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Economie-Épargne et réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Economie-Épargne et réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Rouler avec des vieilles voitures, c’est plus écolo ?

Rouler avec des vieilles voitures, c’est plus écolo ?

Et si l’écologie, c’était plutôt de rouler avec nos vieilles voitures ?

Par Gaëtan Mangin
ATER en sociologie, Université d’Artois, docteur en sociologie, Université de Bourgogne – UBFC
-The Conversation France

L’urgence écologique nous impose désormais de repenser nos mobilités, seul secteur pour lequel les émissions n’ont jamais cessé de croître. Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics multiplient les directives qui enjoignent les citoyens à abandonner leurs voitures thermiques pour des véhicules électriques. En témoignent les récentes annonces du gouvernement qui entend généraliser leur possession par des subventions massives permettant à de nombreux ménages de s’équiper pour une centaine d’euros par mois.

Un certain nombre de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), qui consistent à restreindre l’accès aux véhicules qui dépassent un certain seuil d’émission de gaz polluants, ont ainsi été instaurées dans quelques métropoles : Paris, Lyon ou Grenoble par exemple. Avec la loi « climat et résilience » adoptée en 2021, l’ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants seront concernées d’ici 2024.

De fait, dans ces zones, seules les voitures qui répondent à des normes écologiques très récentes (majoritairement électriques ou hybrides) seront autorisées à circuler. Nous assistons dès lors à une épuration de grande ampleur du parc automobile, qui traduit une conception pour le moins enchantée des mobilités électriques présentées comme salvatrices. Cette vision fait reposer le problème de la pollution de l’air sur les usagers de voitures qui, parce que trop anciennes, ne répondent plus aux exigences actuelles en termes d’émissions polluantes, soit celles disposant d’un moteur thermique et construites avant les années 2010.

Notre thèse de doctorat en sociologie menée entre 2017 et 2022, qui se donne pour ambition de comprendre la possession et l’usage d’une voiture de plus de 20 ans à l’époque contemporaine, révèle pourtant que les impératifs de durabilité ne sont pas étrangers à de telles mobilités. Dans la quarantaine d’entretiens réalisés, l’analyse de la presse spécialisée, mais aussi les moments plus informels de bricolage et de discussion dans des garages ou en rassemblements de passionnés d’automobiles qui ont constitué les terrains de cette thèse, il devient même possible d’entrevoir, chez certains usagers, qu’ils soient urbains ou ruraux, des engagements forts en faveur d’une certaine écologie.

Dans une large majorité, les propos des usagers de vieilles automobiles expriment une rhétorique du réemploi opposée à la production et la consommation de masse. Il s’agit de promouvoir une écologie priorisant l’usage d’outils fonctionnels (ou réparables) au recours à du neuf. Dans leurs discours, cette écologie du réemploi apparaît comme davantage réaliste parce qu’elle se veut plus accessible financièrement, et correspondrait à un mode de vie sobre dont l’expertise existe déjà dans les catégories populaires qui la développent au quotidien.

Peu coûteuse à l’achat comme à l’entretien, la voiture d’occasion désuète serait aussi écologique parce que le coût écologique de sa production a déjà été assumé.

« Il n’est pas évident d’expliquer à nos chers écolos que conserver et faire rouler une “vieille” auto à la place d’en fabriquer une neuve permet d’économiser des hectolitres d’eau, des kilos d’acier, de caoutchouc et de plastique, etc. C’est tout le problème de ne s’en tenir qu’à la pollution des gaz qui sortent de l’échappement, plutôt que d’analyser le cycle de vie total, de la fabrication au recyclage en passant par l’usage… » (Richard, s’exprimant dans la revue « Youngtimers » n°79)

Comme tout objet technique, une voiture a besoin d’être entretenue pour durer, et une vieille automobile nécessite une attention soutenue, à l’état de ses organes de sécurité notamment (plusieurs fois par an).

Aujourd’hui, un grand nombre de concessions automobiles ne sont plus équipées pour intervenir sur des véhicules dénués de systèmes de diagnostic électronique, et les mécaniciens ne sont plus formés pour intervenir sur une mécanique commercialement dépassée. Dès lors, la maintenance incombe largement aux possesseurs qui développent, aux fil de leurs interventions, un attachement à la voiture dont ils prennent soin, ainsi qu’une connaissance fine qui leur permet de croire que leur objet perdurera encore longtemps à leurs côtés.

« Moi, ma voiture, je l’entretiens ! Pour qu’elle soit belle et pouvoir continuer de rouler avec. Je voudrais l’user jusqu’à la corde, celle-là. Attends, une Golf comme ça, je fais 300 000 kilomètres avec ! Elle peut encore vivre 30 ans, ma voiture ! » (Larry, 64 ans, décorateur retraité, roule en Volkswagen Golf 3 de 1993)

Refuser de passer à une voiture plus récente relève également d’un scepticisme assumé envers les intentions écologiques des constructeurs. La voiture contemporaine, surtout lorsqu’elle est électrique, est soupçonnée d’être bien plus polluante qu’il n’y paraît, notamment par sa production qui nécessite l’extraction de métaux précieux tels que le lithium ou le cobalt.

Ses équipements électroniques et numériques font eux aussi l’objet de méfiance quant à la planification de leur obsolescence. C’est, là aussi, la logique de remplacement précoce qui est critiquée, et avec elle la stratégie consistant à rendre chaque modèle rapidement obsolète en le remplaçant par un autre ou en en proposant une version restylisée.

« Par leur fiabilité, elles se retrouvent plus vite à la casse qu’une voiture ancienne. Elles ont pas vocation à durer, non… le but, c’est de consommer ! Avant, on faisait des voitures robustes ! La Saab 900, c’est de la voiture robuste. Pourquoi ? Parce qu’on n’était pas dans cette démarche-là, de consommation ! » (Yannis, 40 ans, Chef d’entreprise, roule en Saab 900 de 1985)

Si on les compare aux voitures récentes, les voitures de plus de 15 ans sont moins confortables et moins sécurisées, ce qui requiert une attention plus soutenue de la part du conducteur qui devra davantage faire preuve d’observation et d’anticipation.

Elles sont aussi plus exigeantes à conduire, ce qui sollicite davantage ses cinq sens. Par exemple, elles ne bénéficient pas de régulateurs de vitesse, d’aide au freinage d’urgence, ni même parfois de direction assistée, ce qui complique particulièrement les manœuvres. Parce qu’elles se trouvent à l’opposé des impératifs d’efficacité, de telles voitures deviennent l’outil idéal pour tenir à distance un sentiment d’accélération qui caractérise notre époque, en s’immergeant dans des mobilités « douces » car convoquant un imaginaire du voyage, empreint de lenteur et de contemplation.

« Mes parents, ils sont là-dedans. Ils gagnent du temps, ils ont le petit boîtier pour passer au péage et puis tout est prélevé sur leur compte… Moi, je trouve ça effrayant ! C’est effrayant ! T’as l’impression que c’est simple, mais au final, ça va encore plus vite ! » (Lucas, 22 ans, étudiant en philosophie reconverti en charpentier traditionnel, roule en Renault 4 de 1982)

Plus encore que des marchandises et un système économique, c’est aussi tout un système de mobilité qui se trouve tenu à distance. Pour bon nombre d’usagers en effet, faire persister la centralité de la voiture dans l’aménagement du territoire et dans les mobilités quotidiennes, ce serait manquer d’ambition face aux enjeux écologiques contemporains.

Ainsi, nombre d’usagers de vieilles voitures plaident pour une refonte ambitieuse du système de mobilité qui ferait la part belle aux mobilités alternatives, et qui prendrait notamment au sérieux la bicyclette en tant que moyen de transport efficace. Aussi, tous affirment qu’ils se passeraient de voiture au quotidien si cela leur était possible.

« Moi, je suis pas nostalgique. Je pense que cette société d’avant, celle de la conquête, on se trompait. Elle a oublié la finitude des choses, comme je pense qu’aujourd’hui on oublie qu’il y a des perspectives ! La perspective c’est le vélo par exemple […] Avec le vélo, on va dans des endroits où la voiture ne va plus, on s’affranchit des embouteillages, voilà. On peut se projeter de nouveau ! » (Fabrice, 47 ans, enseignant-chercheur, roule avec plusieurs Citroën des années 1970 à 2000)

Rouler en vieille voiture, c’est donc pour certains une manière de vivre ses mobilités de façon plus sobre, en privilégiant la qualité (du trajet, de l’objet…) à une forme d’abondance.

« Je trouve qu’on a été trop loin sur certaines choses, qu’on va trop loin par rapport à la planète aussi, la pollution, tout ça. Je veux pas rentrer là-dedans, enfin je veux plus. Un de mes rêves, ce serait d’être autonome au niveau énergétique. Donc il y a, dans ma démarche, quelque chose d’écolo… Oui, écolo ! On peut dire écolo. » (Bruno, 56 ans, éducateur spécialisé, roule en Renault 4 de 1986).

Cette éthique de la sobriété se trouve bien souvent au fondement d’un mode de vie plus frugal, et suppose une posture réflexive quant à nos actions et leurs conséquences. Si convertir tout un chacun à la « vieille voiture » ne peut représenter un projet de transition écologique, le rapport de tels usagers à leurs mobilités nous invite toutefois à ne plus prendre la route à la légère. Il exhorte, au contraire, à questionner la banalité de notre recours à la voiture pour penser un automobilisme plus éclairé.

Un soutien à la politique de lutte contre l’inflation aux États-Unis

Un soutien à la politique de lutte contre l’inflation aux États-Unis


Historiquement, pour casser une spirale inflationniste ancrée dans l’économie comme cela commence à être le cas aujourd’hui aux Etats-Unis, il faut provoquer, a minima, un fort ralentissement de l’économie et, la plupart du temps, une récession. La crise inflationniste des années 1970-1980 s’est ainsi terminée quand l’ancien président de la Réserve fédérale, Paul Volker, a maintenu des taux directeurs élevés pour briser la spirale de hausse des prix, entraînant une récession en 1982. Cette stratégie a été adoptée en suivant les recommandations de l’économiste américain Milton Friedman, ce dernier rappelant que l’inflation est avant tout un phénomène politique.

par François Rimeu est stratégiste senior à La Française AM dans l’Opinion

Une analyse intéressante mais caractérisée par une approche assez classique de la régulation de l’inflation ( et qui se discute) NDLR

Nous sommes aujourd’hui dans une situation similaire. L’inflation sévissant aux Etats-Unis et ailleurs provient avant tout de décisions politiques. Dans son ampleur, la relance budgétaire décidée par le gouvernement américain depuis la crise de la Covid connaît peu d’équivalents dans l’histoire moderne, la période d’après-guerre étant sans doute ce qui s’en rapproche le plus. Ces dernières années, le déficit budgétaire américain a successivement été de -15,2 % en 2020, -10,5 % en 2021, -5,4 % en 2022 et devrait avoisiner les -6 % cette année (selon Bloomberg). C’est colossal !

L’équilibre entre la politique budgétaire et la politique monétaire décidera in fine du devenir de l’inflation : tant que le gouvernement américain continuera de mener une politique budgétaire expansionniste, la FED n’aura d’autre choix que de poursuivre sa politique monétaire restrictive pour éviter une surchauffe de l’économie et donc une poursuite de l’inflation.

Effets de base. L’inflation américaine est à fin septembre de 3,7 % après avoir atteint plus de 9 % en juin 2022, avec beaucoup de disparités entre les différents secteurs d’activité. La baisse des matières premières et les effets de base expliquent la grande majorité de ce mouvement, mais ce n’est pas le seul facteur. La fin du choc d’offre lié à la crise de la Covid a aussi permis à l’inflation sur les biens de fortement ralentir, celle-ci étant aujourd’hui proche de 0 sur les douze derniers mois. Là aussi, la baisse des matières premières énergétiques a aidé à contenir la hausse des prix via les effets de second rang. Il faut d’ailleurs noter que les effets de base vont maintenant jouer de manière positive sur l’inflation, ce qui devrait entraîner une hausse de l’inflation liée à l’énergie et aux biens.

La FED a raison d’essayer de juguler l’inflation via une modération de l’inflation salariale, mais les décisions politiques seront aussi, et sans doute plus, importantes.

Le pan de l’économie qui pose encore des problèmes est celui des services avec des hausses de prix encore élevées, à 5,7% au cours de l’année écoulée. Cela s’explique par la composante « OER » (« owner equivalent rent », l’équivalent loyer des propriétaires) dont les variations suivent avec retard celles constatées sur le marché immobilier. Toutefois, ce n’est pas le seul facteur explicatif. Si le secteur des services demande, en effet, beaucoup moins de transformations de produits que celui des biens et dépend donc moins des variations des prix des matières premières, il est, en revanche, beaucoup plus consommateur d’emplois. L’inflation salariale et l’inflation constatée dans le secteur des services sont donc intrinsèquement liées ; ce qui s’observe historiquement.

Il est donc logique pour la FED de vouloir rééquilibrer la demande et l’offre d’emploi, condition nécessaire au retour à une inflation proche des 2 %. Mais la politique de la FED n’a que peu d’impact sur l’offre d’emploi, qui elle dépend des politiques migratoires, de la démographie et des préférences de chacune des catégories des demandeurs d’emploi. Le seul levier de la FED est donc d’essayer de jouer sur la demande d’emploi, et c’est ce qu’elle tente de faire en poursuivant une politique monétaire de plus en plus restrictive afin de ralentir l’économie.

Modération. La FED a donc raison d’essayer de juguler l’inflation via une modération de l’inflation salariale, mais les décisions politiques seront aussi, et sans doute plus, importantes, que ça soit via des décisions visant à augmenter ou non l’offre d’emploi ou via des politiques budgétaires plus ou moins expansionnistes.

Concernant l’offre, après l’arrêt des flux migratoires durant la Covid, on voit que ceux-ci ont repris de manière assez vigoureuse, ce qui devrait aider à rééquilibrer le marché dans les mois à venir. De la même façon, la hausse du taux de participation constatée depuis quelques mois, en particulier chez la population des 55 ans et plus, pousse également l’offre d’emploi à la hausse. De ce côté, cela devrait donc aider la FED, même s’il reste encore du chemin à parcourir.

En ce qui concerne les politiques budgétaires, il est en revanche difficile d’être optimiste dans la mesure où il est électoralement risqué de mener des politiques restrictives (hausse d’impôts, baisse des aides, etc..), a fortiori dans une année électorale comme 2024. Si l’histoire est un guide, on peut aussi noter que les périodes d’instabilité géopolitique, comme celle que nous vivons actuellement, vont souvent de pair avec des déficits budgétaires importants.

François Rimeu est stratégiste senior à La Française AM.

Dégradation de la santé mentale des femmes au travail

Dégradation de la santé mentale des femmes au travail

Dans son « Baromètre Santé au travail » publié ce jeudi, Malakoff Humanis s’intéresse à la santé mentale des femmes. Et celle-ci se dégrade fortement. La prise en compte du sujet par les entreprises est désormais un enjeu de fidélisation des salariées. Extrait un article des Échos. Les femmes sont ainsi 44 % à se déclarer en mauvais état de santé psychologique, contre 32 % des hommes. Elles étaient 40 % à dresser le même constat en 2020. Troubles du sommeil, fatigue et anxiété sont les maux qui les touchent le plus, et de façon croissante. Elles sont en outre 52 % à se déclarer épuisées professionnellement.

Situations personnelles, comme professionnelles, sont évoquées pour expliquer le mauvais état de santé des femmes. L’un des principales raisons personnelles mises en avant, n’est pourtant pas complètement décorrélée du monde du travail. Il s’agit de la situation financière.

« Il y a une sorte de cercle vicieux, les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel parce qu’elles s’occupent aussi plus souvent de la famille et cela explique l’écart de revenus. Elles ont aussi moins accès dans le temps aux progressions professionnelles. Finalement, on conjugue à la fois des problématiques d’ordre personnel et professionnel », analyse Anne-Sophie Godon. Les femmes représentent par exemple dans 85 % des cas de monoparentalité, ce qui les plonge parfois dans la précarité.

Leur situation financière est ainsi la première raison personnelle avancée par les femmes (39 %) pour expliquer leur mauvais état de santé psychologique. Il s’agit seulement de la cinquième raison évoquée par les hommes, qui sont davantage préoccupés par leur situation familiale compliquée (37 %), leurs problèmes de santé physique (29 %), l’actualité (27 %) ou leur isolement social (27 %).

Autre élément mis en avant pour expliquer leur santé mentale dégradée : la surreprésentation des femmes dans le secteur de la santé, très pénible psychologiquement. Ainsi, 67 % des salariés du secteur de la Santé et de l’action sociale sont des femmes.

Économie, politique, société: les plus lus 29 octobre 2023 -6h18

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Evasion fiscale paradis fiscaux: plus de 1000 milliards
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BCE et taux : Statu quo pour ne pas finir de tuer l’économie
Exportations d’armes :L’Allemagne n’est pas un partenaire fiable ?
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Politique-Les palestiniens véritable otages du Hamas, de l’Iran et des régimes théocratiques arabes
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Israël : Mélenchon déraille encore un peu plus
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Hommage aux professeurs tués: es élèves perturbateurs ne feront pas leur rentrée après les vacances
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Culture- Vers une « ChatGPTisation » du livre ?
Société-« Le Coran ne donne aucun blanc-seing pour la violence »
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Dictature immonde en Iran : deux journalistes condamnées à des peines de six et sept ans de prison pour avoir rendu publique la mort de Mahsa Amini
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Socio-économie-La cogestion: au service du sens et de l’efficacité
Inflation et monnaie : l’orthodoxie financière en cause
L’école dans la tourmente
Inclusion : un concept douteux ?
Guerre Israël-Hamas : pour une condamnation des crimes
Les palestiniens véritable otages du Hamas, de l’Iran et des régimes théocratiques arabes
Les préretraités du foot européen en Arabie Saoudite et au Qatar
Désindustrialisation : une erreur collective (Louis Gallois)
Le dollar pour remplacer le peso ?
France : Réduction du déficit improbable d’après le FMI
Social-Un Haut conseil des rémunérations : encore un machin inutile !
Energie-Marché européen de l’électricité: Enfin un accord
Se reconnecter à la nature
Société-Insécurité et terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin
Social-Pouvoir d’achat : salaires réels bloqués depuis fin 2019 en zone euro
Ville et ZFE: « la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain » !!! ( Pompili)
Social-Inégalités–Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail
Société-Le soutien au Hamas des footballeurs est ridicule et indécent
Gauchisme écolo-Expulser des étrangers radicalisés, c’est du fascisme pour Sandrine Rousseau !

Insécurité et terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin
Santé–Alimentation : Jusqu’à 1500 additifs
Transition écologique–Rénovation logement et voitures électriques : trop chers
Inégalités–Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail
Expulser des étrangers radicalisés, c’est du fascisme pour Sandrine Rousseau !
Autoroute Castres–Toulouse : une manifestation qui risque d’être agitée
Emploi : petite hausse surprise
« ZFE: la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain » !!! ( Pompili)
Explosion à Hôpital de Gaza: Israël pas responsable d’après les services de renseignement
Déclin culturel des couches moyennes
Consommation: un changement durable ?
Inflation : l’orthodoxie financière en cause
Société–La cogestion au service du sens et de l’efficacité
Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE
Environnement–Biodiversité :Le comité national propose mais le gouvernement dispose
Enseignement–Société-Mettre à jour ou supprimer l’orthographe ?
Immobilier-Le massacre de l’accession à la propriété
Société: Le soutien au Hamas des footballeurs est ridicule
Économie–Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?
Politique–Moyen-Orient : la grande manipulation de l’Iran

Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail
Finances de la France : s’attendre à une punition par les agences de notation
Coût du Chauffage : 80 % des Français baissent la température
Rénovation logement et voitures électriques : beaucoup trop chère pour les Français
Alimentation : Jusqu’à 1500 additifs
Alimentation : trop de sucres et d’additifs
Moral des chefs d’entreprise : forte dégradation
Arras : le tueur ne fréquentait pas les mosquées
Alertes à la bombe à répétition: l’État ouvre la chasse aux tarés, un gibier particulièrement abondant
Loi immigration : les Français doutent de son efficacité
Déclin culturel des couches moyennes
Pouvoir d’achat : salaires réels bloqués depuis fin 2019 en zone euro
Attal pour l’expulsion du système scolaire classique des élèves radicalisés
Le terroriste d’Arras était inscrit dans le fichier S
Respecter les lois de la république ou partir (Darmanin )
Economie-Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?
Politique-Moyen-Orient : la grande manipulation de l’Iran
Conflit israélo-palestinien : Où est la politique européenne ?

Immobilier: La situation du logement en France en 2023 ( INSEE)
La catastrophe de l’accession à la propriété
Moyen-Orient : la grande manipulation de l’Iran
États-Unis : statu quo des taux ?
Immobilier : recentrage du prêt à taux zéro (PTZ)
49.3: Rebelote avec le budget
Vers l’euro numérique
Terrorisme : encore un tordu à Cannes qui tente un meurtre
Le soutien au Hamas des footballeurs est ridicule
Manifs propalestiniennes : aux préfets de se débrouiller d’après le Conseil d’Etat !
Terrorisme : Les drogués de l’intoxication religieuse
Maladies IA: Des enregistrements vocaux qui permettent de faire un diagnostic?
Santé- Progression des virus exotiques
Maladies tropicales. Un cas dengue en France
Foot –Fin de carrière pour Neymar encore blessé ?
Sondage terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin
Attentat d’Arras : la résistance des familles et de l’école, leviers majeurs
Israël-Hamas: Appel à la paix

Société-Mettre à jour ou supprimer l’orthographe ?
Transition écologique: impossible sans transports publics urbains
Immobilier : le taux d’endettement maximum autorisé tue aussi la solvabilité, un nouveau frein au crédit
Surendettement : hausse
Chômage en hausse et croissance tassée (OFCE)
Ligue 1 foot: Compte tenu de la médiocrité aucun candidat pour téléviser
Gaza – frappe sur un hôpital: 200 morts
Marché européen de l’électricité: Enfin un accord
Elections Européennes: le RN devant, la gauche s’enfonce
Ecole: hommage contesté : 68 élèves renvoyés
Le massacre de l’accession à la propriété
Reconnecter à la nature
Comment vivre l’horreur de ce temps
Insécurité-violences : bilan catastrophique et surtout des discours
Le Hamas a rejoint Al Qaïda dans l’horreur
Hamas: crimes contre l’humanité
Trump veut expulser musulmans et…. communistes
La situation du logement en France en 2023 ( INSEE)
Insoumis et Hamas : Danièle Obono impliquée

Contre la « salafisation » des esprits
Une conférence sociale qui débouche sur un haut conseil !
Société-Terroristes islamiques : des lâches , des barbares et des tarés
Biodiversité :Le comité national propose mais le gouvernement dispose
Société et Insécurité : bilan désastreux et surtout des discours
Terrorisme islamiste : encore un abruti auteur de deux meurtres à Bruxelles
Un Haut conseil des rémunérations : encore un machin inutile !
Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE
Epargne salariale : en hausse
Rugby France-Afrique du Sud : un match truqué ?
Le pouvoir d’achat immobilier entamé
Énergies renouvelables : sabotées par les intérêts pétroliers
Société- comment protéger les enseignants ?
Désinhibition de l’horreur
Mettre à jour ou supprimer l’orthographe ?
Eoliennes : La Cour des Comptes déraille
Touche pas au prof !
Une conférence sociale timide : un euphémisme !
Un chanteur employé de la SNCF en arrêt maladie licencié après passage à la télé

Terroristes islamiques : des lâches , des barbares et des tarés
Fin de la NUPES aussi pour le PS ?
Economie-Croissance France : vers la stagnation
Politique monétaire et inflation : l’orthodoxie financière en cause
Ménages et Consommation: un changement durable
Consommation: Le prix est devenu critère majeur
Terrorisme: 10.000 personnes à surveiller
Salaires: Toujours en retard
Pologne : Défaite des nationalistes populistes du pouvoir
Nupes : le PCF pour «une nouvelle» alliance à gauche
« Le Direktør », tableau critique des effets du pouvoir dans l’organisation du travail
Société «La haine». (Alain Bauer)
Santé: Pourquoi les cancersen hausse chez les moins de 50 ans ?
Hamas: Terrorisme ou crimes de guerre ?
Hamas: Le monde entre dans une période obscure
La cogestion au service du sens et de l’efficacité
Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE
Changer l’organisation du travail
Insécurité : bilan désastreux et surtout des discours

Société- Les Français assez indifférents face à la dette et aux déficits publics
Economie-Menace sur la croissance mondiale ? ( FMI)
Immobilier: un accès la propriété de plus en plus hypothétique
Croissance France : vers la stagnation
Société-Agents de service public: changer les règles
Société-Terrorisme islamique : des lâches , des barbares et des tarés
Prix- L’inflation se maintient en septembre
Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE
Iran et Hamas : déstabiliser le Moyen-Orient et les démocraties en Occident
Drame Arras: Surtout la conséquence de multiples renoncements
L’ exercice physiques pour lutter contre l’obésité
Sport et préparation mentale : le modèle du rugby français
Environnement: la question des ressources
Politique- Pourquoi l’extrême gauche est devenue pro-islamiste
Société et Consommation: un changement durable
Santé- Rendez-vous ophtalmos : 48 jours en moyenne….mais jusqu’à huit ou neuf mois
Inflation et Taux d’intérêt: L’orthodoxie financière en cause

Social-Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE
Pétrole et Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise
Economie: La France est dans une situation délicate
L’inflation se maintient en septembre
Renoncement à la fibre dans certaines zones éloignées ?
Manif 13 octobre :entre 100 et 200 000 participants
Rendez-vous ophtalmos : 48 jours en moyenne….mais jusqu’à huit ou neuf mois
Terrorisme islamique : des lâches , des barbares et des tarés
Agent de service public: changer les règles
Consommation: un changement durable
Enseignement et culture-Plaidoyer pour la lecture intensive
Politique- Ukraine, Pacifique, Israël etc : la guerre avance dangereusement
Prix électricité : la folie européenne continue
Biodiversité-Les vers de terre: plus précieux que le glyphosate ?
Guerre Hamas–Israël -objectif de l’Iran: déstabiliser le Moyen-Orient et les démocraties en Occident
Social- Grève automobile aux Etats-Unis : Une contagion possible en Europe ?
Social- Un manque de reconnaissance au travail d’après un rapport du plan
Gaza : le piège d’une opération terrestre
Inflation et Taux d’intérêt: L’orthodoxie financière dans le potage

Les vers de terre: plus précieux que le glyphosate ?
Hamas : Une guerre qui peut menacer l’économie mondiale (FMI)
Taux d’intérêt: L’orthodoxie financière dans le potage
Entreprises-La cogestion, réponse au manque d’intérêt et de productivité
Hamas Gaza : le piège d’une opération terrestre
Électricité : vers une limitation forcée de la consommation ?
La mobilité professionnelle, une réponse au pouvoir d’achat
Un manque de reconnaissance au travail d’après un rapport du plan
Hamas : la coupable ambiguïté de Mélenchon
Hamas : la position de LFI condamnées par 86 % des Français
Conflit israélo-palestinien : Le droit s’impose aux deux parties
Économie–Croissance France : La Banque de France fait dans l’optimisme avec plus 0, 1 % au troisième trimestre
Conséquence inflation :un surcoût de 120 euros par mois
Economie et Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise du pétrole
Politique-Gaza: le désespoir palestinien
Social–Augmentation des salaires : le Medef dit non
Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE
Minimas sociaux : Le risque de tomber dans la grande pauvreté

Une double sauvagerie sans nom inspirée par l’Iran
Une nouvelle réglementation des télécoms pour réduire la dépendance numérique de l’Europe
Bourse et Conjoncture: La baisse aussi du luxe
Politique-Ukraine, Pacifique, Israël etc : le champ international de la guerre avance dangereusement
Nouvelle hausse de salaire : le Medef dit non !
Régulation des prix de l’électricité : la folie européenne continue
Hamas: Mélenchon rétropédale un peu et s’enfonce davantage
Salaires États-Unis: la grève se développe dans l’automobile
Inflation États-Unis : des taux jusqu’à 5,5 %
Ukraine, Pacifique, Israël etc : le champ international de la guerre avance dangereusement
Économie–Menace sur la croissance mondiale ?
Hamas- Une double sauvagerie sans nom inspirée par l’Iran
Il faut une rupture avec les Insoumis ( Lamia El Aaraje, PS)
L’antisémitisme : la névrose de l’ultra gauche
Grève automobile aux Etats-Unis : Une contagion possible en Europe ?
Signe de crise : baisse des dons de la part des Français
L’islamisme radical définitivement discrédité par l’horreur des massacres
Gaza : le piège d’une opération terrestre
Interdiction pour Air France : le Mali se tire une balle dans le pied

Ruffin condamne, lui, les terroristes
Télécoms: Hausse des Tarifs
Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise du pétrole
Hamas: Une double sauvagerie sans nom inspirée par l’Iran
Croissance Allemagne : la récession s’amplifie
Menace sur la croissance mondiale ?
Les Français peu préoccupés par la dette et les déficits de l’État !
Inflation: un surcoût de 120 euros par mois
Politique- manifestations propalestiniennes interdites
Sondage-le parti de Mélenchon: un danger pour la démocratie pour 57 % des Français
Ukraine, Pacifique, Israël etc : le champ international de la guerre dangereusement
Palestiniens : la France défavorable à une suspension de l’aide
Gaza: le désespoir palestinien
Plaidoyer pour la lecture intensive
Dollar : monnaie de référence encore pour longtemps
Attaque du Hamas : un désastre
Autoroute A 69: On ne fera pas disparaître la voiture ( Béchu)

Retraites complémentaires : majorité de syndicats pour la revalorisation de 4,9 %
Nobel d’économie: la récompense à Claudia Goldin pour ses travaux sur les inégalités au travail hommes femmes
Hamas et Conflit Israël : la main de l’Iran pour empêcher le rapprochement avec l’Arabie Saoudite et d’autres pays arabes
Politique-Sondage présidentiel de 2027 : Attal en tête
Gaza: La fin de l’illusoire paix (Alain Bauer)
Conflit Israël : des risques aussi au Liban
Hamas et conjoncture: de ministre de l’économie fait dans l’optimisme
Fin du rituel des négociations annuelles dans la grande distribution ?
Croissance France
Conflit Israël–des conséquences durables sur le prix du pétrole
Gaza: Une autre guerre du Kippour ?
Union européenne : aides financières gelées pour Gaza
Budget de l’État : Recherche d’économies anecdotiques
Ne pas transformer le référendum en plébiscite
Hamas : les conséquences de horreur
Hamas : « actes antisémites » recensés en France
Horreurs du Hamas: Des manifestations de soutien à Israël en France
Santé mentale : dégradation notamment chez les jeunes
La couche d’ozone : Le trou de plus en plus important

Logement : un accès la propriété de plus en plus impossible
Superprofits : une micro taxe !
Sondage présidentiel de 2027 : Attal en tête
Élections Allemagne :l’extrême droite en hausse
Conflit Israël : la main de l’Iran pour empêcher le rapprochement avec l’Arabie Saoudite
Augmentation des salaires : prendre sur les profits des entreprises (Lagarde, BCE)
Les syndicats veulent l’indexation sur les prix et conditionner les aides aux entreprises
Israël : Mélenchon se marginalise encore à gauche
Pouvoir d’achat : des aides très ciblées ? lesquelles ?
Consommation : baisse et changement de comportement
Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste pour 600 000 €
Gaza: La fin de l’illusion de paix
Maladies- Progression des virus exotiques
Vieillissement : l’exercice physique contre la perte d’autonomie
France- Après les émeutes le grand silence …..de Macron ?
Conflit Israël-Gaza : des conséquences dévastatrices
Pauvreté : nouveau cri d’alarme des associations
Carburant : Terra Nova pour des taxes évolutives

Économie et Société-La cogestion, réponse au manque d’intérêt et de productivité
Automobiles- Les vieilles voitures plus écolos que les nouvelles ?
Santé: Le rôle néfaste des influenceurs
Neutralité carbone: il faut tripler la production d’électricité nucléaire
Insécurité RATP : 900 chauffeurs agressés en 2022
Superprofits : une mini taxe !
« Conseil national de la Refondation » : en finir avec ce ridicule rituel !
Logement: Le gouvernement ignore la crise
Minima sociaux: hausse de la pauvreté
Crise logement social : de pire en pire
Liens

Comment rendre les vieilles voitures plus écolos que les nouvelles ?
Social- les salaires progresseraient plus vite que les prix !
L’avenir télévision classique menacé
Sécurité routière-Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical !
Prix Pétrole : tendances à la baisse
Enseignemenet-Maths et français au collège: mise en place de groupes de niveaux
Politique-Azerbaïdjan : Risque de nouvelles ambitions guerrières
Défaillances d’entreprises en hausse de plus de 40%
Sondages: limite et instrumentalisation
Azerbaïdjan : des risques d’ambition guerrière encore plus importants
olitique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste 600 000 €
Logement : un accès, à ,la, propriété, de ,plus, en, plus ,inaccessible
Immigration : Accord minimal dans l’Union économique
Augmentations des Retraites complémentaires : + 4,9 % au 1er novembre
Politique,-Européennes ,: Éclatement ,officiel, de ,la, gauche, provisoire, ou, définitif ?
Immobilier : vers un désastre
Finances-Une souscription nationale pour sauver l’Élysée
Le Nobel pour la liberté en Iran

Pétrole : tendances baissières des prix
Retraites complémentaires : Revalorisation de 4,9 % au 1er novembre
D’après Poutine, Prigojine serait mort de maladie !
Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical
Une quête nationale pour sauver l’Elysée ?
L’avenir du modèle économique de la télé classique menacé
Mensonge- les salaires progressent plus vite que les prix !
Société-Une crise de confiance vis-à-vis de la justice
Social et économie–La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité
Finances-Bourse: quelle évolution ?
Sondage, limite et instrumentalisation
Azerbaïdjan : des risques d’ambition guerrière encore plus importants
Prix de l’électricité :D es augmentations incontournables
Européennes : Éclatement officiel de la gauche, provisoires ou définitif ?
Maths et français au collège: mise en place de groupes de niveaux
HAUT-KARABAGH: Pédale douce et en retard de l’Europe et de Macron
Gaz fluorés : accord européen pour accélérer la réduction

Des lois pour l’égalité qui font baisser les salaires !
Immobilier- la crise du foncier
Intox- D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !
Marchés financiers : le plongeon des bourses jusqu’à quand
Immobilier: Vers une catastrophe
Le modèle économique de la télé classique menacé
Popularité : Macron gagne un point…. d’après le Figaro !
Retraites complémentaires: hausse de 4,9%
Foot :Le PSG à Newcastle : déjà cuit ?
Constitution de la Ve République : l’auberge Espagnole des impuissants
Socio-économie–La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité
Environnement–Automobiles: Les vieilles voitures plus écolos que les nouvelles ?
Ecole-De l’indispensable nécessité de l’écrit !
Punaise des lits: point de vue scientifique
Bourse: quelle évolution ?
Immigration : accord a minima dans l’union économique
Habillement : pouvoir d’achat et chaleur diminuent nettement les achats
Une crise de confiance vis-à-vis de la justice

Voiture ou transports publics ?
Le gouvernement ignore la crise du logement
Automobiles: Les vieilles voitures plus écolos que les nouvelles ?
Politique-Conseil national de la Refondation : arrêter ce ridicule rituel !
Budget 2024 et superprofits : l’arlésienne de la taxation
Greenpeace ,toujours, contre,le, nucléaire ,avec ,des ,calculs, de ,coin, de, table
Punaises de lit: Apprendre à s’en débarrasser
RATP : 900 agressions de chauffeurs en 2022 !!!
Pour une vraie neutralité carbone: tripler la production d’électricité nucléaire
Conseil national de la Refondation : arrêter ce ridicule rituel !
Macron : déjà une inflation d’ interventions de rentrée
Vente à perte de carburant : l’illusion
Une planification écologique discutable
De l’indispensable nécessité de l’écrit !
Bourse : le CAC 40 plonge et revient au niveau de 1999
D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !
Logement social : de pire en pire
Financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur aurait retourné sa veste contre 600 000 €
Pauvreté confirmée avec la hausse des bénéficiaires de minima sociaux

Gendarmerie : 238 micros brigades d’ici 2027
Influenceurs et santé : le danger
Carburant : des baisses faibles et fragiles
Société-La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité
Les vieilles voitures plus écolos que les nouvelles ?
Retraites Complémentaire : réactualisation sous l’inflation ?
Aménagement du territoire et zéro artificialisation des sols: la région Auvergne Rhône-Alpes dit non
Aménagement du territoire: De plus en plus d’inégalités géographiques
Immobilier: Baisse des prix, Ce n’est qu’un début
Écologie–La radicalité fait reculer la cause environnementale

Ecologie- La taxe carbone de l’Europe pourrait rapporter…. des fermetures d’entreprises et de l’inflation
Politique-Macron à la télé le 24 septembre: Encore un fiasco
« Zéro artificialisation nette (ZAN): la région Auvergne Rhône-Alpes dit non !
Le lamentable abandon du haut Karabakh du pétrole et du gaz
Assurance chômage: patronat et syndicats réformistes contre la ponction financière de l’Unedic
Insécurité- Le bilan catastrophique de Macron
Insécurité-Coût des Violences quartiers : une facture de 730 millions
Société-Insécurité et drogue: « La France n’a plus de règles »
Macron à la télé lundi : un bla-bla de plus en plus inaudible
Macron encore à la télé lundi : ras-le-bol !
Écologie–La radicalité fait reculer la cause environnementale
C’est davantage écologique de rouler de rouler avec nos vieilles voitures ?
« Le Grand Sabotage climatique »
Covid: c’est reparti
Météo: Beau temps jusqu’à Noël ?
La gauche perdra avec Mélenchon aux présidentielles
Uniforme à l’école : Attal veut amplifier l’expérience
Croissance Chine : en panne
Alimentaire : Leclerc prévoit encore de nouvelles hausses de prix

Une inflation qui remet en cause le partage de la richesse
Le lâche abandon du Haut-Karabakh… pour du pétrole et du gaz
Economie-Inflation États-Unis : encore 3,5 %
« Planification écologique »: Une illusion
Le pseudo rattrapage des salaires sur l’inflation
Pouvoir d’achat : la prochaine révolte sociale
Inflation en zone euro : ralentissement à 4,3 % sur un an
Immobilier- « Zéro artificialisation nette (ZAN): Refus d’application par la région Auvergne Rhône-Alpes
Social- Pouvoir d’achat : la prochaine révolte
Social-–Une inflation qui remet en cause le partage de la richesse
Social- Durée du temps de retraite: Très fortes inégalités entre ouvriers et cadres
Profits exceptionnels des sociétés : le gouvernement choisit encore l’immobilisme
Environnement -Bouteilles plastiques : le gouvernement renonce à leur consigne généralisée
Politique-Le Conseil constitutionnel « autorise » un troisième procès pour Sarkozy et Fillon
Economie-Inflation : toujours au plus haut à près de 5 %
Economie-La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Politique- Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule
La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité
Société- « Pour une redistribution des pouvoirs de décision au travail »
L’abandon du Haut-Karabakh… pour du pétrole et du gaz
Politique-Autonomie Corse : et moi et moi et moi ! (autres régions)
Politique-Brics: Une alliance sulfureuse pour rééquilibrer les rapports de force internationaux
Catastrophes: Une assurance privée ou la prise en charge par l’État
Immobilier : un taux d’usure qui fait doubler le montant de l’endettement en 10 ans
Inflation États-Unis : encore 3,5 %
La taxe carbone de l’Europe pouvait rapporter…. des fermetures d’entreprises
Social- Pouvoir d’achat : la prochaine révolte
Social-–Une inflation qui remet en cause le partage de la richesse
Société-Profits et Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse
Social-Le pseudo rattrapage des salaires sur l’inflation
Politique- Chine: Les limites de la gestion économique étatique
Aide carburant: un chèque charité de 8 euros par mois
« Planification écologique »: complètement anecdotique
Macron à la télé le 24 septembre: Encore un fiasco

Le Conseil constitutionnel autorise un troisième procès pour Sarkozy et Fillon
Croissance Etats-Unis : à 2,1% au 2e trimestre
» Carburant à prix coûtant » : un concept bidon
Energie Hydrogène, future filière d’excellence française ?
Le pseudo rattrapage des salaires sur l’inflation
Bouteilles plastiques : le gouvernement renonce à leur consigne généralisée
Tripler la production d’électricité nucléaire pour une vraie neutralité carbone
Marseille Chicago : encore deux morts soit 42 depuis le début de l’année
Marge exceptionnelle des sociétés : le gouvernement choisit encore l’immobilisme
Autonomie Corse : le piège politique
Brics: Une alliance sulfureuse pour rééquilibrer les rapports de force internationaux
Interview Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule
Autonomie Corse : et moi et moi et moi ! (autres régions)
Energie- Russsie …( et Azerbaïdjan) : l’hypocrisie générale de l’Europe
Politique-Le Haut-Karabakh abandonné à cause du pétrole et du gaz
Haut-Karabakh : « Le triomphe de la force »
« Pour une redistribution des pouvoirs de décision au travail »

Foot- Et encore un nouvel entraîneur pour l’OM
Hausse du Prix du Carburant : un chèque charité de 8 euros par mois
Hausse prix du carburant : L’État responsable pour plus de 71 % de l’opinion
Politique- Niger, Burkina Faso et Mali : des pays bientôt livrés aux mains des terroristes islamistes
Hydrogène, Future filière d’excellence française ?
Budget Etat 2024 : le gouvernement va utiliser encore le 49–3
Une taxe à 600 millions sur les autoroutes et les aéroports
Pouvoir d’achat : Le prochain grand conflit en France
Essence – « Vente à prix coûtant » : encore un concept bidon
Emprunt record de la France à 285 milliards
Insécurité- La délinquance sous Macron
Durée du temps de retraite: Très fortes inégalités entre ouvriers et cadres
Inflation et prix alimentaires : pas d’évolution avant mars 2024 !
Profits et Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse
Le faux rattrapage des salaires sur l’inflation
Enseignement: Retour enfin aux fondamentaux, à la discipline et à la laïcité ?
Le vrai prix de la voiture électrique
Les Nigériens en otage des dictateurs

Le président chez les grévistes….. aux États-Unis
Planification écologique : trop de contradictions chez Macron
Projet de loi pour obliger les négociations…. de prix en hausse ou en baisse ?
Bonus Automobiles électriques … produites surtout à l’étranger
Tarifs Électricité : nouvelle hausse début 2024 ?
Immobilier : pas de modification du plafond d’endettement
Complémentaire santé : coup de bambou surtout pour les séniors
Carburant- « Vente à prix coûtant » : encore un concept pipeau
Budget 2024 : le gouvernement va sans doute utiliser encore le 49–3
Pensions de retraite : + 5,2% en janvier 2024
Social- le prochain grand conflit du pouvoir d’achat en France
Gouvernement–Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule
Société–Une inflation qui remet en cause le partage de la richesse
Afrique–Niger, Burkina Faso et Mali : des pays bientôt livrés aux mains des terroristes islamistes
Construction d’autoroutes: pédale douce pour motif écologique
Construction de maisons : vers une chute de 50 % de la demande
Pourquoi une telle inertie des politiques climatiques
L’austérité écologique brutale serait suicidaire
À nouveau, un énorme trou de la sécurité sociale

Une l’écologie populaire et démocratique ?
Abaya: Interdiction encore confirmée par le Conseil d’État
Pouvoir d’achat : la prochaine explosion sociale
700 Millions pour d’hypothétiques RER en province
Fin des centrales à charbon : Fausse nouvelle promesse de Macron
Prix Carburant : un chèque charité
Environnement et « Planification écologique » : De l’anecdotique !
Croissance, dette, déficit : fortes critiques du Haut conseil des finances publiques
Des pompes à chaleur surtout chinoises
Macron à la télé: du bla-bla pour l’opposition
L’ADN circulant : nouvel outil pour le diagnostic des cancers
Électricité : nouvelle hausse de 10 % au 1er janvier ?
Niger, Burkina Faso et Mali : des pays bientôt livré aux mains des terroristes islamistes
Politique-Le Haut-Karabakh abandonné à cause du pétrole et du gaz <
Transition écologique : financement insuffisant
Croissance : conjoncture en baisse mais statistiques en hausse pour la Banque de France !
Emprunt Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?
Une inflation qui remet en cause partage de la richesse
Sondage Prix Carburant : les Français veulent une diminution de la fiscalité

Société France: La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat
Macron à la télé : pas convaincant et même ennuyeux
Macron à la télé : toujours inaudible
Vers la remise en cause de l’OMC et du commerce mondial ?
À défaut de politique Écologique, « un conseil de planification » !
« Planification écologique » : De l’anecdotique !
Chine : les limites de la mainmise centralisée du parti communiste sur l’économie
Economie- «La décroissance a commencé» ( Jancovici)
Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon
Carburant : Encore un chèque charité
Le Haut-Karabakh abandonné à cause du pétrole
Gaz russe : l’hypocrisie générale
Portrait Politique–Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule
La CFDT veut des conditions aux aides aux entreprises
Pour un débat démocratique à la hauteur des enjeux du siècle
Economie-Baisse de productivité: en cause la faiblesse de l’industrialisation
Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?
Prix Carburant : les Français veulent une diminution de la fiscalité

Populisme- Le ministre de l’économie soutient les influenceurs
« Planification écologique » : du pipeau
Ecologie: À défaut de politique « un conseil de planification » !
Politique – France–Angleterre : un rapprochement prématuré et dangereux
Propos de bobos « La migration transgressive: l’avenir du monde » !!
Politique–Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule
Politique-Manif contre la police, défense de l’abaya, etc: Le suicide des « Insoumis »
Micro manif contre la police : échec et incident
Macron à la télé dimanche : un bla-bla de plus en plus inaudible<
Sondage popularité : Macron encore en baisse
La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat en France
Economie-Croissance : la Banque de France bricole encore ses prévisions
Energie- Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe
Les nouvelles technologies : pour remplacer la religion !
Politique -L’absence en France d’une écologie politique libre et indépendante
Chine: Les limites de la gestion économique étatique
Baisse de productivité: en cause la faiblesse de l’industrialisation

Charles III à Versailles: Le luxueux dîner de la jet-set critiqué
Diplomatie- France–Angleterre : un rapprochement prématuré et dangereux
Populisme- Le ministre de l’économie déraille en soutenant les influenceurs
Guerre en Ukraine: 16 000 enfants enlevés par Poutine
Hausse du gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?
Politique énergétique et- Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe
Environnement–Financement insuffisant de la transition écologique
Manif contre la police, défense de l’abaya, radicalisme gauchiste : Le suicide des Insoumis
Chute productivité: en cause la faiblesse de l’industrialisation
Activité économique France : forte baisse en Septembre
La stratégie antinucléaire allemande contre la France
Environnement-Planification écologique : du pipeau
Société-Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde
Economie-Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule
Ecologie-Glyphosate : Autorisation prolongée de 10 ans
Ecole- Sans culture linguistique, pas de culture scientifique
Ecole- Niveau mathématiques des élèves de sixième : la catastrophe
« La migration transgressive: l’avenir du monde » !!

Environnement- Budget vert de l’État : largement du pipeau
Formation – Sans culture linguistique, pas de culture scientifique
Le ministre de de l’économie déraille en soutenant les influenceurs
Immigration- « La migration transgressive: l’avenir du monde » !!
Niveau mathématiques des élèves de sixième : la catastrophe
Service national universel: gadget Inutile
Automobiles- des bonus profitables surtout aux voitures étrangères
France–Angleterre : un rapprochement prématuré et dangereux
Charles III : le luxueux dîner à Versailles critiqué
Sondage popularité : recul de Macron et surtout de Borne
Zones côtières en péril avec la montée des eaux
Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe
Gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?
Prix Carburant: pour le retour de la fiscalité flottante ( évolutive)
Enseignement: La bataille perdue de l’orthographe !
Ukraine: 16 000 enfants enlevés par Poutine
Environnement-Glyphosate : Autorisation prolongée de 10 ans
Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde
Journaliste Ariane Lavrilleux en garde à vue : » métier en péril »
Elevage français: Un déclin qui favorise les importations

Électricité : retour à la consommation… en attendant Godot et le nucléaire !
Catastrophes climatiques : Augmenter les assurances ?
Assurances: des augmentations de 5 à 10 % de 2024 ?
Gaz: Mieux évaluer le potentiel de la biomasse
Voitures électriques- Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères
La pauvreté progresse
Pauvreté : Un plan très insuffisant
Croissance 2023 France: L’OCDE optimiste, prévoit 1%
Politique-Planification écologique : du pipeau
Service national universel pour tous: encore un mensonge
Croissance verte : un concept douteux ?
De nouvelles origines de l’homme en Zambie
Comme Édouard Philippe récemment Martine Aubry impliquée pour corruption
« La migration transgressive: l’avenir du monde » !!
Société- Sans culture linguistique, pas de culture scientifique
Fret ferroviaire français: après l’arlésienne , la mise à mort !
Voitures électriques- des bonus profitables surtout au voitures étrangères
Conjoncture économiques-Croissance : la Banque de France bricole encore ses prévisions

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Les chiffres de la délinquance avec Macron
Les chiffres du trafic de drogue

Russie: Risque de conflit mondial ?

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Inflation : la hausse des prix perdure

Inflation : la hausse des prix perdure

Sans doute par ignorance de la culture économique, les gouvernants et autres experts peuvent procéder par amalgame pour affirmer que l’inflation va être maîtrisée et que sous-entendu les prix aussi.

Il s’agit bien entendu d’une erreur fondamentale voulue pour confondre l’évolution de l’inflation et l’évolution des prix.

Bien entendu, l’inflation qui était de l’ordre de 10 % sur un an l’année dernière va se tasser et n’atteindra qu’environ 5 % en 2023. Cette inflation va encore diminuer en 2024.
Pour autant les prix vont-ils diminuer ? Certainement pas car les différentes phases d’inflation se cumulent définitivement sauf écroulement total de l’économie.

Dit autrement les hausses s’ajoutent aux hausses. Ainsi par exemple dans l’alimentaire la hausse des prix va se maintenir à 20 % au moins sur deux ans. Et les tarifs et prix vont se maintenir dans nombre de services et de produits.

D’ailleurs concrètement la plupart des tarifs ont été revus à la hausse pour tenir compte de l’inflation passée mais aussi par précaution.

Gaza- L’Iran provoque Israël en utilisant Hamas

Gaza- L’Iran provoque Israël en utilisant Hamas

par
André Versaille
Editeur et documentariste

Derrière les attaques meurtrières perpétrées par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre et le déclenchement d’un nouveau conflit israélo-palestinien, l’éditeur et documentariste André Versaille pointe, dans une tribune au « Monde », le jeu de l’Iran. La doctrine de la République islamique d’Iran est de « vaincre sans tirer une seule cartouche ». Avec les relais dont celle-ci dispose, elle parvient à s’épargner des guerres en en chargeant ses séides. C’est ce qu’elle a fait avec le Hamas. Depuis des années, la question palestinienne avait disparu des radars des chancelleries. Celles-ci ayant considéré ce dossier sorti des agendas diplomatiques, Israël s’était convaincu que cet effacement délitait la question palestinienne dans les territoires occupés.

C’était oublier la détermination du Hamas, l’un des mouvements terroristes les plus riches du monde, de détruire l’Etat hébreu. Cette émanation des Frères musulmans lutte beaucoup moins pour la libération des territoires occupés de la Cisjordanie que pour l’éradication totale et définitive de toute présence juive en terre d’islam. Tant il est vrai qu’après le retrait de la bande de Gaza par Israël en 2005, le Hamas au pouvoir a utilisé les centaines de millions de dollars, envoyés par plusieurs Etats, pour surarmer l’enclave et la bunkériser.

Au lieu de se bonifier, les conditions de vie déjà difficiles des Palestiniens se sont, dès lors, dramatiquement érodées. Depuis la prise de pouvoir du Hamas, l’autoritarisme et l’extrémisme l’ont toujours emporté sur le souci du bien-être et de l’amélioration de la vie quotidienne de la population gazaouie.

Le Hamas a les mêmes objectifs que Daech. Loin d’être nationalistes comme le Fatah, ces deux mouvements ont pour finalité l’exclusion de l’oumma de toute présence juive, quels que soient les moyens à mettre en œuvre et le coût humain (y compris du côté palestinien), pour y parvenir. Le pogrom du 7 octobre avait pour but de montrer que les services secrets de l’« entité sioniste » n’étaient plus guère performants. Et, afin de frapper les esprits, l’attaque devait avoir lieu cinquante ans après l’offensive égyptienne de 1973, qui avait plongé les Israéliens dans la guerre du Kippour.

Comment comprendre l’aveuglement des autorités israéliennes à la préparation de l’invasion dont elles voyaient les entraînements depuis quelque deux années ? Car ces manœuvres étaient exécutées à Gaza sans dissimulation (elles étaient même filmées et diffusées), dans des décors copiés de villages israéliens. Pour le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, il ne s’agissait là que de gesticulations. Il en tenait pour preuve le fait que, depuis quatre ou cinq ans, ses membres avaient fait l’effort de réduire leurs diatribes

Crise climatique et fin du monde

Crise climatique et fin du monde

Une étude australienne évoque la fin de la civilisation en 2050 si rien n’est fait pour freiner le réchauffement de la Terre. Un calendrier sans doute un peu trop alarmiste mais qui a le mérite d’évoquer les grandes tendances qui pourraient progressivement détruire des conditions de vie d’après un papier de Franceinfo. Mais des climatologues soulignent qu’il s’agit du « scénario du pire » et qu’une autre issue reste possible. La fin du monde, d’après un rapport (lien PDF en anglais) par le think tank australien Breakthrough-National Centre for Climate Restoration pourrait intervenir vers 2050. Si rien n’est fait pour limiter le réchauffement climatique, « la planète et l’humanité auront atteint un ‘point de non-retour’ à la moitié du siècle, dans laquelle la perspective d’une Terre largement inhabitable entraînerait l’effondrement des nations et de l’ordre mondial », avancent les auteurs, David Spratt, directeur de recherche à Breakthrough, et Ian Dunlop, ancien cadre de l’industrie des énergies fossiles. Selon eux, il existe « une forte probabilité que la civilisation humaine touche à sa fin » dans trois décennies.

En dix pages, le rapport brosse un tableau apocalyptique. En 2050, la hausse de la température moyenne à la surface du globe aura atteint 3 °C. Plus de la moitié de la population mondiale sera exposée à des chaleurs létales au moins 20 jours par an. Et cette météo mortelle persistera plus de 100 jours par an en Afrique de l’Ouest, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est. Deux milliards d’habitants seront affectés par le manque d’eau.

Des écosystèmes tels que la Grande Barrière de corail ou la forêt amazonienne se seront effondrés. Et en été, l’océan Arctique sera navigable, libre de toute glace. Quant au niveau des mers, il aura augmenté de 0,5 mètre. Un demi-siècle plus tard, en 2100, la hausse sera de 2 à 3 mètres. Dans les régions tropicales, on comptera plus d’un milliard de déplacés climatiques. L’agriculture ne sera plus viable dans les régions subtropicales. Les récoltes mondiales auront diminué d’un cinquième. Et la population de la planète sera exposée à des risques de pandémies.

Le changement climatique représente maintenant une menace existentielle à court ou moyen terme pour la civilisation humaine. Dans ce « scénario extrême », « l’ampleur des destructions dépasse notre capacité de modélisation », préviennent les auteurs de l’étude, reprenant les mots de l’ONG suédoise Global Challenges Foundation (en anglais) en 2018.

Ce tableau extrêmement pessimiste s’explique. Les auteurs de l’étude ont choisi de retenir les conséquences les plus graves du réchauffement climatique en partant du principe qu’elles sont souvent mises de côté dans les publications plus consensuelles, à l’image du rapport collégial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). David Spratt et Ian Dunlop « ont juste poussé à l’extrême les probabilités. Ils ont pris les plus faibles avec les conséquences les plus importantes », pondère Joël Savarino, directeur de recherche au CNRS et à l’Institut des géosciences et de l’environnement de Grenoble.

Aucun des experts interrogés par franceinfo ne pointe cependant une quelconque erreur dans ce rapport. Même si ce n’est pas une étude scientifique, « plutôt une compilation de certaines références et de rapports d’ONG », précise Benjamin Sultan, directeur de recherche à l’Institut de recherches pour le développement (IRD).

C’est un article qui présente une vision cauchemardesque, le scénario du pire, mais qui ne peut pas être exclu pour autant.

Les conséquences d’un tel réchauffement climatique ne seraient donc pas irréalistes, tout au plus exagérées. Une hausse des températures de 3 °C d’ici à 2050 est ainsi une projection « assez extrême », nuance Frédéric Parrenin, directeur de recherche au CNRS. « Si on agit modérément, selon les engagements pris à Paris en 2015, une hausse de 3 degrés arriverait plutôt en 2100″, ajoute-t-il. Joël Savarino, lui, évoque cette possibilité si un mécanisme de rétro-action positive, c’est-à-dire une modification qui amplifie le changement climatique, s’installait. « Si les pergélisols, ces sols gelés en permanence en Arctique, se mettent à fondre à cause du réchauffement climatique, ils pourraient libérer de puissants gaz à effet de serre et ainsi nourrir le réchauffement. »

« La canicule de 2003, qui a fait 15 000 morts en France, pourrait devenir un été normal », prévient Henri Waisman, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales, spécialiste du climat et coauteur du rapport du Giec d’octobre 2018.

De même, l’estimation du milliard de réfugiés climatiques avancée dans l’étude australienne est à prendre « avec prudence », insiste le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, professeur à l’Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec. « A la limite, peu importe le chiffre avancé, ajoute Henri Waisman, ce qui est vrai, c’est que des centaines de millions de personnes pourraient être affectées. » Car « aucune ville, aucune infrastructure portuaire n’est capable de s’adapter à une montée des eaux d’un ou deux mètres en quelques décennies », remarque Joël Savarino.

Ses conclusions sont-elles réalistes ?

Au-delà des conséquences « naturelles », le réchauffement climatique pourrait bel et bien entraîner une multiplication des conflits, comme l’affirme l’étude. « Le risque est possible dans certaines régions, notamment au Sahel pour l’accès à l’eau, confirme la climatologue Françoise Vimeux, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement. Mais là encore, il existe beaucoup d’incertitudes. Les modèles sur les cycles de pluie, par exemple, sont incertains. »

Le déséquilibre proviendra de la nourriture. Si les pays exportateurs sont affaiblis par les aléas climatiques, on peut imaginer des gouvernements qui préservent leurs intérêts. Et si la nourriture commence à faire défaut…

Joël Savarino rappelle que la France compte à peine 3% d’agriculteurs dans sa population active. « Ça veut dire que 97% de la population est incapable de se nourrir toute seule. »

Les experts s’accordent sur un point : la fin de la « civilisation humaine » évoquée par l’étude est plus qu’hasardeuse. « La fin de la civilisation n’est pas la fin de l’humanité, tempère Jean-Pascal van Ypersele. En outre, pour parler de la fin de la civilisation, encore faut-il s’entendre sur ce qu’est la civilisation. Il n’y a pas une, mais des dizaines de civilisations avec des niveaux de résilience différents. » Le climatologue ne nie pas les dégâts qui pourraient être causés puisque « des infrastructures importantes seront détruites, des systèmes alimentaires seront mis à mal, il y aura des déplacements de population… » Mais l’humanité, elle, perdurera, même si elle devra s’adapter.

Un monde avec 3 °C supplémentaires est une menace très sérieuse. Ce n’est pas seulement l’environnement et les écosystèmes qui seraient menacés, mais également notre société telle que nous la connaissons.

Françoise Vimeux évoque elle aussi « une autre manière de vivre ». « Cela serait un changement brutal, mais ce ne serait pas la fin du monde. La vie a déjà survécu à des catastrophes, l’humanité survivra aussi. Son extinction n’est pas pour tout de suite », assure Joël Savarino.

Ce scénario catastrophe est-il inéluctable ?
Les auteurs de l’étude australienne plaident pour « une mobilisation mondiale massive » et jugent que celle-ci est « nécessaire dans la prochaine décennie ». Ils font une analogie avec le plan Marshall lancé après la Seconde Guerre mondiale. Sans pour autant s’étendre sur le contenu d’un tel plan.

Gilles Ramstein, directeur de recherche au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, déplore cette comparaison et critique l’idée sous-jacente de « mettre l’industrie au service de la lutte contre le réchauffement climatique ». Le climatologue le reconnaît cependant : « Il faut une planification à long terme à l’échelle mondiale pour réduire notre facture énergétique sur vingt ans, en particulier dans les transports et le chauffage. » Une planification qui « entre en contradiction avec la rentabilité immédiate », souligne-t-il. Or « il y a de très gros intérêts financiers en jeu qui vont intéresser de grands groupes. Et il ne faut pas donner massivement de l’argent à une industrie polluante qui va se refaire sur le dos de l’économie verte. »

Le chercheur prône une mesure iconoclaste : « Il faut faire par exemple des transferts de technologies gratuits vers l’Afrique et les pays sous-développés, pour éviter qu’ils ne passent par la phase de la combustion et des énergies fossiles comme les pays riches ou l’Inde, la Chine, les pays en développement. »

Le Giec aussi « propose des solutions concrètes, mais aussi des paris technologiques pour capter le CO2 atmosphérique, par exemple », rappelle Françoise Vimeux. Selon le Giec, il faut en priorité s’attaquer aux émissions de gaz à effet de serre, à commencer par le dioxyde de carbone (CO2). Pour que la hausse des températures ne dépasse pas 1,5 °C, il faut diminuer d’environ 45% les émissions mondiales de CO2 d’ici à 2030 par rapport à leur niveau de 2010, puis atteindre vers 2050 la neutralité carbone, c’est-à-dire le point où les émissions sont compensées par l’élimination du CO2 présent dans l’atmosphère. Il faudrait aussi que les énergies renouvelables fournissent 70 à 85% de l’électricité en 2050. Les émissions de CO2 de l’industrie, elles, devraient être inférieures d’environ 65 à 90% en 2050 par rapport à ce qu’elles étaient en 2010.

Outre la production d’énergie et l’industrie, il faudrait revoir les politiques d’aménagement du territoire, réformer les modèles agricoles, développer des moyens de transports moins polluants, construire des bâtiments moins énergivores… Il faudrait aussi préserver les écosystèmes, reboiser, restaurer les sols pour que le carbone y reste stocké, mais aussi développer des technologies de capture et de stockage du carbone dans l’air, comme le font naturellement les arbres.

La facture de tels bouleversements est vertigineuse. Le Giec évalue les investissements nécessaires dans le système énergétique à 2 400 milliards de dollars par an entre 2016 et 2035. Cela revient à consacrer environ 2,5% du PIB mondial à la lutte contre le réchauffement climatique.

« Ce n’est pas un problème insoluble, il faut une vraie solidarité, une vraie politique internationale. Il faut que l’ONU ait plus d’importance », assure Frédéric Parrenin. Pour autant, « le progrès technologique ne résoudra pas tout », prévient le climatologue. « Pour réduire les gaz à effet de serre, il ne faut pas attendre que les gouvernements agissent, ils ne peuvent pas tout faire, poursuit Henri Waisman. Les villes, les régions, le secteur privé, les citoyens, tous ont un rôle fondamental. »

Pour le climatologue Gilles Ramstein, la « posture catastrophiste » de l’étude australienne a une vertu : « Elle permet de lancer une alerte encore plus forte. » « Si on ne fait rien, les réactions vont être de plus en plus émotionnelles et les choix qui seront faits ne seront pas forcément les bons, fait valoir l’expert. Plus tôt on commencera à changer de cap, mieux ce sera. Mais malheureusement, pour l’heure, rien ne bouge. »

« La prise en compte du risque maximum, c’est une approche intéressante, juge son confrère Benjamin Sultan. Si on se montre trop conservateur ou réservé dans nos prévisions, en écartant les fourchettes les plus hautes, on risque de ne pas être préparé. »

Mais « c’est à double tranchant », avertit la climatologue Françoise Vimeux. « C’est important de transmettre nos connaissances pour sensibiliser les citoyens, éveiller les consciences, éclairer la prise de décision, mais ce n’est pas utile d’être aussi alarmiste. »

Cela peut créer un sentiment de fatalité. Cela désarme. Les gens vont se dire : « Cela ne sert à rien, c’est la fin, c’est trop tard. » Mais ce n’est pas vrai. Il n’est pas trop tard.

A l’inverse, « exposer les différents scénarios, c’est aussi donner la possibilité de débattre de ce qui est acceptable ou non socialement, argumente la chercheuse. Accepte-t-on que la Grande Barrière de corail soit détruite ? Accepte-t-on qu’il y ait des millions de déplacés ? Ce sont des questions sociétales. »

« On peut éviter ce pire scénario. Toutes les décisions qu’on va prendre ou pas dans les dix ans vont avoir des conséquences. Les dix prochaines années, c’est l’échéance si on veut empêcher un réchauffement supérieur à 1,5 ou 2 °C, note Benjamin Sultan. Il faut changer complètement, il faut des transitions radicales sur notre façon de consommer, de produire, dans tous les secteurs et partout dans le monde. »

« Si on écoute les discours alarmistes, il y a le risque de dire que c’est foutu. Ça ne l’est pas. La jeunesse défile dans le monde entier. Ces discussions, on ne les avait pas il y a cinq ou dix ans », renchérit Henri Waisman. Le coauteur du rapport du Giec l’assure : « C’est loin d’être perdu. Au-delà de la crainte de l’échec, il est possible d’y arriver, et c’est même souhaitable. »

Pauvreté : Deux fois plus de SDF qu’il y a 10 ans

Pauvreté : Deux fois plus de SDF qu’il y a 10 ans


On compte deux fois plus de SDF qu’il y a 10ans et 624 sans-abri sont morts dans la rue en 2022 en France. Bref, la pauvreté s’accentue alors que dans le même temps les riches sont de plus en plus riches. Témoin le business très fleurissant actuellement des ventes de châteaux dans un secteur particulièrement en crise pourtant. Il y a quelque chose d’insupportable dans une société aussi développée de compter autant de personnes sans abri. Rappelons que Macron avait promis que sous sa législature il n’y aurait plus un seul SDF !

la Fondation Abbé Pierre (FAP) dans son rapport annuel publié mardi 31 janvier 2023 tacle le gouvernement et « l’insuffisance » de ses efforts pour y remédier. La Fondation estime à 330 000 le nombre de personnes sans domicile en France.
Les personnes sans domicile fixe meurent très jeunes : 46 ans en moyenne pour les femmes et 50 ans pour les hommes, soit un écart d’espérance de vie de plus de 30 ans avec la population générale.

Les agressions, les suicides, les noyades et les maladies sont les causes de décès les plus fréquentes. Dans son dernier rapport, le collectif Mort dans la rue décompte au moins 624 sans-abri morts dans la rue en 2022.

Les personnes sans domicile fixe meurent très jeunes : 46 ans en moyenne pour les femmes et 50 ans pour les hommes, soit un écart d’espérance de vie de plus de 30 ans avec la population générale. « Que des personnes décèdent dans les rues de Paris et des autres villes de France à un âge extrêmement bas, qui est de 49 ans en moyenne, parce qu’ils n’ont pas d’habitat, c’est purement scandaleux », déclare Bérangère Grisoni, président du collectif Les Morts de la rue.

« En 2022, selon la Fondation Abbé-Pierre, plus de 330 000 personnes étaient sans domicile fixe en
France », peut-on lire dans le rapport. C’est deux fois plus qu’il y a dix ans.

Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Coupe du monde de rugby : un arbitrage trop défaillant

Coupe du monde de rugby : un arbitrage trop défaillant

La plupart des matchs entre grandes nations du rugby ont suscité de sérieuses critiques en matière d’arbitrage. En fait, les décisions de l’arbitre ont souvent été décisives pour désigner le vainqueur comte tenu des scores très étriqués.

Même lors de la finale entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande on a enregistré le même phénomène de rôle central de l’arbitre concernant le score.

La France elle-même avait été victime d’un arbitrage très discutable.

En cause, sans doute des règles du rugby devenues très complexes pour les joueurs mais aussi pour les arbitres sans parler des spectateurs. Il y aurait sans doute lieu de simplifier la doctrine arbitrale afin aussi que le jeu soit beaucoup moins haché qu’actuellement. Les règles concernant le placage et les rucks sont particulièrement difficiles à être respectées.

Le rugby a vocation à se développer au plan mondial y compris chez les femmes car il est trop circonscrit à quelques Nations majeures aujourd’hui mais cela suppose aussi des règles compréhensibles et applicables.

Il faudra encore professionnaliser bien davantage et perfectionner l’arbitrage. Les joueurs ont profondément évolué depuis 10 ou 20 ans avec des physiques hors normes et une vitesse d’exécution surprenante en dépit du poids des joueurs. Bref, les joueurs se sont considérablement transformés comme le jeu lui-même. Mais l’arbitrage tatillon et surtout approximatif n’a pas suffisamment évolué.

Energie propre: hymne à aux énergies renouvelables !

Energie propre: hymne à aux énergies renouvelables !

Sous couvert d’énergie propre certains responsables européens militent en fait uniquement pour le développement des éoliennes et du solaire. Deux types d’énergie bien sûr utiles mais qui ont surtout l’inconvénient d’être intermittente et donc d’être suppléés par des centrales classiques y compris nucléaires. Notons par ailleurs que le concept d’énergie propre est discutable car toutes énergie nécessite dans sa phase de construction voire de fonctionnement des externalités négatives. M. Nicolas Schmit Commissaire européen à l’emploi et Mme Kadri Simson, commissaire à l’énergie, soutiennent cependant les seuls éoliennes et solaires.

Notons que cet hymne aux énergies inoubliables et peut-être aussi destinées à racheter l’image de la commissaire à l’énergie; Kadri Simson ayant été ministre au sein d’un gouvernement jugé peu soucieux des problématiques environnementales. Alors chargée de la politique énergétique, elle mise principalement sur le pétrole de schiste et le charbon. Si cette stratégie permet à l’Estonie d’atteindre l’indépendance énergétique, elle fait du pays le deuxième émetteur de dioxyde de carbone par habitant dans l’Union européenne. Le réseau international Les Amis de la Terre a ainsi jugé son discours au Parlement européen « incroyablement faible de la part de la candidate qui est censée conduire la transition énergétique en Europe pour éviter la crise climatique »

La Tribune

L’année dernière, au coude-à-coude avec la Chine et devant les États-Unis, l’UE s’est hissée en tête du classement international en matière de déploiement des énergies renouvelables. Les énergies éolienne et solaire ont généré 22% de l’électricité à l’échelle de l’UE, dépassant pour la première fois le gaz naturel.

Cette position de premier plan dans le domaine des énergies renouvelables ne trouve toutefois pas son pendant dans la production de technologies énergétiques à zéro émission nette. La question de savoir comment doter l’UE d’une base industrielle solide dans ce secteur en pleine croissance et assurer son autonomie stratégique sans créer de nouvelles dépendances est une priorité absolue.

Dans ce débat, un facteur est souvent négligé, à savoir l’importance du capital humain. Le rapport de 2023 sur la compétitivité des énergies propres, qui vient d’être publié par la Commission européenne, nous le rappelle avec force.

L’UE devra créer 3,5 millions de nouveaux emplois de qualité dans le secteur des énergies renouvelables si elle veut atteindre ses objectifs. Cela signifie qu’il lui faudra plus que doubler sa main-d’œuvre actuelle !

Le secteur des énergies renouvelables au sein de l’UE a occupé 1,5 million de personnes en 2021. Le taux de croissance ainsi enregistré, 12% par rapport à 2020, est supérieur à celui enregistré par l’économie globale. Le taux de vacance d’emploi dans le domaine de la production d’énergie propre a cependant doublé entre 2019 et 2023, entraînant dans son sillage une importante pénurie de compétences.

L’énergie et l’industrie manufacturière comptent parmi les secteurs où les besoins en formation sont les plus importants en matière de compétences techniques et spécifiques. Une mise à niveau professionnelle s’avère en effet nécessaire pour plus de la moitié de leurs travailleurs. Il faut agir pour inverser cette tendance.

L’année européenne des compétences a été lancée par l’UE en mai 2023. Cette initiative vise, pendant une année, à favoriser l’instauration d’une culture de la formation continue et à stimuler la mise en œuvre de politiques relatives aux compétences dans l’ensemble de l’UE.

Dans le cadre du pacte européen pour les compétences, l’UE a mis en place plusieurs partenariats public-privé destinés à promouvoir la reconversion et le perfectionnement professionnels de sa main-d’œuvre, en particulier dans les domaines du numérique, de l’écologie et de la technique. Ces partenariats réunissent des employeurs, des organisations syndicales, des services publics de l’emploi, des autorités régionales et d’autres acteurs pour déterminer les compétences recherchées dans différents secteurs de l’économie et prendre des engagements en faveur de la formation. À ce jour, 1.500 organisations ont adhéré au pacte pour les compétences, qui compte 18 partenariats à grande échelle. Jusqu’à présent, ses membres ont investi près de 160 millions d’euros dans des activités de formation, dont 2 millions de personnes ont déjà pu bénéficier.

Les financements de l’UE jouent un rôle central dans la révolution des compétences en Europe. Globalement, les fonds de l’UE permettent d’investir environ 65 milliards d’euros dans des programmes axés sur le développement des compétences. Les plans nationaux intégrés en matière d’énergie et de climat constituent en outre pour les États membres un outil précieux pour la planification stratégique des compétences liées à l’énergie.

Plus tôt cette année, la Commission européenne a présenté le plan industriel du pacte vert et le règlement pour une industrie «zéro net». Tous deux visent à stimuler la compétitivité de l’UE en accélérant l’octroi de permis, en facilitant l’accès au financement et en améliorant le développement des compétences au sein de l’Union. Une académie des compétences, créée en 2022 par l’alliance européenne pour les batteries, coordonne déjà les mesures de reconversion professionnelle à l’échelon européen et propose des formations de qualité dans l’ensemble des États membres pour combler les besoins de ce secteur en pleine expansion, demandeur d’environ 800.000 travailleurs qualifiés. Grâce au règlement pour une industrie «zéro net», d’autres secteurs du «zéro net» vont suivre le mouvement.

Les mesures de reconversion et de perfectionnement professionnels devraient tendre à attirer davantage de main-d’œuvre féminine dans les secteurs concernés. En effet, le secteur énergétique de l’UE fait face à un écart persistant entre les hommes et les femmes en matière d’emploi : en 2022, la gent féminine ne représentait que 26,6% de la main-d’œuvre dans la production et la distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné. Par conséquent, il y a lieu d’adapter les investissements dans les compétences des travailleurs pour accroître la part des femmes dans ces nouveaux emplois des technologies propres, en commençant notamment par organiser des campagnes en milieu scolaire afin d’inciter davantage de jeunes filles à s’orienter vers les matières STIM.

La transition vers une énergie propre représente une occasion sans précédent de créer des emplois de qualité. Si nous voulons que nos travailleurs en récoltent les fruits, nous devons investir massivement dans le capital humain. Le moment est venu pour les États membres de l’UE de penser à demain et de mettre en place des politiques du marché du travail actives et durables, pour qu’au cours des années à venir, l’Europe puisse compter sur les scientifiques, ingénieurs, techniciens et l’ensemble des travailleurs qualifiés dont elle a besoin pour construire un avenir énergétique propre.

Notons que la même argumentation pourrait être développée en faveur du nucléaire ! NDLR

Guerre en Ukraine : un soutien relatif des Russes

Guerre en Ukraine : un soutien relatif des Russes

Difficile de se faire une idée pertinente de la position des Russes vis-à-vis de la guerre en Ukraine tellement la peur est installée par le régime. Le Kremlin affirme que la quasi-totalité de la population soutient pleinement son action en Ukraine. Une assertion qu’il convient de sérieusement nuancer.

Par Vera Grantseva, Sciences Po
Vera Grantseva


Cet extrait est tiré de « Les Russes veulent-ils la guerre ? », qui vient de paraître aux Éditions du Cerf.

« Les Russes veulent-ils la guerre ? » Depuis le 24 février 2022, le monde entier se pose souvent cette question, tentant de comprendre – au vu de sondages effectués dans un contexte de contrôle et de suspicion qui rend très complexe l’analyse de leurs résultats – si la société russe soutient réellement Vladimir Poutine dans son invasion de l’Ukraine.

Vera Grantseva, politologue russe installée en France depuis 2021, a donné ce titre, emprunté à un célèbre poème d’Evguéni Evtouchenko, à l’ouvrage qu’elle vient de publier aux Éditions du Cerf. Il peut sembler, à première vue, que, aujourd’hui, les Russes n’ont rien contre la guerre qui ravage l’Ukraine. Pourtant, l’analyse fine que propose Vera Grantseva, sur la base de l’examen de nombreuses enquêtes quantitatives et qualitatives et de divers autres éléments (émigration, résistance passive, repli sur des communautés Internet sécurisées) remet en cause cette idée reçue. Nous vous proposons ici un extrait du chapitre « Un soutien de façade au conflit ».

Il est important de comprendre combien l’attitude de la société vis-à-vis des opérations militaires en Ukraine a changé tout au long de la première année du conflit. Au cours de la période allant de mars 2022 à février 2023, plusieurs phases correspondant aux chocs externes et aux problèmes internes accumulés peuvent être identifiées. On en retiendra quatre : (1) le choc, du 24 février 2022 à fin mars 2022 ; (2) la polarisation, d’avril à septembre 2022 ; (3) la mobilisation, de septembre à novembre 2022 ; (4) la normalisation, de décembre 2022 à l’été 2023.

Commençons par le choc qu’a constitué, pour l’ensemble des Russes, la déclaration de guerre du 24 février 2022. La plupart des gens ne pouvaient pas croire que Vladimir Poutine, malgré la montée des tensions au cours des mois précédents, oserait envoyer des troupes dans un pays voisin. Dans les premiers jours, beaucoup ont refusé de croire à la réalité des combats, que des chars avaient traversé la frontière et attaquaient des villes et des villages en Ukraine, qu’il s’agissait d’une véritable guerre. D’ailleurs, Poutine a présenté tout ce qui se passait comme une « opération militaire spéciale », qui devrait être achevée à la vitesse de l’éclair et presque sans effusion de sang. C’est le discours qu’ont tenu les médias russes, dont la plupart sont contrôlés par le gouvernement, sur la base de rapports militaires.

Le choc initial a paralysé la plupart des Russes, mais il a aussi incité certains à s’exprimer ouvertement. Ce sont ces personnes qui ont commencé à descendre dans les rues des grandes villes pour exprimer leur désaccord. Certes, ils étaient une minorité, quelques milliers seulement. Mais compte tenu de la répression à laquelle ils s’exposaient, leur démarche prend une importance tout autre. Ces quelques milliers de citoyens qui se sont rassemblés les premiers jours ont montré que malgré tous les efforts des autorités et de la propagande, il y avait dans le pays des gens capables non seulement de critiquer les autorités, mais d’aller jusqu’à risquer leur vie pour le dire lorsque le pouvoir franchit une ligne rouge.

Assez rapidement, le choc a laissé place à une polarisation renforcée. Fin mars, la législation criminalisant l’opposition à la guerre sous toutes ses formes était venue à bout des voix discordantes dans l’espace public. Les dissidents se sont montrés plus prudents et les discussions politiques se sont déplacées dans les cuisines, comme c’était le cas à l’époque soviétique. Il est rapidement devenu clair que toute position médiane, que toute nuance, que tout compromis était intenable s’agissant d’un sujet comme la guerre en Ukraine.

Nombreuses furent les familles à se déchirer, la fracture générationnelle entre les jeunes et leurs parents ou leurs grands-parents étant la situation la plus fréquente. Pour les uns, la Russie commettait un crime de guerre, pour les autres, la SVO [sigle russe signifiant « Opération militaire russe »] était la condition de son salut. L’option consistant à quitter le pays s’invitant parfois dans les conversations. Une étude de Chronicles a montré que 26 % des personnes interrogées ont cessé de communiquer avec des amis proches et des parents pour des raisons telles que des opinions divergentes sur la politique et la guerre, et la perte de contact avec ceux qui ont quitté le pays ou sont partis pour le front.

Dès lors, deux ordres de réalité se faisaient face, recoupant eux-mêmes un accès différencié à l’information. De nombreux partisans de la guerre ont sciemment choisi des sources d’information unilatérales, principalement gouvernementales, qui leur ont montré une image éloignée de la réalité, mais leur permettaient de maintenir leur propre confort psychologique. Il leur était relativement facile de rester patriotes, de ne pas critiquer les autorités et de ne pas résister à la guerre : après tout, dans leur monde, il n’y avait pas de bombardements de zones résidentielles, il n’y avait pas de tortures ou de violences perpétrées sur les habitants des territoires occupés, aucune ville ni aucun village n’a été rasé et, après tout, aucun crime de guerre n’a été découvert à Bucha et Irpin après le retrait de l’armée russe des faubourgs de Kiev : « Nos soldats n’ont pas pu faire cela, cela ne peut pas être vrai. » Cette barrière psychologique n’a pas été imposée à ces gens ; il faut reconnaître la part du choix personnel leur permettant de vivre comme avant sans avoir à se confronter à la réalité des combats.

À l’inverse, une partie de la population a refusé de fermer les yeux et de se renseigner sur les horreurs du conflit. Ces personnes se trouvent le plus souvent isolées.

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À l’été 2022, l’intensité de la polarisation dans la société russe a commencé à diminuer : l’enthousiasme des partisans du conflit s’estompait tandis que la non – résistance de la majorité de la population se faisait plus pessimiste. Les premiers ont été déçus que la Russie ne remporte pas une victoire rapide sur une nation dont ils niaient la capacité à résister et jusqu’à l’existence même. Quant aux autres, la perspective d’une paix retrouvée et avec elle du retour à la vie normale semble de plus en plus lointaine. De plus, les conséquences économiques de l’aventure militaire se font sentir : l’inflation des biens de consommation courante bat tous les records (atteignant 40 à 50 % pour certains produits), la qualité de vie décline rapidement avec le départ des entreprises occidentales du pays.

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La mobilisation
Le 21 septembre, malgré sa promesse de ne pas utiliser de réservistes civils, le président Poutine a décrété la mobilisation partielle, provoquant un séisme dans le pays. À ce moment-là, les Russes ont enfin compris qu’il serait impossible de se soustraire à la guerre et que tout le monde finirait par y prendre part. C’était le coup d’envoi de la deuxième plus grande vague d’émigration après celle ayant suivi le 24 février 2022. Cette fois, ce sont les jeunes hommes qui sont partis. Beaucoup d’entre eux ont pris une décision à la hâte, ont fait leurs valises et, dès le lendemain, ont gagné la Géorgie, l’Arménie, le Kazakhstan.

La plupart n’avaient pas de plan, pas de scénario préparé, de connexions, de moyens. Cette vague de départs, contrairement à la première, n’a pas touché que la classe moyenne : les représentants des classes les plus pauvres, même des régions reculées, ont également fui la mobilisation forcée. Ainsi, fin septembre, environ 7 000 personnes ont quitté la Russie pour la Mongolie, principalement depuis les régions voisines de Bouriatie et Touva.

À ce moment-là, le reste de la population russe a commencé à recevoir massivement des citations à comparaître : des jeunes hommes ont été mobilisés directement dans le métro, à l’entrée du travail, et même surveillés jusqu’à l’entrée des immeubles résidentiels le soir. Beaucoup d’hommes sont passés à la clandestinité : ils ont arrêté d’utiliser les transports en commun, ont déménagé temporairement pour vivre à une autre adresse et n’ont pas répondu aux appels. Fin septembre 2022, le niveau d’anxiété avait presque doublé par rapport à début mars, passant de 43 à 70 %.

De nombreux experts s’attendaient à ce que la mobilisation marque un tournant en matière de politique intérieure, poussant la société russe à résister activement à la guerre. Il n’en a rien été.

Malgré le choc initial provoqué par le décret de mobilisation, ceux qui ne pouvaient ou ne voulaient pas partir se sont adaptés aux nouvelles réalités, choisissant entre deux stratégies : se cacher ou laisser le hasard agir. Grâce à des lois répressives et à une propagande écrasante, certains Russes, ne ressentant aucun enthousiasme pour la guerre déclenchée par Poutine dans un pays voisin, ont progressivement accepté la mobilisation comme une chose normale. Le gouvernement russe a su jouer sur la peur autant que sur la honte pesant sur celui qui refuse d’être un « défenseur de la patrie » et de se battre « comme nos grands-pères ont combattu » – les parallèles avec la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 ont largement été mobilisés. Et nombreux furent les jeunes Russes à se rendre finalement, avec fatalisme, au bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire pour partir au front.

La normalisation
En septembre-octobre 2022, tandis que Kiev multipliait les discours triomphalistes, le soutien à la guerre s’est durci sur fond de recul de l’armée russe dans la région de Kherson et d’augmentation du nombre de victimes militaires. À l’origine de ce nouvel état d’esprit ? La peur.

52 % des personnes interrogées à l’automne pensaient que l’Ukraine envahirait la Russie si les troupes du Kremlin se retiraient aux « frontières de février ». Ainsi se révélaient non seulement la peur de la défaite, mais aussi la peur croissante des représailles pour les crimes de guerre commis. De là un double mouvement : d’une part, la diffusion croissante d’une peur réelle que l’armée russe soit défaite, et de l’autre, une acceptation grandissante au sein de la majorité de la population de la nécessité de la mobilisation, perçue comme une « nouvelle normalité » et reconfigurée sous l’angle de la responsabilité civique et de la solidarité sociale. L’anxiété produite par la perspective de l’enrôlement massif des jeunes hommes s’est finalement estompée fin octobre : l’ampleur de la mobilisation s’est avérée moins importante que prévu.

Ainsi, depuis décembre 2022, la société russe est entrée dans une phase de « normalisation » de la guerre ou, comme le suggèrent les chercheurs du projet Chronicles, d’« immersion dans la guerre ». Pour eux, la dimension la plus frappante des changements de l’hiver et du printemps 2023 a été l’adaptation des attentes du public à la réalité d’une guerre longue. En dépit du risque d’être appelé, la plupart des Russes pouvaient continuer à vivre leur vie normalement malgré la mobilisation partielle. Des études sociologiques ont montré que la proportion de Russes anticipant une guerre prolongée est passée de 34 % en mars 2022 à 50 % en février 2023. Les experts de Chronicles décrivent ainsi une société « immergée » dans la guerre, devenue pour beaucoup le cadre d’une nouvelle existence.

L’historien britannique Nicholas Stargardt distingue quatre phases par lesquelles est passée la société allemande pendant la Seconde Guerre mondiale au cours des quatre années de conflit sur le front de l’Est :

« Nous avons gagné ; nous allons gagner ! ; nous devons gagner ! ; nous ne pouvons pas perdre. »

On peut supposer qu’à partir du printemps 2023, la société russe a atteint le troisième stade : « Nous devons gagner ! » Entre autres différences significatives, quoiqu’immergée dans la guerre, la population russe n’en présente pas moins un potentiel de démobilisation non négligeable – et nombreux sont ceux qui aspirent à une paix rapide. En dépit des efforts de la propagande, le soutien idéologique à la guerre demeure faible et, pour un soldat, les objectifs fixés peinent à justifier l’idée de sacrifier sa vie.

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Par Vera Grantseva, Professeur associé de la Haute école des études économiques (Russie). Enseignante en relations internationales à Sciences Po.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Agence Fitch: Note de la France maintenue …. de justesse

Agence Fitch: Note de la France maintenue …. de justesse

Six mois après avoir rétrogradé la France, L’agence de notation internationale maintient cette note mais de justesse. La note est assortie d’une perspective « stable », ce qui signifie que Fitch n’envisage pas de la modifier pour l’heure.

Fitch a toutefois jugé que les finances publiques françaises, et en particulier le niveau élevé de la dette publique, constituaient un point faible. La note de Fitch est assortie d’une perspective « stable », ce qui signifie que Fitch n’envisage pas de la modifier pour l’heure.

Fitch, qui attribue actuellement à la France la note « AA- », a toutefois jugé que la trajectoire de désendettement était limitée . « Le projet de budget pour 2024 et le programme pluriannuel envisagent seulement une réduction limitée du déficit budgétaire, de 4,9% en 2023 à 4,4% en 2024 », a relevé l’agence de notation.

Fitch s’attend à un déficit public de 4,6% en 2024 en raison d’une « estimation plus faible (que celle du gouvernement, Ndlr) de la croissance » et du « risque que des économies (…) ne soient pas réalisées ». Ainsi, l’agence a revu sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2024 à +1,1%, contre +1,3% précédemment, en raison d’une demande plus faible et d’un commerce net légèrement plus faible. Fitch s’attend à ce que la croissance du PIB atteigne 1,7% en 2025, grâce à la reprise de la consommation privée.

Démagogie–nouvelle trouvaille de Macron pour inscrire l’IVG dans la constitution

Démagogie–nouvelle trouvaille de Macron pour inscrire l’IVG dans la constitution

Macron ne cesse de rechercher des combines pour remonter dans l’estime des Français. Ainsi sa dernière trouvaille vise à inscrire l’IVG dans la constitution. L’objectif est de trouver un thème consensuel pour lui permettre de recueillir une majorité lors d’un référendum. Précédemment par exemple il est envisageait un thème sur l’immigration ou sur l’environnement.

La manœuvre est évidemment très grossière dans la mesure où l’IVG est juridiquement assurée dans son principe et n’est contesté par personne. C’est un peu comme si on demandait aux Français « voulez-vous du beau temps ? ».

C’est évidemment un détournement démagogique de la démocratie. Macron évite évidemment les thèmes sensibles qui justement ont besoin d’un arbitrage.

Par ailleurs, cette manie bien française de changer à tout bout de champ la constitution n’est pas sans poser un problème de stabilité juridique.

Certes l’IVG est un droit, au surplus non contesté, mais on pourrait alors pour des motifs politiciens insérer dans la constitution nombre de droits qui n’y figurent pas. Mais des droits déjà légalisés qui n’ont pas leur place dans la constitution.

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