École–groupe de niveau : Attal persiste et signe
Avec la nomination de la très consensuelle ministre de l’éducation,Nicole Belloubet, certains observateurs craignaient que la réforme Attal ne soit complètement diluée dans les concessions faites aux organisations syndicales d’enseignants. Il n’en sera rien et le premier lui semble avoir repris nettement en main le dossier. Pour lui, c’est net, les groupes de niveaux seront la règle en maths et en français et la classe sera l’exception. On entendit d’ici tous les pédagogies poussées décrit d’orfraie sur cette révolution qui en réalité remet en cause la pertinence du collège unique. D’autres au contraire vont se réjouir à juste titre que des mesures soient prises pour enfin redresser le niveau moyen lamentable des élèves.
La ministre de l’Éducation Nicole Belloubet avait évoqué la semaine dernière une «certaine souplesse» dans la mise en place l’an prochain en 6e et 5e de ces groupes, qu’elle a préféré qualifier de «groupes de besoin». Elle a évoqué la possibilité de «rassembler les élèves en classe entière» à certains moments. Les syndicats enseignants s’étaient notamment félicité que la ministre n’utilise pas l’expression de «groupes de niveau», y voyant un infléchissement dans la mise en place de cette réforme.
Dans son entretien, Gabriel Attal est également revenu sur la question de la laïcité à l’école. Pour lui, la laïcité est «aujourd’hui plus que jamais menacée». Il promet ainsi la mise en place de «cellules d’appui pédagogiques» pour aider les professeurs confrontés à des «résistances, voire des contestations» de leurs enseignements.
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