Violences -Politique de l’excuse ou politique d’autorité
D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.
Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.
Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.
On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.
D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.
Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.
Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.
Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.
D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.
Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.
Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.
On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.
D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.
Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.
Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.
Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.
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