Popularité : nette baisse de Macron

Popularité : nette baisse de Macron

D’après une étude Ifop pour Coriolink, que dévoile Le Figaro, Macron tombe à 28 % au lieu de 44 % précédemment. À noter la nette percée Gabriel Attal à 34 %.

Avec 37 %, l’ancien premier ministre macroniste devance Marine Le Pen (35 %) d’une courte tête, bien que la nationaliste soit la seule à progresser depuis le lancement du test, avec une hausse de 10 points en cinq ans. Quant au très populaire ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, il fait une entrée remarquée sur le podium : il recueille 34 %, du haut de ses 34 ans .

De son côté, Emmanuel Macron accuse un net recul de 16 points par rapport à 2017, avec 28 % contre 44 % à l’époque. Derrière le chef de l’État se trouvent, enfin, la zemmouriste Marion Maréchal (27 %), le communiste Fabien Roussel (25 %), le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire (24 %), son collègue de l’Intérieur, Gérald Darmanin (23 %), l’Insoumis François Ruffin (22 %) et la chef du gouvernement, Élisabeth Borne (21 %). Le troisième homme de la dernière présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, connaît quant à lui une sévère chute, plafonnant désormais à 15 %.

Dans la perspective d’un «face-à-face» entre personnalités, les Français tranchent le match à droite en plébiscitant le patron de Horizons, Édouard Philippe, plutôt que le président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, par 37% contre 11%, tandis que 52% ne choisissent ni l’un ni l’autre. Dans la famille Le Pen, c’est la tante, Marine (27%), qui s’impose face à la nièce, Marion (16%). Au sein du gouvernement, Gabriel Attal (33%) écrase Gérald Darmanin (9%). Enfin, chez les Insoumis, François Ruffin (22%) l’emporte face à Jean-Luc Mélenchon (12%), quand le communiste Fabien Roussel (24%) distance l’écologiste Sandrine Rousseau (8%).

. Parmi les sujets qu’ils évoqueraient entre deux gorgées, les trois quarts (73 %) discuteraient de « l’inflation et les conséquences sur le pouvoir d’achat », loin devant les difficultés pour se loger (32 %) et le changement climatique (29 %).

Signe que la bière est un marqueur social puissant, derrière lequel les politiques courent de longue date. En février 1995, alors en lice pour la présidentielle, Jacques Chirac avait tourné ce cliché en dérision dans Libération : « Bien sûr je suis de gauche : je mange de la choucroute, je bois de la bière. » À l’époque, le Corrézien n’était pourtant pas le dernier à s’afficher avec une « mousse » à la main, pour cultiver sa proximité avec les classes populaires. Trois décennies plus tard, les acteurs ont changé, mais pas la recette. Élu de Tourcoing (Nord), Gérald Darmanin répète à l’envi qu’il est un amateur de cette boisson houblonnée. Quitte à aller jusqu’à dénoncer, fin 2019, dans Paris Match, l’absence de « gens qui boivent de la bière et mangent avec les doigts » dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Absence qu’il pense être le seul à pouvoir conjurer. Même si l’opinion ne lui en fait pas crédit.

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«Une bière avec» : en tête du «beer test»

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