Violences et drogue: « La France n’a plus de règles »
C’est le cri de la mère de la victime dans son appartement de tir des trafiquants de drogue . La mère de la victime a estimé à juste titre qu’il y a longtemps qu’on ne se sent plus du tout en sécurité dans ces quartiers et qu’en réalité il n’y a plus de règles. C’est-à-dire d’État républicain. Les règles du banditisme et de la mafia se sont substitués aux règles de la république et aux règles sociétales.
Dans le quartier du drame si le trafic de drogue rapporte de l’ordre de 30 000 € par jour d’après les experts et l’argent est devenu le seul repère moral pour nombre d’individus complètement décervelés.
Dans des pays 10 fois plus pauvres que la France on ne connaît pas le même phénomène car la police et la justice ne s’embourbe pas dans les procédures pour prévenir la détérioration sociale et criminelle.
C’est bien sûr la police et surtout la justice qui sont en cause mais d’une façon générale toute la société qui ne sait pas se mobiliser dans toutes ses dimensions et avec tous ces acteurs pour mener une véritable guerre contre la drogue au-delà des mots.
Dimanche 10 septembre dans la soirée, une jeune femme âgée de 24 ans a été tuée alors qu’elle se trouvait paisiblement chez elle, dans son appartement de la petite cité de Saint-Thys. Le projectile, issu d’une rafale de kalachnikov tirée en direction d’un point de deal de la cité, a traversé un contre-plaqué en bois du logement de la victime, situé au troisième étage d’un immeuble, avant de lui perforer le crâne. Transportée en urgence à l’hôpital, Socayna, une étudiante en droit sans histoires, est décédée de ses blessures mardi dans la matinée.
Depuis le début de l’année, 44 personnes ont été tuées au cours d’une fusillade sur fond de trafic de stupéfiants dans la Cité phocéenne depuis janvier 2023. 109 autres personnes ont été blessées.
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