Niger : la maladie des coups d’Etat en Afrique
Une nouvelle fois en Afrique Niger est contaminé par la tentation permanente des coups d’état en Afrique. Des coups d’état souvent conduit pour des motifs internes tout simplement pour permettre à une autre clique-souvent militaire- de s’approprier pouvoir et argent. Mais des coups d’état souvent aussi soutenu par des puissances étrangères comme la Chine ou la Russie pas mécontent de déstabiliser l’Occident et de s’approprier eux aussi les richesses locales.
Sur le temps long heureusement la démocratie progresse quand même en Afrique et s’enracine. Mais dans les pays très pauvres et les soumises parfois au ambition et aux intérêts de clan douteux dans l’ambition et surtout de réguler l’économie par la corruption généralisée.
Mercredi en début de soirée l’issue de la tentative de coup d’État contre le président du Niger, Mohamed Bazoum, restait incertaine. Le chef de l’État était toujours encerclé chez lui par des membres de sa garde présidentielle après l’échec de plusieurs pourparlers. Un assaut mené par les forces armées, manifestement demeurées fidèle au chef de l’État, était évoqué. Mais aucune attaque n’avait été constatée, et la situation était de plus en plus tendue. Les capitales étrangères, africaines, mais aussi occidentales, les États-Unis et la France en tête, deux proches alliées du Niger, multipliaient les appels à la libération de Mohamed Bazoum, « président démocratiquement élu », soulignait la Maison-Blanche.
Mercredi à l’aube, la capitale du Niger bruissait de rumeurs de coups d’État. Depuis 6 heures du matin, le président Mohamed Bazoum était retenu chez lui avec sa femme par des membres de sa garde présidentielle manoeuvrés par des séditieux.
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