Barèmes impôt : relevés de 4,8 %
Pour tenir compte de l’inflation, les différents seuils seront tous augmentés de 4,8 %. Les Français ne paieront ainsi aucun impôt sur les 11.294 premiers euros perçus en 2023 (contre 10.777 jusqu’à présent), puis 11 %, 30 %, 41 % sur les tranches de revenus suivantes et jusqu’à 45 % pour les revenus supérieurs à 177.107 euros (contre 168.995 cette année).
L’exécutif n’a pas manqué de présenter cette révision du barème comme une mesure de soutien aux ménages frappés par l’inflation. « En l’absence d’une telle indexation, le rendement de l’IR sur les revenus 2023 serait majoré d’environ 6,1 milliards d’euros », souligne Bercy.
En rehaussant de 4,8% le seuil d’entrée dans l’impôt, jusqu’ici fixé à 10.777 euros de revenus annuels, le gouvernement évite « de voir 320.000 salariés basculer dans l’impôt sur le revenu », selon Bruno Le Maire. « Ça représente quasiment 6 milliards d’euros de manque à gagner pour le budget de l’État donc c’est un effort très important mais un effort qui va au travail, à tous ceux qui se lèvent le matin, travaillent et nous permettent d’avoir ces résultats économiques », a martelé le ministre, qui doit présenter fin septembre le projet de budget pour 2024.
Le gouvernement avait déjà relevé le barème de 5,4% pour la déclaration d’impôts 2023 sur les revenus de 2022. Selon les tranches actuellement en vigueur, les revenus des Français peuvent être taxés à 0% (s’ils sont inférieurs à 10.777 euros annuels), 11% (entre 10.778 et 24.478 euros de revenus annuels), 30% (entre 27.479 et 78.570 euros), 41% (entre 78.571 et 168.994 euros) ou 45% (au-dessus de 168.994 euros).
0 Réponses à “Barèmes impôt : relevés de 4,8 %”