Grève SNCF à Noël : le risque écarté
Finalement les gauchistes du syndicat Sud rail ont renoncé à porter un nouveau coup à la SNCF avec une perspective de grève à Noël.
La CFDT-Cheminots prévenait dès mardi après-midi que «la perspective d’une grève nationale à la SNCF d’ici à la fin de l’année n’est plus vraiment envisagée», estimant qu’il serait difficile «politiquement» pour SUD-Rail d’organiser une telle grève en solitaire. Les quatre organisations représentatives de la SNCF (Unsa, CFDT, CGT et SUD) devraient signer ensemble un «revendicatif complémentaire commun» début 2024, pour compléter les mesures décidées par la direction au terme des négociations annuelles obligatoires, telle que l’a explicitement envisagé l’intersyndicale. Des consultations internes devront entériner ce projet.
Malgré l’absence de signature de la CGT et de SUD, pourtant majoritaires à eux deux, la SNCF a unilatéralement ratifié l’accord. Le groupe a ainsi acté une augmentation de salaires évaluée à 4,6% en moyenne sur l’année 2024. En plus d’1,8% d’augmentation générale, le groupe ferroviaire devrait verser une prime de partage de la valeur de 400 euros aux près de 140.000 cheminots. La direction s’est engagée en outre à augmenter les bas salaires afin qu’aucun ne tombe sous le niveau d’1,1 fois le SMIC.
Le Secrétaire général adjoint de la CFDT-Cheminots, Sébastien Mariani, a prévenu. «Il est toujours délicat d’organiser un mouvement social lors de ces grands rassemblements familiaux, c’est la meilleure façon de se faire haïr».
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