Archive mensuelle de mai 2023

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Un 1er mai historique, pourquoi ?

Un 1er mai historique, pourquoi ?

Le 1er mai risque de prendre un aspect historique pour plusieurs raisons. Il y a d’abord l’unité totale des syndicats. Un fait tout à fait exceptionnel. Il y aura aussi une participation record. Mais le plus important sera surtout la conséquence politique de l’expression de cette colère. En effet, cette manifestation va sans doute marquer le début d’un processus à savoir la dégradation progressive du macronisme sans doute sa disparition d’ici 2027.

Au-delà de la colère contre la réforme des retraites et la politique brutale de ce gouvernement, la colère concerne aussi le ras-le-bol vis-à-vis d’une démocratie aujourd’hui obsolète et un système politique archaïque qui repose en quelque sorte sur un centralisme et une technocratie rejetés par une grande partie des Français.

Les français constatent en effet que depuis une cinquantaine d’années, les gouvernements se succèdent et se ressemblent. La démocratie se compose de deux phases complètement contradictoires et ridicules avec d’une part le temps de l’opposition où tout est contesté et tout est promis. Ensuite il y a le temps de la gestion où là une fois élues les majorités s’assoient complètement sur leurs promesses et se laissent manœuvrer par les intérêts financiers et la technocratie.

La vérité aussi sans doute c’est que dans ce pays plus personne ne maîtrise rien. Du coup, pour faire semblant de continuer à diriger d’une autre façon, on ajoute des lois aux lois sans jamais procéder à leur évaluation et en ajoutant des contradictions aux contradictions. L’exemple plus significatif est sans doute celui de l’immobilier qui s’oriente vers une crise elle aussi historique du fait de normes qui vont tuer le secteur en même temps qu’interdire l’achat aux candidats à l’acquisition. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres secteurs celui de la santé, de l’école ,de la sécurité , de l’économie en général.

Résultat, la démocratie ne cesse de s’affaiblir puisque à l’occasion des différentes échéances électorales l’abstention ne cesse de progresser et les élus ne peuvent se prévaloir que du soutien d’un peu plus de 10 % des inscrits.

Croissance : L’inflation tue l’économie française

Croissance : L’inflation tue l’économie française

Après un dernier trimestre atone (0%), une très petite reprise du produit intérieur brut (PIB) est repartie à la hausse à 0,2% au premier trimestre. Une reprise toutefois maintenant menacée par le tassement des investissements et la baisse de la consommation. Les ménages dont le pouvoir d’achat est amputé très nettement par la hausse des prix en particulier dans l’alimentaire ajustent leur consommation qui diminue. L’inflation a continué d’accélérer au mois d’avril laissant présager encore des difficultés du côté de la demande des Français. En zone euro, la croissance a fait quasiment du surplace au premier trimestre (0,1%) après un dernier trimestre 2022 décevant (0%).

L’INSEE vient de réviser à la baisse ses chiffres du troisième T (-0,1 point) et quatrième (-0,1 point) trimestres 2022 et légèrement à la hausse ceux du premier trimestre (+0,1 point).

Le gouvernement table toujours sur une croissance de 1% en 2023 dans son dernier programme de stabilité pour la période 2023-2027 envoyé cette semaine à Bruxelles. Mais cette prévision est deux fois supérieure aux projections du consensus des économistes (+0,5%) comme l’a souligné le Haut conseil des finances publiques dans son dernier avis rendu public cette semaine.

Dans le détail, le commerce extérieur a poussé la croissance du produit intérieur brut vers le haut entre janvier et mars. « La progression du PIB est à mettre sur le compte du commerce extérieur, qui contribue de 0.6 point à la croissance grâce à des exportations plus dynamiques que des importations (+1.1% sur le trimestre versus -0.6%) ». Comme souvent, les ventes de matériel de transport ont joué un rôle essentiel et ont enregistré un bond spectaculaire de 9,5% tandis que les exportations agricoles ont plongé brutalement de 21%.

Le commerce extérieur français enregistre un déficit abyssal en 2022 à 164 milliards d’euros

L’envolée des prix continue de peser sur la consommation des ménages. Après avoir reculé de 1% au dernier trimestre 2022, la consommation des Français a patiné (0%) au premier trimestre alors que c’est un moteur traditionnel de l’économie hexagonale.

L’autre signe de difficulté chez les ménages est l’impressionnante poursuite de la baisse des investissements, principalement dans la construction et l’immobilier. Depuis le premier trimestre 2022, la formation brute de capital fixe (FBCF), c’est-à-dire l’investissement des Français, n’a enregistré aucun rebond. Le resserrement de la politique monétaire avec la forte hausse des taux d’intérêt a plombé les investissements dans le logement. La poursuite de ce durcissement dans les mois à venir pourrait mettre à mal le secteur de la construction et de l’immobilier déjà sous tensions.

L’indice des prix à la consommation est de nouveau reparti à la hausse en avril pour s’établir à 5,9% après 5,7% en mars selon une première estimation de l’Insee ce vendredi 28 avril. « Le glissement annuel des prix à la consommation en France reste pour le 11ème mois consécutif sur son plateau autour de 6% . Pour l’énergie sur un an, la baisse au mois d’avril est moins spectaculaire que celle du mois de mars 2023 sur les prix de l’énergie.

Quant à l’alimentaire, les prix continuent de s’envoler à 14,9%. La plupart des experts et de gouvernement avaient prévu un ralentissement de l’inflation à partir de l’été ce qui n’est plus du tout certain dans la mesure où il se révèle qu’une partie de cette inflation est largement structurelle. Elle pourrait progresser mais les prix continueraient d’augmenter.

Politique: pétition en cours pour la destitution de Macron

Politique: pétition en cours pour la destitution de Macron

Une pétition pour la destitution de Macron a été déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale. Juridiquement, elle a assez peu de chances d’aboutir mais elle témoigne du processus engagé pour progressivement discréditer complètement le président de la république et l’acculer à la paralysie politique. Jusqu’au jour où le discrédit sera tel que Macron sera de fait politiquement démis .

« En application de l’article 68 de la Constitution », les signataires « demandent que l’Assemblée nationale s’érige en haute cour de justice afin de pouvoir juger de la destitution de l’occupant de l’Élysée », peut-on lire sur le site du Palais-Bourbon.

Si le texte pour destituer Emmanuel Macron dépassait les 100.000 signataires, on imaginer sans peine que la commission des lois, dirigée par Sacha Houlié (Renaissance), ne la classe à nouveau sans suite.

« On l’étudiera en septembre prochain puisque nous nous penchons sur l’étude des pétitions tous les 6 mois », fait savoir l’entourage du président de la commission auprès de BFMTV.com.

« Tous les députés de la commission des lois ont été consultés sur la pétition de la Brav-M et ce sera à nouveau le cas si on étudie la pétition pour la destitution d’Emmanuel Macron ».
Une procédure de destitution déjà engagée sous François Hollande

Si la pétition dépasse les 500.000 signatures, issues d’au moins 30 départements, la conférence des présidents peut également décider d’organiser un débat, sans vote, sans passer par la case commission des lois. Autant dire que la destitution du président semble improbable. Mais sur le papier, elle n’a cependant rien d’impossible.

Selon l’article 68 de la Constitution, cité par la pétition en ligne pour destituer Emmanuel Macron, le chef de l’État peut être destitué en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

Cette procédure impliquerait l’adoption par les deux assemblées d’une proposition de destitution. Elle serait ensuite prononcée par le Parlement réuni en Haute Cour.

Mais si la commission des lois la validait, l’Assemblée doit voter pour permettre à la Haute cour de se rassembler. Dans ce cas de figure, la proposition de loi doit être transmise au Sénat dans les 15 jours. En cas de validation par les 2 chambres, la Haute cour se réunirait dans les 4 semaines pour voter à bulletin secret sur la destitution d’Emmanuel Macron. Une telle décision, hautement improbable à ce jour, serait à effet immédiat.

Stratégie Politique de Macron: la com, la com, la com !

Stratégie Politique de Macron: la com, la com, la com !

Il est de plus en plus clair que la politique de Macron se résume à la communication. Ainsi, il s’est livré à une intervention télévisée relativement floue et mal appréciée par 80 % des Français. Ensuite, il s’est rendu en Province où il a été constitué. Cet activisme désordonné démontre à l’évidence la nervosité du pouvoir et l’illusoire programme des 100 jours. Comment en effet Macon pourrait-il résoudre des problèmes en si peu de temps alors qu’ils existent depuis presque une cinquantaine d’années ? Peu importe car pour lui il s’agit de la com.

Évidemment l’intéressé n’a pas compris que plus il intervenait et plus l’opposition à sa politique montait dans le pays. En cause évidemment le contenu, la hiérarchie des priorités et surtout peut-être les modalités. De ce point de vue la retraite a été un exemple d’échec sur tous les plans. En outre Macron a le culot d’imputer la responsabilité de cet échec au gouvernement considérant que les choses se seraient mieux passées s’il s’était engagé davantage. Exactement le contraire si l’on s’en tient à la chute de popularité à chacune de ses interventions.

« Il y a trop de bavardage dans le système… Et, peut-être que j’aurais dû plus me mouiller, mais ce sont les institutions », détaille-t-il.
« Je pense surtout que je dois me réengager dans le débat public parce qu’il y a des choses qui ne sont pas claires », explique-t-il, affirmant toutefois qu’il ne souhaitait pas « intervenir tout le temps » durant les débats sur la réformes des retraites.

Le chef de l’État concède des erreurs… mais les reportent sur les autres !. « Est-ce qu’on aurait pu mieux faire? Oui », déclare-t-il dans les colonnes du Parisien, « .

« Peut-être que l’erreur a été de ne pas être assez présent pour donner une constance et porter cette réforme moi-même », complète-t-il.

Comme durant son interview à TF1 et France 2, Emmanuel Macron pointe également des « erreurs de communication » et « des choses qui n’étaient pas claires ». Il déplore le fait de ne pas avoir réussi à faire adhérer les Français à la réforme. « Le premier élément qui n’a pas fonctionné est qu’on n’ait pas installé l’idée qu’il y avait besoin de faire cette réforme », explique-t-il.

Retraites: Comme d’habitude, la critique rétro et mollassonne de Bayrou !

Retraites: Comme d’habitude, la critique rétro et mollassonne de Bayrou !


Bayrou utilise à nouveau le faux argument de la pédagogie pour tenter d’expliquer la colère contre la réforme des retraites. Pour lui, il y a une insuffisance d’explication de la part du gouvernement. Pourtant ,les Français ont parfaitement compris contrairement à ce qu’il avance. En réalité, François Bayrou prend un peu de champ vis-à-vis de cette réforme au passage en distribuant des cartons jaunes aux syndicats et au gouvernement. Bayrou utilise sans doute la critique pour préserver ses intérêts électoraux futurs qui pourraient bien être menacés à l’occasion des prochaines échéances électorales.

Notons que François Bayrou en tant que responsable du plan aurait pu parfaitement organiser attend une concertation avec les syndicats sur cette future réforme. Ce que lui-même n’a même pas fait.

Et de reprendre l’argument usé jusqu’à la corde de la pédagogie: le gouvernement s’est « laissé prendre dans un piège » en ne portant pas « le débat sur l’inéluctable rééquilibrage du système »

François Bayrou poursuit sa charge sur le dossier des retraites et son jeu d’équilibrisme. « Rien n’a été clairement expliqué », a-t-il estimé dans une interview au JDD, publiée samedi 29 avril au soir. Selon lui, le gouvernement s’est « laissé prendre dans un piège » en ne portant pas « le débat sur l’inéluctable rééquilibrage du système ». Cette absence de débat « est la source de toutes les difficultés », pour François Bayrou, qui aurait voulu que le gouvernement présente les « chiffres de la comptabilité nationale ».

« Aucune grande réforme ne peut être conduite si l’on n’a pas porté l’exigence de totale information et de prise de conscience partagée », a estimé le patron du MoDem dans son interview. Selon lui, « les fractures, les résistances et les réticences » arrivent « quand l’organisation du pouvoir se réduit à une confrontation entre un «sommet» qui ne dit pas qui il est et ce qu’il veut et une base à qui on ne demande que d’obéir ».

« Approche raide ». La méthode du gouvernement, donc, ressort une nouvelle fois égratignée. François Bayrou a notamment critiqué le fait de « croire qu’une fois élus, ce sont les dirigeants qui décident tout seuls, et que la base devra suivre, obéir ou se résigner à une décision prise au-dessus d’elle ». « Les mécanismes de contrôle du pouvoir d’en haut, l’éternel retour des mêmes éléments de langage, des mêmes réflexes technocratiques ont entravé la mission de réinventer les rapports entre la base et le prétendu sommet », a ajouté le patron du MoDem.

Social-1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?

Social-1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?


Les préfets font actuellement une sorte de concours de la plus grande soumission au pouvoir. Ici ou là ,ils interdisent les manifestations en se fondant sur les lois antiterroristes. D’autres interdisent les porte-voix et même les casseroles. Au stade de France, le pouvoir a interdit sifflets et carton rouges. On envisage maintenant d’utiliser des drones pour surveiller les manifestants. À quand le recours à des rafales et à des satellites.

« Compte-tenu des dégradations, des heurts avec les forces de sécurité intérieure et des sabotages des caméras de vidéoprotection constatés lors de certaines récentes journées nationales d’actions intersyndicales, le préfet de la Gironde a décidé de renforcer la sécurisation du parcours pour garantir le meilleur déroulement possible de cette importante manifestation », justifie la préfecture de Gironde dans un communiqué. « La captation d’images est strictement encadrée et sécurisée et ne peut pas, par exemple, viser l’intérieur des domiciles », précise-t-elle.

Les policiers et les gendarmes sont autorisés, par la loi du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, à utiliser des drones avec caméras embarquées, notamment pour la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens et pour la sécurité des manifestations.

BCE : Une nouvelle hausse des taux ?

BCE : Une nouvelle hausse des taux ?

En dépit d’une activité économique pratiquement au ralenti en Europe, la banque centrale européenne s’apprête à procéder à une nouvelle hausse des taux d’intérêt. Pour la France c’est un peu la double punition puisqu’il faudra aussi ajouter la baisse de la note de l’agence de notation Fitch (mécaniquement Kiran chérie aussi le coût des emprunts.

Une nouvelle fois la banque centrale européenne s’apprête à relever les taux intérêt et ce malgré une quasi stagnation de la croissance dans la zone euro. De quoi refroidir encore un peu plus l’activité La BCE a relevé ses taux de 3,50 points de pourcentage depuis juillet de l’année dernière dans le cadre d’une campagne sans précédent de resserrement monétaire visant à maîtriser la flambée des prix à la consommation.

Au sein de la zone euro les prix flambent toujours et l’inflation est revenue à près de 7% en mars,très loin de l’objectif de 2% visé par la BCE.

En renchérissant le crédit, la BCE veut freiner la demande de prêts immobiliers, à la consommation ou pour les investissements des entreprises et ainsi faire ralentir la hausse des prix. Les taux d’intérêt de référence de la BCE pour les banques se situent actuellement dans une fourchette comprise entre 3% et 3,75%, au plus haut depuis octobre 2008.

La BCE en dira peut-être plus jeudi sur un autre chantier en cours, à savoir la réduction de son bilan plein de dettes acquises pendant les années de crise et d’inflation trop basse. Le stock d’obligations publiques et privées qu’elle détient se réduit de 15 milliards d’euro par mois en moyenne depuis mars et la BCE a prévu de revoir la vitesse de ce désengagement après le mois de juin.

Avec un risque à la clé : l’institution n’étant plus là pour racheter les dettes des pays membres de l’euro, les taux obligataires pourraient se tendre pour les emprunts de pays fragiles, et donc rendre plus compliquées leurs conditions de financement sur les marchés pour trouver de l’argent frais.

Inflation : encore plus haut en France

Inflation : encore plus haut en France (Insee)

Selon l’Insee, le taux d’inflation sur un an a atteint, ce mois-ci, 5,9%. Contrairement à ce qu’avait affirmé le gouvernement qui prévoyait un tassement de l’inflation, la hausse des prix non seulement se maintient mais augmente encore.

Le coût des produits énergétiques (gaz, électricité, pétrole) a ainsi progressé de 7% entre avril 2022 et avril 2023, après une hausse plus modérée de 4,9% sur un an en mars. L’accélération de l’inflation est moins marquée en ce qui concerne le tabac (+9,4% sur un an après +7,8%) et les services (+3,2% après +2,9%). Le renchérissement des produits alimentaires a en revanche été moins rapide qu’au mois de mars, puisque leurs prix ont progressé de 14,9% sur un an après avoir tutoyé les 16% le mois précédent, détaille l’Institut national de la statistique et des études économiques. L’inflation alimentaire est devenue en 2023 le principal moteur de l’inflation, supplantant l’énergie.

Le gouvernement aprévu une inflation à 4,9% en 2023, et 2,6% en 2024. Des estimations trop optimistes, selon le Haut conseil des finances publiques : «Les prix des produits alimentaires devraient continuer à augmenter sous l’effet de la transmission des hausses passées de coûts de production et [...] les prix des services resteront soutenus par la forte progression des salaires, liée aux difficultés de recrutement et à la compensation de l’inflation élevée», écrivaient les experts. Les prédictions de l’exécutif sont «un peu sous-estimées, comme cela a été le cas régulièrement au cours des deux dernières années», résumaient-ils.

À titre de comparaison, la Banque de France s’attend à un taux établi à 4,9% en moyenne annuelle en 2023, contre 5,5% pour l’institut Rexecode et 5,8% pour l’OFCE.

La baisse des prix alimentaires reportée à l’automne !

La baisse des prix alimentaires reportée à l’automne !

Au début de l’année et jusqu’à maintenant, le gouvernement avait promis des baisses des produits alimentaires dont l’augmentation a atteint jusqu’à 20 %. En fait, l’été approche et les prix continuent de s’envoler. Du coup, le gouvernement prévoit maintenant un report éventuel de cette baisse à la rentrée. «Les fruits de ces négociations vont porter à l’été, et je peux, avec une certaine certitude, vous assurer qu’à la rentrée nous aurons une baisse visible des prix dans les rayons » alimentaires, a dit Olivia Grégoire dans l’émission « Questions politiques » diffusée sur France Inter, Franceinfo et Le Monde.

La vérité, c’est que le gouvernement n’en sait strictement rien car une partie de l’inflation est de nature structurelle. En outre, le gouvernement ne maîtrise pas évidemment la météo pas davantage que les éléments géostratégiques qui peuvent peser sur les matières premières par exemple .

Un peu naïvement, la ministre du Commerce a déclaré : « Avec Bruno Le Maire, nous avons dit aux industriels agroalimentaires, qui ont reconstitué leurs marges, (…) que c’est à leur tour de faire des efforts », a prévenu la ministre déléguée, faisant la comparaison avec les énergéticiens dont les profits ont été taxés après la flambée des prix du gaz et de l’électricité.
« Si les industriels ne jouent pas le jeu, on (le gouvernement, NDLR) prendra nos responsabilités », assure-t-elle, évoquant l’hypothèse d’une « taxation sur les industriels agroalimentaires » !!!

On voit mal comment le gouvernement pourrait taxer les produits alimentaires et fixer des prix pour les légumes ou la viande.
Les prix au détail de l’alimentation ont augmenté en mars de 15,9% sur un an officiellement mais la hausse réelle est plus proche de 20 du pouls les consommateurs tirent les conclusions de ces hausses en changeant le volume et la nature de la consommation.

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