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Environnement-71 % des Français concernés directement par le changement climatique.

Environnement-71 % des Français concernés directement par le changement climatique.


71 % des Français concernés directement par le changement climatique d’après le baromètre de la Fondation pour la Nature et l’Homme réalisé avec Odoxa sur l’humeur écologique des Français publié mardi 27 juin.

Les habitants de Provence-Alpes-Côte-d’Azur sont ceux qui y sont le plus sensibles, à 77%. Cette impression concerne les trois quarts des habitants de la Bretagne à l’Occitanie, et plus des deux tiers des résidents des régions du Grand Est à l’Auvergne-Rhône-Alpes. Les Franciliens sont dans la moyenne nationale (70%), quand 69% des habitants des Hauts-de-France ressentent ce changement climatique. À noter que c’est en Normandie où cette sensation est la plus faible : 52%.

7 Français.es sur 10 disent ressentir les effets du changement climatique au quotidien. (FONDATION POUR LA NATURE ET L’HOMME)
Conséquence du réchauffement climatique : quatre Français sur dix (42%) ont déjà pensé à changer de lieu d’habitation. Un tiers (34%) souhaitent fuir en raison de la pollution. Un quart (26%) désirent déménager dans une zone moins dangereuse, et la même proportion (26%) dans une zone moins sujette au manque d’eau.

Face au changement climatique et à ses conséquences, un tiers des personnes interrogées (35%) se sentent impuissantes. 30% sont anxieuses. A noter que seulement 9% des sondés restent optimistes, les femmes étant deux fois moins optimistes que les hommes.

Malgré tout, les Français restent très actifs. Selon cette enquête, 77% disent avoir modifié leurs habitudes de vie ces dernières années afin de préserver la biodiversité et le climat. La principale action mise en place par les personnes interrogées est le fait de ne plus prendre l’avion qu’en cas de nécessité absolue (58%), sachant que seulement 11% des Français sont amenés à prendre l’avion plusieurs fois par an.

Les Français assurent également acheter majoritairement des produits « made in France » (56%) et ont réduit de moitié leur consommation de viande et de poisson (52%). Les Français se disent également prêts à participer à des chantiers de plantations pour remettre de la nature dans leur commune (39%) ou à investir l’essentiel de leur épargne dans des produits durables (34%).

C’est principalement le futur de leurs enfants ou des générations à venir qui motivent les Français à agir pour le climat, pour 42% d’entre eux, devant l’envie de rester en bonne santé et d’avoir une vie plus saine (31%). 24% avouent avoir peur des catastrophes climatiques. Et pour entretenir cette motivation, les sondés s’appuient sur les scientifiques, à 37%, les agriculteurs ou les éleveurs (34%) ou les associations environnementales (31%).

Mais si l’envie d’agir est là, les moyens ne le sont pas forcément. Un Français sur deux (52%) a le sentiment de ne pas avoir la capacité financière pour agir à son niveau. Les sondés souhaitent à 45% que les efforts soient mieux répartis entre tous les membres de la société et que cela n’ait pas d’impact économique sur eux et leur foyer (37%).

Enfin, selon ce sondage, pour lutter contre le changement climatique, les Français plébiscitent la végétalisation des espaces publics (61%). Le soutien à l’agriculture locale respectueuse de l’environnement et du climat est salué par 58% des personnes interrogées. Et 57% apportent leur soutien à une agriculture locale respectueuse de l’environnement et du climat. En revanche, les Français sont 64% à juger que l’on n’interdit pas suffisamment les nouvelles grandes zones commerciales en périphérie des villes. Et 52% trouvent que leur région n’en fait pas assez pour rénover les anciens bâtiments.

Ce baromètre de la Fondation pour la Nature et l’Homme sur l’humeur écologique des Français a été réalisé par Odoxa par Internet du 16 au 24 mai 2023, sur un échantillon de 3 015 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Territoires-La domination croissante-des très-grandes-villes

Territoires-La domination croissante-des très-grandes-villes


Le géographe Jacques Lévy et le spécialiste des mobilités Jean Coldefy présentent, dans une tribune au « Monde », une étude inédite qui mesure, à une échelle très fine, la présence réelle de la population sur le territoire français. Ils décryptent la force d’attraction de certaines villes, ainsi que des zones touristiques et de loisirs.

Qui habite où ? La réponse à cette question élémentaire était, jusqu’ici, loin d’être simple. On sait où les gens résident, grâce aux recensements. On sait aussi dans quelles communes ils travaillent, mais les déplacements professionnels, le temps partiel et le télétravail ne sont pas encore bien mesurés, tout comme les rythmes journaliers. Les enquêtes de mobilité donnent, sur des échantillons restreints, des informations à des échelles très larges. Ainsi, nous sommes incapables aujourd’hui de connaître précisément les déplacements, ce qui rend, par exemple, les politiques de mobilité particulièrement difficiles à élaborer.

Les enquêtes sont riches mais souvent floues dans le détail. Les données numériques massives sont, elles, plus précises et représentatives à des échelles fines mais moins riches. La rencontre de ces deux critères – richesse et précision – permet aujourd’hui d’assurer une rupture majeure dans la connaissance de la géographie de l’occupation des lieux. C’est ce que le projet La France habitée, porté par une équipe pluridisciplinaire, a permis de réaliser depuis le début de l’année 2022, en conjuguant le traitement de données des réseaux téléphoniques et des données statistiques.

Les informations des réseaux mobiles permettent de dire, avec une fiabilité d’un très bon niveau et une grande précision spatiale et temporelle, comment sont peuplées à tout instant les milliers de localités qui constituent un pays comme la France. Et ce, bien sûr, en respectant l’anonymat et la vie privée de ces habitants.

Pour tirer le maximum de ces données, qui couvrent la période août 2019-février 2023, notre équipe a défini un indicateur, l’« habitant.année », qui équivaut à la présence effective des personnes sur un lieu. On calcule, dans chacune des 50 000 petites unités géographiques (donc à une échelle bien plus précise que les communes dans les zones les plus denses), combien de personnes y ont séjourné en moyenne sur toute l’année. En effet, habiter, ce n’est pas seulement résider.

Crise Immobilier: Un problème de solvabilité

Crise Immobilier: Un problème de solvabilité


Avec la flambée des prix et la montée des taux d’intérêt, l’ immobilier connaît une crise de solvabilité qui sera sans doute sans précédent. Pour résumer, la question essentielle est celle de la réduction régulière de la cible potentielle des candidats à l’achat. Or de moins en moins de clients sont en capacité de faire face au coût moyens de 300 000 € ( avec des écarts autour de cette moyenne à 200 000 € en zone rurale et 400 000 dans les grandes villes. D’après une une étude de Century 21, un achat immobilier est en moyenne de 300.000 euros et un acquéreur-type ne peut pas mettre plus de 37.500 euros d’apport personnel pour financer les 5,5% de frais d’agence et les 7% de frais de notaire; l’emprunt moyen chute de 337.500 à 289.000 euros, soit. une perte de 48.500 euros pour l’accédant du fait des taux d’intérêt.

Du coup, la surface moyenne des appartements et des maisons baisse continûment depuis 2020. De 58,7 m² pour les appartements et de 116,9 m² pour les maisons il y a trois ans, ces chiffres tombent à 57,6 m² et à 113,4 m² au premier semestre 2023.

Outre le facteur explicatif des taux d’intérêt, la crise découle aussi et peut-être surtout de la folle envolée des prix au cours de ces dernières années. Des prix qui n’ont baissé que de l’ordre de 2 % pour l’instant. On s’attend à une baisse de 5 % cette année. Une baisse qui à terme devrait atteindre 25 % pour relancer le marché.

Cependant les vendeurs refusent – pour l’instant – de baisser leur prix. Là est la clé, estime pourtant Charles Marinakis. « Pour que le marché reparte, il n’y a pas d’alternative possible : il faut que les prix baissent substantiellement de l’ordre de 10 à 12% assez rapidement mais beaucoup parlent de 25 % plus tard.

Politique -Russie: Après la rébellion, la purge

Politique -Russie: Après la rébellion, la purge

D’après le journal les Échos, des rumeurs de purge prochaine dans les forces armées courent Moscou au vu de leur passivité durant le coup de force de Wagner. Le général Sourovikine, ex chef des opérations en Ukraine et proche de Prigogine aurait été arrêté.

Le général Sergueï Sourovikine, commandant adjoint des opérations de l’armée russe en Ukraine, avait connaissance des projets d’Evguéni Prigojine. D’autres généraux russes auraient soutenu discrètement le chef de Wagner. Et, en effet, le Moscow Times, généralement bien informé, annonçait en soirée, d’après deux sources haut placées anonymes, que Sergueï Sourovikine avait été arrêté. Il n’avait plus été vu en public depuis qu’il avait demandé, samedi, au chef de Wagner de faire demi tour dans un message où il ressemblait plutôt à un otage récitant un texte… Sourovikine était considéré, par les Ukrainiens eux même, comme un des meilleurs stratèges russes, quoique d’une brutalité extrême.

Pendant ce temps, les forces ukrainiennes essayent de progresser, alors qu’elles piétinaient, peu ou prou depuis le 11 juin. Elles ont établi il y a quelques jours une tête de pont sur la rive gauche du Dniepr, au niveau du pont Antonivskyi, détruit par les Russes lors de leur retraite de la ville de Kherson, en novembre dernier. La traversée sous le feu ennemi d’un fleuve de 300 m de large était considérée comme très difficile par les experts militaires occidentaux.

En réplique lamentable, l’armée russe, de son côté, a bombardé un restaurant de la ville de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, dans la nuit de mardi à mercredi, tuant au moins neuf personnes.

Emeutes-Banlieues: « Le risque d’ embrasement comme en 2005 ? »

Emeutes-Banlieues: « Le risque d’ embrasement comme en 2005 ? » Frédéric Dabi (Ifop)

Après une nuit de violences urbaines, Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop, estime que le risque d’embrasement demeure comme en 2005 dans la Tribune .

FRÉDÉRIC DABI- Oui. Après des mois où la préoccupation des Français se cristallisait sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron voulait passer à autre chose. Il parlait des 100 jours, même si l’expression n’a pas vraiment été perçue par les Français. Son déplacement à Marseille visait à ouvrir d’autres chantiers, celui de l’école notamment.

Avec les violences, après la mort de Nahel, il est sur une ligne de crête. Ces événements remettent sur le devant de la scène les critiques récurrentes qui lui sont faites sur l’inaction de l’Etat au niveau de la sécurité, de l’insuffisance des résultats.

Les Français, on le voit dans les enquêtes, font souvent le lien entre crise migratoire, problèmes sécuritaires et faits divers. Après le drame d’Annecy, après la professeur poignardée en plein cours, les soignantes violentées (dont une est décédée), le maire agressé… Beaucoup ont le sentiment que le pays n’est pas tenu, que l’Etat n’est plus maître chez lui, que le gouvernement est débordé.


Pour éviter des débordements, le gouvernement annonce d’importants déploiements de forces de l’ordre.

Certes, il y a la question des moyens, des services publics qui parfois sont défaillants, et du déclassement du pays. Mais, dans les enquêtes d’opinion, il est frappant de voir que la question se pose surtout, pour les Français, autour de la décision : autrement dit, ce n’est pas tant le sujet du nombre de policiers, de moyens déployés, qui marque les Français, que celle de l’insuffisance pénale.

Je note que la justice est bien plus souvent mise en cause que la police, qui garde plutôt sur le long terme une bonne image dans l’opinion. En revanche, la justice rime souvent avec inaction. Le sentiment d’une justice trop laxiste, des délinquants qui s’en sortent toujours, qui ne sont pas assez punis… revient de plus en plus dans nos études d’opinion. C’est très marquant, et c’est d’ailleurs ce qui nourrit une partie du vote d’Eric Zemmour ou de Marine Le Pen. Cela participe à l’idée de déclin du pays. Enfin, l’une des rares institutions qui garde une très bonne image dans l’opinion est l’Armée.

Y a-t-il un risque d’embrasement du pays, des banlieues comme à l’automne 2005 après la mort de Zyad et Bouna ?

L’exécutif fait tout pour l’éviter. Mais le risque est là, même s’il est encore un peu trop tôt pour le dire. Emmanuel Macron comme Elisabeth Borne font très attention à ne pas mettre de l’huile sur le feu du côté des jeunes, mais il leur faut aussi préserver les forces de l’ordre. Eviter la bourde aussi comme avait pu le faire Christophe Castaner en dénigrant les policiers. La difficulté par rapport à 2005 tient au fait que des heurts ont éclaté dans des villes d’habitude relativement calmes : Clamart dans les Hauts-de-Seine en est un bon exemple.

Mais, si jamais, les violences duraient comme en 2005, ce serait une nouvelle crise que devra surmonter le pays après celle des Gilets jaunes, le Covid, l’inflation, la crise de l’énergie liée à la guerre en Ukraine. On parle de fatigue démocratique. Il y aurait le risque pour Emmanuel Macron de se voir enfermer dans un « récit de crises ». Cela pourrait conforter encore le regard des Français sur un président qui ne gère que des événements dramatiques, en étant à la tête d’un Etat défaillant. Par ailleurs, évidemment pour Emmanuel Macron, ces violences ravivent le traumatisme des Gilets jaunes. Il avait alors été acculé face aux violences. D’où sa volonté de ne pas laisser la situation s’installer.

La délinquance sous Macron

La délinquance sous Macron

La quasi-totalité des indicateurs sont en hausse, selon les données du ministère de l’Intérieur . Homicides, coups et blessures, violences sexuelles, vols… quasiment tous les indicateurs de la délinquance se sont inscrits en hausse l’an dernier, selon les données du ministère de l’Intérieur.

« Les hausses poursuivent celles observées avant la crise sanitaire pour les homicides, les coups et blessures volontaires, les violences sexuelles et les escroqueries enregistrés par la police et la gendarmerie », note le ministère de l’Intérieur. Cela donne une progression de 8 % des homicides, de 15 % des coups et blessures volontaires (dont une hausse de 17 % pour les violences intrafamiliales), de 11 % des violences sexuelles, de 11 % des cambriolages ou encore de 13 % pour les usages de stupéfiants.

« Cette augmentation fait suite à des années 2020 et 2021, très fortement marquées par l’épidémie de Covid, et durant lesquelles de nombreuses infractions avaient diminué suite, notamment, aux confinements et à la généralisation du télétravail », rappelle le ministère de l’Intérieur.

Pour la Place Beauvau, la hausse des violences intrafamiliales s’explique aussi par le « contexte de libération de la parole, de meilleure prise en charge des victimes et d’amélioration des politiques publiques ». « Il en est de même des violences sexuelles qui affichent une hausse de 11 % en 2022 qui demeure bien en deçà de celle de 2021 (+ 33 %) », ajoute le ministère. Votée en fin d’année dernière, la loi de programmation du ministère de l’Intérieur donnera plus de moyens aux forces de l’ordre.

Dette et Budget: des chiffres bidon ! d’après la Cour des comptes

Dette et Budget: des chiffres bidon ! d’après la Cour des comptes

Cette fois, le diagnostic de la Cour des Comptes est sans ambiguïté, le gouvernement a traficoté les chiffres pour minimiser l’ampleur d’un déficit qui va encore augmenter en 2023 et tutoyer les 5 % du PIB.

Les prévisions avancées par le gouvernement dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles sont de loin les plus élevées des prévisions disponibles estiment les magistrats. En 2023, le déficit devrait augmenter légèrement à 4,9% du PIB contre 4,7% en 2022.

Comme d’habitude, le gouvernement a surestimé les recettes fiscales et à l’inverse a minimisé la dérive des dépenses.

La Cour des comptes a dressé un tableau sombre des finances publiques dans son dernier rapport dévoilé ce jeudi 29 juin. Le déficit public pourrait s’établir à 4,9% du produit intérieur brut en 2023 contre 4,7% en 2022. En revanche, la dette pourrait continuer de fléchir passant de 114,6% en 2020 à 109,6% en 2023. ( la norme européenne est de 60%).

La dette publique de la France a dépassé pour la première fois le seuil symbolique des 3000 milliards d’euros au premier trimestre, remontant à 112,5% du produit intérieur brut (PIB), contre 111,8% à la fin décembre 2022, a indiqué ce vendredi matin l’Insee.

la dette sur PIB hexagonale dépasse la moyenne des États de la zone euro (91,6 %).

Paris affichant, malgré la réforme des retraites et les économies promises, des objectifs nettement moins ambitieux. En 2026, selon ses projections, la France serait ainsi le seul grand état européen à ne pas afficher un déficit sur PIB inférieur à 3 %.

Le traité européen de Maastricht de 1992 fixait pour les Etats une limite de dette publique à 60 % du PIB, seuil que la France a dépassé à la fin de l’année 2002, pour ne plus jamais repasser en dessous depuis. Mais, depuis la crise sanitaire, suivie de la guerre en Ukraine, cette règle, comme celle d’un déficit public inférieur à 3 % du PIB, ont été suspendues. Elles seront de nouveau d’application en 2024.

En avril, le gouvernement a présenté une trajectoire plus ambitieuse pour le rétablissement des comptes de la France, qui prévoit de ramener la dette à 108,3 % du PIB en 2027 et le déficit à 2,7 %, dans les clous européens, contre 4,7 % en 2022 et 4,9 % prévus cette année. Mais des chiffres contestés par les experts y compris de la Cour des Comptes qui considèrent ont été surestimée tandis que les dépenses ont été sous-évaluées.

Société- Les chiffes du trafic de drogue

Société-Les chiffes du trafic de drogue


La lutte contre les stupéfiants s’intensifie et les douaniers français ont fait des saisies historiques en matière de drogue . Economie alternative à part entière, la drogue est devenue un véritable business qui ne touche plus seulement les grandes agglomérations mais également les villes moyennes et qui s’accompagne de son lot de violence.

Ce montant mirifique est celui des revenus générés par le trafic de stupéfiants à l’échelle de la planète selon l’Office des Nations Unis contre la Drogue et le Crime. Ce n’est bien sûr qu’une estimation, mais elle reflète le poids économique du business de la drogue. Celui-ci est supérieur au PIB de la Finlande (236 milliards) ou de la Colombie (237 milliards). 243 milliards d’euros, c’est davantage que le coût des catastrophes naturelles qui ont ravagé la planète en 2021, entre la tempête Ida sur l’Est des Etats-Unis, la vague de froid au Texas et les inondations en Belgique et en Allemagne. L’assureur Swiss Ré l’estime à 220 milliards d’euros.

Selon les derniers calculs de l’Insee, le montant qu’ont dépensé les Français en 2020 pour s’approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants. Faut-il y voir un effet des longs mois de confinement ? C’est en tout cas 7% de plus que l’année précédente et surtout deux fois davantage qu’en 2009 (2,08 milliards). À titre de comparaison, les achats de livres n’ont pesé, la même année, que 3,75 milliards dans le budget des consommateurs.

Entre les importateurs, les grossistes, les logisticiens, les revendeurs, les « choufs » (guetteurs) et les « nourrices » (ceux qui cachent les produits chez eux), le marché de la came fait travailler beaucoup de monde en France. « Un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus », précise l’Insee qui évalue cette activité à 21 000 équivalents temps plein. Soit 0,08% de la main d’oeuvre nationale. Mais sans déclaration à l’Ursaff, ni charges sociales.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000

C’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million.

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Sondage Remaniement : mettre Macron sous tutelle des « Républicains «
Le permis dès 17 ans: Une mesure démagogique
Une centaine de nuits tropicales dans les grandes villes en France
Covid France 21 juin 2023 : 270 cas supplémentaires en 24 heures
La musique bénéfique pour le cerveau
Environnement et Transport aérien : une neutralité carbone en 2050 douteuse !!!
Pour des États généraux-du paysage ?
Pour-un-impôt-exceptionnel-sur-le-capital
Quelle aides publiques de développement face aux crises ?
La douteuse stratégie nationale bas carbone
« Réglement de comptes »: Carlos Ghosn réclame un milliard de dollars à Nissan
Paris 2024 : dix travailleurs sans papiers attaquent des géants du BTP devant les prud’hommes
Craignant d’être remplacée, Borne fait sa promo

Budget: Les économies de bouts de chandelle de Bruno Lemaire
Un troisième mandat présidentiel pour Macron ? (Richard Ferrand)
Climat : déjà la surchauffe
Transport aérien neutralité carbone en 2050 !!!
Méga commande de 500 avions à Airbus
Plan sobriété du gouvernement : des mesures gadgets
Retraites : le régime réformé déjà financièrement obsolète ?
Comme sur les pôles , les glaciers de l’Himalaya fondent de manière dramatique
Flagornerie- »Poutine un ami de l’humanité», selon le président algérien Tebboune
Covid France 20 juin 2023 : seulement 270 cas en 24 heures
Covid: vraiment la fin de l’épidémie?
Exploitations agricoles: une baisse régulière
Transport aérien: entre développement et décarbonation
Politique: Macron: chaque jour, un chèque et Lemaire pour la rigueur !
La loi de programmation militaire ne tire pas les leçons de la guerre en Ukraine
La « decivilisation » de Macron-: un contresens
Il y a aussi les drogués du travail
ChatGPT: fantasmes et réalités ?

Protestation contre la liaison fer Lyon-Turin: Une manifestation idiote de gauchistes
Environnement: « L’avion vert », la nouvelle escroquerie !
Sondage transport aérien: Les Français croient peu à la décarbonation de l’aérien mais veulent encore voyager
Aérien et Environnement- « Tout miser sur les carburants d’aviation durables est une erreur »
Alimentaire: pas de baisse de prix !
Immobilier : crédits en baisse d’ « Action Logement »
Énergies renouvelables : vers un accord européen
Aérien: La décarbonation de l’aviation devient une réalité pour la ministre !
Inflation : Des entreprises qui en profitent
Immigration illégale Royaume-Uni : en hausse malgré le brexit
Macron: chaque jour, un chèque et Lemaire pour la rigueur !
Dette publique : Le déni français
Quel avenir pour le syndicalisme ?
Industrie aéronautique: entre développement décarbonation
France : la pollution du secteur routier continue
Pensions moyennes: autour de 1400 euros
Implants cérébraux sur l’homme dès cette année ?
Transport aérien : un doublement de la flotte mondiale d’ici 20 ans

Politique et Mbappé : Macron, Nouvel entraîneur du PSG ?
Santé et médicaments – Relocalisation de la production: Du pipeau !
Secousses sismiques dans l’ouest: de temps en temps
Prix denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !
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Pôle Emploi : repeint en France travail
Pour une taxe internationale sur les transactions financières
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Crise immobilier: La conséquence d’une urbanisation folle
Crise du logement : des propositions complètement cosmétiques du gouvernement
Immobilier : une crise structurelle grave
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Pour une révolution en Russie…mais pacifique
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Liens
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  • Société- Pourquoi la révolte des banlieues

    Société- Pourquoi la révolte des banlieues

    La mort de Nahel.M, 17 ans, abattu par un tir policier lors d’un contrôle de véichule à Nanterre mardi 27 juin au matin a déclenché une série d’émeutes dans plusieurs communes populaires en Ile-de-France et une vague d’indignation dans le pays. Les destructions et dégradations ont conduit le chef de l’Etat jeudi 29 à dénoncer « des scènes de violences » contre « les institutions et la République » qui sont « injustifiables ». Pourquoi tout casser, tout détruire ? Les histoires de bandes ou de violences dans les quartiers populaires, notamment lors d’événements déclencheurs (interpellations, blessures ou comme ici, un décès après une intervention policière) défrayent régulièrement la chronique. Si les parcours sociaux des individus sont plus hétérogènes qu’il n’y paraît, comme je le montre sur mon terrain mais aussi comme le font de nombreux travaux universitaires dont ceux de la sociologue Emmanuelle Santelli, il existe également des déterminismes sociaux mais aussi ethno-raciaux qui scellent la plupart des destins des jeunes des quartiers populaires urbains qui les conduisent, certes en fonction des trajectoires spécifiques, à des confrontations avec les institutions d’encadrement comme la police, l’école ou le travail social.

    par Eric Marliere
    Professeur de sociologie à l’université de Lille, Université de Lille dans the Conversation

    Nous sommes donc en droit de nous demander si ces différentes manifestations de violence et d’agressivité véhiculées par certains jeunes adultes ne sont-elles pas en quelque sorte l’expression de formes politiques par le bas ? Une forme de résistance infra-politique qui prend la forme d’incivilités, que l’anthropologue James C. Scott appelle le « texte caché ».

    Cette question nous paraît désormais centrale dans la mesure où les revendications politiques et sociales de la majorité des habitants des quartiers populaires et notamment des différentes générations de jeunes n’ont jamais été véritablement prises en compte par les institutions.

    L’un des moments marquants illustrant cette hypothèse est l’épisode des « émeutes de 2005 ». Les médias avaient ainsi relayé leur incompréhension, indignation et condamnation morale face aux incendies de nombreuses écoles primaires. Or comme l’explique le sociologue Didier Lapeyronnie, le fait d’incendier les écoles – parfois occupées par les petites sœurs ou petits frères – ne peut être appréhendé comme un geste de violence « gratuite », mais plutôt comme un sentiment de revanche contre une institution, l’école, perçue comme humiliante et excluante.

    Cette forme d’ostracisme n’est pas sans conséquence pour ces jeunes dans la mesure où la sélection sociale cautionnée par l’institution scolaire a condamné définitivement leur avenir notamment pour celles et ceux qui en sortiront sans diplôme.

    L’action de brûler les écoles constitue pour ces jeunes le moyen d’occasionner un mouvement de rébellion, écrit Lapeyronnie, bien que dépourvus d’idéologie et de règle, mais visant à provoquer une « réaction » ou des « réformes » de la part de ces mêmes institutions.

    Il s’agit également de se faire entendre par des institutions qui ne vous écoutent plus et de stopper momentanément un « système » qui tourne sans vous et se passe de votre existence depuis des années comme l’affirme Didier Lapeyronnie un peu plus loin :

    « L’émeute est une sorte de court-circuit : elle permet en un instant de franchir les obstacles, de devenir un acteur reconnu, même de façon négative, éphémère et illusoire et d’obtenir des « gains » sans pour autant pouvoir contrôler et encore moins négocier ni la reconnaissance ni les bénéfices éventuels. »

    Les formes de provocations et autres « incivilités » véhiculées par certains jeunes des « quartiers » envers les enseignants pourrait être appréhendée comme une réponse quotidienne au rôle central de l’école comme moyen verdict social pour l’avenir des jeunes.

    Sur nos terrains d’enquête, nous avons aussi constaté des attitudes quelque peu ambiguës de la part d’agents de police dans l’espace public à l’égard de jeunes et parfois même de moins jeunes.

    Par exemple, tel dimanche, en début d’après-midi, lorsque cinq jeunes adultes âgés de trente à trente-cinq ans, qui sont pour la plupart mariés et ont une situation professionnelle plus ou moins stable, se retrouvent dans la cité comme à l’accoutumée, avant d’aller voir jouer l’équipe municipale de football plus tard. Survient alors une 106 blanche « banalisée », avec à son bord des inspecteurs qui regardent de façon soupçonneuse les jeunes adultes en pleine conversation ; l’un des policiers baisse la vitre de la voiture et lance de manière impromptue : « Alors, les petits pédés, ça va ? ! » La réaction des jeunes adultes et des trentenaires présents se mêle de rires et d’incompréhensions face à une interpellation insultante et gratuite mais qui traduit aussi un ordinaire.

    Cet ordinaire reflète une forme de négligence vis-à-vis de ces « quartiers populaires » où l’exception en matière de régulation policière, mais aussi en termes de politique de la ville, du logement, de marché du travail…

    Il est également vrai que certains jeunes ne sont pas en reste avec les forces de police. L’historique et l’expérience sociale ont fait que certains jeunes récemment n’hésitent pas non plus à provoquer ou à narguer la police. Si certains trafiquants sont parfois dangereux en raison des enjeux économiques inhérents aux trafics, d’autres jeunes ayant intériorisé les pratiques agonistiques de rue perçoivent la police comme un ennemi.

    Il existe donc des représailles de la part des jeunes : au bout de plus de 30 ans de confrontations, une sorte de cercle vicieux s’est ainsi instauré entre certains jeunes et certains policiers.

    Pour autant si la prise de recul est nécessaire pour appréhender la nature de ces rapports de force – qui tourne le plus souvent à l’avantage des policiers à moyen terme – nous observons que les tensions étudiées qui ont cours dans les quartiers populaires sont liées à un quadrillage policier spécifique à l’encontre de ses jeunes perçus comme indésirables qui est sans commune mesure entre la police et les autres groupes sociaux (hormis les groupes extrêmes et récemment les « gilets jaunes »).

    Du côté des politiques sociales, on a constaté une suspicion générale des jeunes envers les formes d’accompagnement proposés par le travail social par exemple.

    En effet, contrairement aux discours médiatiques, beaucoup de jeunes adultes en grande difficulté préfèrent le plus souvent contourner les institutions et fuir les conflits notamment avec les forces de l’ordre et les institutions en général car leur survie sociale et/ou physique en dépend.

    Les questions relatives à l’illégalité, à la déviance, au mensonge se situent aux confins de la débrouillardise et du « système D » et constituent un moyen de défense et de survie pour les classes populaires en grande difficulté.

    Mais lorsque ces stratégies de survie entre des économies parallèles ne peuvent plus s’opérer en raison de conjonctures économiques défavorables ou d’institutions trop répressives dans les quartiers populaires urbains, le « système D » s’efface au profit des résistances, de révoltes ou des formes d’agressivité à l’égard d’agents de l’État appréhendés comme opposés aux possibilités de s’en sortir des personnes rencontrées sur le terrain.

    Depuis les années 1970, une fraction des classes populaires urbaines se retrouve de plus en plus confrontée aux forces de police en période pourtant stable du point de vue politique. Si auparavant des conflits éclataient entre paysans et agents royaux durant l’Ancien Régime, et à partir du milieu du XIXe siècle entre ouvriers et la police, c’était le plus souvent en périodes de troubles sociaux ou politiques conséquence d’émeutes à répétition.

    Même constat au sujet de la naissance du mouvement ouvrier à la fin du XIXe siècle – période de déstabilisation pour les classes populaires assujetties aux travaux rugueux et normatifs du monde industriel naissant – où les résistances et parfois les révoltes se développent à l’encontre des pouvoirs.

    Au sujet des quartiers populaires urbains, la question semble quelque peu différente, car même en période d’« accalmie » ou stable, la police paraît toujours présente pour contrôler les jeunes, et ce quelles que soient leurs activités.

    Transition écologique : qui doit payer ?

    Transition écologique : qui doit payer

    par Pierre Le Masne, Maître de conférences émérite d’économie à l’université de Poitiers


    L’économiste Pierre Le Masne juge, dans une tribune au « Monde », les prescriptions du rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz insuffisantes pour financer le coût d’une véritable transition écologique.
    Le rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz intitulé « Les incidences économiques de l’action pour le climat », publié le 22 mai, propose une évaluation économique du coût d’une partie de la nécessaire reconversion écologique de la France, celle qui concerne le climat, sans évoquer les neuf questions écologiques fondamentales mises en évidence par le Stockholm Resilience Center.

    Or, les « limites planétaires » ont déjà été dépassées sur six d’entre elles. En dehors du climat, le « coût économique de la transition » concerne aussi la biodiversité, l’artificialisation des terres, l’abus de nitrates et de pesticides, les plastiques, l’eau…

    Mais le rapport oublie un autre point important : la prise en compte des importations. Il y est ainsi affirmé que « malgré une progression du produit intérieur brut (PIB) de 50 % entre 1995 et 2019, l’empreinte carbone de la France a diminué de 20 % sur la même période », sans parler du rôle des importations dans l’empreinte carbone.

    Un document officiel publié fin 2022 dans « Données et études statistiques » dit pourtant : « Les émissions associées aux importations représentent un peu plus de la moitié (51 %) de l’empreinte. Par rapport à 1995, l’empreinte carbone de la France [en 2021] a diminué de 9 %. Les émissions intérieures se sont réduites de 27 % tandis que les émissions associées aux importations se sont accrues de 20 % ».

    Le rapport surestime donc largement la diminution de l’empreinte carbone (20 % au lieu de 9 %). En fait très peu a été fait depuis 1995, si on tient compte des importations. La délocalisation de l’industrie française a joué un rôle majeur dans la diminution des émissions de CO2 sur le territoire. Mais la reconversion écologique doit au contraire favoriser une relocalisation industrielle pour réduire le coût écologique du transport ainsi que le déficit commercial.

    Le rapport a l’immense mérite de préconiser un renforcement de l’investissement : il faudrait l’augmenter de 2 % du PIB par an en 2030, 67 milliards d’euros, la moitié assumée par l’Etat et la moitié par les entreprises. La plus grande partie, 48 milliards, concerne les bâtiments et leur rénovation. Mais si le bâtiment est sérieusement pris en compte, le reste ne l’est pas suffisamment.

    Société-Violence et police : quel cadre juridique ?

    Société-Violence et police : quel cadre juridique ?

    Par Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières dans the Conversation

    La mort de Nahel M., 17 ans, abattu à Nanterre le mardi 27 juin 2023 par un policier lors d’un contrôle de son véhicule (enquête en cours) a suscité une vive émotion publique et plusieurs incidents dans de nombreuses communes des Hauts-de-Seine. Depuis une petite dizaine d’années, la question des « violences policières » s’est imposée sur le devant de la scène, portée par des collectifs constitués après le décès de certaines personnes à la suite d’une intervention policière – à l’image de l’emblématique « comité Adama » – mais aussi par les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ayant émaillé le mouvement des « gilets jaunes ».

    Pourtant, cette présence renouvelée dans le débat public ne se traduit guère par une élévation de son niveau. Singulier paradoxe de notre temps, il semblerait au contraire que plus la discussion est nécessaire, plus elle est ensevelie sous la polémique médiatique. D’un côté, appuyés par les médias de masse et nombre de politiciennes et politiciens, les principaux syndicats de policiers réfutent l’idée même de violences policières, réduisant toute critique de la façon dont est exercée la force publique à l’expression d’une supposée « haine des flics ».

    De l’autre, certains discours militants tendent à présenter les brutalités policières comme inhérentes à la fonction, développant une acception essentialiste que résume assez bien le slogan suivant lequel « la police tue » et qui est, lui aussi, repris par certains membres de la classe politicienne.

    Symétriques et stéréotypées, de telles prises de position relèvent, au-delà de leur antagonisme de façade, d’un même dogmatisme. L’une comme l’autre témoigne en effet d’une réticence ou, à tout le moins, d’une indifférence à la compréhension du phénomène qui se donne à voir jusque dans l’usage des mots employés. Présenter le seul fait que « la police tue » comme une marque d’infamie est tout aussi ridicule que de feindre de s’émouvoir qu’on puisse le penser. Dans un État de droit, la fonction des forces de police et de gendarmerie est précisément d’exercer, concrètement, ce fameux monopole de la violence légitime théorisé en son temps par Max Weber. Une violence qui peut prendre la forme d’une contrainte essentiellement morale – le fait d’obéir aux injonctions du gendarme – mais peut aussi se traduire par l’infliction de blessures ou, dans les cas les plus extrêmes, de la mort.

    D’un point de vue démocratique, la question n’est donc pas de savoir si les forces de l’ordre commettent ou non des violences, mais si le cadre légal dans lequel ces violences sont exercées garantit suffisamment que, sous le contrôle du juge, elles demeurent strictement nécessaires et proportionnées à la mission des autorités de police. Une mission, qui, comme le rappelle l’article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, n’a – ou ne devrait – avoir d’autres fins que l’application des lois et, à travers elle, la garantie des droits et libertés des citoyens.

    C’est en effet à cette condition – et à cette condition seulement – que la violence d’État pourra être regardée comme légitime.

    C’est dans cette perspective qu’il faut soumettre notre système répressif à un examen critique pour apprécier sa capacité à prévenir et sanctionner efficacement ce qu’il faut désigner non comme des « violences policières » mais, bien plus précisément, comme des abus dans l’exercice de la force publique.

    Répondre à cette question suppose en premier lieu de vérifier si les cas dans lesquels les services de police et de gendarmerie peuvent faire usage de leurs armes à feu sont définis de façon suffisamment stricte. L’article L.435-1 du code de la sécurité intérieure énonce de façon exhaustive et relativement précise ces hypothèses. À côté de la situation de légitime défense – caractérisée par une riposte immédiate et proportionnée à une menace réelle et imminente pour la vie ou l’intégrité physique d’une personne – les policiers peuvent ouvrir le feu s’il s’agit de l’unique moyen d’assurer la protection des individus ou des bâtiments dont ils ont la garde ou d’arrêter une personne prenant la fuite.

    La loi précise en outre que le tir doit, dans tous les cas, être proportionné (par exemple, les policiers ne peuvent viser le conducteur si tirer sur les roues suffit pour immobiliser le véhicule du fuyard).

    Reprenant largement les exigences de la Cour européenne des droits de l’homme, ces différentes hypothèses garantissent, a priori, la légitimité de l’exercice de la force.

    Tel n’est pas le cas, en revanche, de la dernière hypothèse visée par le code de sécurité intérieure et qui permet aux forces de l’ordre de faire usage de leurs armes pour :

    « empêcher la réitération, dans un temps rapproché, d’un ou de plusieurs meurtres ou tentatives de meurtre venant d’être commis, lorsqu’ils ont des raisons réelles et objectives d’estimer que cette réitération est probable ».

    Promue en 2016 comme permettant de donner une base légale au tirs effectués à l’encontre des auteurs de crimes terroristes comme le massacre du Bataclan de novembre 2015 – alors même que la légitime défense en l’espèce n’est ni contestée, ni contestable – cette hypothèse est désormais d’application générale alors que le seul cas de figure où elle pourrait légitimement s’appliquer est celle d’un crime de masse comme celui du Bataclan.

    Or, dans le temps de l’action, il est strictement impossible pour l’auteur d’un tir de savoir s’il est face à une tentative d’homicide ou de « simples » violences. Il s’ensuit un risque d’usage disproportionné de la force ou, inversement, de mise en cause imprévisible de la responsabilité pénale de policiers ou de gendarmes qui, de bonne foi, auront cru agir dans le cadre de la loi.

    Des failles dans la mise en application
    Mais c’est avant tout au niveau de la mise en application du cadre légal que notre système présente les failles les plus importantes. Lorsqu’un policier ou gendarme recourt à la force en dehors des hypothèses prévues par la loi ou de façon disproportionnée, il commet alors une infraction pénale, qu’il s’agisse du délit de violences volontaires, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans ou, dans le pire des cas, du crime de meurtre, passible d’une peine de trente ans de réclusion criminelle.

    Or la façon dont les enquêtes concernant les crimes et délits commis par les forces de l’ordre sont aujourd’hui menées en France ne garantit pas suffisamment leur impartialité. D’une part, ce sont toujours des policiers ou des gendarmes qui enquêtent sur d’autres policiers ou gendarmes – en principe, les inspections générales de police nationale ou de la gendarmerie nationale. D’autre part, les investigations sont la plupart du temps placées sous la supervision d’une autorité, le procureur de la République, qui ne bénéficie elle-même d’aucune garantie d’indépendance à l’égard du gouvernement et, partant, du ministère de l’Intérieur. Les magistrats du parquet sont en effet placés sous l’autorité directe d’un autre membre du pouvoir exécutif, le ministre de la Justice, seul compétent pour décider de leur nomination ou d’éventuelles sanctions disciplinaires.

    En définitive, seules les procédures confiées à un juge d’instruction – magistrat statutairement indépendant – offrent aujourd’hui des garanties suffisantes d’impartialité. C’est la raison pour laquelle de nombreuses personnes demandent que les investigations relatives aux abus dans l’exercice de la force soient confiées à un service d’enquête complètement indépendant, comme ce qui a été mis en place chez certains de nos voisins européens, à l’image de l’Independant Office for Police Conduct britannique.

    Inversement, celles et ceux qui militent aujourd’hui pour l’assouplissement du cadre légal existant revendiquent en réalité une pratique policière incompatible avec les exigences de l’État de droit démocratique. En particulier, la « présomption de légitime défense » proposée par le Rassemblement national et la plupart des syndicats policiers reviendrait à empêcher toute poursuite à l’encontre des auteurs de tirs quel que soit leur justification ou leur proportion, leur garantissant ainsi une impunité qui ne s’observe que dans les régimes autoritaires.

    Mais pour s’opposer à une telle évolution, il est nécessaire de dépasser la simple condamnation morale des « violences policières » et, plus encore, de se garder de toute assimilation de telles dérives à une entière profession.

    Violence: la responsabilité des parents

    Violence: la responsabilité des parents

    Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a détaillé dans une circulaire vendredi 30 juin la réponse pénale « rapide, ferme et systématique » qu’il souhaitait à l’encontre des auteurs de violences urbaines après la mort de Nahel, y compris à l’égard des mineurs et de leurs parents. « L’ampleur des exactions commises depuis plusieurs jours dans de nombreuses villes du territoire national appelle une organisation qui permette d’apporter un traitement efficient des procédures initiées sur ces faits », annonce le ministre dans cette circulaire adressée aux parquets.

    Il y rappelle la possibilité de contrôler les identités et véhicules, même en l’absence de comportement suspect, pour rechercher des armes, explosifs ou autres produits permettant par exemple la préparation de cocktails Molotov. Pour les mis en cause qui ne seraient pas jugés immédiatement, il est demandé – « sous réserve de la nécessaire individualisation de la peine » – d’envisager, pour les faits les plus graves, des mesures de sûreté comme le maintien en détention ou l’interdiction de se rendre sur les lieux des manifestations.

    Pour les mineurs, « lorsque la nature des faits le justifie », il devra être envisagé, en attendant l’audience de jugement, de placer les jeunes dans un foyer ou de prononcer des interdictions de sortir à partir d’une certaine heure. La circulaire insiste sur la « responsabilité des parents ».

    Il est rappelé qu’il est possible d’avoir recours à la force publique pour faire venir les parents qui ne se présenteraient pas à une convocation de leur enfant devant la justice, ou de les condamner directement à une amende ou un stage de responsabilité parentale. Il est aussi souligné que les parents sont civilement responsables des infractions commises par leurs enfants, et donc des dommages et intérêts à payer. « Lorsque les circonstances le justifieront », dit aussi la circulaire, les parents eux-mêmes pourront être poursuivis en cas de « graves manquements » à leurs obligations légales.

    Macron, un Président qui cumule les crises

    Macron, un Président qui cumule les crises

    Depuis son élection en 2017, macro n’aura connu que de rares périodes d’accalmie politique. En effet, les crises se sont succédées aux crises. La question est de savoir quelle est la responsabilité du président. La plupart du temps, il n’est pas étranger aux maux qui affectent le pays. Parfois, il est le principal responsable comme dans l’affaire des retraites si mal gérée.

    Macron est souvent impliqué du fait de ses orientations mais tout autant en raison de son comportement. Un seul exemple l’affaire du chômage avec sa fameuse phrase « Il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi », une phrase réitérée il y a quelques jours à Marseille où il a déclaré qu’il suffisait de faire le tour du port pour trouver une dizaine d’emplois. En fait une sorte de provocation en même temps qu’une sorte de mépris.

    Sur les grandes questions structurelles, c’est l’ambiguïté permanente avec la philosophie du « en même temps », un flou qui ne rassure pas sur les orientations et qui nourrit et encourage les clivages. Un seul exemple celui de l’énergie avec des discours sur le nucléaire mais pour l’instant pas la moindre décision de mise en œuvre des nouvelles centrales et encore moins concernant le financement. Concrètement la France s’est affaiblie un peu plus avec la fermeture de Fessenheim et Macron entretien le flou et les divisions concernant les synergies alternatives qui demeureront pourtant anecdotiques puisque pour l’essentiel non pilotables du fait de leur caractère intermittent. On pourrait multiplier les sujets économiques, sociaux ou plus généralement sociétaux. La crise de la sécurité bien sûr mais aussi la crise à l’école, la crise des hôpitaux et de la santé en général, la crise de la drogue, la crise démocratique etc.

    Sur le plan international, c’est aussi le même temps qui souvent prévaut ainsi une fois Macron privilégie ses rapports avec Poutine puis quelques semaines ou mois après avec l’Ukraine.

    Globalement ce président est trop verbeux, trop instable aussi. En voulant seul décidé de tout en permanence, il crée un sentiment d’instabilité dans toutes les institutions et organisations intermédiaires . Ce président cultive « le en même temps » , sorte de versatilité qui révèle pour le moins un manque de maturité, un manque de hauteur de vue et de vision.

    Etat d’urgence: 69% des Français pour

    Etat d’urgence: 69% des Français pour


    D’après une enquête Ifop pour Le Figaro, publiée ce vendredi, 69% des Français y sont également favorables, et 31% défavorables. Par ailleurs, 69% des sondés condamnent les actes de violences, 28% les comprennent mais ne les approuvent pas et 3% les approuvent.

    Quant aux forces de l’ordre, 57% des Français éprouvent de la confiance ou de la sympathie envers la police. 32% des sondés éprouvent au contraire de l’inquiétude ou de l’hostilité envers les forces de l’ordre, et 11% ne se prononcent pas.

    Dans le détail, les forces de l’ordre inspirent confiance ou sympathie à 90% des sympathisants des Républicains, 84% de Renaissance, 61% du Rassemblement national, 60% du Parti socialiste, 35% des écologistes et enfin, 20% de La France insoumise. Enfin, les jeunes ont moins confiance en la police, avec 37% d’opinion positive chez les 18-24 ans, contre 74% chez les 65 ans et plus.
    Depuis la mort mardi du jeune Nahel ce mardi, un adolescent déscolarisé devenu livreur, écoles et édifices publics ont été ciblés et incendiés dans de multiples villes de France, rappelant les émeutes qui avaient secoué la France en 2005 après la mort de deux adolescents poursuivis par la police.

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