Encore des influenceuses françaises épinglées
Des influenceurs ont encore été sanctionnées pour pratiques commerciales illicites. Le problème c’est que le même reproche pourrait être fait à la plupart des influenceurs qui ne vivent en réalité que sur les recettes des publicités qu’ils supportent. Cela Cela en contradiction avec les dispositions commerciales, fiscales et scientifiques.Exemple Nabilla ( « allô bah allô ») qui donnait des conseils sur le marché financier !
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé jeudi 10 août avoir enjoint à quatre influenceuses de « cesser des pratiques commerciales trompeuses » sur leurs comptes Instagram, Snapchat, TikTok et YouTube.
Trois d’entre elles, Mélanie Orlenko (778 000 abonnés sur Instagram), Gulfer Taskiran (488 000 abonnés) et Amandine Pellissard (372 000 abonnés) ont été épinglées pour avoir trompé « le consommateur sur la licéité » d’un service, en l’occurrence des injections d’acide hyaluronique « par un prestataire ne disposant pas des qualifications requises », a fait savoir la DGCCRF sur son site Internet.
Cet acide est utilisé, généralement par des jeunes femmes, pour « repulper » les lèvres. Plusieurs procédures judiciaires sont en cours en France pour des injections illégales de ce produit. Car si ce dernier est légal, il doit cependant être administré par un professionnel de santé et sa provenance doit être contrôlée, sous peine de risques de graves complications.
Ces trois mêmes influenceuses ainsi que Fanny Sanial (341 000 abonnés sur YouTube) se sont également vu reprocher de ne pas avoir mentionné « le caractère publicitaire » de vidéos ou « stories » pour lesquelles elles ont été rémunérées ou ont reçu une contrepartie. La répression des fraudes leur a ainsi ordonné de « cesser ces pratiques » et « de se mettre en conformité » avec le code de la consommation.
Depuis le début du mois de juin, la DGCCRF a prononcé plusieurs injonctions contre des influenceurs, parallèlement à l’adoption par le Parlement d’un texte régulant leurs pratiques. Ce dernier prohibe notamment la promotion par les quelque 150 000 influenceurs présents en France de la chirurgie esthétique, et interdit ou encadre fortement la promotion de plusieurs dispositifs médicaux. Il s’attaque également aux paris sportifs et aux jeux de hasard.
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