Fonds Marianne : La république des copains ?
«C’est un peu la République des copains», juge le sénateur Daniel Breuiller, dans le cadre de la commission d’enquête du Sénat à la sortie de l’audition de l’Union fédérative des Sociétés d’éducation physique et de préparation militaire (USEPPM). C’était la première à se retrouver sous le feu des projecteurs dans cette affaire : mise en cause par les enquêtes de Marianne et de France Télévisions, elle s’est vue accorder la part du lion (une promesse de 355.000 euros de subvention) du fonds destiné à la lutte contre la radicalisation en ligne, alors qu’elle n’était pas spécialiste de ces sujets. Elle a en outre dépensé plus de la moitié en salaires, alors que ses statuts le lui interdisent. Mercredi, son ancien président, Cyril Karunagaran, a été auditionné par le Sénat, et a confirmé les garanties accordées en avance par le cabinet Schiappa.
La commission d’enquête du Sénat sur le fonds Marianne animé par la minsitre Chiappa a reçu Cyril Karunagaran, responsable de l’utilisation des subventions dans l’association la mieux dotée. Novice en gestion de fonds public, à la tête d’une structure vidée de ses effectifs, il a laissé les sénateurs perplexes.
Son acolyte, Mohammed Sifaoui, journaliste controversé engagé contre l’islam radical, a brillé par son absence, invoquant un motif de santé. Sa défense était pourtant particulièrement attendue !
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