Archive mensuelle de mai 2023

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Défense- Programmation militaire : De fausses promesses

Défense- Programmation militaire : De fausses promesses

Le groupe Vauban livre une analyse très critique du projet de loi de programmation militaire et décortique la mécanique financière de ce projet de loi, qui va impacter, selon lui, tout aussi bien les capacités des armées que celles des industriels. Par le groupe Vauban* dans la Tribune
.


Les armées resteront échantillonnaires avec un mélange déséquilibré de matériels de nouvelle génération et de vieilles plateformes à la revalorisation lente ou réduite, sans atteindre l’épaisseur nécessaire, le tout avec des réductions temporaires de capacités et des obsolescences de plus en plus marquées dans des domaines critiques.
Les armées resteront échantillonnaires avec un mélange déséquilibré de matériels de nouvelle génération et de vieilles plateformes à la revalorisation lente ou réduite, sans atteindre l’épaisseur nécessaire, le tout avec des réductions temporaires de capacités et des obsolescences de plus en plus marquées dans des domaines critiques.

Une analyse minutieuse démontre que non seulement le chiffre est démesurément gonflé mais qu’en plus il n’intègre pas une série de risques, qui, pris isolément, ne sont pas scandaleux en soi (on ne saurait tout prévoir) mais pris ensemble, rendent insincère cette LPM. De 413 à 75,9 milliards d’euros. Désormais appelé « l’homme qui vaut 400 milliards d’euros » – titre flagorneur de l’article d’Henri Gibier du 4 avril dans les Echos -, M. Lecornu n’est en réalité, et au final, que « l’homme qui vaut 75,9 milliards d’euros ».

Un « hiatus de 13,3 milliards d’euros » et des ressources extra-budgétaires optimistes
Le ministre intègre d’emblée 13 milliards d’euros de ressources extra-budgétaires sur lesquelles il estime que la moitié (5,9 milliards d’euros) est documentée et reconnue comme telle par le Haut Conseil des Finances Publiques (HCFP). Les ressources extra-budgétaires du ministère des Armées (immobilier, soulte venant d’un industriel, actes médicaux du SSA, etc) sont considérées comme « très optimistes » par les initiés. Quoiqu’il en soit, il manque de toute façon plus de 7 milliards d’euros à l’appel ; or, selon le HCFP, l’empilement des lois de programmation (militaire, intérieur, recherche, etc) imposera une réduction généralisée des autres dépenses de l’État : « l’effet conjugué de ce projet de loi de programmation militaire, de la loi de programmation de la recherche et de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur va contraindre fortement les autres dépenses du budget de l’État. Les crédits couverts par ces trois textes vont augmenter plus rapidement que le total de la dépense de l’État, ce qui impose une baisse en volume des autres dépenses pour atteindre les objectifs fixés dans le projet de loi de programmation des finances publiques » : comment espérer un effort supplémentaire de 7 milliards de la part des autres ministères et que faire si les autres dépenses de l’État augmentent de manière exponentielle sous le coup de nouvelles priorités ou de nouvelles crises sociales ou sanitaires ? [1]

Comme le dit pudiquement M. Moscovici, « il y a un hiatus de 13,3 milliards d’euros ». De 413,3 milliards d’euros, on descend déjà à 400 milliards ou à 405,9 milliards d’euros si l’on fait grâce au ministre de son optimisme sur les ressources extra-budgétaires de son ministère. Nulle surprise donc si certains amendements de l’opposition visent à remplacer les ressources extra-budgétaires par des crédits budgétaires si celles-là n’étaient pas au rendez-vous…

La descente aux enfers budgétaires n’est cependant pas terminée.

300 milliards d’euros de programmes déjà engagés
Le socle des programmes et des dépenses de fonctionnement incompressibles se situe autour de 300 milliards d’euros, ce qui fait que l’effort de Défense ne porte en réalité pas sur 400 milliards d’euros mais uniquement sur 100 milliards d’euros de ressources nouvelles (ou 105,9 milliards € si l’on considère « sincères » les 5,9 milliards d’euros de ressources extra-budgétaires du ministère). Faire du neuf avec du vieux est une vieille astuce politicienne de recyclage, mais le débat eût gagné en honnêteté intellectuelle si ces données avaient été portées au public.

30 milliards d’euros d’inflation, vraiment ?
Redescendue à 100 ou 105,9 milliards d’euros, la marge de manœuvre du ministère se réduit encore avec l’inflation : le ministre estime qu’elle assèchera la LPM de 30 milliards d’euros. Ce chiffre n’est nulle part documenté, comme l’a fait remarquer benoîtement M. Cambon : « De même, le rapport annexé n’apporte aucune précision quant aux effets de l’inflation, qui pourraient être de l’ordre de 30 milliards d’euros. »[2]. Loin de l’expliquer, le ministre s’est attaché à minimiser cet impact par le report de charges, la solidarité interministérielle sur le carburant, etc. Le problème est que le niveau même de l’inflation a été fixé de manière optimiste : 3% en 2024 et 1,75% à partir de 2026, soit un niveau trop optimiste par rapport aux données et projections actuelles. M. Moscovici le dira avec d’autres termes : « (…) la prévision d’inflation du Gouvernement pour 2023 est désormais légèrement optimiste. Selon le consensus des économistes du Haut Conseil, l’inflation pour 2023 devrait atteindre en effet 4,9 %, contre 4,2 % anticipés par le Gouvernement. Par ailleurs, dans son avis relatif au projet de loi de programmation des finances publiques, le Haut Conseil relevait des incertitudes à partir de 2026. Plusieurs dirigeants d’organisations internationales ont également alerté sur une résistance de l’inflation, qui doit nous faire réfléchir. Il est donc possible[3] que les prévisions à partir desquelles a été construite la loi de programmation militaire aient été sous-évaluées. ».

De 413,3 à 75,9 milliards d’euros seulement
Au bilan, avec le « hiatus de 13,3 milliards d’euros », le socle des programmes déjà engagés, l’optimisme sur l’inflation, la marge réelle du ministre n’est pas de 413,3, de 405,9 ou de 400 milliards d’euros, mais seulement de 75,9 milliards d’euros :

Annonce : 413,3 milliards d’euros
Projet de loi : 400 milliards d’euros
Ressources extra-budgétaires : 13,3 milliards d’euros
« Ressources extra-budgétaires documentées » : 5,9 milliards d’euros
Ressources non documentées : 7,4 milliards d’euros
Socle des programmes & dépenses incompressibles : 300 milliards d’euros
Effet de l’inflation : 30 milliards d’euros

Solde net de la marge de manœuvre : 75,9 milliards d’euros

Des paris et des impasses
Si la montagne de l’optimisme ministériel de 413,3 milliards d’euros a, au final, accouché d’une modeste souris de 75,9 milliards d’euros de marges réelles nouvelles, la LPM fait pire : elle minimise nombre de charges futures. En effet :

Si elle les couvre, c’est insuffisant. Ainsi en va-t-il des OPEX avec ce montant très bas de 750 millions d’euros. De deux choses l’une : ou le ministre est convaincu que la France doit affronter la haute intensité, et alors il doit provisionner des crédits pour la préparation opérationnelle de haute intensité à un niveau équivalent à Barkhane, ou alors il ne l’est pas et il minimise les provisions nécessaires. La contradiction entre la présentation d’un contexte dramatisé et la réalité des provisions d’OPEX surprend. Ainsi en va-t-il également des données macro-économiques majeures (hors inflation), comme le cours du Brent ou l’évolution $/€, post-2026 ; ainsi en va-t-il des prix de l’énergie que le ministère voit baisser après 2026… Plus grave : le taux de couverture des risques sur les « programmes à effet majeur » a été ramené de 6,4% à 3,8%…
Si elle ne les couvre pas, c’est inquiétant : les risques non couverts sur les programmes à effet majeur frôlent un niveau énorme (que l’on tait ici par confidentialité) comme d’ailleurs les besoins de financements de l’OTAN non programmés mais auxquels la France devra faire face comme membre. Même le soutien à l’Ukraine dont le ministre se rengorge d’avoir réussi à l’exclure de la LPM, nécessitera cependant un abondement chaque année du montant des contributions afin d’éviter un effet d’éviction sur la LPM et l’effet déjà constaté dans les pays de l’OTAN : le soutien à l’Ukraine désarme les contributeurs qui mettront des années à compenser ces cessions urgentes et désordonnées. Ce conflit étant sans fin appréciable, la spirale de la surenchère est enclenchée sans cran d’arrêt.
Le pari risqué des coopérations et des exportations. Dans la liste des paris financiers « audacieux » de cette LPM, il faut inclure les risques liés aux coopérations européennes et aux exportations. Notre groupe a souvent dénoncé, faits et chiffres à l’appui, la gabegie financière (et opérationnelle) des programmes en coopération européenne, à l’exception de quelques domaines dont la missilerie. Panacées pour l’énorme majorité des acteurs de la défense, ces coopérations sont pourtant un cauchemar financier. La LPM 2024-2030 fait le pari que les coopérations européennes ou internationales sur des programmes majeurs (que l’on ne détaillera pas ici par confidentialité) seront bel et bien réalisées. Or, le montant des risques liés à la non-réalisation de ces coopérations est extrêmement conséquent et donc potentiellement déstabilisateur pour la planification financière de ces programmes et, in fine, pour les capacités des armées. Deux capacités sont particulièrement déstabilisantes : l’Eurodrone, qui vire actuellement à la catastrophe industrielle (mais qui est accélérée !) et le MGCS, qui est encore dans les limbes, pris dans une guerre germano-germanique largement prévisible dès lors que Rheinmetall s’arrogeait le tiers du programme tout en construisant un programme concurrent (le KF-51 Panther) !

De même, le ministre s’avance énormément sur l’exportation, en listant deux produits compliqués à commercialiser sur le marché mondial : l’A400M (qui n’a que quelques clients export : Malaisie, Kazakhstan et Indonésie, à chaque fois pour un nombre d’unités très faible) et la frégate FDI (le prospect cité, bien connu des initiés, est un très gros pari compte tenu de la relation bilatérale en dents de scie et de la concurrence européenne très forte sur ce segment déjà occupé par un concurrent européen). Décaler l’acquisition de 15 A400M et faire pression sur Airbus pour qu’il trouve des clients de substitution, décaler deux FDI en espérant les vendre à un client capricieux, ce n’est pas une transformation, mais bel et bien une escroquerie, c’est-à-dire dans notre définition, une mauvaise affaire qui trahit une bonne foi.

Au bilan, les paris sont tels que les hypothèses en tout genre sont toutes de très sérieuses hypothèques : si M. Moscovici n’a pas voulu parler d’insincérité à propos de la LPM, ce gros mot est, lui, bel et bien chuchoté dans d’autres enceintes.

Le modèle d’armée de 2030…en 2035
Pompeusement baptisée loi de transformation et comparée même à l’effort gaullien de constitution de la force de frappe, cette LPM repose sur un paradoxe excellemment mis en exergue par Olivier Marleix le 5 avril dernier : « Le grand paradoxe de cette LPM est l’annonce d’un investissement record, mais de reports de livraison ou de baisses de cibles d’acquisition par rapport à la LPM 2019, malgré le retour de la guerre en Europe. Alors que la précédente LPM affichait une cible de 185 Rafale en 2020, vous fixez l’objectif à 137. De même, alors que 5 FDI étaient prévues, la LPM n’en propose plus que 3 ; et la cible de 50 avions de transport A400M a été réduite à 35. En découle le sentiment que cette LPM souffre d’arbitrages négatifs pour 2024 et 2025 – liés à l’état de nos finances publiques – alors qu’il aurait fallu concentrer les moyens pour répondre à la menace ».

Mais à part cette actualisation, le ministre assume la non-comparaison des rapports annexes des deux LPM (19-25 et 24-30) : « car j’ai souhaité que l’on raisonne, non plus en termes de commandes ou d’ambition, mais de parcs, c’est-à-dire de matériel livré. Au regard de l’effort que nous allons demander à la Nation et aux contribuables, j’estime en effet qu’il faut être précis » ; le sénateur Cédric Perrin (Sénat, 3 mai) a, heureusement, remis les pendules à l’heure par une très sèche remarque : « Quant à votre affirmation que la LPM proposée porterait sur des livraisons là où la LPM actuelle ne porterait que sur des commandes, c’est faux. C’est regrettable. On aurait par exemple aimé avoir un point de passage à 2025 pour pouvoir juger de l’avancement des programmes par rapport aux cibles figurant dans la LPM actuelle. Dans la précédente loi de programmation militaire figuraient les ambitions de livraison, mais aussi les parcs d’équipements à différentes dates ; il ne reste plus que ces derniers, tandis que les matériels diffèrent et qu’il y a parfois des regroupements, comme pour le Serval »…

Outre son imprécision, ce rapport annexé oublie nombre de programmes ; le sénateur Cédric Perrin les a listés : « le VBAE, qui doit succéder au VBL, ou encore à l’engin du génie de combat. Je pense aussi au remplacement des poids lourds de l’armée de terre. La précédente LPM mentionnait un successeur pour les véhicules 4-6 tonnes, qui a ici disparu. Or la question de la logistique est fondamentale. Quant au Tigre Mark 3, il n’est pas mentionné non plus. Il est fait état de 67 hélicoptères, mais combien seront rénovés ? Quels seront les caractéristiques de ce Tigre Mk3 ou Mk2+ ? Nous aurions besoin de précisions à ce sujet, de même que sur l’armement de ce nouveau Tigre. ».

Sur la forme, donc l’opposition elle-même constate le tour de passe-passe de fond qui se dessine : la LPM n’est pas une loi de transformation, mais de stagnation où l’ensemble des armées poursuivra ses missions sur des matériels déjà anciens et fera l’impasse sur certaines capacités qui auront disparues temporairement (sous le délicieux terme de « réductions temporaires de capacités » ou RTC). Les experts de tout bord ont soigneusement listé les stagnations à venir : les 940 amendements déposés par les députés en tracent d’ailleurs largement le contour, des frégates aux chars de combat en passant par les patrouilleurs, les capacités outre-mer de débarquement, les chasseurs de mines, les hélicoptères de manœuvre et de combat, les équipements de cohérence, etc : l’article de Vincent Lamigeon dans Challenges du 10 mai (« Rafale, chars Leclerc… Les idées des députés pour améliorer la LPM ») en donne une idée assez précise.

Loin de transformer les armées, cette LPM fait glisser leur modèle 2030 à 2035, soit cinq années potentiellement perdues si la barre n’est pas redressée en 2027.

Au bilan, l’ensemble des armées y perd : la fameuse « révision de cadencement » des commandes et des livraisons est un doux euphémisme pour cacher deux réalités : renoncement et éparpillement. Renoncement à des commandes, éparpillement des investissements avec, à chaque fois des conséquences opérationnelles : les fameuses RTC. La hausse même du budget relatif aux munitions complexes ne garantit nullement que les unités enfin dotées pourront en tirer régulièrement en entraînement comme cela devrait être déjà le cas et ce qui ne l’est toujours pas si l’on en croit les remontées en provenance des armées.

Si les chefs d’état-major n’ont pas d’autre choix que d’assumer publiquement des choix qui n’étaient pas toujours les leurs à l’origine (les armes le cèdent à la toge selon l’adage romain), il revient aux acteurs parlementaires et observateurs extérieurs de le faire à leur place.

La pression sur les industriels
La dramatisation du contexte et sa théâtralisation au plus haut sommet de l’État ont donné naissance au concept incongru d’économie de guerre. Outre le fait que la France ne se trouve nullement dans les conditions d’une guerre comme en 1914 ni même à en préparer une annoncée (1939), du fait de son éloignement des conflits et de sa force de frappe voire de ses alliés, la LPM ne permet nullement d’atteindre cet objectif.

Quelle visibilité des commandes ? En ne détaillant pas l’agrégat équipement par année, contrairement à la précédente, la LPM ne garantit pas la visibilité des commandes, indispensables aux industriels : le flou n’est jamais de bon augure. Cette visibilité des commandes est pourtant LA condition essentielle pour que les industriels soient aux rendez-vous opérationnels de manière compétitive, c’est-à-dire investissent dans les stocks, les outils de production. Si l’industrie embauche actuellement, c’est moins en raison de la LPM qu’en conséquence de ses brillantes exportations…

La visibilité est également simplification : si le gouvernement veut réellement faire avancer les problèmes industriels, il devrait commencer par simplifier : alléger les exigences de SST et d’environnement, simplifier les procédures, alléger les exigences documentaires, etc. L’énorme chantier est en réalité dans la bureaucratisation des processus d’acquisition, à tous les niveaux.

Que répond la LPM face à cette exigence industrielle ? Par une insincérité politique (les hausses majeures sont prévues au-delà de l’horizon politique de ceux qui la font voter) et financière (la somme des paris macro-économiques, l’insuffisance de couverture des risques, l’impasse sur les risques prévisibles) sans s’attaquer réellement aux problèmes, identifiées pourtant depuis longtemps par l’industrie.

La conclusion s’impose d’elle-même : rien dans la LPM ne permet la création d’une économie de guerre pour un industriel sensé. La hausse de chiffres d’affaires que les sociétés nationales seront censées connaître et que le ministre a longuement listées dans son audition du 3 mai au Sénat, est ainsi pour une large part totalement virtuelle au moment où les marchés export peuvent se retourner.

Quelle visibilité du MCO ? Point important pour l’industrie comme pour les armées, l’entretien programmé des matériels (EPM) n’est, comme l’a fait remarquer judicieusement la sénatrice Michelle Gréaume, pas annualisé : « nous nous inquiétons de l’imprécision des informations qui nous sont présentées : les chiffres de progression de l’entretien programmé du matériel (EPM) sont globaux, et l’augmentation de 14 milliards d’euros qui est proposée n’est assortie d’aucune annuité. Quel en sera le rythme de réalisation ? Avec quels objectifs et quelles priorités ? Le Parlement ne devrait-il pas en être informé et en débattre ? »…(3 mai).

Les renégociations de contrats. Estimant que la LPM offre une visibilité sur les commandes futures, le ministère fait l’hypothèse interne de gains importants sur la renégociation des contrats, soit en estimant de manière très basse les coûts des futurs programmes (sans appliquer les conséquences de l’inflation), soit en économisant sur divers postes (documentation, etc). C’est une illusion que de croire que l’État peut exiger sans rien donner et en omettant chez les industriels la pression sociale sur les salaires.

Les banques, grandes absentes du débat sur l’économique de guerre. Dans le débat sur l’économie de guerre, un acteur a été très absent : les banques. M. Gomart aura été l’un des seuls à le faire remarquer dans son audition du 8 mars au Sénat : « Ma deuxième critique porte sur la notion d’ « économie de guerre ». Elle ne correspond pas à la manière dont les choses sont ressenties à la fois par les industriels et par nos concitoyens. La LPM insiste sur la nécessité de « mettre sous tension la base industrielle et technologique de défense (BITD) » pour l’encourager à produire plus et moins cher. Cette mise sous tension est à certains égards très compréhensible mais elle n’a de sens que si elle s’accompagne d’une mise sous tension du secteur bancaire censé la financer. On ne peut pas penser l’un sans l’autre. ». C’est pourtant bien ce qui est prévu.

De fait, ce sont les industriels qui feront la banque, notamment dans le cas sensible (et pour cette raison non développée ici) du porte-avions… sans avoir pleinement la certitude d’un lancement du PANG en 2028… !

Le renversement de la charge de la preuve ou l’étalement des commandes en partie justifiée par les capacités de l’industrie ! Il a été dit en audition que l’écoulement des commandes était adapté aux capacités des industriels, qui n’auraient pas pu produire plus ou plus vite : l’argument est recevable pour certaines catégories de « composants situés sur le chemin critique » (audition du général Gaudillière, 13 avril), conséquence d’un laisser-aller politique de plusieurs décennies sur ces sujets, mais est infondé pour d’autres matériels que le ministère décale alors que ne se pose ni la question de la maturité technologique, ni le débat de production des sites industriels concernés (FDI, patrouilleurs, véhicules Scorpion, revalorisation des Leclerc, Rafale…).

Au bilan, le sénateur Cédric Perrin a pleinement raison de dire que « des renoncements se traduisent par des étalements de programmes dans le temps. L’économie de guerre semble être encore davantage un concept qu’une réalité. » (3 mai).

Conclusion
Au lieu de poursuivre l’actuelle LPM jusqu’à son terme, en la corrigeant des effets des indicateurs macro-économiques, et de proposer ensuite deux lois de finances de transition (2026 et 2027), ce qui eût à la fois l’expression d’une sagesse stratégique et d’une honnêteté politique, le pouvoir a préféré lancer les travaux d’une nouvelle LPM. C’était certes son choix, mais le résultat n’est nullement convaincant tant dans les domaines doctrinaux que pratiques. Si les militaires n’ont pas pu le dire, d’emblée les groupes parlementaires, de tout bord ou presque, les observateurs attentifs des débats de défense, en ont flairé les ambiguïtés, les impasses et les risques financiers, opérationnels et industriels. Paradoxe entre affichage budgétaire et renoncements majeurs, cette loi de programmation militaire en sortira de toute façon abîmée dans l’esprit de la plupart des acteurs et observateurs.

Sur le plan stratégique d’abord, cette LPM est LA LPM de la confusion : la liste à la Prévert qu’a fournie la RNS ne forme pas une doctrine opérationnelle ni même un concept d’emploi des forces ; la LPM accentue une stratégie à base de « patchs » : le renseignement, le cyber, l’espace, les fonds sous-marins, l’Indo-Pacifique, etc, sont des domaines à la mode mais pour quel effet et pour quelle vision globale ? Comment ces domaines de lutte s’articulent-ils entre eux et avec l’élément central du système de défense national qu’est la dissuasion ? Si la LPM avait voulu faire œuvre de transformation stratégique, elle aurait eu à cœur de s’attaquer à cette articulation décisive entre dissuasion et nouveaux domaines arsenalisés. Il est dangereux d’appliquer la stratégie du « en même temps » aux armées qui ont besoin d’une hiérarchisation claire des priorités et non d’un essaimage thématique confus au gré des modes conceptuelles.

Sur le plan opérationnel, cette LPM est LA LPM de la dispersion. Faute d’avoir fixé un cap clair sur le plan doctrinal, elle crée de nouvelles branches capacitaires qui vampirisent les autres sans leur permettre pour autant de se développer vraiment. D’où cet incroyable paradoxe d’une LPM ambitieuse sur le papier mais qui accumule les renoncements et les étalements.

Sur le plan politique, cette LPM est La LPM de l’illusion. Elle crée une ambition dont le pouvoir actuel s’enorgueillit mais dont l’exécution – d’ailleurs imprécise (comme l’atteste le rapport annexé) – sera à la charge de la future majorité de 2027. L’opposition n’est pas tombée dans le piège : ses amendements visant à placer les hausses budgétaires dès 2024 et jusqu’en 2027, démontrent que la ficelle politicienne était trop grosse pour passer inaperçue.

Sur le plan budgétaire, cette LPM est également LA LPM de l’insincérité, puisqu’elle repose sur des ressources extra-budgétaires et des prévisions bien trop optimistes non seulement au vu du contexte macro-économique mais également de la situation de dérive incontrôlée des finances publiques (11,6% de dette publique avec des taux d’intérêt en hausse). Elle multiplie les paris (sur les OPEX, les renégociations de contrats, les programmes en coopération et l’exportation). La combinaison de cet optimisme immodéré et de ces risques non couverts ou insuffisamment couverts est telle que la LPM est frappée d’insincérité.

Sur le plan capacitaire, cette LPM est LA LPM de la stagnation : les armées feront du neuf avec du vieux, en traversant la décennie à venir sans le sursaut d’un réarmement énergique et d’un rééquilibrage de formats intégralement garantis mais avec de vrais déserts capacitaires. Les armées resteront échantillonnaires avec un mélange déséquilibré de matériels de nouvelle génération et de vieilles plateformes à la revalorisation lente ou réduite, sans atteindre l’épaisseur nécessaire, le tout avec des réductions temporaires de capacités et des obsolescences de plus en plus marquées dans des domaines critiques. Comme l’a si bien dit M. Marleix, « le grand paradoxe de cette LPM est l’annonce d’un investissement record, mais de reports de livraison ou de baisses de cibles d’acquisition par rapport à la LPM 2019, malgré le retour de la guerre en Europe ». Pire : la LPM aura réussi le tour de force de disperser les capacités épuisées des armées dans de nombreux domaines nouveaux largement confus.

Sur le plan industriel, enfin, cette LPM est LA LPM du miroir aux alouettes : elle enterre elle-même sa créature, l’économie de guerre, puisque la visibilité financière ne sera pas au rendez-vous compte tenu du calendrier de ses marches budgétaires.

Au bilan, si la LPM a transformé quelque chose, c’est bien l’or des intentions et des ambitions en plomb budgétaire et politique.

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[1] M. Moscovici donne un chiffre précieux : « dans la mesure où environ 20 % des dépenses de l’État sont désormais couvertes par les lois de programmation sectorielles, qui autorisent des augmentations importantes de moyens, les dépenses restantes, qui représentent 80 % des dépenses de l’État, nécessitent faire l’objet d’une maîtrise encore plus stricte pour permettre le respect de la trajectoire visée par le projet de LPFP. ». C’est nous qui soulignons.

[2] Remarques introductives de M. Cambon, Sénat, 3 mai 2023.

[3] Ce « il est donc possible » devrait être en soi une source d’inquiétude, non ?

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[*] Le groupe Vauban regroupe une vingtaine de spécialistes des questions de défense.

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Environnement–Sobriété : Le gâchis des ressources naturelles
Dérive de la dette public : jusqu’à quand ?
Le livret A à toutes les sauces : pour le nucléaire, pour le logement, pour l’industrie, pour la défense
États-Unis : stabilité des taux d’intérêt en juin ?
Alimentation : le » Pseudo trimestre anti-inflation » sera prolongé pour Bruno Le Maire !
Guerre Ukraine: Les limites de la diplomatie
Social : Pour un SMIC à 1500 € net
L’investissement immobilier pour pallier l’incertitude des retraites ?
La problématique de la raréfaction et de la répartition de la ressource eau
Climat :Réinventer la science économique
Politique et société -Les manifs sociales interdites mais les manifs festives comme Teknival tolérées !

Agriculture–la « ferme France » du Sénat : une mascarade
ChatGPT: Limite sémantique
Bakhmout : Le mensonge de Wagner pour faire porter le chapeau de la défaite à l’armée russe
Politique–le « bla-bla » de Macon ne passe plus
Climat : encore un plan bidon du gouvernement pour la baisse des émissions de CO2
Politique-Les manifs sociales interdites mais les manifs festives comme Teknival tolérées !
Pour un SMIC à 1500 € net
Inflation : une ponction sur les salaires de 5 % environ
Le mensonge de la baisse des impôts des couches moyennes
limat France : se préparer à une hausse de 4°
Écologie–Sobriété : Le gâchis des ressources naturelles
politique- condamné à de la prison Sarkozy alias M. Bismuth fait appel !
Qui sont les couches moyennes ?
Immobilier-Faire face à la crise du logement
Société : l’envahissement des drogues douces et dures
Carburants : les marges invraisemblables des distributeurs
Politique- Des avions de combat F–16 pour l’Ukraine

Voir aussi théâtre

Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Croissance et inégalités
Politique–Le boniment de Marcon ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?
Les manifs sociales interdites mais les manifs festives comme Teknival tolérées !
Déferlement des drogues douces et dures
Crise du logement : les propositions du patronat
Transports : « vers la gratuité ?
Sans surprise la grande presse tape maintenant sur des syndicats
Immobilier- Inquiétude sur les SCPI
Comment faire face à la crise du logement ?
Retraites : La renaissance des gauchistes pour tuer l’unité syndicale
Fiscalité–Baisse des impôts des couches moyennes : du pipeau !
Société–Les couches moyennes : c’est qui ?
Des chèques comme s’il en pleuvait, encore 350 millions pour le cinéma !
Publicités : marchands de bonheur !
Derrière l’IA, les travailleurs exploités du Sud
Des avions de combat F–16 pour l’Ukraine

Les manifs contre Macon interdites mais « teknival » toléré !
L’Afrique, Futur exemple de Métropolisation !
Les couches moyenne : c’est qui ?
Sondage « Baisse » d’impôts pour les classes moyennes : 80 % n’y croient pas
Le boniment de Marcon ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?
Sondage intervention Macron à la télé : sans intérêt pour 70 % des Français
Baisse des impôts des couches moyennes : du pipeau !
Sarkozy : victime de la justice !!!
Russie: : « Macron, de «lèche-botte» de Poutine »
Covid 18 mai 2023 : 4149 cas supplémentaires en 24 heures et 5 morts.
Une pause réglementaire « contrainte »
La pause réglementaire « contrainte » par la situation politique
Fiscalité : intégrer patrimoine est revenu
Combattre la résistance aux antibiotiques
Intelligence artificielle: ChatGPT bientôt sur les smartphones
Europe: Le déferlement des drogues douces et dures
Drogue ÎLE-DE-FRANCE: Les cas d’héroïne en forte progression
GUERRE EN UKRAINE: Retournement de situation à BAKHMOUT

La CGT Ne veut pas de réunion multilatérale floue avec Macron
Défense de l’Europe : Trop d’effets d’annonce
M. Bismuth condamné à de la prison mais Sarkozy fait appel !
Intelligence artificielle : OpenAI maintenant pour une régulation
Macron , Le président le plus mauvais gestionnaire de la Ve République Ve République
Pauvreté alimentaire : 16% des Français se privent de manger
Proposition de loi pour abroger la réforme des retraites: non Constitutionnelle pour Borne !
Climat–Les cinq années à venir les plus chaudes.
Sondage Macron : une intervention télé sans intérêt pour 70 % des Français
Covid 18 mai 2023 : 4149 cas supplémentaires en 24 heures et 5 morts.
Baisse de la fiscalité des couches moyennes : du pipeau !
Macron -Ce qu’il faut retenir de son interview à la télé : rien !
«L’illusion du dépassement du capitalisme»
Macron : pour une pause réglementaire « contrainte »
Le statu quo scolaire : une défense de castes
Les politiques: tous pourris ?

Nouvelles technologies : celles des élites et cellse du peuple
Politiques publiques : une perte de sens
Sobriété : Le gâchis des ressources naturelles
Inflation: Encore des augmentations de prix dans 60 % des entreprises
Retraite : les syndicats font de la résistance
Éolien : pédale douce du gouvernement
Nucléaire : loi adoptée…..Mais sans financement
Politique-Baisse de la fiscalité des couches moyennes : Macron ment !
Politique-Macron àla télé : de plus en plus hors-sol
Covid France 17 mai 2023: 5118 cas supplémentaires en 24 heures et 31 morts
Politique-Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron à la télé : rien !
Politique–LE DÉPUTÉ LFI CARLOS MARTENS BILONGO déjà bénéficiaire d’un logement social le sous-louait
Niveau des élèves français : une question méthodologique !
Borne en sursis?
Crise du Logement : alerte !
Immobilier : Tendance inévitable à la baisse des prix
Des avions pour l’Ukraine ?

Macron à la télé : de plus en plus hors-sol et méprisant
Emploi : crise de formation et de compétences en France
Baisse de la fiscalité des couches moyennes : Macron ment
Chute de 25,3% des prêts personnels
Endettement: La France s’enfonce
Dramatique effondrement du nombre d’oiseaux en Europe
Macron à la télé: Autosatisfaction et promesses
Macron partout sur les médias
Hypertension: 30 % des adultes
« Augmenter les salaires et changer le travail »
Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron: rien !
Macron : plus proche de Giscard ou de De Gaulle !
Nouvelles techs :L’intelligence artificielle est-elle vraiment créative ?
Logement : cri d’alerte de la profession
Un nouveau gadget: le« plan d’épargne avenir climat » pour les moins de 18 ans
Les syndicats chez la première ministre : une exigence surtout de changement de méthode
Alimentaire « TRIMESTRE ANTI-INFLATION »: le gouvernement ment et manipule

Action contre la fraude fiscale : la grande illusion
Baisse de la fiscalité pour les « classes moyennes » !!!!
« Macron ne connaît pas l’industrie», ( Loïk Le Floch-Prigent)
Ecriture inclusive des statuts de l’université de Grenoble : Refusée par par la justice
Choose France et investissement : Macon va encore annoncer une pluie de milliards
Le fantôme d’un cabinet bidon pour les républicains
Guerre Ukraine : de nouvelles aides de l’Allemagne et de la France
GUERRE EN UKRAINE: La Russie de plus en plus sous la domination chinoise
Retraite : Macron toujours aussi vindicatif insulte syndicats et opposition
Élections Turquie : il faudra un second tour
« Le projet budgétaire du gouvernement français est inutile, dangereux et injuste »
«Les normes, un des fondements de notre société»
Réindustrialisation : des gadgets
Politique-Le Maire: Ministre de l’économie où pâle Victor Hugo
Inflation : La FNSEA sera veut dénoncer les profiteurs
«Les salaires en France s’effondrent» (Sophie Binet )
Macron encore à la télé sur TF1 lundi soir
Élisabeth Borne: 70 % des Français mécontents veulent un changement de premier ministre

Secteur -Immobilier: une catastrophe annoncée
Prix dans alimentaire : gouvernement et distributeurs se dédouanent en renvoyant la balle aux industriels!
Illusion – « La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe » ( Le Maire)
Le Maire Ministre de l’économie où pâle Victor Hugo
Désindustrialisation: Le résultat d’une décision idéologique
INFLATION-Pourquoi les prix alimentaires gonflent
Turquie–Erdogan, le sultan autocrate surtout menacé par le marasme économique
Chômage- France travail : un rapport pour la transformation des services publics de l’emploi et des sanctions aussi
Sport- Judo : Teddy Riner, encore champion du monde
SONDAGE élections Européennes : FN Et gauche en tête
Fraude fiscale : « environ » 50 milliards par an ?
Sondage impôts: en augmentation pour 42 % des Français
Fiscalité-Lutte contre la fraude fiscale : la grande illusion
Denrées ALIMENTAIRES : Les Français se serrent la ceinture
Inflation Carburant : plus cher en France
Economie-Macron et la réindustrialisation : des gadgets

France travail : un rapport pour la transformation des services publics de l’emploi
Turquie–Erdogan surtout menacé par le marasme économique
Macron toujours aussi méprisant : Il suffit de faire 1 m pour trouver du travail !
Pourquoi les prix alimentaires gonflent l’inflation
Economie-« La désindustrialisation a bien été une décision idéologique » (Anne-Sophie Alsif, économiste)
Inflation dans l’alimentaire :pas de retour aux « prix d’avant »
Inflation : toujours à 6 %
Un nouvel accès direct aux kinés
Sondage qualité services publics : près de 60 % des Français mécontents de la qualité
Baisse des prix alimentaires reportée à l’automne… plus tard…ou jamais !
Loi Numérique : Une auberge espagnole !
Société–La montée de la « Démocratie d’opinion »
Khadafi- Sarkosy: Enfin un procès pour le financement de la campagne de 2007 ?
Pour mieux évaluer les politiques , il faut des progrès méthodologiques (Jean Pisani-Ferry)
Mobilisations Sociales : quelles suites ?
Politique de réindustrialisation : des gadgets
Ecologie et Macron–pédale douce sur les normes environnementales ?
Politique et Justice-Pécresse et Alstom: Encore un coup d’éponge sur une affaire Alstom
Politique industrielle :un véritable désastre

Retour d’une forêt primaire en Europe ?
Macron–pédale douce sur les normes environnementales ?
Justice-Pécresse et Alstom: Encore un coup d’éponge sur une affaire Alstom
Immobilier: une catastrophe annoncée
« Ré-industrialisation » : dans Usine Valdunes :380 emplois ferroviaires menacés!
« Uber Files » : Implantation accélérée favorisée par Macron , Valls et Cazeneuve
Futur métro Paris lignes 16 et 17: Confiées à Keolis filiale de la SNCF
Macron et la réindustrialisation : des gadgets
Un député LFI accusé d’abus de biens sociaux
Khadafi- Sarkosy: Enfin un projet pour le financement de la campagne de 2007 ?
Baisse des prix alimentaires reportée à l’automne… plus tard…ou jamais !
Objets connectés: Le risque des pannes transmissibles
Taux d’intérêt : trop haut ou trop bas ?
Fumisterie- « La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe » ( Le Maire)
Politique industrielle : le désastre
Dette: Un problème sérieux mais à relativiser
Inflation alimentaire : gouvernement et distributeurs se dédouanent

Société-IMMIGRATION: Retour du projet de loi… provisoire ?
Carburant : plus cher en France
Une liste pour dénoncer les fauteurs d’inflation…… et une autre liste pour les ministres inutiles
Sondage–ACHATS ALIMENTAIRES : Les Français se serrent la ceinture
« La France, première puissance industrielle…….. « décarbonée » en Europe «
Attractivité : la France fait la course en tête…Après 20 ans de recul
Usine Valdunes :380 emplois ferroviaires menacés
Industrialisation : le grand désastre
Pécresse et Alstom: Encore un coup d’éponge sur une affaire Alstom
Covid France 11 mai 2023 : 6708 cas supplémentaires en 24 heures et 0 mort
Inflation-La baisse des prix alimentaires reportée à l’automne !
Le logement menacé
Crise Logement: une catastrophe annoncée
La montée de la « Démocratie d’opinion »
Avenir du « low tech » ?
Croissance France : légère augmentation au deuxième trimestre
Numérique : Une loi….auberge espagnole

IMMIGRATION: Retour du projet de loi
Climat : pour une économie de guerre écologique ?
Immobilier- Crise du logement : « Pas de solution miracle » pour Olivier Sichel, (CDC-Banque des territoires)
Loi régulation numérique : Une auberge espagnole
Lutte contre la fraude fiscale : la grande illusion
Evasion fiscale : une fraude d’« environ » 50 milliards par an ?
Moscou 9 mai : micro défilé et nervosité
Banques : des risques aussi pour l’Europe (FMI)
Ukraine-Wagner sur la liste terroriste
Covid France 10 mai 2023 : 1044 cas supplémentaires et 39 morts en 24 heures
Environnement : Pour une écologie populaire
Immobilier : 2023, année du début d’une grande crise
Vers la fin d’Erdogan (Turquie)
Intelligence artificielle et démocratie
Voiture électrique : La principale menace est la Chine
La réutilisation de bouteilles en verre standard
Immobilier: Des taux qui vont approfondir la crise
Détournement de fonds : une ex-députée LREM condamnée

Sondage fiscalité : en augmentation pour 42 % des Français
Secteur Immobilier : 2023, année du début d’une grande crise
Immobilier -Crise du logement : la solution de l’industrialisation ?
Politique-Vers la fin de la Macronie ?
Arrestation de manifestants anti-monarchie: La police de Londres s’excuse
Prix des fruits et légumes moins touchés !!!!
Manif ultradroite autorisée !
Salaires Espagne : accord patronat-syndicats
Sécheresse :Vente de piscines hors-sol: interdite dans les Pyrénées-Orientales
Covid France 9 mai 2023 : 759 cas supplémentaires et zéro mort en 24 h
Inflation-La baisse des prix notamment alimentaires reportée en 2024 !
Les syndicats à Matignon : imposer calendrier et méthode
Technologies- L’intelligence artificielle et transformation des métiers
Société-A quoi sert Charles III, le roi du Royaume-Uni ? A rien !
Transition énergétique de l’Europe : pour des données objectives sur l’énergie
Pollution-Zones à faibles émissions: efficaces mais inégalitaires

Les syndicats invités à Matignon : Aux syndicats d’imposer le calendrier et la méthode
Pour une écologie populaire
Vers la fin de la Macronie ?
Politique -L’enjeu sanitaire et sociétal de l’accès aux soins (Cynthia Fleury)
Crise du logement : la solution de l’industrialisation ?
Mais que fait Macon pour faire tomber la pluie !!!
A quoi sert Charles III, le roi du Royaume-Uni ? A rien !
Foot- Le PSG, c’est Dallas ! ( THIERRY HENRY )
Santé – Accès aux soins et télémédecine
Climat France: Une perspective de 4° supplémentaires
Pétition en cours pour la destitution de Macron
Immobilier : 2023, année du début d’une grande crise
Politique- Stratégie de Macron: la com, la com, la com !
La baisse des prix notamment alimentaires reportée en 2024 !
Santé-Le désert médical progresse
Démocratie : les préfets deviennent fous !
Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

L’IA et transformation des métiers
Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale
Inflation–La valse des étiquettes va durer
Dépenses alimentaires : une baisse des prix illusoires à la rentrée
Société-Intelligence artificielle et emploi ?
Société–Education positive: les dangers
Démocratie–Sondage Libertés individuelles: 64% des Français inquiets
Couronnement Charles III–A quoi sert le roi du Royaume-Uni ? A rien !
Syndicats: Invitation de la Première ministre les 16 et 17 mai
Santé–Covid : Niveau d’alerte diminué au plan mondial( OMS)
Climat France: Une perspective de 4° supplémentaires
Société-L’enjeu sanitaire et sociétal de l’accès aux soins (Cynthia Fleury)
Santé- L’importance de l’activité physique sur les facultés cognitives
Politique et Conseil constitutionnel: – »Le palmarès » juridique de membres importants du CC
Le Conseil constitutionnel limite le pouvoir du peuple
Thomas Piketty :un modèle social et fiscal insoutenable
Rencontres des syndicats à Matignon : Aux syndicats d’ imposerle calendrier est la méthode

Chine : reprise économique interne
Covid : Niveau d’alerte diminué au plan mondial( OMS)
États-Unis : Taux de chômage en baisse
Syndicats: Invitation de bornes les 16 et 17 mai
A quoi sert le roi du Royaume-Uni ? A rien !
Retailleau (LR): interdire les manifs !
Covid France 6 mai 2023 : 5505 cas supplémentaires et 44 morts en 24 h
Crise du logement, L’urgence de mesures fortes
Sondage Libertés individuelles: 64% des Français inquiets
ChatGPT: une intelligence affabulatrice ?
Politique-Afrique Zimbabwe : toujours ce scandale de détournement des fonds en Afrique
Démocratie : les préfets deviennent fous !
Environnement– Les villes accentuent la crise de l’eau
L’inflation va durer ?
Politique – »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Température France : Une perspective de 4° supplémentaires

Réchauffement climatique France: Une perspective de 4° supplémentaires
Prix: L’inflation jusqu’à quand ?
Politique et justice – »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Prospective- Intelligence artificielle et emploi ?
zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois
Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?
Paris Match, Bolloré vire Bruno Jeudy !
Les Républicains : en mal existentiel lancement d’une boîte à idées !
Sondage premier ministre : Le Maire ou Bertrand ?
Fonds Marianne et Marlène Chiappa: Enquête judiciaire
Crise du logement, L’urgence de mesures fortes
Sondage Libertés individuelles: 64% des Français inquiets
ChatGPT: une intelligence affabulatrice ?
Education positive: les dangers
Transports publics : trop cher en France
Quelle LOI « ANTI-CASSEURS », Ces idiots utiles du pouvoir
Intelligence artificielle : une régulation nécessaire pour la protection de la démocratie
Covid France 5 mai 2023: 6.161 cas supplémentaires et 5 morts en 24h

Ces lobbyistes qui influencent la vie politique française ?
Russie : Pourquoi les provocations de Dmitri Medvedev qui demande la liquidation de Zelinsky ?
Produits alimentaires : une baisse des prix illusoires à la rentrée
L’inflation jusqu’à quand ?
Épargne–Livret A : vers un taux de 4 % ?
Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed
Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale
Afrique Zimbabwe : toujours ce scandale de détournement des fonds en Afrique
Référendum- Réforme des retraites : le Conseil constitutionnel à la botte du gouvernement
Covid France 4 mai 2023 : 8715 cas supplémentaires en 24 heures et 1 mort
Intelligence artificielle et emploi ?
Politique: L’échec du « en même temps » macroniste
IA et Méta: Trop de précipitation
Politique- »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Démocratie- Conseil constitutionnel : Quelle objectivité juridique ?
Social et entreprises: Face à l’étatisation, à quand le réveil du Medef

Santé-L’enjeu sanitaire et sociétal de l’accès aux soins (Cynthia Fleury)
Guerre en Ukraine : Pourquoi les provocations de Dmitri Medvedev ?
Conséquence de l’intelligence artificielle, IBM pourrait supprimer 30 % des emplois
Les villes béton accentuent la crise de l’eau
Quel avenir de l’emploi avec l’intelligence artificielle
Inflation : Toujours en hausse en zone euro
Covid France 3 mai 2023 : 1065 cas supplémentaires en 24 heures et 63 morts
Durée du travail: 10 % les travailleurs français sont à 50 heures (Eurostat)
Réforme des retraites: Nouvelle journée de protestation le 6 juin
Un plan pour une justice «plus rapide» !
Crise de l’eau- La situation hydrogéologique de la France ( BRGM)
Economie- L’inflation menace la croissance française
Politique- Pétition pour la destitution de Macron
L’importance de l’activité physique sur les facultés cognitives
le numérique modifie la lecture
Pourquoi l’échec du retrait de la réforme des retraites ?
Social : Face à l’étatisation, le réveil du Medef

L’enjeu sanitaire et sociétal de l’accès aux soins (Cynthia Fleury)
Politique et Démocratie : des préfets serviles qui deviennent fous !
Prix alimentaires : Les baisses reportées à plus tard !
Un 1er mai politiquement historique
Endettement France : la note abaissée d’un cran à «AA-» va encore plomber l’inflation
L’enjeu de la vérité en cause avec CHATGBT
Manif : 1er mai massif
L’intelligence artificielle et l’emploi
Dette : le plafond encore atteint aux États-Unis
Violences lors des manifs: La France critiquée au plan international
Politique- Pétition pour la destitution de Macron
Secteur Immobilier : 2023, année du grand retournement ?
Economie- L’inflation tue la croissance française
Climat -Sécheresse- La situation hydrogéologique de la France ( BRGM)
Climat- Sécheresse : comment les plantes s’adaptent au manque d’eau
Covid France 2 mai 2023:1098 cas supplémentaires en 24 heures et 2 morts

Politique-Une pétition en cours pour la destitution de Macron
Société–Situation des tirailleurs sénégalais : une honte pour la république
Politique et Démocratie : les préfets deviennent fous !
Macron , président des casseroles politiques !
Le piège du Sud global (Jacques Attali)
1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?
Le désert médical progresse
L’enjeu sociétal de l’accès aux soins
Confiscation des sifflets contre Macron: à quand l’interdiction de crier ?
La révolte des Casseroles va continuer (Frédéric Souillot, FO)

Sécheresse et gestion de l’eau : le gouvernement fait l’impasse sur l’agriculture
Social-Salaires : un écart moyen de 1 à 100
Macron , président des casseroles politiques !
Situation des travailleurs sénégalais : une honte pour la république
Invitation d’Élisabeth Borne: les syndicats disent NON !
Une pétition en cours pour la destitution de Macron
L’inflation tue l’économie française
Dette : la note de la France abaissée d’un cran à «AA-»
Economie-Croissance États-Unis : très net tassement
Covid France 29 avril 2023 : 6 144 cas supplémentaires en 24 heures et 37 morts
Colère sociale:-Au-delà des retraites, une opposition aussi à l’égard des institutions et du régime
Sécheresse : comment les plantes s’adaptent au manque d’eau
Intelligence artificielle : trouver équilibre entre innovation et éthique
Stratégie Politique de Macron: la com, la com, la com !
Météo: comme en Espagne, déjà des pointes de chaleur en France
Factures Energies: records pour les ménages

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Macron dit Jean Edouard 1er

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Electricité: pour un vrai service public
Politique- Macron, président des casseroles , normal il en traîne un paquet
Colère–Au-delà des retraites, une opposition aussi l’égard des institutions et du régime
Politique-Programme Borne: l’auberge espagnole
Météo: Déjà des pointes de chaleur en France
Salaires : un écart moyen de 1 à 100
Macron démago: » ah putain, les réformes vite ! »
Impôts : promesses de baisse pour les « classes moyennes »
Croissance États-Unis : très net tassement
Covid France 28 avril 2023: 6609 cas supplémentaires en 24 heures et 2 morts
Immobilier : 2023, année du grand retournement ?
Sécheresse- La situation hydrogéologique de la France
Politique: Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires
Démocratie : les préfets deviennent fous
ChatGPT : un développement Incontournable
Électricité : des tarifs très variables ?

Programme Borne: l’auberge espagnole
Projet de loi industrie : vraiment vert ?
TPE-PME : Des « hausses » de salaire de 5,49 %
Immigration et Mayotte: l’impasse totale
Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires
Fonction publique : les syndicats demandent des augmentations significatives et immédiates
Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?
Energies: Les factures records pour les ménages
Coupe de France foot : un carton rouge pour Macron !
Covid France 27 avril 2023 : 7490 cas supplémentaires en 24 heures et 3 morts
Au-delà des retraites, une opposition aussi l’égard des institutions et du régime
Intelligence artificielle : trouver l’équilibre l’équilibre entre innovation et éthique
En France, la question des déserts médicaux
Macron : un président isolé et usé jusqu’à la corde
Sécheresse et gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture
Emmanuel Macron, président des casseroles , normal il en traîne un paquet
DÉPLACEMENTS DE MACRON : les préfets deviennent fous !

Mayotte: l’impasse totale
Emmanuel Macron n’aime pas les casseroles : normal il en traîne un paquet
IA : quel équilibre entre innovation et éthique
La Politique de Macron: la com, la com, la com !
Carbone: La facture aux ménages comme régulation
Tarification Européenne carbone : La facture CO2 pour les ménages
Chimie : Nouveau recul de la production
« Ceux qui protestent, sont des feignants » !( Attal)
Maisons de santé et Macron: encore du vent!
Covid France26 avril 2023 : 8 895 cas supplémentaires en 24 heures et 40 morts.
Retraites : Une opposition aussi l’égard des institutions
Les 100 jours de Macron: complétement illusoires
Gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture
Le plan américain va plomber la production automobile hexagonale
BCE : nouvelle hausse des taux
Comment débloquer l’ascenseur social
Mayotte: l’impasse totale
Emmanuel Macron n’aime pas les casseroles : normal il en traîne un paquet
IA : quel équilibre entre innovation et éthique
La Politique de Macron: la com, la com, la com !

RÉÉLECTION de MACRON: 70 % des Français regrettent
Les honteux profits » justifiés » par l’inflation
Politique et Macron: Macron: la com, la com, la com !
Economie: l’Europe dans la paralysie
Politique: L’ambassadeur de Chine à Paris a encore sérieusement dérapé !
Energie-L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable
Loi Plein emploi : un catalogue de bonnes intentions
Macron: «l’hypocrisie totale»
Inflation : « grave, si elle s’installe » ! Monsieur de Lapalisse (Banque de France)
Covid France 25 avril 2023 :1 185 cas supplémentaires en 24 heures et zéro mort
Immobilier: l’alerte
« Pour une refonte du service public de l’emploi ! «
La question de la démission de Macron est posée
Politique et acceptation sociale: quelle compatibilité ?
Des politiques publiques sans évaluation !
Immobilier : l’éco-prêt à taux zéro, un fiasco !
Politique : Pap Ndiaye coincé dans un train par des manifestants

Macron au journal « Le Parisien »: le même bla-bla qu’à la télé
Des petits débats bien protégés de la foule par les policiers
Macron: la com, la com, la com !
Hausse alimentaire : le nouveau mensonge de Macron
Inflation alimentaire : responsables et profiteurs de la hausse des prix
Hausse des salaires des fonctionnaires …….en Allemagne
Prix- carbone: la taxation européenne pour les ménages
Nouvelles technologies-L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs ?
Logement : Alerte du Medef
Politique : Une république de « stagiaires » dans la plupart des partis
L’emploi des seniors, opportunité démographique
L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable
Macron: Narcissisme et incompétence (Franz-Olivier Giesbert)
Environnement- Sauver les sols
Les profits liés à l’inflation peuvent se retourner contre les bénéficiaires
Politique: L’ambassadeur de Chine à Paris déraille encore en ne reconnaissant plus les frontières

Climat-Glaciers: fonte record
Inflation alimentaire : les profiteurs de la hausse des prix
Politique- L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
Darmanin , un langage sécuritaire pour cacher l’inaction
L’ambassadeur de Chine à Paris déraille encore
Taxation européenne du carbone: : la facture pour les ménages
«Macron: une arrogance nourrie d’ignorance sociale» (L’historien Pierre Rosanvallon )
Popularité: Pour Macron, la reconquête pourrait être longue, très longue
Sondage popularité Macron : au plus bas, pourquoi ?
L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
Politique : Une république de « stagiaires » dans la plupart des partis
Prix alimentaires : l’inflation est désormais structurelle
Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé l’intervention
Finances-réduction déficits et dettes : du pipeau !
Social-Enseignants : des salaires de misère
Une augmentation de 10% des salaires nécessaires pour compenser l’inflation
Politique: Le départ de Macron se pose

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Epargne: Signes d’inquiétude avec le record du livret A
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Réduction déficits et dettes : du pipeau !
Politique: La démission de Macron se pose
Rémunérations des Enseignants : des salaires de misère
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Conseil constitutionnel : Une institution hybride politisée
Le non-cumul des mandats a produit des députés hors sol
L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
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Retraites et Justice-Le « palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel
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Pouvoir d’achat: il faut augmenter les salaires de 10%
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Macron à la télé n’a convaincu personne
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Politique-Une curieuse compétence juridique de membres importants du conseil constitutionnel
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Macron chantant dans les rues a-t-il fumé la moquette
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Intervention à la télé : Macon n’a convaincu personne
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Liens
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  • Crédits aux ménages: En hausse pour boucler les fins de mois

    Crédits aux ménages: En hausse pour boucler les fins de mois

    Le nombre de ménages décidant de contracter des crédits à la consommation renouvelables a bondi de 9,4% sur un an en mars. En cause évidemment l’inflation qui a fait perdre au salaire 5 % de pouvoir d’achat sur deux ans avec en particulier une augmentation des produits alimentaires de près de 20 %. deux ans l’inflation aura dépassé plus de 12 % que les salaires ont à peine augmentée de 8 %

    Pour combler les fins de mois difficiles, certains particuliers recourent à des crédits renouvelables. Ces derniers « ont pour objet de répondre aux besoins de trésorerie et sont essentiellement d’un montant inférieur à 3.000 euros », définit la déléguée générale de l’Association française des sociétés financières (ASF), Françoise Palle Guillabert.

    « Nous avons vu des personnes qui ont eu recours à cette solution pour payer leurs factures de chauffage cet hiver », illustre la membre de l’Adeic. Et l’augmentation du recours à ces crédits de « trésorerie » se voit déjà dans les chiffres. D’après le bilan mensuel de l’ASF, le nombre de crédits renouvelables a augmenté de 9,4% sur un an en mars et de 11,1% sur les trois premiers mois de 2023, par rapport aux trois premiers mois de 2022.

    Nouvelles technologies–ChatGPT : disponible en France

    Nouvelles technologies–ChatGPT : disponible en France

    Téléchargeable sur les appareils Apple, la nouvelle application n’est pourtant pas facile à trouver sur les différents magasins (Voici le lien pour celui d’Apple). En effet, la recherche donne d’abord lieu à plusieurs répliques du vrai ChatGPT, qui ne sont pas du même acabit que la version originale. Et dont l’utilisation est payante. L’application gratuite, elle, de Sam Altman, président de l’OpenAI, n’arrive même pas en première position lorsque les mots-clés «ChatGPT» et «OpenAI» sont associés. Pour bénéficier de plus de fonctionnalités, les utilisateurs peuvent toutefois s’abonner à l’offre premium Plus.

    L’app officielle de ChatGPT est simple : après s’être connecté avec un compte Apple, Google ou OpenAI, on arrive directement sur l’interface du robot conversationnel. On a la possibilité de dicter ses commandes grâce au moteur de reconnaissance vocale intégré, Whisper, qui se montre très efficace.

    Rejet de Macron : une crise de légitimité ou de crédibilité ?

    Rejet de Macron : une crise de légitimité ou de crédibilité ?

    par Patrick Charaudeau
    Professeur émérite en Sciences du langage, Université Sorbonne Nord, chercheur au CERLIS (CNRS), Paris Cité, Université Sorbonne Paris Nord dans The Conversation

    « L’émeute ne l’emporte pas sur les représentants du peuple et la foule n’a pas la légitimité face au peuple qui s’exprime, souverain, à travers ses élus », a déclaré le chef de l’État devant les parlementaires de Renaissance, mardi 21 mars. Cela a provoqué nombre de réactions tant de la part des différentes autorités politiques et syndicales que de penseurs du politique, dans diverses tribunes journalistiques. Il reste cependant quelque chose à souligner : ce qui est en cause dans les rapports de force entre gouvernants et gouvernés n’est pas affaire de légitimité mais affaire de crédibilité.

    La légitimité, en son origine, désigne l’état de celui qui est reconnu par la loi (lex, legis), puis, dans le vocabulaire politique au XVIIe siècle, l’état du souverain qui est détenteur d’un pouvoir reconnu par tous.

    Dans un régime monarchique, ce pouvoir est hérité ; dans un régime démocratique, il est attribué. Dans ce dernier cas, on voit que la légitimité se fonde sur un principe et reconnaissance : on est légitimé par le corps social, du droit à agir ou à parler au nom d’une position et d’une finalité qui sont acceptées par la majorité. La légitimité se soutient d’une croyance collective, et elle est fondée en raison. On n’est pas légitime par soi-même, on est légitime parce qu’on est reconnu digne de représenter ce qui est instauré et reconnu par la collectivité.

    Dans un régime démocratique, la légitimité politique est entre les mains d’un collectif, le peuple, qui, reconnaissant le droit des individus à se construire une destinée collective, s’attribue à lui-même le droit de gouverner pour son propre bien, le bien commun.

    Cette souveraineté ne pouvant s’accomplir par la gouvernance de la totalité d’un peuple, elle se transforme en souveraineté représentative qui octroie une légitimité par mandatement, à travers l’instauration d’un système de délégation de pouvoir, les représentants issus de ce système de délégation devenant comptable de ce pouvoir devant ceux qui le leur ont attribué, une légitimité, selon le sociologue Max Weber, à la fois « légale et traditionnelle », « reposant sur la croyance en la légalité des règlements » ; une légitimité évaluable, parce qu’elle est fondée sur une organisation reconnue et régie par des normes institutionnelles qui ont à la fois une valeur juridique et symbolique, comme c’est la cas de la Constitution française.

    Ainsi, le chef d’État mandaté au terme d’un processus de représentation tient sa souveraineté d’une puissance qui se trouve au-dessus de lui, qui l’a investi en cette place, le délègue et en même temps le protège. Il n’est jamais que le porte-parole d’une voix collective, l’ensemble des citoyens représentant la souveraineté populaire.

    Il est donc en quelque sorte sous tutelle, mais il est en même temps la puissance tutélaire elle-même, car, en tant que dépositaire de celle-ci, il se voit obligé de coller à elle-même, voire à se fondre en elle. Sa légitimité se fonde, selon le rêve rousseauiste repris par la philosophe Hannah Arendt, sur une « volonté commune des hommes de vivre ensemble » en construisant une loi commune.

    Mais alors, qu’en est-il du mandant, le peuple qui, par un acte de délégation de pouvoir donne le droit d’agir en son nom ? Il est porteur d’une voix collective de « demande sociale » qui s’exprime à travers sondages, manifestations et divers mouvements sociaux, et se constitue, à la fois, en donateur et bénéficiaire de sa propre quête de bien-être social. C’est là sa légitimité de peuple citoyen. Mais c’est en réagissant et en répondant à une offre politique d’idéalité sociale, ce qui fait que la relation entre l’offre politique et la demande sociale est d’ordre contractuel.

    Un « contrat moral » qui oblige chacun des partis : le mandataire à respecter les termes du contrat, le mandant à lui faire confiance, car tout acte de délégation d’une représentation implique un acte de confiance de la part de celui qui délègue.

    Acte de confiance, donc, mais en même temps, acte de surveillance. Car tout mouvement de confiance exige de l’autre qu’il se porte garant du contrat et du pouvoir qui lui est remis. Ainsi le peuple citoyen est-il légitime dans son activité de surveillance, surtout lorsqu’elle est organisée comme ce fut le cas de l’affaire du « sang contaminé », ce scandale d’État, qui, durant les années 1980-90, sous l’impulsion des associations des victimes et hémophiles, passa par les diverses instances judiciaires jusqu’à la Cour de justice de la République, révéla les faillites de l’État protecteur et se solda par des peines au civil et au pénal avec indemnisation des victimes.

    En démocratie, le citoyen, comme le dit le philosophe Jacques Derrida « prend le droit de tout critiquer publiquement », il dispose en quelque sorte d’un « droit de regard ». Ainsi s’instaure un rapport de forces entre pouvoir et contre-pouvoirs dans lequel se confrontent deux puissances : la puissance politique et la puissance citoyenne. Ainsi s’affrontent deux légitimités : celle, politique, qui a force de la Loi, voire de coercition, laquelle est issue de la délégation de pouvoir ; celle qui représente la force mandatrice du peuple citoyen dans son activité de surveillance, laquelle l’autorise à évaluer, critiquer, protester, revendiquer et éventuellement révoquer.

    C’est ce que semble, ou veut, ignorer Emmanuel Macron. Il a raison de dire que « la foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime, souverain, à travers ses élus ». Mais il semble, ou veut, ignorer que, les mouvements sociaux qui s’élèvent contre le projet de loi sur les retraites ne constituent pas une foule. Dès lors qu’une masse d’individus s’organise à travers les organisations syndicales, elle s’institue en peuple citoyen légitime qui, dans le jeu de la souveraine populaire, reprend son droit de vigilance, en s’autorisant à interpeller le chef de l’État qu’il a mandaté, et à exiger de lui un autre mode de gouvernance.

    Il n’y a pas de démocratie sans possibilité de contre-pouvoir. Certes l’action politique est de l’ordre du possible et l’action citoyenne de l’ordre du souhaitable. Mais dans l’antagonisme entre pouvoir et contre-pouvoir, intrinsèque au régime démocratique, chacune des parties s’oblige à entrer dans le jeu de la régulation sociale. Il y a donc ici confrontation entre deux types de légitimité.

    Si le mouvement citoyen doit trouver son mode d’action, le chef de l’État, responsable, doit s’obliger à jouer le jeu de la régulation. Ce n’est manifestement pas la conception d’Emmanuel Macron. Les deux légitimités sont ici en face à face au nom même de la démocratie.

    En revanche, il en va de la crédibilité de chacune des parties. La légitimité n’est pas suffisante à qui veut exercer un pouvoir. Dire qu’on a été légitimement élu ne veut pas dire que l’on soit crédible. On peut être légitimé et perdre du crédit, et, à l’inverse, un leader peut avoir du crédit sans qu’aucun système organisationnel ne le légitime, comme c’est le cas des leaders charismatiques.

    Le représentant politique est donc condamné à réactiver en permanence sa crédibilité. C’est que la crédibilité politique ne relève pas, comme la légitimité, d’un processus de reconnaissance collective à travers une organisation sociale. Elle est au contraire attachée à la personne et construite par celle-ci à travers sa façon d’agir et de parler, et en même temps, c’est par les autres qu’elle est jugée.

    Une personnalité politique sera jugée crédible si l’on est en mesure de vérifier que ses façons d’être, de se comporter et de dire répondent à des conditions de sincérité, de savoir-faire, de conviction et de volonté de négociation, toutes choses sur quoi se construit son autorité. Faute de quoi, en perdant de la crédibilité, on perd sa légitimité.

    Pour un leader politique, se vouloir crédible n’est pas simple parce que l’attribution de cette qualité dépend de la perception que les individus ont de celui-ci, et, dans le jeu politique, cette perception varie selon les groupes de population, en fonction de leur appartenance sociale, leur profession, leur position dans l’échelle économique, leur lieu d’habitation, leur mode de vie, etc.

    Or, dans le contexte du mouvement social surgi en réaction à la loi sur les retraites, si l’organisation populaire légitime se trouve devant le problème de devoir se construire une crédibilité à travers ses modes d’action, la présentation de ses revendications et ses contre-propositions, Emmanuel Macron se trouve dans une situation où sont mis en balance deux crédibilités : celle, têtue, de sa conviction qui lui fait penser qu’il est dans le vrai, envers et contre tous ; celle, conciliante, de l’éthique de responsabilité, qui accepte le jeu démocratique du pouvoir et contre-pouvoir.

    En matière politique, dans un régime démocratique, la légitimé est un préalable de principe, mais une légitimité sans crédibilité produit toujours des effets délétères dans la relation pouvoir politique–pouvoir citoyen. La légitimité donne le droit d’agir et la crédibilité en est la justification. Mais si cette dernière vient à manquer, la première peut en arriver à être mise en cause, du moins dans son aspect symbolique, et le peuple se sentirait autorisé à renverser le pouvoir. Bien qu’Emmanuel Macron ait agi en toute légalité constitutionnelle, il met en péril sa légitimité à ne pas se montrer crédible au regard du jeu démocratique de négociation entre pouvoir et contre-pouvoir.

    Sciences et société : Des implants cérébraux sur les humains

    Des implants cérébraux sur les humains

    L’Agence américaine des médicaments, la FDA, a donné son autorisation à Neuralink pour mettre en place un essai clinique sur l’homme, a annoncé l’entreprise d’Elon Musk sur Twitter.

    « C’est une première étape importante qui permettra un jour à notre technologie d’aider de nombreuses personnes », se félicite l’entreprise.
    Implant cérébral

    Le patron de SpaceX et Tesla l’a discrètement lancée en 2016, espérant fabriquer des implants cérébraux. En pratique, Neuralink doit concevoir des interfaces cerveau–ordinateur qui permettraient de contrôler des équipements à distance simplement par la pensée.

    Les applications sont nombreuses. Il s’agirait, par exemple, de redonner de la mobilité aux personnes paralysées en leur permettant d’interagir avec leur environnement ou de manipuler facilement des bras mécaniques. Les implants pourraient aussi être une solution aux troubles neurologiques, promet Neuralink.

    Les implants cérébraux peuvent être définis comme des dispositifs artificiels d’interface avec le cerveau. Ils permettent notamment de proposer des solutions de suppléance artificielle dans le cas de fonctions perdues, comme la parole.

    Ces avancées technologiques se révèlent particulièrement intéressantes, par exemple, pour offrir des nouveaux modes de communication à des individus atteints de paralysie sévère.

    Mais si l’aide que promet cette technologie semble précieuse, elle suscite néanmoins un questionnement éthique qu’il est essentiel de saisir, alors même que la technologie se développe.

    témoin cet article de : Éric Fourneret Philosophe, Braintech Lab (Inserm, U205), équipe « Neurotechnologies et Dynamique des Réseaux », Université Grenoble Alpes (UGA)

    Blaise Yvert
    Directeur de recherche à l’Inserm, responsable de l’équipe Neurotechnologies et Dynamique des Réseaux, Inserm

    Clément Hébert
    Chargé de recherche implants Neuronaux, neuroprothèses, Inserm U1216 Grenoble Institut des Neurosciences, Université Grenoble Alpes (UGA)


    Deux approches

    Comprendre le fonctionnement du cerveau et améliorer nos capacités d’intervention pour remédier à certains de ses dysfonctionnements font partie des défis majeurs relevés par les neurosciences de ces dix dernières années. Et deux approches différentes et de grande envergure se sont concrétisées.

    Dans la première, avant tout théorique, il s’agit de modéliser de manière réaliste le fonctionnement du cerveau grâce à des réseaux de neurones artificiels (informatiques ou électroniques) : c’est l’objectif du projet européen Human Brain Project. Dans la seconde, pragmatique, on cherche à développer des implants cérébraux pour enregistrer et stimuler le plus grand nombre de neurones possibles : c’est le but du vaste projet américain Brain Initiative, ou encore du projet européen Braincom.

    D’ici très peu de temps, arrivera donc logiquement le moment où l’on disposera d’une part de vastes réseaux artificiels neuromimétiques, et d’autre part d’interfaces à très haute résolution permettant un couplage bidirectionnel (enregistrement et stimulation) avec des millions de neurones du cerveau. Or la fusion de ces deux mondes technologiques, prévisible, conduirait à l’émergence de vastes réseaux hybrides couplant l’activité du cerveau avec celle de réseaux artificiels. Et ce n’est pas de la pure science-fiction : des preuves de concept ont déjà été fournies par des réseaux hybrides simples, à l’instar de la technique de « dynamic clamp ».

    Née à la fin des années 1990, la technique de dynamic clamp permet de coupler un neurone artificiel à un neurone réel par le biais d’une électrode intracellulaire : l’activité de l’un modifie celle de l’autre de manière bidirectionnelle. Et à l’avenir, l’avènement d’implants intégrant un grand nombre de microélectrodes extracellulaires – et assurant chacune une liaison bidirectionnelle stable avec un neurone individuel – devrait permettre la construction de réseaux hybrides à grande échelle, y compris in vivo au niveau de vastes régions cérébrales.

    Certes, ce n’est pas encore d’actualité. Mais force est de constater que la route n’est sans doute plus si longue. En effet, des réseaux neuromorphiques sont déjà capables d’apprendre automatiquement à reproduire l’activité d’ensembles de neurones réels enregistrés par un implant cérébral. Cela signifie que l’on dispose déjà de la technologie permettant à plusieurs neurones réels de contrôler des réseaux artificiels complexes. Et inversement, on sait aussi s’appuyer sur des réseaux artificiels pour stimuler, de manière plus ou moins précise, des neurones réels.

    Le développement d’implants cérébraux permet ainsi d’entrevoir l’avènement d’un couplage hybride entre le cerveau et de vastes réseaux artificiels. L’optimisation de ces technologies autorisera la simulation des neurones artificiels grâce à des circuits neuromorphiques à très basse consommation énergétique, et rendra possible, à terme, l’implantation de ces technologies d’hybridation.

    Audition d’Éric Fourneret lors de la consultation sur l’intelligence artificielle et le transhumanisme organisée par la MGEN et la Commission nationale Française pour l’UNESCO.
    Dans ce contexte, et même si l’implantation de dispositifs artificiels dans le corps n’est pas quelque chose de nouveau, les frontières traditionnelles entre ce qui est naturel et artificiel, entre l’homme et la machine, entre le vivant et l’inanimé, deviennent plus ambiguës. Une des principales questions soulevées, si ce n’est la principale à partir de laquelle toutes les autres se posent, est alors la suivante : quelle « forme de vie » la technologie des implants cérébraux peut-elle produire ?

    La nature humaine en question

    Il n’est toutefois pas question de se laisser embarquer dans une ambition éthique réductrice ne s’attardant que sur les scénarios du pire (collapsologie), ou à l’inverse ne considérant que les scénarios du mieux (discours technoprophétique). On le sait, chaque nouvelle technologie est porteuse de bienfaits pour les êtres humains, tout en nécessitant souvent une transformation sociale (par exemple, pour ajuster le cadre normatif de l’action sociale). Mais elle suscite parfois de vives interrogations quant aux effets indésirables liés à son utilisation, qu’il faudrait gérer moralement, socialement et juridiquement.

    De la même manière, le développement d’implants cérébraux nous place sur cette ligne de crête, entre bienfaits et dérives potentielles. En effet, il ne s’agit pas d’intervenir sur un organe quelconque. C’est du cerveau qu’émerge notre sentiment de présence au monde, c’est-à-dire notre conscience. Et d’elle dépend notre capacité à saisir le monde et soi-même au moyen d’un même acte : de penser la frontière entre l’être humain et le monde et, simultanément, de penser l’articulation entre les deux. Or l’hybridation du cerveau avec des dispositifs électroniques possède d’autre part un potentiel d’impact sans précédent dans notre façon de nous représenter l’Homme. Et pour cause…

    Il n’existe pas, de façon naturelle, d’êtres humains dont le fonctionnement neurophysiologique du cerveau s’organise sous l’influence de composants électroniques implantés, voire à terme, de réseaux de neurones artificiels. Aussi, cette séparation conceptuelle entre l’inné à l’Homme et les artifices acquis pourrait-elle rendre difficile la catégorisation sociale de l’individu équipé d’un implant cérébral. Ni totalement humain, ni totalement machine, il est un mélange de deux réalités différentes dont le caractère hybride pourrait produire une nouvelle unité humaine dans le corps biologique.

    L’implant cérébral, une prothèse parmi d’autres

    On pourrait objecter qu’il existe d’ores et déjà des prothèses de hanche et des pacemakers. L’implant cérébral est-il si différent de ces dispositifs artificiels qui, socialement, ne posent pas de difficulté particulière ?

    On pourrait répondre par la négative. Si l’implant cérébral est socialement perçu comme le prolongement électronique du cerveau d’un individu, de la même manière qu’une jambe prothétique prolonge le corps, alors il n’est pas différent d’une prothèse traditionnelle – la conscientisation de la frontière entre l’Homme et le monde étant maintenue dans son fonctionnement originel. Dans ce cas, l’implant constitue une sorte de projection organique, dans l’acceptation qu’en a faite Canguilhem : ce dispositif artificiel possède un sens biologique, sa fonction consistant à compenser la défaillance d’un organe naturel.

    Cela pourrait néanmoins poser problème. Si cette forme d’hybridation se révélait être une instance de régulation et d’organisation du rapport au monde étrangère à celle, originelle, laissant penser à une forme d’hétéronomie (telle l’expérience du cerveau dans une cuve imaginée par le philosophe Hilary Putnam en 1981), elle pourrait être considérée par la société comme une nouvelle corporéité humaine, où la conscience de quelque chose est médiée par le dispositif artificiel. En effet, si le substrat de la pensée s’anime en synergie avec des réseaux de neurones artificiels, la conscientisation de la frontière entre l’Homme et le monde s’artificialise. Or dans ce cas, l’hybridation est susceptible d’être vécue, à tort ou à raison, comme dénaturante. Et cela pourrait conduire à transformer les systèmes de normes et de règles qui encadrent les conduites au sein d’une collectivité composée d’êtres humains hybrides, et d’autres qui ne le sont pas.

    Certes, notre contact avec le monde est de plus en plus médié par des artifices, sans aucune référence faite aux implants cérébraux – comme en témoignent les téléphones portables, ordinateurs et autres écrans à travers lesquels on entre en contact avec le réel. Mais comme nous l’avons déjà souligné, avec ces implants, la recherche s’oriente vers une technologie d’hybridation directe entre le cerveau et des réseaux de neurones artificiels. Et dans ces conditions, il importe de se pencher sérieusement sur la façon dont cette technologie peut affecter notre représentation de la « nature humaine ».

    L’une des plus importantes caractéristiques de l’Homme est d’avoir inventé et créé des techniques et des technologies pour satisfaire ses besoins et compenser ses vulnérabilités, selon ses facultés et son intelligence, selon sa volonté et ses désirs. Il suffit qu’une chose soit, d’une certaine manière, pour être déterminée dans son développement et dans sa destination. Aussi, que l’être humain soit une espèce technicienne – particularité qu’il partage à des degrés différents, on le sait aujourd’hui, avec d’autres animaux – détermine-t-il sa destination sous la forme d’un effacement de la frontière entre nature et artifice.

    Considérant que le monde lui offre des possibilités pour répondre à ses besoins et innover pour s’opposer aux misères de la vie, l’humanité est un entrelacement, de plus en plus serré, de la nature et de la technique. Bien qu’étant autre que la technique, elle habite le monde par et dans la technique. Et son évolution révèle une frontière entre le naturel et l’artifice beaucoup moins catégorique qu’on ne le croit : au cours du temps, elle est devenue de plus en plus poreuse. On ne peut donc pas définir la nature humaine en faisant abstraction des technologies par lesquelles l’humanité habite le monde. Voilà pourquoi, penser les implications éthiques du développement des implants cérébraux consiste à penser ces liens étroits entre l’Homme et la technique.

    Cette réflexion, bien entendu, ne s’inscrit pas dans une démarche dogmatique qui prendrait la forme d’une collapsologie ou, à l’inverse, d’une prophétie technologique. Il est en effet du rôle de la philosophie et de l’éthique d’interroger par la seule raison les implications des nouvelles neuro-technologies, en s’en tenant aux faits et non à des scénarios de science-fiction sans fondements dans le réel. Ces faits sont fournis par les neuroscientifiques et par leurs résultats. Voilà pourquoi la séparation, encore trop marquée, entre la réflexion philosophique et les recherches technoscientifiques en cours, est embarrassante et inadéquate dans l’examen des implications éthiques des implants cérébraux.

    Pour les étudier, il faudrait bien au contraire une interaction forte et étroite entre, d’une part, les acteurs des sciences humaines et sociales, et d’autre part, les neuro et techno-scientifiques, ingénieurs, informaticiens, biologistes et médecins. C’est ensemble qu’ils devraient poursuivre ce vieux débat à la croisée de tous les savoirs : « Qu’est-ce qu’être humain ? ». Ensemble qu’ils devraient examiner ce qui engage notre condition en tant qu’être humain, et réfléchir aux critères d’évaluation du processus technologique que représentent les implants cérébraux. On peut alors dire que c’est vers l’altérité Homme-Technologie, et non vers une dualité indépassable, qu’il faut se tourner pour mieux connaître et comprendre quels sont les enjeux du développement des implants cérébraux concernant nos représentations de la nature humaine.

    Cet article s’inscrit dans la continuité de la consultation publique sur l’intelligence artificielle et le transhumanisme organisée en 2020 par la MGEN et la Commission nationale Française pour l’Unesco. Une partie des auditions menées dans le cadre de cette consultation sont visionnables en ligne.

    Sémantique politique – « Décivilisation »: nouveau concept de l’impuissance de Macron

    Sémantique politique – « Décivilisation »: nouveau concept de l’impuissance de Macron

    À défaut de faire preuve d’efficacité démocratique et sociétale, Macron se transforme en fabricant de concept avec ce nouveau mot de « décivilisation ». L’objectif est évidemment de cacher l’inefficacité de l’action des pouvoirs publics vis-à-vis des différentes violences par une création sémantique pseudo intellectuelle.

    Emmanuel Macron alerte contre le risque d’une « décivilisation ». Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi matin à l’Élysée, le président de la République a mis en garde face à un délitement de la société dans le contexte des actes de violences de ces dernières semaines, notamment marquées par des menaces contre des élus.

    Le problème cependant est la conséquence directe de l’affaiblissement considérable de l’État et des services publics et la perte de confiance totale dans le discours politique. Et le président lui-même participe à l’affrontement à la destruction de l’unité du pays avec ses petites phrases irresponsables et méprisantes.

    Parmi le phénomène de violence, il faut toutefois signaler l’importance de la conséquence de la véritable vague de drogue qui envahit le pays et qui se traduit aussi par des règlements de compte quotidien entraînant la mort.

    « Décivilisation », c’est tout d’abord le titre d’un livre de Renaud Camus, théoricien du concept de « grand remplacement » cher à une partie de l’extrême droite. « Ce livre est une attaque en règle contre une forme de démocratisation de la culture. Dans son livre Renaud Camus attaquait notamment le fait que la culture ne soit plus héréditaire. Il s’attaque aussi au système éducatif, qui selon lui, a partir du moment où l’éducation est « nationale, » n’instruit plus mais nivelle pas le bas », nous éclaire Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite.

    Il y a une autre définition du terme, celle du sociologue allemand Norbert Elias et d’autres sociologues qui ont prolongé ses travaux, qui peut davantage correspondre à l’utilisation qu’en a eu Emmanuel Macron, et au contexte auquel le chef de l’État fait référence.

    Bac pro : 16 % ont des difficultés de lecture et d’écriture !

    Bac pro : 16 % ont des difficultés de lecture et d’écriture !

    On savait que dans certaines filières les bacs sont distribués comme des poignées de mains et que pratiquement on va rapidement arriver à 100 % de réussite. Le problème, c’est que ce résultat provient globalement d’une baisse de niveau en particulier pour certains bac pro. Ainsi on constate que parmi ces bacs pro 16 % des élèves ont des difficultés de lecture et d’écriture. Bref pas même le certificat d’études primaires d’il y a 50 ou 70 ans. la certitude pour certains bacs pro s’orienter directement vers le chômage

    La ministre en charge de l’enseignement professionnel a en effet déclaré que «16% des bacs pro ont des difficultés de lecture et d’écriture».
    Le 9 mai dernier, un professeur d’anglais a brûlé les copies du bac de ses élèves. «En trois ans, j’ai vu que ça ne servait à rien ce qu’on faisait en classe. On voit des élèves qui ont passé sept ans dans le système et qui ne sont pas capables d’aligner deux mots correctement en anglais», a-t-il justifié. L’enseignant a été renvoyé et sera jugé en octobre. Il n’est pas le seul à trouver le niveau des élèves «catastrophique». Après l’annonce d’Emmanuel Macron qui a annoncé début mai une réforme pour que le lycée professionnel devienne «une voie d’excellence», la ministre en charge de l’Enseignement et de la Formation professionnels Carole Grandjean confiait au Figaro : «Aujourd’hui, 16% des bacs pro ont des difficultés de lecture et d’écriture à l’issue de leur diplôme». Un paradoxe, alors que de plus en plus d’élèves obtiennent leur diplôme. En 1995, soit dix ans après la création de la filière, le bac pro affichait un taux de réussite de 72,7%. En 2022, il était passé à 82,2 %.

    Pour Claude…

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    Anti-redistribution : la bourse va bien mais les ménages vont mal !

    Anti-redistribution : la bourse va bien mais les ménages vont mal !


    Le Figaro note que la bourse se porte bien en dépit de la guerre en Ukraine et l’inflation, la Bourse de Paris est en hausse de 12 % depuis le début de l’année. Et a atteint un nouveau record au printemps. Mais le Figaro oublie de préciser qu’il y a actuellement un phénomène anti redistributif des vers ménage vers les grandes sociétés qui accumulent les profits exceptionnels en profitant de l’inflation.

    À plus de 7300 points, le CAC 40 progresse de plus de 13 % depuis le début de l’année. Et, depuis son creux de la fin du mois de septembre dernier, il s’adjuge près de 30 %.

    Le Figaro fait évidemment l’impasse sur les raisons de la bonne santé de la bourse et des résultats des grandes multinationales. En réalité les grandes entreprises profitent de l’inflation en glissant discrètement des hausses de prix supplémentaires dissimulées par l’inflation globale. Regardez le niveau des prix des carburants ou des denrées alimentaires

    On assiste donc à travers l’inflation a une sorte de mouvement anti redistributif au détriment des ménages. Pour preuve, les salariés en deux ans auront perdu environ 5 % de pouvoir d’achat par rapport à l’inflation. D’après le Figaro, le CAC 40 a bien tiré son épingle du jeu cette année par rapport aux indices étrangers. Il a ainsi inscrit un nouveau record historique le 21 avril dernier à 7 577 points en clôture, un mois et demi seulement après la faillite retentissante de la Silicon Valley Bank.

    Sondage popularité Macron : une remontée grâce aux promesses tous azimuts

    Sondage popularité Macron : une remontée grâce aux promesses tous azimuts

    D’après étude BVA pour RTL publiée vendredi, le président de la République atteint 32% de bonnes opinions. Un regain d’adhésion après une chute liée au contexte social de ces derniers mois. Une remontée provenant surtout des promesses tous azimuts de Macron davantage en campagne électorale qu’en posture de président.

    Macron atteint à 32% de popularité. Si le chef de l’État reste environ 10 points en dessous de l’étiage d’il y a un an, lors de sa réélection, il n’est plus à son plus bas niveau depuis la crise des gilets jaunes. À savoir, 26% de bonnes opinions parmi les sondés.

    Emmanuel Macron parvient alors à atténuer les jugements les plus négatifs à son égard. Le pourcentage de Français ayant une «très mauvaise» opinion à son égard baisse ainsi de 5 points, de 41 à 36%. Autre donnée positive pour le président, il gagne 15 points auprès de sa base électorale du premier tour de la présidentielle, qui lui est favorable à 85%.

    un point noir cependant pour le président et la chef du gouvernement : 67% des Français ont encore une mauvaise opinion du couple exécutif.

    Alcool au volant : vers la tolérance zéro en France

    Alcool au volant : vers la tolérance zéro en France


    La présidente de l’Assemblée nationale s’est dite favorable au « zéro alcool » au volant, citant l’exemple du Japon. Ces propos interviennent après la mort de trois policiers dans un accident de voiture sous l’emprise de l’alcool et de la drogue.
    .

    La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet rprône des mesures drastiques. Interrogée jeudi sur Sud Radio, la présidente de l’Assemblée nationale s’est dite favorable à une interdiction totale de l’alcool au volant.

    Pour appuyer son propos, la députée Renaissance des Yvelines s’est appuyée sur l’exemple du Japon, qui applique une tolérance zéro à l’égard de l’alcool pour les conducteurs.

    « J’ai vécu dans un pays, c’était le Japon, où c’était zéro alcool au volant. C’était pas 0,1 gramme, 0,2 gramme, mais zéro. Vous buvez un verre, vous ne conduisez pas. Je pense que quand on est au volant d’une voiture et qu’on est soit alcoolisé, soit sous l’emprise de stupéfiants, on est dangereux parce que la voiture devient une arme », a-t-elle expliqué.

    Prix immobilier: tendance à la baisse

    Prix immobilier: tendance à la baisse

    Plusieurs villes commencent à afficher des prix en baisse, un phénomène qui pourrait s’amplifier géographiquement et devenir plus significatif. En cause, des prix trop élevés et un manque de solvabilité des candidats à l’achat. Besançon, Avignon, Nîmes, Le Mans et Antibes sont les cinq villes qui ont subi les plus fortes baisses des prix de l’immobilier en mai. Si la chute est encore minime, elle devrait s’accentuer dans les semaines à venir note le JDD.

    Semaine après semaine, le secteur de l’immobilier plonge dans un ralentissement général de son activité, conséquence directe d’un marché du crédit bancaire totalement bloqué, avec des taux d’intérêt qui dépassent les 3 %. Face à cela, les prix commencent à baisser mais dans des proportions insuffisantes pour compenser la perte de capacité d’emprunt des ménages, et principalement des primo-accédants.

    Pour saisir l’ampleur de cette baisse, le JDD suit, chaque mois, les villes qui subissent les plus importantes chutes des prix des biens. D’après Meilleurs Agents, les cinq diminutions les plus fortes concernent des communes disséminées sur tout le territoire. Besançon est la ville qui connaît la plus grande décrue au 1er mai (- 1,61 %) à 2 329 euros le mètre carré, suivi d’Avignon (- 1,54 %), Nîmes (- 1,52 %), Le Mans (- 1,51 %) et Antibes (- 1,49 %). Ces cinq municipalités se tiennent dans un mouchoir de poche et les baisses restent encore très limitées. Pour l’instant ce qui caractérise le marché c’est le manque de transactions.

    Pascal Boulanger, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), prévient, de manière plus pressante que «l’année 2023 sera catastrophique». Début avril, Olivier Salleron, le président de la Fédération française du bâtiment (FFP), avait, lui, souligné que «100.000 emplois étaient menacés dans la construction». De fait, la crise est globale et affecte tout le secteur, depuis l’achat dans le neuf et l’ancien à la location.

    Témoin de cette crise la baisse considérable du nombre de crédits accordés qui pourraient atteindre 40 % en 2023.

    Covid France 27 mai 2023: 3724 cas supplémentaires en 24 heures et 19 morts

    Covid France 27 mai 2023: 3724 cas supplémentaires en 24 heures et 19 morts

    On enregistre ce vendredi 26 mai 2023 : 3724 cas supplémentaires en 24 heures et 19 morts soit depuis le début de la pandémie 167.263 morts au total.

    Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.692 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 137.571 (+19 depuis le dernier bilan).

    Le taux de reproductivité R est de 0,81 le taux d’incidence à 33,02 et la tension hospitalière à 12,3 %.

    La France compte actuellement 10.560 (-54) personnes hospitalisées et 621 (+5) malades en réanimation.

    Bilan des régions :

    Ile-de-France : 4.407 (-22) hospitalisées, 285 (+3) en réanimation et +1 décès en 24h
    Grand Est : 399 (-11) hospitalisés, 20 (-2) en réanimation et +4 décès en 24h
    Hauts de France : 760 (0) hospitalisés, 33 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
    Auvergne Rhône Alpes : 728 (-8) hospitalisés, 50 (+1) en réanimation et +3 décès en 24h
    Provence-Alpes Côte d’Azur : 637 (-3) hospitalisé, 38 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
    Bretagne: 391 (-1) hospitalisés, 15 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
    Normandie : 467 (-10) hospitalisés, 10 (+1) en réanimation et +2 décès en 24h
    Nouvelle-Aquitaine : 1.070 (+13) hospitalisés, 75 (+7) en réanimation et +1 décès en 24h
    Pays de la Loire : 106 (-6) hospitalisés, 5 (0) en réanimation et 0 décès en 24h
    Occitanie: 670 (+1) hospitalisés, , 36 (-2) en réanimation et +2 décès en 24h
    Centre-Val de Loire : 528 (-2) hospitalisés, 26 (-2) en réanimation et +2 décès en 24h
    Bourgogne-Franche-Comté : 193 (-8) hospitalisés, 12 (-2) en réanimation et 0 décès en 24h

    Décarbonation- Industrie verte-logistique, même objectif

    Décarbonation- Industrie verte-logistique, même objectif


    La filière transports de marchandises et logistique est résolument engagée dans sa propre décarbonation (transition énergétique du transport routier, report modal, entrepôts de plus en plus écologiques…). Elle a également un rôle essentiel, souvent occulté, dans l’effort de verdissement de l’ensemble de l’économie productive. Par Anne-Marie Idrac, ancienne ministre, Présidente de France Logistique ( dans la Tribune)

    La raison d’être des transports de marchandises et de la logistique est d’accompagner la production de l’industrie, l’agriculture, la construction, et enfin la distribution.

    Rappelons quelques chiffres de flux : hors transit, l’agroalimentaire représente 30%, la construction 28%, l’énergie et les déchets 10%, les produits intermédiaires de l’industrie et les véhicules encore 10%, le reste donc quelque 20%.

    Or, concrètement, l’industrie verte de demain passe par deux politiques complémentaires : la réindustrialisation et la décarbonation des industries existantes. Elles conduisent toutes deux à une augmentation sur notre territoire des flux et des stocks de produits.

    En effet ces deux tendances ont pour effet, en réduisant la part des importations, une certaine dé-massification des flux et stocks de produits en circulation chez nous. Donc leur croissance. Cela au bénéfice de notre balance commerciale, de l’emploi et la valeur ajoutée nationale.

    Réindustrialiser consiste – d’un point de vue logistique – à relocaliser sur notre territoire la multitude de flux/stocks de matières, composants et produits intermédiaires localisés auparavant de l’étranger.

    Pour l’industrie existante, un important levier de décarbonation est le remplacement des matières premières neuves, par des matières recyclées. Cela vaut par exemple pour l’acier (à partir de ferrailles recyclées et non plus de minerai), l’aluminium (à partir de cannettes) ou le plastique….

    D’un point de vue logistique, cette économie circulaire se traduit par toute une chaine de multiples flux/stocks pour recueillir/trier/ramasser puis consolider les nouvelles matières premières. C’est une organisation complexe et répartie sur tout le territoire, avec des systèmes de collecte et des hubs de regroupements pour finalement re-massifier et minimiser les distances des flux.

    De même, les grands chantiers d’équipements énergétiques (nucléaire, éoliennes), ou la tendance à la rénovation des bâtiments auront besoin de puissantes organisations logistiques.

    Quant à la décarbonation de la distribution et du commerce, elle suppose des chaînes bien organisées de massification et de mutualisation.

    Tout cela avec l’usage des véhicules les plus verts possible.

    La réussite des politiques de réindustrialisation passe (aussi) par l’amélioration des performances des chaines logistiques
    L’indice de compétitivité logistique de la Banque Mondiale (LPI), paru fin avril, place la France à la 13e place mondiale, derrière beaucoup de nos proches voisins et concurrents pour l’implantation industrielle, malgré quelques progrès notamment douaniers.

    Dans le cadre de la stratégie nationale publiée par le gouvernement en décembre dernier, nous devons donc collectivement poursuivre nos efforts pour améliorer la compétitivité logistique, indissociable de son verdissement, avec deux objectifs : en faire un outil d’attractivité des activités productives de demain, et bénéficier sur notre territoire des capacités de création d’emplois et de valeur du secteur lui-même – dont on oublie souvent qu’une large part est facilement délocalisable à quelques dizaines de km de nos frontières.

    Le raccourcissement des délais et la simplification des procédures d’implantations industrielles et logistiques sont pour cela cruciales – en y incluant la question compliquée des recours.

    La politique bien engagée de décarbonation des chaines logistiques doit aider les acteurs à offrir des solutions toujours plus performantes aux industriels, pour favoriser leur implantation en France.

    Plus largement, pour assurer la réussite globale des politiques de décarbonation, il est indispensable de travailler, dans une vision de type « scope 3 », à l’échelle des chaines de valeur et pas seulement sur chacun des maillons.

    Ainsi, les émissions du transport de marchandises, si elles doivent évidemment être maîtrisées aux bornes du secteur dans le cadre de la SNBC, peuvent-elles aussi être considérées plus largement au regard de leurs impacts pour la production industrielle nationale. Par exemple, le renouveau industriel national nécessitera sans doute davantage de transports sur notre territoire. De même, un maillage adéquat de localisation des entrepôts doit-il prendre en compte l’optimisation des distances de transports dans une France en voie de ré-industrialisation verte.

    Finalement, l’intensité logistique va de pair avec l’augmentation de la part industrielle de notre croissance, et son efficacité est l’un des leviers de notre redressement productif.

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    Sémantique- « Décivilisation »: nouveau concept de l’impuissance de Macron

    Sémantique- « Décivilisation »: nouveau concept de l’impuissance de Macron

    À défaut de faire preuve d’efficacité démocratique et sociétale, Macron se transforme en fabricant de concept avec ce nouveau mot de « décivilisation ». L’objectif est évidemment de cacher l’inefficacité de l’action des pouvoirs publics vis-à-vis des différentes violences par une création sémantique pseudo intellectuelle.

    Emmanuel Macron alerte contre le risque d’une « décivilisation ». Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi matin à l’Élysée, le président de la République a mis en garde face à un délitement de la société dans le contexte des actes de violences de ces dernières semaines, notamment marquées par des menaces contre des élus.

    Le problème cependant est la conséquence directe de l’affaiblissement considérable de l’État et des services publics et la perte de confiance totale dans le discours politique. Et le président lui-même participe à l’affrontement à la destruction de l’unité du pays avec ses petites phrases irresponsables et méprisantes.

    Parmi le phénomène de violence, il faut toutefois signaler l’importance de la conséquence de la véritable vague de drogue qui envahit le pays et qui se traduit aussi par des règlements de compte quotidien entraînant la mort.

    « Décivilisation », c’est tout d’abord le titre d’un livre de Renaud Camus, théoricien du concept de « grand remplacement » cher à une partie de l’extrême droite. « Ce livre est une attaque en règle contre une forme de démocratisation de la culture. Dans son livre Renaud Camus attaquait notamment le fait que la culture ne soit plus héréditaire. Il s’attaque aussi au système éducatif, qui selon lui, a partir du moment où l’éducation est « nationale, » n’instruit plus mais nivelle pas le bas », nous éclaire Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite.

    Il y a une autre définition du terme, celle du sociologue allemand Norbert Elias et d’autres sociologues qui ont prolongé ses travaux, qui peut davantage correspondre à l’utilisation qu’en a eu Emmanuel Macron, et au contexte auquel le chef de l’État fait référence.

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