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Archive mensuelle de février 2024

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Foot-Coupe de France : le PSG péniblement

Foot-Coupe de France : le PSG péniblement

Au terme d’un match assez terne le Paris-Saint-Germain a réussi à battre la modeste équipe de Brest trois à un. De quoi s’inquiéter pour les futures échéances européennes.

Cela grâce à un jeu sans grand intérêt et en tout cas pas du tout à la hauteur du rythme et de la technique des grandes équipes européennes. D’une certaine manière le PSG s’installe dans la médiocrité et les prochaines échéances européennes devraient encore confirmer l’énorme fossé qui sépare l’équipe parisienne de ces grands concurrents internationaux.

Contrairement au nul arraché le 28 janvier dernier en Ligue 1 (2-2), le SB29 n’a jamais semblé en mesure de refaire son retard. La faute notamment à l’expulsion de Brassier, qui a immédiatement coupé l’élan du club breton (69e). Mbappé, touché à la cheville sur une ultime faute du défenseur brestois, a bien pu finir la rencontre. Et si ses nombreuses tentatives en fin de match sont restées vaines (82e, 85e, 88e), la star parisienne est à l’origine du troisième but, signé Ramos dans le temps additionnel (3-1, 90e+2).

Qualifié pour les quarts de finale, le PSG sera sur le pont samedi face à Lille samedi en Ligue 1. Une ultime répétition avant le rendez-vous tant attendu face à la Real Sociedad. De nombreux détails sont encore à régler pour le club de la capitale, attendu au tournant en C1.

Bayrou qui a fait Macron…. va le défaire

Bayrou qui a fait Macron…. va le défaire

Ce qui vient de se passer au sein pouvoir constitue sans doute une rupture historique au sein de la majorité. Pour résumer ,Bayrou qui a fait Macron va sans doute le défaire et même envisager sa propre candidature aux élections de 2027.

Il faut se rappeler que le soutien de Bayrou a été le plus déterminant pour donner du crédit et sa dynamique à la victoire de Macon. Sans Bayrou, Macron n’aurait jamais été président de la république.

Le problème, c’est que progressivement Macon s’est éloigné du MoDem pour se rapprocher des orientations des Républicains et même en privilégiant le recrutement à droite. Une attitude particulièrement humiliante pour Bayrou auquel on accorde à peine un ministère dans le nouveau gouvernement.

Il ne s’agit pas seulement d’une insatisfaction liée à la position ridicule du MoDem dans le gouvernement, il s’agit aussi d’un tournant politique. Bayrou ne veut plus cautionner le virage totalement à droite ; il conteste en même temps le caractère totalement monarchique de ce pouvoir par ailleurs à bout de souffle.

Fin politique, François Bayrou sait aussi que c’est sans doute le bon moment pour opérer une rupture dans la perspective de 2027. L’objectif est de redonner de la crédibilité à un courant politique étouffé par les contradictions de la majorité et du premier d’entre à savoir le président.

François Bayrou a été doublement humilié. D’abord par une procédure juridique sans fondement mais qu’on a fait durer à dessein pour le paralyser politiquement. Maintenant libéré de ce poids scandaleux, l’humiliation continue puisqu’on lui refuse en fait le moindre ministère un peu important. Alors que Macron n’hésite pas à nommer dans les plus hautes fonctions de l’État de parfaits inconnus y compris au passé douteux.

Évidemment Bayrou ne va pas rejoindre les « insoumis » ou le Front National mais il va pourrir la vie du gouvernement et notamment prendre le contrôle d’abord à l’Assemblée nationale.

Avec la prise de distance de Bayrou vis-à-vis du pouvoir, on peut considérer d’ores et déjà que Macron est mort politiquement. Il ne pourra que sortir quelques décrets et les grands projets, les grandes réformes seront rangées pour un grand moment dans les tiroirs.

Pour compenser Macron va encore davantage s’agiter médiatiquement mais comme un pantin pathétique.

Sondage Présidentielle 2027 : Marine Le Pen nettement en tête

Sondage Présidentielle 2027 : Marine Le Pen nettement en tête


À trois ans de l’échéance présidentielle, Marine Le Pen caracole en tête des intentions de vote et se place désormais en position de prétendante à la victoire selon un sondage Ifop-Fiducial* pour Valeurs Actuelles. Quel que soit le candidat estampillé macroniste en lice, la candidate du RN arriverait en tête au premier tour : en forte progression, elle obtiendrait 36% des voix, loin devant Édouard Philippe ou Gabriel Attal avec chacun 22% des suffrages.

Marine Le Pen obtiendrait 50% des voix face au maire du Havre et 51% en cas du duel avec l’actuel premier ministre. Face à Gabriel Attal, Marine Le Pen remporterait le match dans toutes les classes d’âge, sauf chez les plus de 65 ans, qui ne voteraient qu’à 38% en sa faveur.
Mélenchon en tête à gauche, mais distancé face à Le Pen
Vivement critiqué pour ses positions sur la guerre entre le Hamas et Israël, Jean-Luc Mélenchon écrase pourtant ses concurrents à gauche en conservant son socle de 14% d’intentions de vote. Fabien Roussel obtiendrait 4% des voix quand Olivier Faure (PS) et Marine Tondelier (EELV) ne dépasseraient pas les 2%, soit 0,5% de plus que Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA). Au total, les candidats de gauche engrangent 25% des intentions de vote, à peine de quoi se qualifier au second tour. En cas du duel Le Pen/Mélenchon, la patronne des députés RN l’emporterait largement avec 64% des voix.

À droite, entre le candidat estampillé macroniste et Marine Le Pen, l’espace est restreint. Éric Zemmour est une nouvelle fois donné quatrième homme du scrutin avec 6% des suffrages (soit un point de moins que son score de 2022). Laurent Wauquiez, discret depuis un an, ne totaliserait que 5,5% des voix (4,5% en cas de candidature d’Édouard Philippe).

*L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 081 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1 216 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Foot–CAN- un miracle mérité sportivement et politiquement pour la Côte d’Ivoire

Foot–CAN- un miracle mérité sportivement et politiquement pour la Côte d’Ivoire

La victoire pour la qualification en finale de la CAN de l’équipe nationale ivoirienne relève un peu du miracle après un début catastrophique. Mais les « Eléphants » n’ont jamais perdu espoir. Au fil des matchs, ils ont même amélioré et solidifié leur jeu largement soutenu par une population qui adore le football. Un pays en plus qui fournit régulièrement à l’Europe les plus grands champions du ballon rond dans les grandes équipes internationales.

Sportivement, cette qualification est justifiée compte tenu du niveau moyen habituel mais aussi de l’énorme remise en cause et du redressement de l’équipe nationale au cours de cette coupe d’Afrique.

Politiquement, le pays qui a su surmonter ses divisions en 2004 et préserver son bien le plus précieux à savoir sa diversité, sa joie de vivre et son sens exceptionnel de l’accueil; un pays qui mérite aussi d’être récompensé par cette fête africaine du football.

Le pays demeure l’un des rares en Afrique à progresser économiquement avec une croissance exemplaire même s’il reste encore des catégories à sortir de la pauvreté. C’est aussi l’un des rares à respecter la démocratie dans une zone menacée par les dictatures à l’intérieur et les prises de contrôles russes et chinoises de l’extérieur.

L’équipe nationale de Côte d’Ivoire a déjà gagné encore en popularité et le pays avec. Et le résultat de la finale forcément aléatoire n’y changera rien.

Ce mercredi 7 février: hommage aux victimes du Hamas

Ce mercredi 7 février: hommage aux victimes du Hamas

Une cérémonie aura lieu à Paris, en l’honneur des victimes françaises de l’attaque menée le samedi 7 octobre 2023 par le Hamas en Israël. Ce jour-là, l’offensive du mouvement islamiste a entraîné la mort de plus d’un millier de personnes présentes dans l’État hébreu, en majorité des civils, dont 42 Français.
L’hommage national qui sera rendu par Emmanuel Macron concernera aussi les six autres Français blessés le jour de l’attaque, les quatre otages français du Hamas libérés et les trois autres concitoyens « toujours disparus et présumés otages ».

Le discours d’Emmanuel Macron sera « placé sous le signe universel de la lutte contre l’antisémitisme et à travers lui (…) toutes les formes de haine, de racisme et d’oppression envers des minorités », selon l’entourage du locataire de l’Élysée.

Se pose cependant la question de l’hommage à toutes les victimes notamment du terrorisme.

Un temps mémoriel mériterait d’être décidé mais d’une autre ampleur et de manière plus solennelle.

La sûreté nucléaire en France

La sûreté nucléaire en France

Après un cavalier législatif manqué au printemps 2023, le gouvernement soumet au parlement un projet de loi visant à réformer la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection. Le texte retravaillé doit être examiné par le Sénat en séance publique ce 7 février. Son article premier propose de passer d’une organisation duale entre une Autorité de sûreté nucléaire (l’ASN) et un organisme de recherche et d’expertise, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (l’IRSN), à une organisation dite « intégrée ». Un établissement unique, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), disposerait alors à la fois des fonctions de recherche, d’expertise et de décision en matière de sûreté nucléaire et radioprotection.

par
Michaël Mangeon
Chercheur associé EVS-RIVES ENTPE, enseignant vacataire, consultant, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

Mathias Roger
Chercheur en histoire et sociologie des sciences et des techniques, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom dans The Conversation

Ce projet suscite de nombreuses critiques et interrogations et questionne ce qui fait la spécificité historique du modèle français : le dialogue entre expert, contrôleur et exploitant.

Depuis les années 1960, l’expertise et le contrôle de la sûreté nucléaire sont assurés par un « dialogue technique » entre spécialistes qui se déroule dans des arènes fermées.
D’abord internes au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), puis étendues à EDF et aux différents constructeurs impliqués dans les projets, les discussions tournent autour d’incidents et d’accidents considérés comme « crédibles » au vu de l’expérience acquise et des meilleures connaissances disponibles.

Le règlement des questions de sûreté est guidé par la recherche de consensus et le « jugement d’expert » constitue la base de toutes décisions. En pratique, ce dialogue n’est pas que technique et inclut ouvertement et librement tous les aspects liés aux décisions de sûreté (coût, retards, niveau de sûreté, développement des connaissances, compétitivité et comparaison internationale…).
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L’efficacité de ce dialogue dépend alors de deux valeurs cardinales :
• l’esprit des relations entre acteurs,
• et la doctrine de la compétence.
Il s’agit, pour chaque question technique, de respecter l’avis du plus compétent et cela indépendamment de son rattachement institutionnel. Ce fonctionnement requiert une certaine proximité, une bonne entente, un haut niveau de confiance mutuelle (permise par l’absence de cadre réglementaire formalisé) et enfin une totale autonomie vis-à-vis de la société et du pouvoir politique.
Autrement dit, la sûreté n’y est pas considérée comme un contrôle de conformité à des normes préétablies, mais comme un sujet devant être élucidé au cas par cas via le dialogue entre parties prenantes des projets.

En comparaison, les pays anglo-saxons développent dès les années 1950 des règles, des normes, des méthodes et un cadre légal spécifique pour la sûreté nucléaire qui demeurent sous contrôle des pouvoirs publics et de la justice.
Malgré le développement massif du nucléaire civil en France, le modèle dialogique est maintenu dans les années 1970, avec l’instauration d’une réglementation « souple » qui respecte l’esprit des pionniers.
Toutefois, en accompagnement du Plan Messmer, sont créées deux entités : un contrôleur au sein du ministère de l’Industrie (le Service central de sûreté des installations nucléaires (SCSIN)) et un institut de recherche et d’expertise au sein du CEA, l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN).

Dates clés du système de gouvernance français du nucléaire civil. SFEN
Un dialogue « à trois » se met alors en place pour expertiser et contrôler l’essor d’un gigantesque parc nucléaire de 58 réacteurs exploités par EDF, ainsi que de nombreux autres types d’installations nucléaires.
Les responsables de la sûreté affirment à cette époque ce qui fait l’originalité et la valeur du système français, à savoir : « l’existence d’une expertise technique qui base sa compétence sur le contact avec les développeurs, et qui joue le rôle de soutien de l’administration qui détient, elle, le pouvoir ».
Les débats dans ce « petit monde de la sûreté » peuvent être extrêmement durs et aboutir à des conflits ouverts devant les responsables politiques et parfois même le grand public lui-même. Après l’accident de Tchernobyl, par exemple, deux visions s’affrontent au plan médiatique :
• celle du nouveau directeur de l’autorité de sûreté, Michel Lavérie, qui prône une plus grande ouverture vis-à-vis du public
• et celle de Pierre Tanguy, inspecteur général de la sûreté nucléaire (IGSN) à EDF et cadre historique de l’IPSN, qui souhaite que la sûreté nucléaire reste cantonnée dans le monde des spécialistes et loin du monde politique et médiatique.
Malgré cette divergence, les deux protagonistes s’accordent sur une chose : le modèle dialogique, permanent et continu entre expert, autorité et exploitant doit rester la base du modèle français.
« French cooking », ou la cuisine nucléaire française face au modèle américain
Après le choc de Tchernobyl, la gouvernance des risques nucléaires évolue progressivement pour aboutir à la création de l’IRSN en 2002 (totalement détaché du CEA) et de l’ASN en 2006 (sous la forme d’une Autorité administrative indépendante (AAI)).
Toutefois, le modèle dialogique n’est pas abandonné et constitue toujours le fondement des expertises et des prises de décision liées à la construction et au démarrage de l’EPR, à l’après-Fukushima, aux réexamens périodiques de sûreté des réacteurs ou aux défaillances qui ont impacté récemment les réacteurs nucléaires français.
Ces différents épisodes montrent une autre spécificité du modèle français qu’est l’idée de « progrès continu ». Ce précepte constitue, selon l’économiste François Lévêque, un point de divergence philosophique important par rapport au modèle américain de la sûreté : « On a affaire à une approche de la régulation fondée sur deux principes majeurs différents : à Washington, caler le niveau d’une sûreté assez sûre ; à Paris, faire continûment progresser la sûreté ».

En mars 1980, après l’accident de Three Mile Island, le chef de la radioprotection de Pennsylvanie, Thomas Gerusky, regarde à l’intérieur du sas de la zone de confinement de l’unité 2 de la centrale. Upi/AFP
En effet, la United States Nuclear Regulatory Commission (NRC) adopte, depuis les années 1980, un système basé sur la recherche de performance et d’efficacité à l’aide d’approches quantitatives (objectifs quantifiés, analyse coût-bénéfice, études probabilistes, doses reçues par les travailleurs ou la population…). Ces approches prennent une place croissante dans le processus de décision autour de la question « How safe is safe enough ? »
Du fait de leur différence, le modèle dialogique français est surnommé ironiquement « french cooking » par les Anglo-Saxons pour appuyer sur le fait que tous les aspects liés à la sûreté se règlent entre spécialistes. Le « French cooking », qui a été mis en avant comme un facteur de réussite de la réalisation du programme nucléaire, est aujourd’hui régulièrement critiqué pour son absence de prise en considération explicite d’objectifs quantifiés (et des coûts associés) et une tendance à « toujours plus de sûreté ».

Si le modèle dialogique a perduré, c’est qu’il a aussi été un moteur de changements. C’est par ce mode de fonctionnement que la sûreté en France s’est adaptée. D’abord à l’évolution du parc nucléaire, mais aussi aux progrès des connaissances scientifiques et techniques, au retour d’expérience des incidents/accidents, à l’internationalisation des standards de sûreté ainsi qu’à la nécessité croissante de transparence et d’implication du public.
Sur ce dernier point, depuis plusieurs années, l’ASN et l’IRSN ont tenté d’exporter, non sans difficulté, un modèle de « dialogue technique » vers la société. Des associations comme les commissions locales d’information (CLI) présentent autour des sites nucléaires, jouent un rôle important pour entretenir et alimenter ce processus.

Quelle place pour le modèle dialogique dans la future ASNR ?

La possible naissance d’un nouvel organisme issu de la fusion de l’IRSN et de l’ASN met à l’épreuve le fonctionnement historique de la gouvernance des risques nucléaires. Néanmoins, le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) de juillet 2023, consacré à la reforme de la gouvernance des risques nucléaires, préconise de ne pas abandonner le « dialogue technique » à la française, « garant de la fluidité et de la qualité des contrôles [et que] notre pays aurait tort de céder à la tentation de l’autodénigrement de ses propres méthodes de travail ».

Se pose alors la question de la possibilité de faire perdurer un modèle dialogique « à deux » entre les industriels et la future ASNR.
Certains travaux ont en effet montré que le dialogue à trois est un puissant garde-fou face aux risques d’excès de zèle du binôme ASN/IRSN ou, à l’inverse, de sa « capture » par les intérêts de l’industriel : « La nette séparation en trois entités autonomes entretenant des rapports de confrontation et de coalitions instables, mais reliées par des objectifs communs (sûreté et préservation du cadre leur permettant d’exister), est apparue comme de nature à favoriser de nombreuses négociations, mais aussi d’en réguler les excès éventuels ou le risque de capture ».

Pour se prémunir de ce type de dérives, le projet de loi préconise de conserver une forme de séparation entre expertise et décision avec, d’un côté, le corps d’experts/chercheurs de l’IRSN et les chargés d’affaires de l’ASN et, de l’autre, un collège décisionnaire, qui existe déjà au sein de l’ASN.
Toutefois, cette garantie semble oublier que seules les décisions stratégiques sont prises par le collège à l’heure actuelle tandis que les décisions du « quotidien », qui constituent le plus grand nombre, se règlent par consensus ou compromis à différentes étapes d’un dialogue pas que technique.
La spécificité du modèle dialogique français est donc un argument à double tranchant.
• D’un côté, il est mobilisé par certains promoteurs de la réforme en raison de la proximité entre acteurs et d’une forme de porosité entre expertise et décision : s’il n’existe pas de séparation nette, on est en droit de se demander l’intérêt de conserver deux organismes distincts.
• De l’autre, le dialogue à trois a été jugé efficace pour développer le parc nucléaire dans les années 1970-1980 et est aujourd’hui reconnu, tant au plan national qu’international. Il permet notamment d’éviter certaines dérives : excès de zèle ou capture du pouvoir.

Dans tous les cas, le projet de réforme touche au fondement du fonctionnement du modèle dialogique qui a fait la force et la stabilité du système de gouvernance des risques nucléaires français. Reste à voir si ce nouveau modèle sera aussi efficace que le précédent pour assurer tant la sûreté que la réussite industrielle dans le contexte de développement d’un nouveau parc nucléaire et de prolongation de la durée de vie des centrales existantes.

Combien gagne Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

Combien gagne Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

D’après France_Info, Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270 000 euros brut jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués en 2018 par le comité d’organisation des Jeux.Le problème, c’est qu’il touche aussi une rémunération en tant que prestataire. On objectera que la fonction exige un engagement total. Mais de quoi faire réagir les milliers et les milliers de dirigeants volontaires qui s’investissent aussi quotidiennement de manière totalement gratuite et pendant des années et des années.

( Personnellement, je pense à mes frères, Raymond, Serge, Guy et Alain présidents de clubs de football, de basket et d’athlétisme) NDLR. Gaston René Bessay

Cette rémunération de Tony Estanguet évolue dans la limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, précisait le Cojop à l’époque. « Le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a assuré le directeur général délégué du Cojop, Michaël Aloiso, cité par l’AFP. A titre de comparaison, Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux de Londres 2012, touchait une rémunération de quelque 360 000 livres (422 000 euros) par an.

Qui paye ?
Le Cojop est une association de type loi 1901, et la rémunération de ses dirigeants est en théorie plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs à celle de Tony Estanguet, avec un plafond de 11 600 euros brut par mois, soit 139 000 euros par an. Mais le comité explique qu’il a pour particularité d’être une association financée à 96% par des fonds privés et qu’il bénéficie, à ce titre, d’une dérogation, le caractère lucratif lui ayant été « confirmé par un rescrit fiscal ». Cela détermine le caractère d’une gestion non désintéressée au sens fiscal, poursuit le comité, avec des impôts commerciaux comme le TVA et aucun « plafond de salaire ». Ainsi, Etienne Thobois, directeur général et salarié du Cojop, perçoit une rémunération de 260 000 euros par an.

« Avoir un contrat de travail aurait créé un lien de subordination avec quelqu’un au-dessus de lui, ce qui n’a pas de sens juridiquement », a détaillé Blandine Sorbe, ancienne magistrate à la Cour des comptes et directrice déléguée au Cojop, citée par l’AFP. « On a eu des échanges avec l’administration sociale et le contrôleur général et financier qui représente le ministère des Finances au sein de l’association », ce qui a abouti à la solution du régime « de travailleur indépendant ».

Comment est-ce contrôlé ?
Tony Estanguet, via une société qu’il a créée, perçoit donc sa rémunération sous forme de bénéfices non commerciaux. Le Cojop a fait valoir que la rémunération de Tony Estanguet avait « été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».

Le montant a été décidé sur proposition d’un « comité des rémunérations » composé « d’experts indépendants chargés de s’assurer de la pertinence de notre politique de rémunération », a-t-il ajouté. Les « modalités de versement (…) ont été validées par le contrôleur général économique et financier, après consultation de l’Urssaf », a également souligné le comité d’organisation.

Enfin, le montant des factures fait l’objet d’un audit annuel par une « cellule interne indépendante de l’exécutif du comité d’organisation » ainsi que « d’un examen par le comité des rémunérations », a encore précisé l’instance. Cette démarche, affirme-t-elle, ne correspond « à aucune obligation juridique » mais répond « à une volonté de transparence ».

Pourquoi ce montage interroge ?
Tony Estanguet est donc à la fois président du comité et prestataire. Début 2021, deux rapports de l’Agence française anticorruption (AFA) sur l’organisation des Jeux notaient des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts ». Dans l’un de ces rapports, l’AFA évoquait le cas de l’entreprise de Tony Estanguet, pointant un « montage atypique dans le cadre d’une association de loi 1901″, qui « n’est pas sans poser de difficultés », rappelait récemment Le Canard enchaîné, cité par l’AFP.

La question des rémunérations des principaux dirigeants du comité d’organisation était devenue sensible dès l’attribution des Jeux à Paris par le CIO en septembre 2017 à Lima (Pérou). Le Canard enchaîné avait évoqué à cette époque un salaire de 450 000 euros annuels pour Tony Estanguet, immédiatement démenti par le triple champion olympique de canoë. L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris fait déjà l’objet de trois autres enquêtes financières distinctes, notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics lors de l’attribution des marchés.

Economie, politique, société: les plus lus- 7 février 2024-

Economie, politique, société: les plus lus- 7 février 2024-

• Bientôt un plan de « réarmement sexuel »
• Bayrou, l’endormi, pour remplacer Oudéa !
• Dépenses énergie des PME: Hausse de 75 % en trois ans
• Commerce extérieur : Les faiblesses de la France pourquoi ?
• Ski et changement climatique : Des stations en danger
• Aérien: Le 737 manque de boulons !
• Logement: Baisse des taux mais prix trop hauts
• Climat et agriculture: Pédale douce de l’union européenne
• Lactalis: Première victime fiscale pour l’exemple
• Economie, politique, société: les plus lus- 6 février 2024-

Bientôt un plan de « réarmement sexuel »

Bientôt un plan de « réarmement sexuel »

Comme le président de la république annonce des plans de réarmement dans tous les domaines, le plan sexuel pourrait bien aussi en bénéficier. On pourrait par exemple distribuer des chèques, prévoir des réductions fiscales et pourquoi pas un ministère ? En effet, Les Français et les Françaises font de moins en moins l’amour, selon un sondage Ifop réalisé au mois de janvier et dévoilé ce mardi 6 février. En clair: 76% des personnes interrogées ont eu un rapport sexuel au cours des douze derniers mois. Ce qui représente un plus bas sans précédent depuis cinquante ans.

Cette baisse de l’activité sexuelle semble toucher particulièrement les jeunes: plus d’un quart des 18 à 24 ans initiés sexuellement reconnaissent ne pas avoir eu de rapport sexuel en un an. Soit cinq fois plus qu’il y a une vingtaine d’années.Pourquoi ne pas aussi intégrer cette préoccupation dans le service national unifié ( ancien service militaire transformé en colonie de vacances de trois semaines)

En ce qui concerne les causes de cette récession sexuelle, si elles restent multiples, l’Ifop pointe tout de même la concurrence d’activités numériques et souligne le fait que la vie sexuelle d’aujourd’hui est « moins intense qu’avant l’ère du smartphone et du haut débit ».

Pour le temps sexuel on serait plutôt en bas débit !

Bayrou, l’endormi, pour remplacer Oudéa !

Bayrou, l’endormi, pour remplacer Oudéa !

La cuisine politique continue pour le gouvernement qui attend toujours ministre et secrétaire d’État. En réalité tout tournerait autour de la ministre de l’éducation nationale complètement hors seul et qui a multiplié les bavures depuis sa nomination. Exemple sa déclaration « 500 000 € par an pour moi c’est pas beaucoup » ! De quoi alimenter une crise mais cette fois dans l’enseignement. Pour la remplacer François Bayrou s’active. Un responsable politique, lui, très chevronnés mais qui ne brille pas par son dynamisme. On oublie déjà qu’il a été ministre de l’éducation nationale et qu’on peine à en trouver le moindre souvenir. Des résultats aussi insignifiants que ceux constatés comme commissaire au plan qu’il assume aujourd’hui.

Interrogé enfin sur un possible retour au gouvernement en tant que nouveau ministre de l’Éducation, François Bayrou n’a pas exclu cette hypothèse.

« Je ne me suis jamais dérobé à aucune demande de service pour notre pays, jamais », a déclaré ce mardi le maire de Pau sur BFMTV/RMC, renvoyant cette décision au « choix que font le Premier ministre et le président de la République ».

Emmanuel Macron et Gabriel Attal n’ont pour l’heure pas tranché. Le président de la République et le Premier ministre ont déjeuné ensemble ce mardi et planché sur un gouvernement complet. Un remaniement qui tarde à être annoncé.

Dépenses énergie des PME: Hausse de 75 % en trois ans

Dépenses énergie des PME: Hausse de 75 % en trois ans

Le conseil d’analyse économique qui dépend du Premier ministre souligne la hausse des dépenses d’énergie des PME. Cependant il tente de les relativiser en indiquant que cette augmentation est souvent intégrée dans les prix. Le seul problème c’est que au final c’est le consommateur qui absorbe cette hausse. Du coup c’est la consommation qui est en berne et derrière la croissance

Dans une note consultée par La Tribune, le Conseil d’analyse économique (CAE) a passé au crible des données bancaires inédites et anonymisées du Crédit mutuel de plus de 100.000 entreprises. Résultat, les dépenses énergétiques ont bondi de 73% entre 2020 et 2023. « Les dépenses énergétiques ont beaucoup augmenté depuis 2020. ( avec beaucoup d’écarts autour de la moyenne)

En Europe, l’indice des prix a certes ralenti depuis 2023 avec l’essoufflement des prix du gaz, du pétrole et de l’électricité. Mais la pression reste importante pour beaucoup de petites entreprises. Depuis le premier février, le gouvernement a enclenché une hausse de 10% des tarifs de l’électricité avant une prochaine hausse des prix du gaz. Ces nouvelles augmentations pourraient mettre à mal certaines entreprises déjà fragilisées par les années de pandémie, de guerre en Ukraine et le débranchement du bouclier tarifaire.

Commerce extérieur : Les faiblesses de la France pourquoi ?

Commerce extérieur : Les faiblesses de la France pourquoi ?

« La France est toujours attractive mais les réformes doivent se poursuivre » (Gilles Bonnenfant, CCE)

Une interview dans « la Tribune » finalement relativement complaisante surtout si on prend en compte les derniers résultats économiques de la balance commerciale avec un nouveau un déficit record de 100 milliards pour l’année 2023. En outre un voile pudique sur certains facteurs relatifs au manque de compétitivité due à l’insuffisance du taux d’emploi et au rapport au travail
Les conseilleurs du commerce extérieur de la France viennent de publier le rapport sur l’indice d’attractivité de la France. Un indice qui est le résultat de la consultation de 1.600 chefs d’entreprise répartis dans le monde et qui s’établit à 60, soit le niveau de 2017. Est-ce que cela signifie que la France est moins attractive ?

La France n’est pas moins attractive. Notre pays continue d’être attractif, mais ce que pointent les conseillers du commerce extérieur de la France, c’est qu’il est important, voire nécessaire, que les réformes engagées – et dont certaines sont dans les tuyaux – se poursuivent. Cet indice n’est pas négatif, il pointe seulement ce qui doit être amélioré pour que la capacité à attirer des capitaux étrangers soit renforcée, plus efficaces vis-à-vis des investisseurs.

Les réformes qui ont été conduites ont été reconnues par les investisseurs, cela se mesure avec la place de notre pays sur la plus haute marche du podium pour ce qui est des projets d’investissements envisagés. Certes, cet indice qui existe depuis dix ans, retrouve les mêmes valeurs qu’en 2017, mais le contenu est différent. En 2017, c’étaient des valeurs immatérielles qui portaient l’indice à 60. Aujourd’hui, ce qui fait que l’indice est à 60, c’est que des valeurs de fond, de reformes, ont remonté la pente. Depuis deux ans, les valeurs matérielles subissent un contre-coup. Le plus important contre-coup que nous avons eu l’an dernier était lié au coût et à l’approvisionnement énergétique et le plus important contre-coup que nous vivons cette année est lié à la sécurité des personnes. Ce n’est pas un sujet qui a un impact sur les investisseurs – ce qui les intéresse ce sont les réformes – mais on ne peut pas dire que l’ambiance générale ne pose pas des questions. Est-ce que l’attractivité de la France est en danger ? Non. Avons-nous du travail à faire pour améliorer l’image de la France ? Oui.


Une campagne, nommée « Make it iconic » a été lancée en novembre dernier par le gouvernement français dans la lignée de Choose France, avec l’objectif d’exporter un « état d’esprit français ». Une façon de participer à l’attractivité de la France ?

« Make it iconic » est une campagne qui a été lancée dans six pays prioritaires (Allemagne, Emirats Arabes Unis, Canada, Etats-Unis, Inde, NDLR) et son impact est compris entre 86% et 100%. Ce qui prouve que cette campagne était nécessaire et ses résultats sont positifs. Nous avons les assets nécessaires, indispensables, il faut les aligner ensemble.

Le rapport fait état de l’écart qui se resserre avec l’Allemagne. Or, la France se compare, ou est souvent comparée, à l’Allemagne. C’est donc une bonne nouvelle ?

Cela fait des années que la France se situe derrière l’Allemagne. Or l’Allemagne perd 23 points par rapport à la France. Cela démontre que nous avons des valeurs de fond reconnues dans tous les pays.

Les réformes, vous l’avez souligné, sont regardées attentivement et demandées par les investisseurs. Quelles réformes doivent prioritairement être engagées ?

Toutes les mesures lancées autour de France 2030, de la décarbonation, sont perçues de manière extrêmement positive. C’est un encouragement à poursuivre ce qui a été engagé. L’alerte se situe davantage sur l’attractivité naturelle de la France, qui perd quelques points car, sur certains sujets, vu de l’étranger, notre pays s’est un peu abîmé, notamment en matière de sécurité. L’attractivité de la France va bien, il faut simplement considérer les points à améliorer. Quand on a la chance d’avoir la vision de 1.600 conseilleurs du commerce extérieur présents dans divers pays, on prend cela comme une information utile. Cela nous permet de capter, de comprendre ce qui se dit dans le monde sur la France et donc d’être plus opérants.


Et donc, les réformes attendues sont…

Ce sont des réformes pour davantage de simplification. Un sujet sur lequel le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’est penché. Bercy a annoncé une série de mesures dans ce sens. L’autre réforme attendue est celle qui concerne la baisse des impôts de production.

Les autres pays sont, eux aussi, actifs en matière d’attractivité…

En effet, notre rapport le montre aussi, l’Espagne bouge. Et cette dernière a pris deux grandes réformes, une réforme de simplification et une réforme sur le manufacturier. Nous devons donc également être vigilants face aux pays qui eux aussi, déploient des stratégies d’attractivité. 2024 devrait être l’année de la France, nous avons les moyens, vu les réformes prévues qu’elle le soit. À nous de concentrer tous nos efforts pour qu’elle le soit aussi sur l’image du pays. La campagne « make it iconic » ne pourra qu’amplifier ce qui est parfois un peu décrié, en particulier dans les médias à l’étranger. Les conseillers du commerce extérieur de la France ne jugent pas mais identifient les problématiques que rencontre notre pays en matière d’attractivité. Certes, nous appuyons peut-être là où c’est sensible, mais nous nous devons d’avoir un regard objectif.

Ski et changement climatique : Des stations en danger

Ski et changement climatique : Des stations en danger

Pour la Cour des comptes, : le modèle des stations de ski françaises, héritées des années 1960 et 1970, s’essouffle. Pire : il ne serait pas à la hauteur des enjeux.

Ce rapport de la Cour des comptes émet, entre autres, l’idée d’une « conditionnalité écologique » des aides publiques versées aux stations de ski.

L’objectif de la Cour des comptes, épaulée par ses cinq chambres régionales (CRC Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur), était donc de « préciser les conséquences du changement climatique sur le tourisme hivernal en montagne et d’examiner comment les stations s’y sont adaptées ».

Le premier constat de la juridiction financière est sans appel : selon elle, le modèle des stations de ski françaises s’essouffle.

« Alors qu’il pouvait compter à la fin du XXe siècle sur une dynamique alimentée par une croissance du tourisme de ski entraînant celle des infrastructures immobilières et des remontées mécaniques (…), à compter de la fin des années 2000, la diminution de l’activité ski et l’inadaptation croissante du patrimoine immobilier des stations ont commencé à fragiliser l’équilibre financier des remontées mécaniques et l’économie locale qui en découle », observe-t-elle.

Tous les massifs seront touchés à horizon 2050
Un phénomène accentué davantage par le changement climatique, dont les effets et notamment la hausse des températures sont devenus encore plus manifestes qu’en plaine. « Toutes les stations de ski seront plus ou moins touchées à horizon 2050 »

De quoi justifier, pour la Cour des comptes, la nécessité de mettre en place dès à présent « un fonds d’adaptation au changement climatique destiné à financer les actions de diversification et de déconstruction des installations obsolètes, alimenté par la taxe locale sur les remontées mécaniques ».

Aérien: Le 737 manque de boulons !

Aérien: Le 737 manque de boulons !

Cette affaire d’incidents répétés pour le 737 constituent évidemment un revers économique pour cet avion mais d’une manière générale pourrait affecter aussi les résultats de Boeing. Selon le rapport d’enquête préliminaire de l’Agence de sécurité des transports (NTSB), publié mardi, plusieurs boulons censés bloquer la porte d’un Boeing 737 MAX 9 qui s’est détachée en plein vol début janvier lors d’un trajet de la compagnie américaine Alaska Airlines étaient manquants.

Le nouveau patron de l’Agence américaine de régulation de l’aviation civile (FAA), Mike Whitaker, a déclaré que la FAA comptait poster de manière permanente des inspecteurs sur les sites de production de Boeing, estimant que le « système actuel ne fonctionne pas ».

« Ce qui m’importe, c’est que Boeing fabrique des avions sûrs », a renchéri le patron de la FAA, Mike Whitaker. (Crédits : PETER CZIBORRA)
Le Boeing 737 MAX-9 d’Alaska Airlines qui a perdu une porte peu après son décollage de Portland (Oregon) le 6 janvier livre ses premiers secrets. Ils sont à peine croyables. Selon le rapport d’enquête préliminaire de l’Agence de sécurité des transports (NTSB), publié mardi, quatre boulons censés bloquer la porte de l’avion étaient manquants.
Face à la multiplication des déboires de cet appareil ces derniers mois, le nouveau patron de l’Agence américaine de régulation de l’aviation civile (FAA), Mike Whitaker, a estimé, lors de son audition ce mardi devant la sous-commission de la Chambre des représentants sur l’Aviation, qu’il était nécessaire de renforcer la supervision de Boeing, mais aussi de l’équipementier Spirit Aerosystems, le fabricant du fuselage du 737 MAX.

Mike Whitaker a déclaré que la FAA comptait poster de manière permanente des inspecteurs sur les sites de production de Boeing, estimant que le « système actuel ne fonctionne pas ».

« Je conviens certainement que le système actuel ne fonctionne pas, parce qu’il ne fournit pas d’appareils sûrs. Nous devons donc changer cela », a-t-il dit.

« Ce qui m’importe, c’est que Boeing fabrique des avions sûrs », a renchéri le patron de la FAA. « Si vous n’avez pas cette culture de la sécurité, je pense qu’il est difficile de faire des avions sûrs. »

Depuis l’incident d’Alaska Airlines, qui n’a pas fait de victimes, la FAA a dépêché une vingtaine d’inspecteurs sur le site de Renton pour vérifier les conditions d’assemblage du 737 MAX et six autres dans une usine de Spirit à Wichita, dans le Kansas, pour un audit de six semaines. Cette approche, a précisé Mike Whitaker, rompt avec les méthodes traditionnellement employées par l’agence, qui s’appuyaient essentiellement sur l’étude de documents transmis par Boeing. L’enquête n’a révélé pour l’heure aucune défaillance requérant une action immédiate.

Pour rappel, Boeing a déjà cloué au sol pendant des mois, en 2019 et 2020, le 737 MAX après deux accidents meurtriers qui ont fait au total 346 morts.

Logement: Baisse des taux mais prix trop hauts

Logement: Baisse des taux mais prix trop hauts

Une légère baisse des taux d’emprunt pour l’acquisition immobilière mais toutefois encore autour de 4 %. Une baisse nettement insuffisante pour relancer le logement qui s’enfonce de plus en plus dans la crise. Par ailleurs les prix eux semblent relativement figés et se maintiennent à des niveaux inaccessibles pour nombre de candidats à l’accession à la propriété. Une crise conjoncturelle qui s’ajoute donc à une crise plus structurelle liée à la folle envolée des prix depuis 10 à 20 ans.

Après deux années de progression rapide, le taux moyen avait atteint un pic en décembre, mais l’augmentation avait déjà commencé à s’infléchir (+2 points de base). Une inflexion de la hausse qui s’est accompagnée, à partir de l’automne, d’une reprise de l’offre de crédit immobilier, notamment de la part des banques commerciales, grâce à une profitabilité retrouvée sur ces crédits. Le problème aujourd’hui se situe davantage du côté de l’offre, la hausse des taux, combinée à la faible correction sur les prix courants et aux critères d’octroi du Haut conseil de stabilité financière (HCSF), ont désolvabilisé une partie des ménages.

En 2023, selon les chiffres de la Banque de France (déblocage des fonds), la production a chuté de 40 % en 2023, à 129 milliards d’euros, un plus bas depuis 2014.

Selon les prévisions de l’Observatoire, le taux moyen devrait atteindre 3,25% au quatrième trimestre, soit un gain de 100 points de base en un an, et poursuivre une décrue plus lente en 2025.

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