les hausses négociées s’établissent à 3,5%, pour une inflation contenue autour des 2%, selon les prévisions de la Banque de France.

 La banque de France affirme qu’il y aura cependant des hausses pour les salaires de 2024. L’institution s’est penchée sur 117 accords de branches et 1500 accords d’entreprises couvrant l’année en cours. Bilan : les hausses négociées s’établissent en moyenne à 3,5% pour une inflation contenue autour des 2%, selon les prévisions de la banque des banques. . «Les salaires réagissent avec retard à l’inflation», reconnaît Erwan Gauthier, l’un des coauteurs de la note et chef du service des études microéconomiques à la Banque de France.

Dernier élément la progression de l’inflation autour de 2 % ne sera certainement pas tenue en particulier  en raison des hausses constatées dans les services. En moyenne il y a bien une baisse des rémunérations comme en témoigne d’ailleurs le tassement de la consommation des ménages.

 

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