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Archive mensuelle de février 2024

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Chine : désormais premier constructeur d’automobiles mondial

Chine : désormais premier constructeur d’automobiles mondial


. En 2023, les constructeurs basés en Chine ont exporté 4,91 millions de voitures, bus et camions selon l’Association chinoise des constructeurs automobiles (Caam) alors que les Japonais ont livré 4,42 millions d’unités hors de l’Archipel. Le Japon détenait le titre de premier exportateur de véhicules depuis six ans. Les constructeurs japonais, qui produisent deux fois plus de véhicules dans leurs usines à l’étranger (17 millions en 2022) qu’au Japon, sont de fait pénalisés dans ce calcul par la faible implantation des chinois hors de leur pays.

Il ne s’agit là que des prémices d’un phénomène appelé à prendre de l’ampleur ces prochaines années. La production automobile chinoise est colossale avec plus de 30 millions d’unités en 2023, en hausse de 11,6 % par rapport à 2022, selon les données publiées par la Caam.

Le plus gros producteur de voiture au monde en 2022
Caractéristique Voitures particulières produites en millions
Chine 27,02
Japon 7,84
Allemagne 5,7
États-Unis 10,06
Chine: 30 millions en 2023

Egalim: une loi inapplicable

Egalim: une loi inapplicable

La France a élaboré trois lois Egalim, , elle s’apprête à en sortir une quatrième qui en fait ne changera pas grand-chose car si l’État peut effectivement intervenir sur le respect de certaines dispositions réglementaires, il ne peut en aucun cas fixer un prix plancher pour chacune des productions. D’abord parce qu’environ de notre production est exportée et que les centrales d’achat française ne se privent pas de contourner les contraintes législatives en agissant depuis l’étranger.

Le secteur agricole ne pèse pas lourd politiquement et économiquement face d’une part aux industriels d’autre part surtout face à la grande distribution. Certes il existe encore quelques outils professionnelle mais la plupart ont été liquidés et sont au service maintenant des grands intérêts privés. C’est le cas des principales coopératives, centrales d’achat et de vente hier aux mains des agriculteurs aujourd’hui aux mains des financiers. C’est le cas aussi de la puissante banque crédit agricole présente sur le terrain mais qui a réussi à rendre indépendante des paysans la plus haute structure de direction. Le crédit agricole est devenu une hyper banque mondiale bien loin de la coopérative de départ. En outre il n’y a rien de commun entre les intérêts de très gros agriculteurs et ceux des petits englués dans les mono-productions de petite taille.

Toute loi de type E visant à imposer des prix minimums est une illusion. Quand on est la septième puissance agricole mondiale il faut évidemment accepter les règles du marché international.

Un secteur a connu les mêmes difficultés à propos des prix à savoir le transport. Pendant toute une période on a connu le concept de tarification obligatoire(TRO) . Il a fallu lui substituer des tarifs de référence à vocation pédagogique, moderniser la gestion des opérateurs, diversifier leur activité, partager les gains de productivité avec les clients enfin restructurer la profession. Tout n’est pas rose dans le transport routier mais le secteur a été assaini et on a abandonné l’illusion du tarif obligatoire qui nous ramène un autre type de société et d’économie à savoir l’économie dirigée ou communiste qui conduit à la misère et au rationnement. ( Exemple Cuba, Chine, Corée du nord).

Grève l’Éducation nationale : 40% de grévistes

Grève l’Éducation nationale : 40% de grévistes

Dans les écoles, le principal syndicat d’enseignants, le SNUipp, prévoit un taux de grévistes de 40% en moyenne en France. Mais avec des endroits plus mobilisés que d’autres : 65% à Paris, par exemple, et plus de 50% dans le Val-de-Marne, la Drôme, l’Ardèche ou encore dans les Pyrénées-Atlantique. Ici et là, des écoles entières seront fermées.

Dans le second degré, les collèges et les lycées, les professeurs n’ont pas à se déclarer en avance. On n’aura les chiffres qu’une fois la journée entamée, mais il y aura bien des grévistes. Du côté du ministère de l’Éducation nationale, on admet déjà un mouvement « relativement suivi ».
Les syndicats constatent à la fois un mécontentement assez fort mais aussi une sorte de fatigue professionnelle. Certains enseignants sont blasés et ne croient plus trop en l’efficacité de la grève, notamment après le mouvement contre la réforme des retraites, l’année dernière. Certains y ont laissé de nombreuses journées de salaires, mais sans résultat au bout du compte.

Santé-Enquête ouverte sur Perrier, Vittel, Hépar… Nestlé : eau minérale naturelle…. retraitée !

Santé-Enquête ouverte sur Perrier, Vittel, Hépar… Nestlé : eau minérale naturelle…. retraitée !

Une enquête officielle est désormais ouverte concernant le numéro un mondial de l’eau minérale, Nestlé Waters, qui a reconnu traitements interdits d’ultraviolets et de filtres au charbon actif sur certaines de ses eaux minérales. Les marques concernées, Perrier, Vittel, Hépar et Contrex, sont toutes propriétés de Nestlé. ( info La Tribune)

Pour rappel, la réglementation interdit toute désinfection des eaux minérales qui doivent être naturellement de haute qualité microbiologique, contrairement à l’eau du robinet qui est, elle, désinfectée avant de devenir potable. Une réglementation dont l’interprétation exclut les traitements ultraviolets et les filtres au charbon actif auxquels a eu recours Nestlé Waters au moins jusqu’en 2021, sans qu’on sache la date exacte d’arrêt.

Reste que les marques de bouteilles d’eau, et leurs propriétaires, sont régulièrement ciblés par les critiques. Une étude dévoilée début janvier dans la prestigieuse revue scientifique « Proceedings of the National Academy of Sciences » (PNAS) affirme que l’eau des bouteilles en plastique contient jusqu’à 100 fois plus de nano-particules de plastique que ce qui avait été mesuré jusqu’alors.

En moyenne, l’étude a ainsi détecté 240.000 fragments de plastique par litre d’eau, « soit cent à mille fois plus que précédemment rapporté ». Un résultat problématique puisque des éléments de si petites tailles arrivent à passer les barrières biologiques naturelles du corps humain, s’infiltrant dans la circulation sanguine, et in fine, dans les organes. Ainsi, en 2023, une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae) a ainsi confirmé en laboratoire les effets négatifs de microparticules de plastiques sur la flore intestinale.

Concept de « Réarmement « : surtout une révolution purement sémantique de salon

Concept de « Réarmement « : surtout une révolution purement sémantique de salon

Partout désormais c’est le mot d’ordre de réarmement qui domine la plupart des sujets politiques dans le domaine civique, dans le domaine de la santé, celui de la formation, de l’industrialisation de la démographie et de la simplification.

Une sémantique de type marketing bien mal adapté au sujet qu’elle prétend traiter. Le véritable armement en tout cas le premier est celui de la sécurité et de la défense. Or Attal a tout simplement oublié d’évoquer la situation géopolitique très tendue qui se manifeste aujourd’hui par une guerre proche des frontières de l’Europe. Or si la France dispose d’une armée complète c’est une armée cependant miniature qui ne résisterait pas un mois face aux russes. Certes il y a la programmation de la loi militaire. Des promesses déjà faites mais rarement tenues. Et ce service national qui ne ressemble strictement à rien de deux ou trois semaines qui n’a rien de militaire et qui ressemble à une colonie de vacances. Par l’expérience des récents conflits au Proche-Orient comme en Ukraine montre qu’en dernier ressort ce sont les troupes au sol qui compte et qui se font massacrer faute de matériel certes mais surtout aussi de formation.

Pour le reste le réarmement constitue un terme bien inadéquate pour parler de santé, d’économie, d’éducation et pire, de démographie.

Comment croire à ce concept de réarmement évoqué en président en permanence par un président qui n’a pas jugé bon de faire son service militaire. Ce discours guerrier n’a d’écho que dans les salons. En outre il fait l’impasse sur nombre de champs régaliens où là il faudrait effectivement durcir comme le trafic de drogue, la sécurité ou l’islamisme. Face au vide, on tente de combler par des mots inadaptés et creux « Nous sommes prêts à affronter pour avancer. La France n’a jamais été et ne sera jamais une nation qui subit. Ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. »

« Notre agriculture est une force. Pas simplement parce qu’elle nous alimente au sens propre du terme, mais parce qu’elle constitue l’un des fondements de notre identité, de nos traditions »

Mais où est l’analyse, la vision, la prospective ?

Un seul exemple des contradictions en matière de simplification. Le premier ministre promet de supprimer tous les organismes plus ou moins paritaires et-ou administratifs qui ne se seraient pas réunis pendant un an. Et ce qui au contraire se réunissent trop souvent et qui ne cesse de produire procédures , contrôles et sanctions inutiles ?

Ce ne sont pas les institutions qui roupillent qu’il convient de supprimer en premier mais les institutions qui débordent de hauts fonctionnaires qui justifient leur salaire en en complexifiant la vie économique et sociale et la société.

Secteur Santé : Annonce de Gabriel Attal bien insuffisante

Secteur Santé : Annonce de Gabriel Attal bien insuffisante

« Nos compatriotes ne trouvent pas suffisamment de médecins », a constaté rle Premier ministre. Il a en conséquence multiplié les annonces visant à optimiser ce « temps médical », de la sanction financière pour les rendez-vous non honorés par les patients à la restauration des obligations de garde pour les médecins libéraux, dans certains départements. Des annonces utiles mais bien insuffisantes.

Gabriel Attal a menacé de restaurer les obligations de gardes pour les médecins libéraux, dans les départements où le service d’accès aux soins (SAS) ne parviendraient pas à se mettre en place. « Dans les départements où il n’y aurait toujours pas de service d’accès aux soins » d’ici l’été prochain, « je suis prêt à aller plus loin, en restaurant des obligations de gardes pour les médecins libéraux, en soirée ou le week-end, dans leurs cabinets, à l’hôpital ou en maisons de santé », a déclaré le chef du gouvernement.

Alors qu’Emmanuel Macron avait déjà annoncé, il y a deux semaines, la régularisation de praticiens d’autres nationalités sur le territoire, Gabriel Attal souhaite aller plus loin pour lutter contre les déserts médicaux. Il a promis mardi de nommer un émissaire « chargé d’aller chercher à l’étranger des médecins qui voudraient venir exercer en France ». « Nous devons trouver les moyens de faire revenir nos jeunes Français qui sont partis étudier à l’étranger », a également estimé le Premier ministre.

« Nous allons accélérer le passage de 6 000 à 10 000 assistants médicaux qui permettront aux médecins de pouvoir se consacrer davantage aux patients et moins aux formalités administratives », a par ailleurs précisé le chef du gouvernement. Concrètement, il estime que cela représentera « 2,5 millions de consultations supplémentaires libérées tous les ans » pour les patients.

Enfin, il souhaite mieux reconnaître l’expérience du personnel de santé. Ainsi, une « infirmière anesthésiste, qui a un bac +5, plusieurs années de carrière et d’expérience, doit pouvoir si elle le souhaite entrer directement au moins en 3e année de médecine », a-t-il proposé.

Gabriel Attal a enfin évoqué la réforme prochaine de l’aide médicale d’Etat (AME), une promesse qu’Elisabeth Borne a faite à la droite lors des négociations sur le projet de loi immigration. « Nous le ferons avant l’été par voie réglementaire », a-t-il précisé. Le chef du gouvernement assure que la réforme s’appuiera sur « une base qui est connue : le rapport Evin-Stefanini ».

Environnement: 49 % des Français préfèrent les agriculteurs aux écolos

Environnement: 49 % des Français préfèrent les agriculteurs aux écolos

Les agriculteurs remportent la médaille de la confiance pour la protection de notre nature et de notre environnement, raflant 49 % d’opinions favorables, tandis que les écologistes, avec un maigre 26 %, semblent relégués au rang de figurants, d’après un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD.

L’écart le plus marquant réside dans les tranches d’âge. Seulement 38% des jeunes de 18 à 24 ans font plus confiance aux agriculteurs qu’aux écologistes, contre 57% des personnes de 65 ans et plus. Les autres groupes d’âge ont des opinions plus homogènes, avec 29% des 25-34 ans faisant davantage confiance aux écologistes.

Concernant les catégories socioprofessionnelles, les différences sont notables. Les individus plus instruits et économiquement favorisés se partagent entre agriculteurs et écologistes, avec respectivement 40% et 33%. En revanche, les CSP- montrent une préférence notable pour les agriculteurs, à hauteur de 56%.

Enfin, les résidents des communes rurales se sentent nettement plus en accord avec les agriculteurs (57%) comparé à ceux des agglomérations parisiennes.

L’influence des affinités politiques sur le résultat d’un sondage est notable. Parmi les sympathisants d’Europe Écologie – Les Verts, une majorité de 70% a choisi les écologistes, tandis que 21% ont opté pour les agriculteurs. Chez les partisans de la France insoumise, les opinions sont plus partagées : 43% préfèrent les agriculteurs et 42% les écologistes.

Au centre, une préférence pour les agriculteurs est également observée, avec 45% des sondés les soutenant, contre 20% en faveur des écologistes.

*Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne, du 25 au 26 janvier, auprès d’un échantillon représentatif de 1.012 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Discours à l’assemblée d’Attal : trop et pas assez

Discours à l’assemblée d’Attal : trop et pas assez


Comme d’habitude, les médias auront trouvé un certain talent après un grand discours de responsables politiques comme le premier ministre. Il s’agissait là du premier de Gabriel Attal devant l’assemblée nationale. Une double difficulté pour lui d’abord ce discours avait été préempté par Macron lui-même dans sa conférence de presse fleuve récente. En outre, il est apparu clairement que Gabriel Attal s’inscrivait mais de manière détaillée dans les pas du président de la république en déroulant un énorme tapis de mesures en forme d’auberge espagnole et souvent contradictoires. Un discours cependant brillant sur la forme parfois, sportif mais assez vide sur le fond. Exemple quand il termine en disant la nécessité « de regarder vers l’avenir « en fin d’allocution. Exemple encore quand il réaffirme la nécessité aussi de la souveraineté nationale partout. Un vœu pieux qui n’a évidemment aucune chance d’aboutir dans un pays qui se nourrit des échanges internationaux (A qui par exemple va-t-on vendre les avions de Dassault ou les avions d’Airbus ?) dans les deux sens y compris concernant l’agriculture. De grands manques enfin celui concernant la géopolitique, le risque de guerre, la politique industrielle à peine amorcée, la crise du logement et l’islamisme rampant qui menace l’unité du pays

Gabriel Attal a également glissé un mot pour les agriculteurs « qui travaillent matin, midi et soir pour nous nourrir ». Il a mis l’accent sur la nécessité de « reconquérir notre souveraineté française et européenne », vantant notamment la politique de réindustrialisation, puis s’adressant au milieu agricole :

« Nos agriculteurs incarnent des valeurs fondamentales : le travail, l’effort et la liberté d’entreprendre. Notre agriculture est une force et notre fierté. Il doit y avoir une exception agricole française », a-t-il défendu.

Outre le dossier agricole, Gabriel Attal a tenu à répondre aux attentes des classes moyennes, « ceux qui ne peuvent compter que sur leur boulot et ont le sentiment de ne rien recevoir en retour », à l’heure où l’inflation reste supérieure à 3%.

Le Premier ministre a profité de son discours pour cibler les branches professionnelles, dont le salaire minimum est inférieur au Smic.

« Je n’exclus aucune mesure pour y parvenir », a averti le locataire de Matignon. Gabriel Attal a également fait part de son intention de valoriser la « promotion salariale » :

« Je l’assume, il faut désmicardiser la France ! », a-t-il lancé.

« Dès le prochain projet de loi de finances (…) nous commencerons à réformer ce système », a-t-il poursuivi. Plus concrètement, « aujourd’hui, pour augmenter de 100 euros le revenu d’un employé au Smic, l’employeur devra débourser 238 euros de plus », a explicité l’ancien ministre de l’Education nationale.

« Quant au salarié, il perdra 39 euros de prime d’activité, verra sa CSG et ses cotisations sociales augmenter de 26 euros et pourrait payer l’impôt sur le revenu », a-t-il poursuivi.

En bref, « il n’y a quasiment plus aucun intérêt pour quiconque à augmenter un salarié au Smic », a-t-il déploré.

Dans la foulée, Gabriel Attal a, également, rappelé la promesse du chef de l’Etat en janvier de baisser l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes, à hauteur de 2 milliards d’euros dès 2025.

La réforme de l’assurance chômage a, elle aussi, été citée « pour inciter à la reprise d’emploi sans tabou ».

« Nous combattrons également toutes les trappes à inactivité », a ajouté le chef du gouvernement, qui a rappelé que l’exécutif maintenait son « objectif de plein-emploi ».

Une nouvelle étape de la réforme du droit du travail a été actée à l’été, « dans un élan de simplification » a-t-il complété. Toujours dans cette « logique », le Premier ministre a promis de « simplifier les normes » administratives de manière globale.

« Tous les organes et organismes qui ne se seront pas réunis dans les douze derniers mois seront supprimés », a-t-il averti, annonçant par la même occasion le dépôt d’une deuxième loi industrie verte dans les prochains mois.

L’épineuse question du logement n’a pas non plus été oubliée. Au total, cinq mesures ont été rappelées, parfois, sans précisions : la simplification du diagnostic de performance énergétique (DPE) ; simplifier l’accès à Ma Prime Rénov’ ; faciliter la densification ; lever les contraintes sur le zonage ; accélérer les procédures.

« Nous répondrons à cette crise du logement en créant un choc d’offre », a-t-il asséné.

Pour inciter les maires à développer du logement social, « nous allons [leur] donner la main pour la première attribution dans les nouveaux logements sociaux construits sur leur commune », a-t-il poursuivi. Pour ce faire, l’exécutif prévoit de revoir le décompte des logements sociaux que les communes doivent respecter au titre de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU).

« Vous le savez, d’ici 2025, toutes les communes soumises à la loi SRU doivent posséder au moins un quart de logements sociaux sur leur territoire. Nous proposerons d’ajouter pour une part les logements intermédiaires, accessibles à la classe moyenne, dans ce calcul », a détaillé le Premier ministre, qui entend « procéder à des réquisitions pour des bâtiments vides, notamment des bâtiments de bureaux ».

Aux deux-tiers de son discours, Gabriel Attal a mis l’accent sur la tenue des finances publiques, fustigeant les mesures fiscales régulièrement dégainées par l’opposition.

« Nous tiendrons le même cap : repasser sous les 3% de déficit public d’ici 2027, grâce à plus de croissance, plus d’activité et à la maîtrise de nos dépenses ; pas grâce à trop d’impôts », a-t-il soutenu.

« Le préalable du réarmement de la France, c’est la responsabilité budgétaire », a estimé le jeune Premier ministre.

Comme un clin d’œil à la récente décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration, le Premier ministre a réaffirmé la position ferme de l’exécutif sur ce dossier. Dans le même temps, il a promis la « régularisation des médecins étrangers » exerçant en France, pour répondre à la crise du milieu médical, sous pression. Il a annoncé la nomination d’un émissaire, destiné à capter les talents dans ce domaine au-delà des frontières hexagonales.

Au cours de son discours, Gabriel Attal a opté pour une posture sécuritaire, mettant l’accent sur la réinstauration d’une forme d’autorité, notamment pour ceux versant dans la délinquance, au plus jeune âge. « Nous allons geler les avoirs des trafiquants de drogues qui sont identifiés », a-t-il, en outre, ajouté.

Enfin, au terme de son discours, le locataire de Matignon est revenu sur la question écologique. « Je crois que nous ne ferons pas l’écologie contre le peuple, a-t-il jugé, citant les agriculteurs et automobilistes. Nous allons continuer à bâtir ensemble une écologie populaire, à la française. »

Après s’être félicité de la politique de décarbonation de l’industrie – visant les 50 sites les plus polluants -, il a annoncé une mesure équivalente pour les cinquante sites rejetant le plus de plastiques dans les mois à venir. Il a également vanté l’utilisation du nucléaire, tout en développant les énergies renouvelables.

« Nous lancerons un service civique écologique », a-t-il complété, à destination des plus jeunes, souhaitant s’engager pour la planète.

Agriculture : des clauses miroirs…… théoriques

Agriculture : des clauses miroirs…… théoriques

Mathilde Dupré, co-directrice du think-tank Institut Veblen pour les réformes économiques, explique à La Tribune en quoi elles consistent. Elle souligne leur nécessité pour une plus grande cohérence entre les politiques commerciale et environnementale de l’Union européenne. Les clauses et mesures miroirs ( très théoriques NDLR!) « permettent de mettre les règles commerciales au service de la transition écologique », explique Mathilde Dupré dans la Tribune.

En vue du début de la campagne pour les élections européennes de 2024, l’adoption de mesures ou de clauses « miroirs », permettant d’interdire l’importation de denrées agricoles produites avec des substances et pratiques non autorisées dans l’Union européenne, a même fait l’objet, le 31 octobre, d’une conférence réunissant plusieurs grandes filières agricoles françaises et organisations de la société civile. Signe de l’importance croissante du sujet, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, ainsi que le Secrétaire général à la Planification écologique, Antoine Pellion, y étaient présents.

Qu’est-ce qu’on entend par clauses miroirs ?

MATHILDE DUPRÉ – Il faut distinguer deux termes, qui sont proches, mais qui ne désignent pas tout à fait la même chose : les « mesures miroirs » et les « clauses miroirs ». Les deux renvoient au problème de la divergence entre les normes qui s’appliquent aux produits consommés dans l’Union européenne selon qu’ils soient produits dans l’UE ou importés de pays tiers. Les normes de production, sanitaires et environnementales notamment, diffèrent. Pour essayer de les égaliser, on peut utiliser deux leviers.

Le premier, ce sont les « mesures miroirs » : des dispositions du droit de l’UE par lesquelles on exige le respect des mêmes normes de production pour les produits importés que pour les produits européens dans un certain nombre de domaines : la santé, l’environnement, le bien-être animal. Elles s’appliquent donc à l’ensemble des produits importés quelle que soit leur origine, c’est-à-dire, à tous les pays avec lesquels on commerce.

Le deuxième, ce sont les « clauses miroirs ». Il s’agit de dispositions spécifiques que l’on intègre dans les accords de libre-échange. Afin de bénéficier des préférences commerciales accordées aux pays partenaires, on leur demande de respecter un certain nombre de standards sanitaires, environnementaux ou relatifs au bien-être animal. Elles ne s’appliquent donc qu’aux pays avec lesquels on signe l’accord de libre commerce en question.

Quelle est leur finalité ?

Elles permettent de mettre les règles commerciales au service de la transition écologique, et de s’assurer que le Green Deal (Pacte vert pour l’Europe, ensemble d’initiatives politiques proposées par la Commission européenne afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050, ndlr) fonctionne vraiment. Sans de telles dispositions, on risque d’assister à un déplacement de la consommation vers des produits importés répondant à des standards moins-disant, et donc de déplacer en même temps les problèmes de pollution et dégradation. Elles permettent aussi de gagner le soutien des agriculteurs, qui sont, autrement, exposés à des formes de distorsions de la concurrence, au Green Deal.

Existent-elles déjà ?

Dans le cadre du Green Deal, un certain nombre de textes ont été adoptés qui constituent des formes de mesures miroirs, et ce au-delà du secteur de l’agriculture. Quand on instaure un ajustement carbone aux frontières, il s’agit bien d’une façon d’essayer de faire peser sur les produits importés les mêmes contraintes que celles concernant les produits de l’Union européenne en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Quand on élabore un texte sur la déforestation importée, il s’agit aussi d’une façon de soumettre les importations d’un certain nombre de produits à risque à des règles de traçabilité et de non-déforestation appliquées dans le territoire européen. Il existe aussi une mesure miroir, encore plus ancienne, relative au bœuf aux hormones. Dans l’Union européenne, en effet, on interdit l’utilisation des hormones pour l’élevage depuis 1981. En 1996, on a fait en sorte que cette interdiction s’applique aussi aux importations.

Quant aux clauses miroirs, on en a eu deux exemples récemment, mais qui restent assez insignifiants. Le premier figure dans l’accord Mercosur (non encore ratifié, ndlr), où on a prévu une clause miroir relative au respect des normes européennes sur les œufs et les ovo-produits, pour lesquels néanmoins les volumes qui vont être échangés vont rester assez négligeables. Ce n’est donc pas une clause miroir véritablement stratégique. Une autre figure dans l’accord entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande (signé en juillet 2023, ndlr), qui prévoit que la viande bovine doit venir de bovins élevés hors parcs d’engraissement. Cela reste aussi assez symbolique, car il n’y a pas de parcs d’engraissement en Nouvelle-Zélande. La stratégie de l’Union européenne serait d’obtenir la même chose de l’Australie, où ce serait pertinent. Cela montre en tous cas que l’on sait comment rédiger des clauses miroirs dans les accords de commerce, mais que c’est un outil dont ne se sont pas du tout emparés les négociateurs jusqu’à présent.

Pourquoi ?

Ce n’était simplement pas dans leur ADN et dans leur logique de travail de s’intéresser aux normes de production. Les négociateurs – qui travaillent à la direction générale Trade de la Commission européenne, ou à la direction générale du Trésor du ministère de l’Economie français – sont experts des questions commerciales internationales, mais très peu des enjeux environnementaux ou agricoles.

Dans le droit du commerce international, la question des méthodes de production et de leur impact sur l’environnement, sur la santé des producteurs et des populations riveraines, ou sur le bien-être animal, était un sujet tabou. Les spécialistes jugeaient que cela n’avait rien à voir avec la politique commerciale. Les pays s’étaient mis d’accord pour ne pas y toucher. Les seules règles que les Etats s’autorisaient à prendre sur les produits importés concernaient les caractéristiques finales des produits, visant à protéger les consommateurs. C’est la raison pour laquelle, sur les pesticides, il y a eu des normes sur les limites maximales de résidus (LMR).

Mais c’est en train de changer à cause du Green Deal et des engagements internationaux des Etats en matière climatique et de biodiversité. Cela devient difficile de se doter de règles exigeantes sur son propre territoire, de demander à ses propres producteurs de se passer d’un certain nombre de pesticides ou de pratiques, tout en fermant complètement les yeux sur les produits importés. D’autant plus que depuis quelques années, puisqu’on a déjà beaucoup baissé les droits de douane sur de nombreux produits, les négociations portent de plus en plus sur les barrières non tarifaires au commerce, c’est-à-dire les normes.

Les négociateurs restent toutefois encore très réticents. Les ONG qui représentent la société civile plaident donc pour que des spécialistes des questions agricoles, climatiques et de biodiversité soient associés à ces discussions.

Ces clauses et mesures, seraient-elles compatibles avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ?

Les accords de l’OMC prévoient un certain nombre d’exceptions pour des dispositions visant à protéger l’environnement, la santé ou la moralité publique, dans laquelle on peut faire rentrer le bien-être animal. Pour éviter que ces mesures ou clauses soient perçues par les pays tiers comme des formes de protectionnisme déguisé, il faut donc absolument qu’elles soient motivées par ces raisons, et non pas par des raisons économiques.

Pour qu’elles soient admises par l’OMC, il faut en outre faire preuve de cohérence. Dans le domaine des pesticides par exemple, on a encore un certain nombre de produits interdits dans l’UE pour lesquels, pour les produits importés, on a des LMR supérieurs aux seuils de détection. Ces LMR devraient donc être abaissés. Mais l’Union européenne continue de produire et d’exporter ces mêmes produits phytosanitaires. Si on veut être convaincant auprès de l’OMC, ces exportations doivent cesser. Il existe aussi des produits dont l’utilisation est interdite dans l’Union européenne, mais pour lesquels il y a encore des dérogations dans les Etats membres : il faut aussi y mettre fin, car sinon il sera facile pour les pays tiers de se plaindre auprès de l’OMC d’inégalités de traitement.

Quelles mesures miroirs seraient aujourd’hui notamment souhaitables? Pour quels produits et dans quels accords ?

Évidemment, il serait difficile de faire appliquer l’ensemble des normes de production de l’Union européenne à l’ensemble des produits importés. Il s’agit donc de cibler en priorité les produits et les modes de production dont les impacts sont les plus nocifs dans les pays tiers et éventuellement, par ricochet, pour la santé des consommateurs dans l’UE.

Le travail d’identification est en cours. L’institut Veblen, avec la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et Interbev, a notamment publié un premier rapport en mars 2021 où dans lequel nous avons examiné quelques différences réglementaires dans le secteur de l’élevage et sur l’usage des pesticides. Nous sommes aussi en train de mener d’autres études avec d’autres filières.

Plusieurs problématiques ont toutefois déjà été identifiées. Par exemple, on importe toujours des viandes traitées avec des antibiotiques activateurs de croissance, alors qu’ils sont interdits dans l’UE depuis des années, car ils créent de l’antibiorésistance, ce qui représente un véritable problème de santé publique. En 2018, une mesure miroir a été adoptée par l’UE. Mais elle n’a pas encore été appliquée, car on attend des actes d’exécution, qui doivent donc être pris de toute urgence. Autre problème déjà détecté : un règlement européen de 2001 interdit les farines animales dans l’alimentation des ruminants, mais il n’y a pas de mesure miroir complètement équivalente pour les produits importés.

Enfin, nous avons identifié 64 substances non autorisées dans l’Union européenne et pour lesquelles, pour les produits importés, il existe des LMR supérieures aux seuils de détection. Il s’agit de produits interdits dans l’UE pour des raisons sanitaires ou environnementales. Sur les produits dangereux pour la santé, on avance un peu, mais pour les autres, l’UE n’en est qu’aux débuts du chantier. Jusqu’à présent, pour des raisons environnementales, elle n’a, en effet, interdit que les traces de deux néonicotinoïdes en 2023. Elle a donc encore un travail énorme à mener, notamment compte tenu de son ambition d’aller beaucoup plus loin en matière d’interdiction des pesticides avec le Green Deal. Si on rehausse davantage les standards européens, il est nécessaire de s’intéresser aussi aux produits importés.

Cette question est discutée dans le cadre de l’adoption du règlement sur l’utilisation durable des pesticides (SUR). La commission Environnement du Parlement européen tente justement d’établir la nécessité d’un état des lieux complet sur les divergences réglementaires en matière de pesticides, et d’un programme de travail pour les combler dans les années à venir.

Les cas de « surtransposition » de normes de l’Union européenne par les Etats membres, qui fixent parfois des standards encore plus élevés, sont-ils un frein à l’adoption de clauses miroirs, comme semble l’avoir sous-entendu le ministère de l’Agriculture lors de votre table-ronde ?

L’égalisation des conditions de production n’est pas en soi un objectif, car pour favoriser la compétitivité de nos producteurs sur le marché international, on pourrait alors aligner tout le monde vers le bas. Au contraire, il faut souvent que certains Etats membres soient les premiers à interdire des modes de production dangereux avant que l’Union européenne fasse de même. Mais c’est bien parce que certains pays protègent plus vite la santé de leurs producteurs et consommateurs que le recours aux mesures miroirs est utile, y compris pour provoquer des discussions à l’échelle internationale permettant d’interdire plus rapidement certaines pratiques.

Comment assurer que les mesures et les clauses miroirs seront appliquées ?

En juin dernier, avec la FNH et le Bureau européen pour l’environnement, à l’occasion de l’adoption des premières mesures européennes visant l’interdiction de deux produits phytosanitaires pour des raisons environnementales, nous avons publié un rapport étudiant la traçabilité et les contrôles pratiquées lorsque des mesures miroirs existent déjà. Nous nous sommes penchés notamment sur l’interdiction de la viande sans hormones et sur l’agriculture biologique puisque, pour certains produits bio importés, on exige déjà le respect du cahier des charges de l’Union européenne.

Il en ressort que lorsqu’on impose seulement des LMR, on peut se limiter à instaurer des contrôles aux frontières sur les produits. Mais tous les critères de production ne sont pas visibles sur les produits finis. Il est alors parfois nécessaire de mettre en place dans les pays tiers des filières dédiées à l’export dans l’UE. Pour la viande sans hormones, par exemple, on a exigé la mise en place d’abattoirs agréés par des organismes vérificateurs locaux, selon un cahier de charges européen. L’UE diligente régulièrement des audits pour en vérifier le respect effectif, et émet ensuite des recommandations.

Cela fonctionne-t-il ?

Pas toujours, car il faut des moyens et de la volonté politique. Ainsi, la direction générale Santé de la Commission européenne a déjà émis trois rapports successifs sur le Canada, alertant sur le fait que, le système de traçabilité et de contrôles n’étant pas satisfaisant, il n’est pas garanti aujourd’hui que les viandes exportées par ce pays sont sans hormones.

Les consommateurs risquent-ils de payer le prix fort de ces exigences plus élevées pour les produits importés ?

Selon la FAO, les coûts cachés des systèmes agroalimentaires correspondent aujourd’hui au moins à 10% du PIB mondial. Ce qui n’est pas payé par le consommateur comme prix pour l’alimentation est donc déjà payé en partie par les contribuables ou les individus malades. Il faut néanmoins aussi travailler sur l’accessibilité pour le plus grand monde à de produits de meilleure qualité.

Agriculture- » L’amour est dans le pré » ….. Le ridicule aussi !

Agriculture- » L’amour est dans le pré » ….. Le ridicule aussi !

On se demande bien ce qui a pris à Karine Lemarchand l’animatrice de l’émission assez douteuse « l’amour est dans le pré » pour venir en soutien des agriculteurs et leur demander de continuer leur action. Évidemment une récupération médiatique.

Aujourd’hui n’importe quelle personnalité des médias, de la télé du cinéma se transforme en expert de crise économique et sociale voire environnementale.

Cette récupération est assez lamentable. Pour tout dire, elle est même assez ridicule comme l’émission même qu’anime l’intéressée. Une émission mielleuse et démagogique , culturellement très médiocre et socialement d’un voyeurisme plus que discutable.

Il serait temps que le mouvement agricole veille à assumer l’indépendance de son mouvement pour ne pas se faire récupérer ni médiatiquement, ni politiquement.

En tout cas cette intervention médiatique témoigne à l’évidence que la médiocrité télévisuelle, l’exhibitionnisme et le voyeurisme indécent peuvent récupérer n’importe quel mouvement sans aucune légitimité. Tout cela pour Soutenir une audience qui faiblit.

En comptabilisant l’audience à J+7, « L’amour est dans le pré » saison 18 a réuni en moyenne d’après les chiffres publiés par M6 sur X (nouveau nom de Twitter), 4,30 millions de téléspectateurs, émissions bilans exclues (21,0% du public et 31,0% des FRDA-50). Sur ce même indicateur, la saison 17 de l’émission avait séduit 4,50 millions de téléspectateurs (21,0% du public et 32,0% des FRDA-50). À titre de comparaison, la saison 16 de « L’amour est dans le pré » avait été regardée à J+7 par 4,40 millions de téléspectateurs en moyenne (20,0% des 4+ et 32,0% des FRDA-50).

Agriculture : une souveraineté totale impossible

Agriculture : une souveraineté totale impossible

Inutile de tourner autour du pot, c’est sciemment que l’agriculture a été sacrifiée et pas pour des motifs écologiques mais des motifs de stratégie économique. L’objectif de l’Europe est depuis longtemps d’accepter les produits agricoles beaucoup moins chers des pays tiers du fait des moindres contraintes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, l’Europe et la France vendent des avions, des armes, des voitures, des centrales nucléaires et surtout des services.

L’économie agricole est totalement mondialisée précisément pour permettre l’échange de produits à faible valeur ajoutée comme l’agriculture contre des produits beaucoup plus élaborés.

L’équation est impossible à résoudre. Aucun pays ne peut rétablir une souveraineté totale sur l’agriculture. Il faudrait pour cela sacrifier nos exportations sur les produits industriels et les services très profitables. C’est la spécialisation économique qui l’impose autant que la libéralisation économique mondiale.

C’est à peu de la même manière qu’on s’est débarrassés de la petite industrie peu spécialisée. On ne garde que le haut du panier- et encore avec des délocalisations- pour privilégier nos exportations de haute valeur ajoutée. Une politique en outre voulue par le pouvoir au service des intérêts financiers qui dirigent l’économie. Mais une politique qu’on ne peut bousculer sans remettre en cause les équilibres globaux de notre modèle économique. La crise dépasse le seul champ agricole et affecte de bien d’autres aspects économiques, sociaux, sanitaires, financiers et environnementaux. Des aspects à prendre en compte sauf à tomber dans le simplisme et la démagogie. C’est une chose de reconnaître la situation de l’agriculture, c’est autre chose que de définir une politique cohérente et efficace.

Affirmer qu’on peut retrouver une pleine souveraineté enfermant les frontières en tout cas en contrôlant que les produits sont soumis aux mêmes règles sociales, environnementales, sociales et sanitaires relèvent de la démagogie. Le rééquilibrage des flux est possible mais la fermeture totale des frontières une illusion dangereuse. Un seul exemple de disparités impossibles à réduire: celui des salaires autour de 1500 € bruts pour 35 heures dans l’agriculture en France et entre 200 et 300 € pour 50 heures en Amérique du Sud

Trop payé (56 milliards de dollars sur 10 ans ) Elon Musk condamné

Trop payé (56 milliards de dollars sur 10 ans ) Elon Musk condamné

Elon Musk était poursuivi, aux côtés de Tesla et de certains membres du conseil d’administration, par un actionnaire qui leur reprochait d’avoir indûment autorisé en 2018 «le plus gros plan de rémunération jamais attribué à un dirigeant».

Ce plan prévoyait de remettre à Elon Musk des actions Tesla en fonction de l’atteinte de plusieurs objectifs sur dix ans. Il était estimé lors de son adoption à 56 milliards de dollars. Selon le plaignant, Richard Tornetta, l’homme d’affaires a dicté ses termes aux administrateurs qui, au vu de leurs relations avec lui ou de leurs intérêts personnels, n’étaient pas suffisamment indépendants pour s’y opposer. Et ce, alors qu’il ne travaillait pas à temps plein pour Tesla, dans la mesure où il était aussi à la tête de la société spatiale SpaceX et des startup Neuralink et The Boring Company. Il a également racheté le réseau social Twitter, qu’il a rebaptisé X.

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