Pauvreté : nouveau cri d’alarme des associations
Depuis plusieurs mois, les associations d’aide humanitaire font face à une crise d’envergure. En cause, « le Covid, l’inflation et la guerre en Ukraine », selon Tony Amato, président de la banque alimentaire des Alpes-Maritimes.
Les Restos du Cœur ont par exemple annoncé cette semaine qu’ils allaient devoir refuser des bénéficiaires à partir du mois de novembre, notamment en raison de la hausse de ses charges sur fond d’inflation.
Pour Tony Amato, « les associations vivent un véritable tremblement de terre en silence ».
« Nos stocks ont baissé de 44% entre janvier 2022 et janvier 2023. On a moins de dons, alors que de plus en plus d’associations frappent à notre porte », explique-t-il au micro de BFM Nice Côte d’Azur.
Sur cette même période, ces associations ont redistribué 32.000 repas à leur bénéficiaire contre 27.000 l’année précédente. Une forte hausse liée à la hausse de la pauvreté dans le département.
« À Cannes et à Nice, plus d’un habitant sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté », assure Tony Amato.
Pour enrayer cette spirale négative, le président de la banque alimentaire des Alpes-Maritimes appelle aux dons, mais appelle surtout la population à se mobiliser, alors que les associations ont perdu plus de deux millions de bénévoles ces deux dernières années dans toute la France.
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