Les violences aux élus: Croissance de 15%
La plupart des personnes chargées de service public sont de plus en plus victimes de violences qui n’ont strictement rien à voir le plus souvent avec leurs fonctions en particulier dans les quartiers difficiles. Les maires, eux, sont souvent les premières cibles car ils sont détenteurs de la gestion de l’intérêt général qui contrarie certains intérêts particuliers et ou des abrutis. Il est clair que juridiquement on manque d’outils juridiques et de répression contre les auteurs de toute violence concernant les personnes chargées de missions de service public (pompier, police, médecin, infirmièr, conducteur de bus et autre maire).
Les atteintes aux élus ont augmenté de 15% entre 2022 et 2023, selon les chiffres obtenus dimanche 19 novembre par franceinfo auprès du cabinet de la ministre déléguée, Dominique Faure, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, qui dépend du ministère de l’Intérieur.
2 387 atteintes aux élus ont été comptabilisées au 12 novembre 2023. C’est plus que sur toute l’année 2022 (2 265 atteintes). D’après les projections, les atteintes aux élus vont même grimper pour atteindre 2 600 d’ici la fin de l’année. Le terme « atteintes » comprend notamment les injures, les messages menaçants, les violences physiques ou encore les dégradations de permanences.
Dans le détail, ces atteintes concernent des maires (six cas sur 10). Il s’agit principalement de menaces, d’injures ou d’outrages (70% des cas).
Ces atteintes, en hausse, s’expliquent de plusieurs manières. Toujours selon le ministère, il y a d’un côté la « libération de la parole », à l’image de ce qui avait été fait sur le sujet des violences intrafamiliales. Depuis plusieurs mois, la ministre et les forces de l’ordre appellent en effet les élus à porter plainte, quelle que soit la gravité de l’acte. D’un autre côté, plusieurs événements nationaux ont été vecteurs de violences cette année : retraites, violences urbaines, etc.
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