Crise agricole: La crainte d’une extension du conflit

Crise agricole: La crainte d’une extension du conflit


En France mais aussi en Europe se multiplient les manifestations des agriculteurs qui protestent contre la trop faible rémunération de la. En France, on craint l’extension non seulement au monde agricole mais aussi plus largement aux populations rurales. Le gouvernement a mobilisé plusieurs ministres sur le terrain et promet des contrôles pour empêcher les ventes à perte ( des contrôles forcément très partiels t qui de toute façon ne répondent pas à la problématique générale).

Hausse des charges, retards de paiements des subventions agricoles, sentiment d’être écrasés par des normes nationales ou européennes, au nom de la transition écologique, les motifs de colère sont multiples. Ils s’ajoutent à celui des revenus comme l’ont montré jeudi les manifestations pour obtenir des meilleurs prix de Lactalis.

« Il faut que vous puissiez vivre de votre travail », a déclaré Gabriel Attal lors d’un déplacement à Saint-Laurent-d’Agny (Rhône) où il a été interpelé par des agriculteurs, en ajoutant qu’il y aura « davantage de contrôles » pour s’assurer que les négociations commerciales annuelles entre les enseignes de supermarchés et leurs fournisseurs de l’agro-industrie ne se fassent pas au détriment du prix payé aux agriculteurs qui produisent la matière première des aliments.

« Dès la semaine prochaine, la direction générale de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) multipliera les contrôles sur les négociations commerciales en cours pour s’assurer de la préservation du revenu des producteurs agricoles. Nous serons intraitables avec les distributeurs qui ne respecteront pas les dispositions de la loi Egalim », a déclaré de son côté le ministre de l’économie ajoutant qu’il ne voulait pas que ces négociations « se traduisent par un affaiblissement du revenu des producteurs ».

« Les mots ne suffisent plus. (…) Agir, vite, à Bruxelles et Paris pour redonner dignité, revenu et avenir à ceux qui nourrissent », a pressé de son côté le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, lequel avait partagé sur X vendredi que « le ras-le-bol des agriculteurs exprimé depuis des mois se transforme en colère partout en France ». Ce dernier doit rencontrer Gabriel Attal lundi soir. Son gouvernement doit porter prochainement un projet de loi pour favoriser la relève en agriculture. Le texte, au menu du Conseil des ministres du 24 janvier, prévoit de créer un nouveau diplôme de niveau bac+3 et un guichet unique pour accueillir les candidats à l’installation. La profession, elle, attendait une loi d’orientation plus ambitieuse.

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