Hamas et conjoncture: de ministre de l’économie fait dans l’optimisme !
Alors que personne ne peut prévoir quelles pourraient être les conséquences économiques du conflit déclenché par un Master vis-à-vis d’Israël, le ministre français de l’économie et des finances se veut rassurant et indique de façon très imprudente que les conséquences seront limitées.
Évidemment, il n’en sait strictement rien. En effet tout les prendra de l’hypothèse d’une régionalisation du conflit et de son influence notamment sur l’Arabie Saoudite l’un des principales producteurs de pétrole. En outre toute guerre crée une insécurité et alimente des réactions de prudence.
Le ministre ferait mieux d’étudier toutes les hypothèses possibles et non pas de faire dans l’optimisme béat. Rappelons par exemple qu’il a déjà adopté cette attitude vis-à-vis de l’inflation en général en indiquant au début de l’année que les prix devaient baisser.
On ne demande pas à un ministre de l’économie de se conduire comme Madame Soleil mais d’élaborer des scénarios pour s’adapter le plus tôt possible à un changement conjoncturel, en plus qui peut durer comme le conflit en Ukraine.amment sur le pétrole, changerait toutefois en cas d’«embrasement régional», a précisé le ministre de l’Économie.
À la crise politique, humaine et diplomatique ne devrait pas s’ajouter une crise économique. Interrogé sur Sud Radio ce lundi matin, le ministre de l’Économie et des Finances français est revenu sur les attaques qui ont frappé Israël ce week-end. Se voulant rassurant, Bruno Le Maire a indiqué s’attendre à des conséquences «limitées» du conflit sur l’activité et l’économie.
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