Violences des quartiers : un micro plan
Le gouvernement aura attendu bien longtemps avant d’analyser la révolte des quartiers et de proposer de nouvelles orientations. Pire, Macron qui avait promis lui-même de le faire a complètement oublié l’exercice ! Du coup, on a repassé le bébé à la pauvre Élisabeth Bornes qui est surtout chargée de l’intendance et des tâches secondaires ou considérées comme telles.
Parmi les mesures, le gouvernement propose aussi d’aggraver les contraventions pour les mineurs bravant le couvre-feu. Plutôt que de «délictualiser» cette infraction, il a été choisi de la laisser dans le champ contraventionnel, mais en montant en gamme. Désormais, il sera infligé une amende de catégorie 4, au maximum 750 euros, pour tous ceux qui enfreindront l’interdit.
Pour les parents, il est prévu d’infliger une peine forme travaux d’intérêt général qui se seront soustraits à leurs obligations légales. Par ailleurs, dans le cas où ils n’auraient pas respecté les mesures éducatives imposées à leurs enfants par la justice, ils seront soumis à des stages de citoyenneté, une alternative aux poursuites. De quoi éviter la sanction pécuniaire bien souvent impossible à honorer pour les familles les plus démunies.
À noter la sociologie particulière des émeutiers composés à 70 % de mineurs de moins de 15 ans et qui mériterait évidemment une analyse et des orientations autrement plus étoffées.
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