Classes moyennes : Le déclassement
Un récent article paru sur le site montrer que nombre de salariés sont en voie de smicardisation. En effet une population de plus en plus importante se situe au niveau du SMIC pour les salaires. Et du coup souvent dans nombre de branches les salaires de base sont inférieurs même au SMIC ( le SMIC qui est régulièrement réévalué). Ce qu’on appelle l’écrasement des grilles salariales. Environ 50 % de la population est en voie de déclassement. Pour preuve la possibilité pour notamment désormais d’accéder à la propriété au regard de l’envol fou du prix du logement depuis au moins 10 ans et évidemment en raison des taux d’intérêt actuel.
L’institut Montaigne -proche de la droite- publie une étude ce mercredi, intitulée « Classes moyennes : l’équilibre perdu », qui montre que les classes moyennes en France regroupent un nombre très large de ménages. Ceux qui se trouvent « entre 20 % les plus aisés et 30 % les plus modestes », affirme le think tank libéral.
Surtout la définition de cette catégorie va bien au-delà de la seule prise en compte de leurs revenus fiscaux : « Elles doivent être comprises sous le prisme de leur construction sociologique », plaide encore l’étude. De quoi nourrir la réflexion politique, alors que les classes moyennes sont au cœur des attentions des responsables de la majorité mais aussi de l’opposition.
Le think tank réputé libéral et influent estime que la moitié des ménages français appartiennent à cette catégorie. Et pour cause, pour les définir, il faut aller bien plus loin que le seul critère traditionnel de catégorie socioprofessionnel souvent retenu, car cela signifie qu’il exclut d’emblée les chômeurs, les retraités mais aussi un emploi non salarié. Ce qui est une erreur car bien d’autres catégories y compris des cadres sont concernées.
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