Émeutes: de pilleurs, de casseurs et de sauvages
Ce qui caractérise surtout les émeutes dans les quartiers c’est surtout l’absence d’identité politique et idéologique. Évidemment les sociologues seront nombreux pour compléter l’inventaire des facteurs explicatifs notamment pour imputer la responsabilité à la pauvreté. Certes ces quartiers ont été ghettoîsés d’une certaine manière avec l’entassement de populations assez pauvres. Pour autant la pauvreté ne peut justifier les violences contre les personnes, les institutions les biens publics et privés.
Cette concentration sociologique a généré une sorte de sous-culture antirépublicaine qui en fait conteste tout : les institutions, l’autorité mais aussi les valeurs républicaines et sociétales.
Des territoires qui en quelque sorte aujourd’hui hors de la république et qui repose sur des principes des mafias de drogue qui constitue la base économique mais aussi idéologique et sociétale. Bref une sorte de processus de criminalisation qui vise aussi bien les institutions que les bandes considérées comme rivales.
Le laisser aller de l’État voire la complicité, souvent aussi des communes, a largement contribué à la constitution de ces zones hors la loi.
Les émeutes servent aussi de prétexte, elle vise à chasser la puissance publique à commencer par les forces de l’ordre mais aussi les autres institutions pour imposer les conditions de l’économie de la drogue.
Une économie qui aujourd’hui touche la quasi-totalité des villes y compris des petites. On recense aujourd’hui de l’art de quatre à 5000 officiels de drogue. La première action à entreprendre serait de s’attaquer à cette immense business qui pourrit les quartiers.
0 Réponses à “Émeutes: de pilleurs, de casseurs et de sauvages”