Politique-Argentine : encore un président élu par défaut
Comme dans d’autres pays, les électeurs en Argentine ont élu un président par défaut. Moins par adhésion aux orientations ultra libérale et anachronique du nouveau président que par rejet de son adversaire qui a contribué à plonger le pays dans une grave crise économique et sociale.
L’ultralibéral et « antisystème » Javier Milei a donc remporté ce dimanche l’élection présidentielle argentine, devançant le ministre de l’Économie Sergio Massa avec plus de 55% des voix.
Le ministre de l’Économie, Adversaire du président élu, a indiqué, devant ses partisans réunis à son QG de campagne à Buenos Aires, avoir appelé Javier Milei pour « le féliciter et lui souhaiter bonne chance ».
Cet économiste « anarcho-capitaliste » comme il se décrit, polémiste des plateaux TV, a surgi en politique il y a deux ans. Dégagiste contre la « caste parasite », il est résolu à « tronçonner » l’ »État-ennemi » et à dollariser l’économie. Pour lui, le changement climatique est un « cycle », non la responsabilité de l’homme. Bref une sorte de copie de Trump en plus compétent cependant mais tout aussi fou. Exemple :son projet de « déréglementer le marché des armes à feu »!
Dès lors, « ce qui joue désormais est moins l’adhésion que le rejet » de l’autre, estimait auprès de l’AFP Gabriel Vommaro, politologue de l’Université San Martin.
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