Archive mensuelle de mai 2023

Page 33 sur 38

Crise du logement, L’urgence de mesures fortes

Crise du logement, L’urgence de mesures fortes

par Anthony Borré, 1er adjoint au maire de Nice et président du bailleur social Côte d’Azur Habitat.
dans l’Opinion


La crise du logement est là. Elle est forte, puissante et ses conséquences n’ont pas été anticipées. A l’heure où le Gouvernement s’interroge sur la crise politique que nous vivons et la manière de répondre aux préoccupations des classes moyennes, il est incompréhensible que la question logement, bien de première nécessité qui pèse 30% du budget des ménages, ne soit pas au cœur des priorités.

68% des ménages repoussent leur projet immobilier en raison de l’impossibilité d’accéder au crédit.

Nous dénombrons 100 000 demandeurs de logements sociaux supplémentaires en un an.

Les prix locatifs s’envolent et ceux de la construction et du foncier explosent.

Les exigences environnementales modifient en profondeur les enjeux et la complexité réglementaire devient insoutenable.

Ces nouveaux paramètres conduisent à l’exclusion des jeunes et des ménages modestes. Mais pas seulement. Les personnels hospitaliers, les policiers et les salariés des collectivités rencontrent, eux aussi, d’importantes difficultés à se loger. Ceux qui habitent dans le logement social peinent à en sortir. Les conséquences en la matière sont nombreuses : frein à l’emploi et impossibilité pour certains Français de vivre près de leur famille.

La bombe sociale est là ! Gagner la bataille de la construction doit devenir une priorité, lutter contre la démagogie en osant parler de densification, soutenir les territoires bâtisseurs et leurs maires est un préalable.

Il convient de lever un à un les obstacles et de renouer chacun des maillons de la chaîne du logement afin de recréer un parcours résidentiel
Beaucoup d’élus locaux ont mis en place des mesures puissantes pour répondre à cette crise : faciliter la surélévation, politique ambitieuse de rénovation urbaine, régulation des meublés touristiques, charte de régulation des prix du foncier, bourse d’échange des logements sociaux pour lutter contre la sous occupation. Mais aujourd’hui, un plan d’urgence national s’impose.

La première réponse repose sur la nécessité de territorialiser cette politique. Faisons confiance aux Maires sous le contrôle des Préfets. Qui peut prétendre que le littoral niçois recouvre les mêmes problématiques que la Normandie ou la Corrèze ?

Pour autant, il est évident qu’il faut engager une politique globalisée du logement qui intervient à la fois sur le parc existant, en aidant les propriétaires à rénover leur logement, qui les incite à louer les logements vacants et soutient la production de logement neuf répondant aux besoins de toutes les strates de la population.

C’est cette politique que nous menons avec les Maires de la Métropole Nice Côte d’Azur reconnue récemment autorité organisatrice de l’Habitat.

Il convient de lever un à un les obstacles et de renouer chacun des maillons de la chaîne du logement afin de recréer un parcours résidentiel.

Mais avant tout, il me semble fondamental que le Gouvernement mette en place un moratoire de 2 ans sur l’application de la loi Climat et résilience qui exclut du parc locatif les logements qui sont énergétiquement classés F et E à horizons 2025. Si je soutiens cette mesure dans son esprit, elle intervient à un moment tout à fait critique et elle fait peser un risque majeur sur le marché. En excluant près de 5 millions de logements (soit 40%) du marché locatif, elle pourrait conduire à une catastrophe économique pour les propriétaires et sociale pour les locataires.

D’ici là, l’Etat doit repenser sa stratégie, la simplifier et renforcer les aides à la rénovation énergétique.

Pour aller plus loin, en matière de logement, la simplification doit être notre priorité ! Il faut de la clarté et de la lisibilité.

Dispositifs. Il est temps d’en finir avec la succession des dispositifs Pinel, Scellier, Duflot… A chaque Ministre son dispositif et à la fin on se retrouve avec un secteur déstabilisé qui ne sait plus à quel saint se vouer.

C’est la raison pour laquelle, je préconise la création d’un statut unique de propriétaire privé que ce soit dans le neuf ou l’ancien avec un effet d’amortissement accéléré. Il permettrait de pérenniser l’offre de logement locatif qui tend à s’amoindrir.

En parallèle, nous devons porter une politique forte de lutte contre les logements et fonciers constructibles vacants.

Bien que je ne sois pas un fervent défenseur de la taxe, elle me semble en l’occurrence le dispositif adapté sur ce point précis. La réforme des valeurs qui a été reportée il y a 2 ans pour une entrée en vigueur en 2028 doit être accélérée et une définition des valeurs par les Maires en accord avec le Préfet doit être envisagée.

La politique du logement doit aussi favoriser l’accession à la propriété pour ceux qui le souhaitent. C’est pourquoi il me semble que le prêt à taux zéro, qui doit absolument être prorogé, ne devrait pas être réservé aux primo-accédants

Je plaide également pour que les revenus de cette taxe reviennent aux communes pour leur permettre de compenser la perte de la taxe d’habitation et maintenir leurs efforts dans la production de logement sociaux et accessibles.

Afin de favoriser la mobilité et le parcours résidentiel, je crois à la nécessité d’inciter à la construction de logements intermédiaires avec le locatif privé et le locatif social dans les zones tendues. Dans le cadre des échanges Maires-Préfet que je préconise pour la définition des objectifs de la loi SRU, j’estime que l’instauration d’un pourcentage de logement intermédiaire qui viendrait moduler l’objectif des 25% est indispensable.

A lire aussi: Les propriétaires occupants bientôt obligés de rénover leur logement?
Propriété. Mais la politique du logement doit aussi favoriser l’accession à la propriété pour ceux qui le souhaitent. C’est pourquoi il me semble que le prêt à taux zéro, qui doit absolument être prorogé, ne devrait pas être réservé aux primo-accédants. Lever ce frein, c’est relancer le parcours résidentiel si essentiel à nos concitoyens qui construisent un foyer.

Pour renforcer ce parcours résidentiel, je propose également de créer un prêt à la pierre. Comme c’est le cas en Suisse, nous pourrions rattacher une partie de l’emprunt au bien à sa valeur et non plus uniquement sur les capacités de remboursement des emprunteurs.

Avec ces mesures d’urgence, il est encore temps d’inverser le cours des choses. Il est urgent qu’un plan d’action national, reposant sur des mesures territorialisées, soit engagé. C’est une question de premier ordre, fondamentale et essentielle.

Sondage Libertés individuelles: 64% des Français inquiets

Sondage Libertés individuelles: 64% des Français inquiets

Un sondage Ifop pour l’Opinion et la Fondation Concorde révèle que 64 % des Français considèrent que les libertés individuelles se sont affaiblies ces dix dernières années. La liberté d’expression et le droit de propriété leur apparaissent particulièrement en danger

Les faits – L’Opinion publie son sondage annuel sur les Français et le libéralisme, en partenariat avec la Fondation Concorde. Emmanuel Macron n’est plus considéré comme le meilleur représentant des idées libérales, il se fait devancer d’un point par Edouard Philippe.

Quant au rapport des Français au libéralisme, celui-ci semble toujours ambivalent : le terme reste clivant, mais les sondés sont attachés aux libertés individuelles, qui leur paraissent aujourd’hui menacées.
Depuis dix ans, nos libertés individuelles se seraient affaiblies. C’est en tout cas la perception qu’en ont 64 % des Français, selon le sondage réalisé par l’Ifop (*) pour l’Opinion et la Fondation Concorde.

Parmi les dirigeants d’entreprise, ils sont même 78 % à le penser. Ce sentiment est aussi très fort chez les électeurs de gauche (73 %) ainsi que chez ceux du RN et Reconquête (82 %). Il est bien moindre chez les électeurs de la majorité présidentielle (41 %).

 ChatGPT: une intelligence affabulatrice ?

 ChatGPT: une intelligence affabulatrice ?

Jean-Baptiste Fressoz, CNRS ,dans le Monde


L’intelligence artificielle peut-elle aider les chercheurs ? Non pas pour écrire des articles et formuler des arguments originaux – ChatGPT propose en général des réponses d’une banalité affligeante – mais au moins pour accomplir des recherches bibliographiques ? C’est dans cet esprit et sans a priori que j’ai questionné ChatGPT sur un point précis : l’évolution historique du nombre des maisons en bambou. Pourquoi cette curieuse question ? Parce que j’ai le sentiment que la diminution de l’intensité carbone de l’économie – il faut en 2020 presque deux fois moins de CO₂ pour générer un dollar de PIB mondial qu’en 1980, selon l’Agence internationale de l’énergie (« Global Energy Review : CO2 Emissions in 2021 », 2022) – cache le fait que les énergies fossiles se sont en réalité insinuées de plus en plus profondément dans la production matérielle.

L’agriculture a accru sa dépendance au pétrole et au méthane avec les progrès de la mécanisation et l’usage croissant d’engrais azotés ; la métallurgie devient plus gourmande en énergie avec la baisse de la teneur des minerais ; l’extension des chaînes de valeur accroît les kilomètres parcourus par chaque marchandise ou composant de marchandise, et donc le rôle du pétrole dans la bonne marche de l’économie. Ces phénomènes ont pour l’instant été masqués par l’efficacité croissante des machines et par le poids des services dans le produit national brut, mais ils n’en sont pas moins des obstacles majeurs sur le chemin de la décarbonation.

Les matériaux de construction fournissent un autre exemple : l’aluminium est plus intense en CO₂ que l’acier, le polyuréthane que la laine de verre, les panneaux de bois que les planches. Enfin, dans les pays pauvres, le béton remplace souvent des matériaux décarbonés comme la terre crue et… le bambou.

Education positive: les dangers

Education positive: les dangers

Par Eirick Prairat, Professeur de Philosophie de l’éducation, membre de l’Institut universitaire de France (IUF), Université de Lorraine dans the Conversation

Comment réagir face aux caprices et aux actes de désobéissance d’un jeune enfant ? L’envoyer dans sa chambre pour le punir, est-ce être trop strict ou cela revient-il à lui fixer des limites nécessaires ? En ce printemps 2023, psychologues et familles se divisent de nouveau sur ces questions, ravivant le débat autour d’une éducation sans contrainte et sans sanction, ou « positive » – un idéal qui pourrait recouvrir de douces et dangereuses illusions.

Nul ne contestera qu’il fallait débarrasser le processus éducatif de toute violence physique et psychologique. La brutalité éducative des siècles passés fait froid dans le dos. De la férule au bonnet d’âne, du pensum au cachot, la liste des pratiques punitives déployées est terrible et presque infinie, comme l’a montré le Dictionnaire du fouet et de la fessée récemment publié aux Presses universitaires de France. Le monde de la littérature n’a pas manqué de se faire l’écho de ces dérives. Pensons à Balzac dans Louis Lambert, à Jules Vallès dans L’Enfant ou encore à Paul Verlaine dans Mes prisons.

Cependant, bannir toute forme de violence ne revient pas à condamner l’autorité. La contrainte a ses vertus, la sanction aussi. Il est étonnant dans ce débat de voir comment l’histoire éducative est souvent falsifiée, voire tout simplement oubliée.

Rappelons qu’une école sans contrainte et sans sanction a déjà existé, à travers l’expérience des maîtres-camarades de Hambourg, dans les années 1920. « Dès les premiers jours, les maîtres annoncèrent à leurs élèves qu’il n’existait plus de punition ni de sanction, qu’il ne serait plus question d’interdiction ou d’un règlement quelconque qui pourrait les gêner dans leur usage de leur pleine liberté », écrit Jakob Robert Schmid qui rapporte cette étonnante expérience dans Le maître-camarade et la pédagogie libertaire.

Les maîtres de Hambourg pensaient que seule la liberté, entendue comme absence de contrainte, pouvait faire émerger les trésors de l’enfance. Les maîtres ne voulaient plus être des maîtres : « Nous voulons enfin commencer à vivre fraternellement avec les enfants de l’école : nous voulons vivre avec eux en vrais camarades. »

« Attends… j’te vas en donner… du maitre d’école », Honoré Daumier, lithographie, 1846. National Gallery of Art, CC0, via Wikimedia
Cette expérience a incarné dans sa forme la plus radicale l’utopie d’un espace éducatif expurgé de toute forme de contrainte. Celle-ci s’est terminée par un retentissant échec, d’autant plus amer que, pendant plus de dix ans, ces maîtres novateurs ont fait preuve d’un enthousiasme peu commun. Zeidler, un des inspirateurs, dut reconnaître non sans tristesse que

« partout où l’on se laissa guider par une confiance sans bornes dans le tact des enfants, dans leur force de volonté, dans leur persévérance, dans la sûreté de leur instinct et dans la tolérance des individus à former une communauté […], on vit se former des bandes d’indisciplinés ».

Ne nous trompons pas, l’enfant a besoin d’être guidé et parfois contraint. Freud le dit, on ne peut plus clairement, dans ses Nouvelles conférences : « Lui donner la liberté de suivre toutes ses impulsions est impossible. Ce serait une expérience très instructive pour les psychologues, mais les parents n’y pourraient pas tenir et les enfants eux-mêmes subiraient de graves dommages ». Le travail éducatif appelle surtout à encourager, soutenir, valoriser, mais il ne peut se passer d’interdiction.

Les adeptes de l’idéologie du ni-ni (ni contrainte ni sanction) se réfèrent souvent pour étayer leur thèse à des expériences éducatives qui, contrairement à ce qu’ils peuvent dire, n’ont jamais banni la sanction. L’école de Iasnaïa Poliana, ouverte par Tolstoï en 1859 pour quelques petites années, et qui est souvent citée comme modèle avait en fait recours à l’exclusion et à la privation.

Maria Montessori est également convoquée. Or la Casa dei Bambini, qui rassemblait de très jeunes enfants, mentionne dans son règlement intérieur de 1913, que seront expulsés de l’école les « indisciplinés » et les enfants « négligés et sales ». Il y avait aussi des sanctions à Summerhill, l’école fondée en 1921 par le pédagogue écossais Alexander Neill, et qui se voulait un lieu libre. Or, qu’y découvre-t-on ?Des sanctions comme l’amende, l’avertissement, la corvée y étaient distribuées… par d’autres enfants érigés en tribunal. Le progressisme n’est pas toujours là où on le pense.

D’une manière générale, les écoles qui ont prétendu faire l’économie de toute sanction sont souvent des écoles qui ont accueilli des effectifs restreints, voire choisis, contrevenant ainsi au principe d’hospitalité. Ce sont aussi des écoles qui ont caché leurs pratiques punitives sous de prétendues sanctions « naturelles ». Ce sont enfin – chose qui n’est guère admissible – des écoles où les adultes se sont débarrassés du droit de punir pour le léguer aux enfants, comme ce fut le cas dans la célèbre école de Summerhill.

Les perspectives les plus novatrices ne sont pas celles qui ont tenté d’évincer la réalité de la sanction mais celles qui se sont attachées à lui donner une portée éducative. Elles ont notamment montré qu’une sanction éducative poursuit toujours une triple fin : réaffirmer une règle partagée, responsabiliser un jeune en train de grandir et lui signifier une limite. Elles ont également montré qu’une sanction éducative pouvait prendre une forme privative.

La sanction éducative est suspensive, elle suspend momentanément un droit, un pouvoir. Elle rétrécit, un instant, le champ des possibles et des opportunités. D’une phrase, elle réduit momentanément la puissance du sujet. « Je ne t’adresserai plus la parole car tu n’as pas arrêté cet après-midi de dire des choses désagréables ». « J’arrête de t’aider car, de ton côté, tu ne fais pas ce que tu dois faire, tu ne respectes pas le contrat ». « Retourne à ta place, tu pourras nous rejoindre quand tu auras vraiment envie de travailler et de t’impliquer ».

Arrêtons de penser la sanction comme une peine, ce n’est plus à l’ordre du jour, la page est tournée. La sanction n’est pas là pour faire mal mais pour faire sens. Elle peut aussi, dans certaines circonstances, prendre une forme restaurative. « Tu as sali ce mur, tu vas maintenant le laver » ; « Tu n’arrêtes pas d’embêter le petit Paul, tu vas lui montrer ce que c’est que d’être grand, et tu vas l’aider à faire ses devoirs jusqu’à la fin de la semaine ». Réparer, c’est certes réparer quelque chose, c’est aussi et surtout réparer à quelqu’un.

L’idéologie du ni-ni revient aujourd’hui au galop avec l’éducation positive. Comme l’a bien vu Denis Jeffrey, professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Laval, on commence par taire et par renommer. On joue sur les mots à défaut de faire œuvre de pensée : « L’enseignant devient un accompagnateur ou un facilitateur, la règle une attente, la punition une conséquence ».

Assumons les mots : un enseignant enseigne, une règle est une règle. Peut-être est-il bon de rappeler qu’il y a trois lignes de sens dans l’idée de règle :

Qui dit règle dit régularité. Une règle est ce qui revient de manière régulière, en ce sens elle est prévisible ;

Issue du latin « regere » (diriger), la règle contraint ;

Enfin, ne l’oublions pas, elle garantit des droits. Éduquer n’est pas imaginer des stratagèmes pour dissimuler les règles sociales sous de prétendues contraintes naturelles, comme le suggère Rousseau dans l’Émile ; éduquer consiste à faire passer l’enfant d’une conception religieuse de la règle à une conception juridique, de Thémis à Nomos.

Car la conception première est toujours religieuse. La règle est inévitablement appréhendée par l’enfant comme une instance transcendante (extérieure) et immuable. Elle est vécue comme une limite à ses projets, à ses désirs et à ses envies. Impressionnante et intimidante, elle incite, aussi paradoxale que cela puisse paraître, au jeu et à la transgression.

En grandissant, les enfants doivent passer d’une conception religieuse de la règle à une conception juridique.

Grandir, c’est s’ouvrir à une conception juridique qui enferme trois caractéristiques sensiblement différentes. L’enfant comprend qu’on peut participer à la construction de la règle. Certes, une fois élaborée, elle accède à une forme de transcendance, mais cette transcendance est seconde. Elle est aussi modifiable : on peut la changer, l’améliorer, l’adapter. La règle est alors vécue moins comme une limite que comme un lien. Elle nous relie en exigeant les mêmes devoirs et en garantissant les mêmes droits. Le cœur du travail éducatif est précisément de faire entrer chaque enfant dans ce rapport apaisé et intelligent à la règle.

Plus fondamentalement, comment ne pas voir que, dans le procès éducatif, la contrainte a toute sa place. Disons-le déjà, elle n’est pas la violence. Elle apparaît de manière immédiate comme négative, mais elle enferme une positivité car elle est invitation à devenir autre. Quand elle est devenue autocontrainte, elle est conservée tout en étant dépassée car la capacité à s’autocontraindre offre la capacité à se rendre disponible. La contrainte ne me contraint plus, elle me libère car « la vraie liberté, comme le disait Montaigne, c’est de pouvoir toute chose sur soi ».

Transports publics : trop chers en France

Transports publics : trop chers en France

La France est en 21e position sur 30 pays européens et Paris 27e sur 30 capitales, dans un classement prenant en compte le prix des transports publics, les tarifs sociaux et la simplicité des abonnements, publié jeudi 4 mai par Greenpeace. L’organisation écologiste reproche au système français la cherté de ses trains et leur manque d’intégration tarifaire.

Concernant Paris, Greenpeace trouve l’abonnement annuel cher (925 euros), d’autant qu’il couvre toute l’Ile-de-France et qu’il n’existe aucune formule moins chère pour se déplacer dans la seule capitale. A contrario, l’ONG salue la tarification sociale francilienne. Elle relève aussi que les employeurs remboursent au moins 50% des abonnements de transports en commun de leurs employés (sur onze mois), mais cette spécificité française ne semble pas entrer dans son classement.

Pour Greenpeace, les formules doivent être simples, couvrir tous les modes de transport dans de vastes régions, sur au moins un mois voire un an, s’appliquer à tous – non résidents compris -, être « abordables à tous » et être gratuits ou moins chers pour les revenus les plus bas, chômeurs, retraités, jeunes, handicapés, demandeurs d’asile, etc. Le classement ne prend pas en compte la qualité des réseaux de transport.

Le Luxembourg, où les transports publics sont gratuits, est sans surprise numéro 1, suivi par Malte, l’Autriche, l’Allemagne, Chypre et l’Espagne. A la 21e place, la France est classée au même niveau que la Finlande, l’Italie et la Slovaquie, la Suisse étant 7e, la Belgique 12e et la Bulgarie bonne dernière. Greenpeace salue les « billets relativement abordables » qui peuvent être utilisés dans tout le pays en Allemagne, en Autriche et en Hongrie, et note que des abonnements intégrés existent en Allemagne, en Autriche, en Belgique, à Chypre, en Hongrie, aux Pays-Bas et en Suisse. L’ONG attend d’en savoir plus sur le « billet unique » que veut introduire le gouvernement en France.

Voir les commentaires
Partager l’article sur les réseaux sociaux :

Quelle LOI « ANTI-CASSEURS », ces idiots utiles du pouvoir

Quelle LOI « ANTI-CASSEURS », ces idiots utiles du pouvoir

Objectivement les casseurs nuisent à la démocratie et détruisent l’image de protestations légitimes. D’une certaine manière, ils sont des idiots utiles du pouvoir car bien entendu les médias en quête d’images spectaculaires se concentrent sur les débordements et les violences au lieu de parler du sujet politique. Pour l’instant, le gouvernement réfléchit à un projet de loi anticasseurs mais qui paraît assez vague.

Le gouvernement étudie par exemple la possibilité d’instaurer un « délit de construction des barricades », a appris BFMTV, confirmant une information de Franceinfo. Celui-ci pourrait venir en appui du délit d’attroupement, mais ce n’est qu’une piste de réflexion pour l’instant.

Le gouvernement réfléchit également à une interdiction administrative de manifester. Elle permettrait d’interdire à une personne de venir à une manifestation, si elle est considérée comme susceptible de commettre des exactions.

« L’idée, c’est d’appliquer aux manifestations ce que nous appliquons aux matchs de football. Quand nous avons des hooligans dont le but n’est pas de venir supporter un match de football, mais de casser des personnes et de casser des biens publics, aujourd’hui, on interdit l’accès aux stades », a expliqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur RMC ce jeudi.

Intelligence artificielle : une régulation nécessaire pour la protection de la démocratie

Intelligence artificielle : une régulation nécessaire pour la protection de la démocratie

Par Julie Martinez, rapporteure générale de la Commission France Positive dans la tribune


Nous sommes aujourd’hui à un moment charnière de notre histoire pour au moins deux raisons. La première concerne le bouleversement disruptif généré par la découverte du grand public de ChatGPT, chatbot conçu par la société américaine OpenAI. Alors que l’IA se développe à une vitesse fulgurante, elle impacte soudainement notre manière de communiquer et de prendre des décisions quotidiennes, y compris politiques (1).

La seconde raison est plus latente, elle couve en effet depuis quelques décennies, et concerne l’affaiblissement certain de notre modèle démocratique aux yeux des citoyens. L’évolution politique des dernières décennies exprime avec force les errances de notre démocratie libérale et la nécessité de renforcer notre vigilance collective pour la préserver des menaces qui l’affaiblissent, parmi lesquelles la désinformation. Sans nier les dangers liés à l’IA, que nous devons résoudre et encadrer urgemment, cette technologie pourrait être un allié solide des gouvernements dans la résolution de la crise démocratique que nous traversons aujourd’hui.

L’IA est actuellement un danger réel en matière de désinformation
Pour contrer des développements jugés trop rapides et dangereux pour l’humanité, un groupe de chercheurs en IA, dont font partie Stephen Hawking et Elon Musk, a lancé une pétition le mois dernier visant à obtenir une pause dans le développement de cette technologie (2). Ils appelaient à une réglementation internationale stricte pour encadrer le développement de l’IA, à la fois pour empêcher ses conséquences néfastes et favoriser son utilisation positive pour le bien de l’humanité.

Ces risques sont en effet majeurs (3), a fortiori dans un contexte d’affaiblissement de notre système démocratique, renforcé par la désinformation – ces fameuses « fake news » qui circulent déjà avec force en ligne. Comme l’a récemment souligné le Global Risks Report (4), la désinformation est devenue une menace majeure pour la stabilité politique et la confiance dans les institutions. Les réseaux sociaux et médias en ligne sont particulièrement vulnérables à ces manipulations, étant conçus pour maximiser l’engagement des utilisateurs en leur présentant des contenus viraux, susceptibles de les intéresser, indépendamment de leur véracité. Dans ce contexte, la désinformation est devenue une arme redoutable pour influencer l’opinion publique et perturber les processus démocratiques.

L’IA aggrave considérablement ces risques, en facilitant la génération automatisée de contenus falsifiés, de plus en plus sophistiqués. Les récents progrès dans le domaine des GAN (5) ont permis de créer des images et des vidéos hyper-réalistes, semant la confusion dans l’opinion publique, tel que l’illustre la génération d’une fausse photographie d’Emmanuel Macron devant des poubelles en feux pendant les dernières manifestations contre la réforme des retraites (6).

Pour protéger nos démocraties contre les conséquences désastreuses de la désinformation renforcée par l’IA, des mesures règlementaires doivent être prises urgemment – et les gouvernements dans le monde planchent déjà sur le sujet. Ces mesures juridiques, souvent ex-ante, apparaissent déjà comme trop tardives au regard des récents développements disruptifs de l’IA et mettent en évidence le décalage entre la législation et les avancées technologiques.

Orienter l’IA pour soigner notre démocratie
Dans notre quête pour réglementer l’IA, nous ne devons pas oublier l’alliée solide qu’elle peut être demain. L’avenir de notre démocratie dépend de la manière dont nous investirons collectivement aujourd’hui dans les « bonnes » finalités qu’elle doit poursuivre, en allant au-delà des quelques initiatives règlementaires internationales en cours qui visent souvent à limiter les effets négatifs générés par l’IA. Comme toute technologie, elle n’est en effet qu’un médium, puissant, permettant d’atteindre des finalités qui, elles, doivent être repensées. Plus particulièrement, il faudra augmenter nos efforts de recherche en civic tech démocratique, continuer d’inciter les plateformes en ligne à améliorer leurs politiques de lutte contre la désinformation et les citoyens à développer leur esprit critique et leur capacité à évaluer les sources d’information. Ces défis relevés, l’IA pourra contribuer à soigner notre démocratie du grand mal du siècle.

L’exemple de Taiwan est à cet égard particulièrement significatif. En recourant à l’IA pour lutter contre la désinformation, Taiwan est devenu l’un des gouvernements les plus avancés dans la mise en place de mécanismes numériques de protection de la démocratie. Face à une campagne de désinformation massive en 2018 menée par la Chine, visant à influencer les élections locales, le Commandement des forces d’information, de communication et d’électronique a été renforcé par des procédés utilisant de puissants algorithmes, permettant l’analyse en temps réel et la détection de fausses informations en ligne. Le système est également capable de prédire les sujets qui pourraient faire l’objet d’une désinformation dans l’avenir (7).

Rien n’est plus fragile que la démocratie. Des menaces similaires existent déjà sur notre territoire et nécessitent une action rapide et décisive de la part de nos gouvernements pour soigner notre mal démocratique, y compris par l’IA.

______

(1) Avertissant sur le tsunami technologique qui s’apprêtait à déferler sur le monde, Sam Altman – CEO d’OpenAI, concluait dès 2021 une de ses tribunes de la façon suivante : « Les changements à venir sont imparables. Si nous les accueillons et les planifions, nous pouvons les utiliser pour créer une société beaucoup plus juste, plus heureuse et plus prospère. L’avenir peut être d’une grandeur presque inimaginable. » (Traduction proposée par l’auteur). Sam Altman, Moore’s Law for Everything, 16 Mars 2021

(2) Future of Life Institute, Pause Giant AI Experiments: An Open Letter, 22 Mars 2023

(3) O’Neil, C. Weapons of math destruction: How big data increases inequality and threatens democracy. Broadway Books, 2016

(4) Forum Economique Mondial, The Global Risks Report 2022, 17e Edition

(5) En francais, les réseaux antagonistes génératifs. Il s’agit d’une classe d’algorithmes d’apprentissage non supervisé.

(6) Si elles peuvent paraitre absurdes pour une partie de la population, ces images (- et bien d’autres !) ont un véritable impact et ont fait le tour du monde. Ces risques sont d’autant plus préoccupants que la confiance dans les institutions et les médias traditionnels est en déclin dans le monde.

(7) L’IA y est aussi utilisée pour renforcer la participation citoyenne grâce à une plateforme en ligne permettant aux citoyens de proposer des idées de politiques publiques et de voter pour celles qu’ils jugent les plus pertinentes. Les données collectées sont ensuite analysées par l’IA pour évaluer les opinions et décisions des citoyens, qui sont ensuite prises en compte dans le processus décisionnel gouvernemental.

Covid France 5 mai 2023: 6.161 cas supplémentaires et 5 morts en 24h

Covid France 5 mai 2023: 6.161 cas supplémentaires et 5 morts en 24h

n France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état d’au moins 211.737 cas confirmés soit +6.161 depuis le dernier bilan.

On enregistre jeudi 4 mai 2023 :6.161 cas supplémentaires et 5 morts en 24h soit 166.651 morts au total.

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.647 (+5) et celui de décès en milieu hospitalier est de 137.004 (0 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 0,83 le taux d’incidence à 45,75 et la tension hospitalière à 14,7 %.

La France compte actuellement 12.439 (+31) personnes hospitalisées et 741 (-14) malades en réanimation.

Bilan des régions:

Ile-de-France : 4.709 (-3) hospitalisées, 312 (-5) en réanimation et +5 décès en 24h
Grand Est : 577 (-2) hospitalisés, 43 (-2) en réanimation et +2 décès en 24h
Hauts de France : 999 (0) hospitalisés, 54 (+2) en réanimation et +7 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 921 (-14) hospitalisés, 42 (-1) en réanimation et +3 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 830 (+38) hospitalisé, 54 (+3) en réanimation et +12 décès en 24h
Bretagne: 406 (+1) hospitalisés, 13 (+1) en réanimation et +1 décès en 24h
Normandie : 550 (+10) hospitalisés, 26 (+2) en réanimation et +2 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.233 (-5) hospitalisés, 79 (-5) en réanimation et +10 décès en 24h
Pays de la Loire : 221 (+8) hospitalisés, 8 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
Occitanie: 756 (-22) hospitalisés, , 45 (-7) en réanimation et +5 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 622 (-2) hospitalisés, 30 (-1) en réanimation et +5 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 410 (+3) hospitalisés, 22 (0) en réanimation et +7 décès en 24h

Économie, politique, société: les plus lus 5 mai 2023 -6h59

Économie, politique, société: les plus lus 5 mai 2023 -6h59

Réchauffement climatique France: Une perspective de 4° supplémentaires
Prix: L’inflation jusqu’à quand ?
Politique et justice – »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Prospective- Intelligence artificielle et emploi ?
zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois
Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?
Paris Match, Bolloré vire Bruno Jeudy !
Les Républicains : en mal existentiel lancement d’une boîte à idées !
Sondage premier ministre : Le Maire ou Bertrand ?
Fonds Marianne et Marlène Chiappa: Enquête judiciaire
Crise du logement, L’urgence de mesures fortes
Sondage Libertés individuelles: 64% des Français inquiets
ChatGPT: une intelligence affabulatrice ?
Education positive: les dangers
Transports publics : trop cher en France
Quelle LOI « ANTI-CASSEURS », Ces idiots utiles du pouvoir
Intelligence artificielle : une régulation nécessaire pour la protection de la démocratie
Covid France 5 mai 2023: 6.161 cas supplémentaires et 5 morts en 24h

Ces lobbyistes qui influencent la vie politique française ?
Russie : Pourquoi les provocations de Dmitri Medvedev qui demande la liquidation de Zelinsky ?
Produits alimentaires : une baisse des prix illusoires à la rentrée
L’inflation jusqu’à quand ?
Épargne–Livret A : vers un taux de 4 % ?
Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed
Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale
Afrique Zimbabwe : toujours ce scandale de détournement des fonds en Afrique
Référendum- Réforme des retraites : le Conseil constitutionnel à la botte du gouvernement
Covid France 4 mai 2023 : 8715 cas supplémentaires en 24 heures et 1 mort
Intelligence artificielle et emploi ?
Politique: L’échec du « en même temps » macroniste
IA et Méta: Trop de précipitation
Politique- »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Démocratie- Conseil constitutionnel : Quelle objectivité juridique ?
Social et entreprises: Face à l’étatisation, à quand le réveil du Medef

Santé-L’enjeu sanitaire et sociétal de l’accès aux soins (Cynthia Fleury)
Guerre en Ukraine : Pourquoi les provocations de Dmitri Medvedev ?
Conséquence de l’intelligence artificielle, IBM pourrait supprimer 30 % des emplois
Les villes béton accentuent la crise de l’eau
Quel avenir de l’emploi avec l’intelligence artificielle
Inflation : Toujours en hausse en zone euro
Covid France 3 mai 2023 : 1065 cas supplémentaires en 24 heures et 63 morts
Durée du travail: 10 % les travailleurs français sont à 50 heures (Eurostat)
Réforme des retraites: Nouvelle journée de protestation le 6 juin
Un plan pour une justice «plus rapide» !
Crise de l’eau- La situation hydrogéologique de la France ( BRGM)
Economie- L’inflation menace la croissance française
Politique- Pétition pour la destitution de Macron
L’importance de l’activité physique sur les facultés cognitives
le numérique modifie la lecture
Pourquoi l’échec du retrait de la réforme des retraites ?
Social : Face à l’étatisation, le réveil du Medef

L’enjeu sanitaire et sociétal de l’accès aux soins (Cynthia Fleury)
Politique et Démocratie : des préfets serviles qui deviennent fous !
Prix alimentaires : Les baisses reportées à plus tard !
Un 1er mai politiquement historique
Endettement France : la note abaissée d’un cran à «AA-» va encore plomber l’inflation
L’enjeu de la vérité en cause avec CHATGBT
Manif : 1er mai massif
L’intelligence artificielle et l’emploi
Dette : le plafond encore atteint aux États-Unis
Violences lors des manifs: La France critiquée au plan international
Politique- Pétition pour la destitution de Macron
Secteur Immobilier : 2023, année du grand retournement ?
Economie- L’inflation tue la croissance française
Climat -Sécheresse- La situation hydrogéologique de la France ( BRGM)
Climat- Sécheresse : comment les plantes s’adaptent au manque d’eau
Covid France 2 mai 2023:1098 cas supplémentaires en 24 heures et 2 morts

Politique-Une pétition en cours pour la destitution de Macron
Société–Situation des tirailleurs sénégalais : une honte pour la république
Politique et Démocratie : les préfets deviennent fous !
Macron , président des casseroles politiques !
Le piège du Sud global (Jacques Attali)
1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?
Le désert médical progresse
L’enjeu sociétal de l’accès aux soins
Confiscation des sifflets contre Macron: à quand l’interdiction de crier ?
La révolte des Casseroles va continuer (Frédéric Souillot, FO)

Sécheresse et gestion de l’eau : le gouvernement fait l’impasse sur l’agriculture
Social-Salaires : un écart moyen de 1 à 100
Macron , président des casseroles politiques !
Situation des travailleurs sénégalais : une honte pour la république
Invitation d’Élisabeth Borne: les syndicats disent NON !
Une pétition en cours pour la destitution de Macron
L’inflation tue l’économie française
Dette : la note de la France abaissée d’un cran à «AA-»
Economie-Croissance États-Unis : très net tassement
Covid France 29 avril 2023 : 6 144 cas supplémentaires en 24 heures et 37 morts
Colère sociale:-Au-delà des retraites, une opposition aussi à l’égard des institutions et du régime
Sécheresse : comment les plantes s’adaptent au manque d’eau
Intelligence artificielle : trouver équilibre entre innovation et éthique
Stratégie Politique de Macron: la com, la com, la com !
Météo: comme en Espagne, déjà des pointes de chaleur en France
Factures Energies: records pour les ménages

Voir aussi théâtre

Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Electricité: pour un vrai service public
Politique- Macron, président des casseroles , normal il en traîne un paquet
Colère–Au-delà des retraites, une opposition aussi l’égard des institutions et du régime
Politique-Programme Borne: l’auberge espagnole
Météo: Déjà des pointes de chaleur en France
Salaires : un écart moyen de 1 à 100
Macron démago: » ah putain, les réformes vite ! »
Impôts : promesses de baisse pour les « classes moyennes »
Croissance États-Unis : très net tassement
Covid France 28 avril 2023: 6609 cas supplémentaires en 24 heures et 2 morts
Immobilier : 2023, année du grand retournement ?
Sécheresse- La situation hydrogéologique de la France
Politique: Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires
Démocratie : les préfets deviennent fous
ChatGPT : un développement Incontournable
Électricité : des tarifs très variables ?

Programme Borne: l’auberge espagnole
Projet de loi industrie : vraiment vert ?
TPE-PME : Des « hausses » de salaire de 5,49 %
Immigration et Mayotte: l’impasse totale
Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires
Fonction publique : les syndicats demandent des augmentations significatives et immédiates
Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?
Energies: Les factures records pour les ménages
Coupe de France foot : un carton rouge pour Macron !
Covid France 27 avril 2023 : 7490 cas supplémentaires en 24 heures et 3 morts
Au-delà des retraites, une opposition aussi l’égard des institutions et du régime
Intelligence artificielle : trouver l’équilibre l’équilibre entre innovation et éthique
En France, la question des déserts médicaux
Macron : un président isolé et usé jusqu’à la corde
Sécheresse et gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture
Emmanuel Macron, président des casseroles , normal il en traîne un paquet
DÉPLACEMENTS DE MACRON : les préfets deviennent fous !

Mayotte: l’impasse totale
Emmanuel Macron n’aime pas les casseroles : normal il en traîne un paquet
IA : quel équilibre entre innovation et éthique
La Politique de Macron: la com, la com, la com !
Carbone: La facture aux ménages comme régulation
Tarification Européenne carbone : La facture CO2 pour les ménages
Chimie : Nouveau recul de la production
« Ceux qui protestent, sont des feignants » !( Attal)
Maisons de santé et Macron: encore du vent!
Covid France26 avril 2023 : 8 895 cas supplémentaires en 24 heures et 40 morts.
Retraites : Une opposition aussi l’égard des institutions
Les 100 jours de Macron: complétement illusoires
Gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture
Le plan américain va plomber la production automobile hexagonale
BCE : nouvelle hausse des taux
Comment débloquer l’ascenseur social
Mayotte: l’impasse totale
Emmanuel Macron n’aime pas les casseroles : normal il en traîne un paquet
IA : quel équilibre entre innovation et éthique
La Politique de Macron: la com, la com, la com !

RÉÉLECTION de MACRON: 70 % des Français regrettent
Les honteux profits » justifiés » par l’inflation
Politique et Macron: Macron: la com, la com, la com !
Economie: l’Europe dans la paralysie
Politique: L’ambassadeur de Chine à Paris a encore sérieusement dérapé !
Energie-L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable
Loi Plein emploi : un catalogue de bonnes intentions
Macron: «l’hypocrisie totale»
Inflation : « grave, si elle s’installe » ! Monsieur de Lapalisse (Banque de France)
Covid France 25 avril 2023 :1 185 cas supplémentaires en 24 heures et zéro mort
Immobilier: l’alerte
« Pour une refonte du service public de l’emploi ! «
La question de la démission de Macron est posée
Politique et acceptation sociale: quelle compatibilité ?
Des politiques publiques sans évaluation !
Immobilier : l’éco-prêt à taux zéro, un fiasco !
Politique : Pap Ndiaye coincé dans un train par des manifestants

Macron au journal « Le Parisien »: le même bla-bla qu’à la télé
Des petits débats bien protégés de la foule par les policiers
Macron: la com, la com, la com !
Hausse alimentaire : le nouveau mensonge de Macron
Inflation alimentaire : responsables et profiteurs de la hausse des prix
Hausse des salaires des fonctionnaires …….en Allemagne
Prix- carbone: la taxation européenne pour les ménages
Nouvelles technologies-L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs ?
Logement : Alerte du Medef
Politique : Une république de « stagiaires » dans la plupart des partis
L’emploi des seniors, opportunité démographique
L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable
Macron: Narcissisme et incompétence (Franz-Olivier Giesbert)
Environnement- Sauver les sols
Les profits liés à l’inflation peuvent se retourner contre les bénéficiaires
Politique: L’ambassadeur de Chine à Paris déraille encore en ne reconnaissant plus les frontières

Climat-Glaciers: fonte record
Inflation alimentaire : les profiteurs de la hausse des prix
Politique- L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
Darmanin , un langage sécuritaire pour cacher l’inaction
L’ambassadeur de Chine à Paris déraille encore
Taxation européenne du carbone: : la facture pour les ménages
«Macron: une arrogance nourrie d’ignorance sociale» (L’historien Pierre Rosanvallon )
Popularité: Pour Macron, la reconquête pourrait être longue, très longue
Sondage popularité Macron : au plus bas, pourquoi ?
L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
Politique : Une république de « stagiaires » dans la plupart des partis
Prix alimentaires : l’inflation est désormais structurelle
Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé l’intervention
Finances-réduction déficits et dettes : du pipeau !
Social-Enseignants : des salaires de misère
Une augmentation de 10% des salaires nécessaires pour compenser l’inflation
Politique: Le départ de Macron se pose

Voir aussi théâtre

Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Croissance: l’activité en hausse dans les services
Epargne: Signes d’inquiétude avec le record du livret A
Climat–Record de température pour les océans
Intervention Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé
Réduction déficits et dettes : du pipeau !
Politique: La démission de Macron se pose
Rémunérations des Enseignants : des salaires de misère
Salaires: il faudrait une augmentation de 10% nécessaires pour compenser l’inflation
Conseil constitutionnel : Une institution hybride politisée
Le non-cumul des mandats a produit des députés hors sol
L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
Glaciers: fonte record
Quelles tendances des marchés financiers ?
Intelligence artificielle : la fin du travail ?
Départ de Laurent Berger de la CFDT, devenu premier syndicat de France
Inflation-Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?
« Les échos »: un journal vraiment très réac
Crise démocratique :peu d’issue pour Macron ( (l’historien Jean Garrigues))

Consommation sur Internet : pourquoi la valse des prix ?
Réforme des retraites : la mobilisation continue pour la CFDT et la CGT
Déficits et dettes : du pipeau !
Enseignants : Macron promet 100 euros
La démission de Macron se pose
Retraites : macron doit arrêter les provocations
« Les casseroles Françaises font avancer la France » déclare le fabricant Cristel à Macron
Sondage Présidentielle 2027 : Ruffin devance Mélenchon
Macron à la télé : 80 % des Français désapprouvent l’intervention
Covid France 21 avril 2023 : 8201 cas supplémentaires et un mort en 24h
Retraites et Justice-Le « palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Le conseil constitutionnel : Un conseil hybride politisé
Politique : Macron à la télé n’a convaincu personne
Salaires: augmentation de 10% nécessaire pour compenser l’inflation
Dérèglement climatique: une question d’abord un problème politique
Enseignants : des salaires de misère

Macron à la télé : Un discours creux et confus
Laurent Berger quittera la direction de la CFDT, devenu premier syndicat de France
Démographie: L’Inde premier pays du monde
Un transport routier de marchandises plus attractif ?
Gaz: fin des tarifs réglementés pour Engie et augmentation des tarifs
Macron conspué en Alsace
Vitesse route : la fin des retraits de points pour les petits excès de vitesse en 2024
Covid France 20 avril 2023: 8807 cas supplémentaires et un mort en 24h
Pouvoir d’achat: il faut augmenter les salaires de 10%
Covid France 19 avril 2023: 10 616 cas supplémentaires et 26 morts en 24 heures
Macron à la télé n’a convaincu personne
Environnement–Record de température pour les océans
Salaires: il faut un augmentation de 10%
Intelligence artificielle : quelle conséquence sur le travail ?
Réforme des retraites : un autre rôle du Conseil constitutionnel
L’inflation qui pèse sur l’avenir des Français
La démission de Macron: Pourquoi ?
Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?

Conseil constitutionnel : Quelle objectivité juridique ?
Retraites : La réforme financièrement déjà obsolète
Le Medef a Macron :P oliment , on verra plus tard
Comment les médias déforment l’information
Politique Macron à la télé: Discours confus et creux qui évite surtout la question du pouvoir d’achat
Politique-Une curieuse compétence juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Retraites-Le conseil constitutionnel s’est encore discrédité
Macron chantant dans les rues a-t-il fumé la moquette
Covid France 19 avril 2023: 10 616 cas supplémentaires et 26 morts en 24 heures
Politique-Le conseil constitutionnel définitivement discrédité
Covid France 19 avril 2023: 10 616 cas supplémentaires et 26 morts en 24 heures
Intervention à la télé : Macon n’a convaincu personne
Réforme du marché du carbone adopté par le Parlement européen
Continuer le combat de la laïcité
Macron encore attendu avec des casseroles en Alsace
Pouvoir d’achat: il faut augmenter les salaires de 10%

Budget : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette
Un « veto démocratique » pour prévenir les crises politiques ?
Retraites : on ne peut pas passer l’éponge, il faut une autre concertation ( Laurent Berger)
Alimentaire : l’inflation est désormais structurelle
Sondage: crainte de la violence chez 88% des Français
Macron à la télé: Discours creux qui évite surtout la question du pouvoir d’achat
Mobilisation Retraites: Il faut continuer pour 64 % des Français
Macron: Un discours creux et confus
Discours de Macon :toute l’opposition condamne le vide
Covid France 18 avril 2023 : 1411 cas supplémentaires en 24 heures
Politique-Le conseil constitutionnel définitivement discrédité
Justice-Le palmarès juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Social -Pouvoir d’achat: Augmenter les salaires de 10%
Réforme des retraites : La bienveillance du Conseil constitutionnel pour le gouvernement
Réforme des retraites : Le Conseil constitutionnel n’a pas rétabli l’équilibre entre les pouvoirs
Croissance économique: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI
Politique: Le parti des « Républicains »: complice et cocu !

Le renoncement du gouvernement au dialogue social
Le parti des « Républicains: complice et cocu !
Croissance: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI
Macron à la télé: maitre d’école curé ou président
Passé et palmarès juridique de membres importants du conseil constitutionnel
La décision du conseil constitutionnel: une honte
PROMULGATION PRECIPITEE RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON
Social-Augmenter les salaires de 10%
La constitution de la Vᵉ République, 65 ans, doit -elle partir à la retraite ?
Augmenter les salaires de 10%
La « Macronie », un parenthèse malheureuse ?
Marchés Financiers : CAC au plus haut……….. Avant la chute ?
Démocratie: Une république de « stagiaires » dans la plupart des partis
LA FRANCE : NOMBRE D’HEURES TRAVAILLÉES PAR HABITANT LE PLUS FAIBLE

France : la chienlit pendant 4 ans ?
L’ intelligence artificielle pour remplacer les créateurs ?
Macron : Le stoïcisme ou la gloriole ?
La honteuse décision du conseil constitutionnel
Inflation: A qui profite des hausses de prix en France
La gestion de la ressource eau, un enjeu majeur ?
Le » palmarès » juridique très spécial de membres importants du conseil constitutionnel
Secteur immobilier: vers une crise économique , sociale et financière ?
Finances : CAC au plus haut……….. Avant la chute ?
Inflation: toujours plus haut
Augmenter les salaires de 10%
Augmentation de la pauvreté : des Français diminuent ou suppriment des repas
Le vice-président des « Républicains » demande à Marcon un référendum sur les retraites
PROMULGATION DE NUIT DE LA RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON
La Vᵉ République, 65 ans, doit -elle partir à la retraite ?
Économie, politique, société: les plus lus (16 avril 2023 -7h27)
France : la chienlit pendant 4 ans ?
L’ intelligence artificielle pour remplacer les créateurs ?
Macron : Le stoïcisme ou la gloriole ?
La honteuse décision du conseil constitutionnel

RÉFORME DES RETRAITES: des manifs y compris violentes à prévoir après le conseil constitutionnel
L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs
Chine : rebond temporaire des exportations ?
L’inflation à un haut niveau en France durant toute l’année 2023 selon l’OFCE
Plan « eau » : une petite politique de » petits tuyaux »
Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas
Sondage retraites : 74% des Français pour signer le référendum d’initiative partagée
Macron vendredi à Notre Dame: pour prier sur son avenir ?
Politique et Conseil constitutionnel: Le manque d’indépendance pourrait encore ouvrir une crise démocratique plus grave
La suite du conseil constitutionnel, la chienlit ?
Gestion de l’eau : enjeu majeur du développement durable
Perspectives immobilier: vers une crise économique , sociale et financière ?
Finances: Marchés : CAC au plus haut……….. Avant la chute ?
Environnement- Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas
L’entreprenariat, la clé des conditions de travail ?
Comment sortir de la crise du travail (Dominique Méda )
Réforme des retraites : le processus de crise en construction

Voir aussi théâtre

Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Finances : Crise bancaire ou pas ?
Etats-Unis : l’inflation en baisse
Après le conseil constitutionnel, la chienlit ?
Marchés financiers : CAC au plus haut……….. Avant la chute ?
Politique France: Une crise sociale et démocratique
Conseil constitutionnel: Le manque d’indépendance pourrait encore ouvrir une crise démocratique plus grave
Retraites -conseil constitutionnel: et après ?
Viande: Consommation en baisse
Pauvreté : des Français diminuent ou suppriment des repas
Secteur immobilier: vers une crise sociale et financière ?
Metavers pour bouleverser l’enseignement ?
Réforme des retraites : Macron se réveille un peu tard (CGC)
Quelle confiance dans le conseil constitutionnel ?
RETRAITES: MACRON propose la concertation quand tout est décidé
Covid France 13 avril 2023 :14.207 cas supplémentaires en 24h et 0 mort
Immobilier : L’accession à la propriété devient impossible

Immobilier : la propriété de plus en plus inaccessible
Chine : l’inflation se tasse nettement avec la faiblesse de la croissance
Croissance France: 0.2% au lieu de 0.1% au premier trimestre
Finances: CAC au plus haut……….. Avant la chute ?
Politique France: Une crise multiple et durable
International: Macron critiqué pour sa bourde sur Taïwan
Vie chère: les plus pauvres diminuent les repas
MACRON Chahuté À LA HAYE
Croissance mondiale : moins bien en 2023 mais mieux en 2024 (FMI)
Covid France 12 avril 2023: 1884 cas supplémentaires en 24 heures et zéro mort
France :Une crise politique et démocratique durable
Secteur Immobilier: vers une crise financière ?
Afrique: ces écoliers qui quittent prématurément l’école
Politique: Pas de sortie de crise pour Macron
Ukraine : Pour une aide militaire massive
Autonomie stratégique de l’Europe : l’illusion complète de Macron

Une crise économique systémique
Intelligence artificielle: quel danger ?
Énergie : une politique irresponsable de la France
Un nouveau contrat social pour la transition écologique
Inflation : les plus pauvres diminuent les repas
France: une crise qui va durer des mois
Politique: Pas de scénario de sortie de crise pour Macron
Taïwan : Poutine soutient Pékin
International: nouvelle bourde de Macron cette fois sur Taïwan
Covid France 11 avril 2023 : 1342 cas supplémentaires en 24 heures
Plan de sobriété de l’eau: la démagogie et la taxation de l’eau potable
Les limites du Conseil constitutionnel
Immobilier: vers une crise financière ?
Economie-Echanges commerciaux: dans le vert en Allemagne, dans le rouge en France
Réforme des retraites -conseil constitutionnel: et après ?

Réforme des retraites : le régime des sénateurs maintenu
Politique-fraude fiscale : le tabou ! (Romain Huret, président de l’EHESS)
Economie: Une agriculture sans agriculteurs ?
Politique-Olivier Véran : l’archétype du pitre politicard
Social-Pouvoir d’achat : La prochaine explosion sociale
Russie- Groupe Wagner : guerre, business et crimes
Le massacre de la politique énergétique
Economie et finances : Une crise systémique
Macron ne pourra pas finir son mandat
Politique-Visite en Chine: l’erreur politique de Macron
Echanges commerciaux dans le vert en Allemagne dans le rouge en France
Compétences économiques- Le niveau des connaissances des Français en partie responsable de la perte de compétitivité
Société-Consommation de viande: en baisse
Pas de scénario de sortie de crise pour Macron
La chienlit va s’installer durablement en France
Une nouvelle gauche ? ( Samir Lassoued et Baptiste Ménard)
Macron- Berger: duel de personnalités ou opposition entre un banquier et les Français
Intelligence artificielle: un danger ?

Politique: Un pouvoir en décomposition
Après le conseil constitutionnel, la chienlit pendant près d’un an dans le pays
Gestion de l’eau : La question de la réutilisation des eaux usées
Economie: de l’abondance à la rareté », un changement de paradigme
Gestion de l’eau: la démagogie et la taxation de l’eau potable
Réforme des Retraites et Conseil constitutionnel : quelle vraie indépendance ?
Réforme sociale : l’étatisation systématique du débat à cause de l’impuissance du Medef
Achats alimentaires: Explosion des prix <
Hausse des prix: Le scandale de la suppression du ticket de caisse papier
Politique Sondage moral des Français : 72 % pessimistes
Sondage Macron : une politique condamnée par plus des deux tiers des Français
Macron- Berger: une opposition entre un banquier et un citoyen engagé
Macron, Après l’échec de sa visite en Chine
Une nouvelle droite ou disparaître
«Pour une nouvelle gauche» – La tribune de Samir Lassoued et Baptiste Ménard

Sondage Macron : une politique ni juste ni efficace pour plus des deux tiers des Français
Le risque sanitaire et social demeure en Afrique
Inflation : 40 % des jeunes en situation de pauvreté
Economie: Attention à la baisse de croissance internationale
Economie: Fort tassement de la croissance aux Etats-Unis
Macron ou la caricature de la noblesse d’Etat
Duel Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen engagé
Popularité: Macron plonge encore
IA- peut-on vraiment employer le concept d’intelligence ?
Covid: du stade épidémique au stade endémique
Retraites: quel avis du Conseil constitutionnel ?
Economie-Croissance: Une chute de consommation
Visite en Chine : encore un échec de Macron
Pourquoi macron doit partir ?
Covid France samedi 8 avril 2023 : 8586 cas supplémentaires et 28 morts en 24 heures
Immobilier :vers une grave crise de financement

Voir aussi théâtre

Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Colère retraites « La détermination va a grandissant »
Réforme des retraites : les citoyens victimes de leurs émotions ?
Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen
Retraites: une nouvelle journée de mobilisation le 13 avril
Croissance: fort tassement aux Etats-Unis
Commerce international: net tassement de la croissance
Retraites: les mensonges de Macron sur la CFDT
Lois-la folie réglementaire en France
Politique-Réforme des retraites: La constitution a été bafouée
Covid France 7 avril 2023: 9374 cas supplémentaires et 35 morts en 24h
«Ne pas freiner les IA «
IA- peut employer le concept d’intelligence ?
Croissance mondiale 2023: en dessous des moyennes habituelles
Immobilier :une crise faute de moyens des acquéreurs
Popularité: Encore une nouvelle baisse pour Macron
La crise du recrutement dans 30% des entreprises
Macron: la caricature de la noblesse d’Etat

Sondage présidentielles : Le Pen ferait 55% et Macron seulement 45%
Prix de l’alimentaire: L’explosion
Prix -les hausses vont durer
Inflation-Le scandale de la suppression du ticket de caisse papier
Les méconnaissances en économie des Français : une menace pour la démocratie ?
Consommation de viande: en baisse
Réforme des retraites: le honteux mensonge de Macron sur la CFDT
Politique: « Macron doit garder ses nerfs » (Berger ,CFDT)
Front National: le processus de dédiabolisation
Connaissances économiques- Le niveau des connaissances des Français qui expliquent la faiblesse du pays
Covid France 6 avril 2023 : 9 922 cas supplémentaires et 33 morts en 24 heures
Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans
Borne et les syndicats: encore une rencontre inutile et une manipulation médiatique
Reforme des retraites: La constitution a été bafouée
Réglementation: la folie des lois en France
Retraite : peut-être pas de porte de sortie pour Macron
Commerce international: net tassement de la croissance

Rencontre de Borne avec les syndicats: une rencontre inutile
Le niveau des connaissances des Français en matière économique
Méconnaissance en économie: une menace pour la démocratie ?
Allemagne : les exportations repartent
Orthographe, le niveau baisse depuis un siècle !
Immobilier : crise et chute des prix ?
Stop à la folie des lois en France
Le Service national déjà marginal en cause
Armée: Limite d’âge des réservistes repoussée à 70 ou 72 ans
Covid France 5 avril 2023
IA- des intelligences très artificielles
ChatGPT : technologie de rupture ou d’aliénation ?
Fraudes aux dividendes :Enquête juridique dans les grandes banques françaises
Environnement- «Les idiots utiles de l’écologie radicale»–
Appel contre l’arrestation Evan Gershkovich en Russie
Dette de l’Afrique: une menace démocratique
Finlande: officiellement membre de l’OTAN

Gaz et électricité : une baisse de 13 % dans les entreprises
FOOT :Le PSG se moque du monde !( ROTHEN )
Société-Fin de vie : Prendre le temps de la réflexion
Hausse des prix-Le scandale de la suppression du ticket de caisse papier
Pétrole: après la baisse, la hausse ?
Chine : tassement de croissance en mars
Carburant en hause, cours du pétrole en baisse
ChatGPT : outil de rupture ou de domination ?
Marlène Schiappa dans Playboy, Macron dans PIf gadget…..pathétique
Covid France 4 mars 2003: 1 453 cas supplémentaires et 38 morts en 24 heures
« L’intelligence artificielle va générer plus d’emplois qu’elle n’en élimine »
La fin du Service national ?
Arrêter la folie des lois en France
Euthanasie : l’Ordre des médecins « défavorable »
Croissance: Une chute de consommation
Fraudes des banques aux dividendes
Immobilier : après la hausse des taux , la chute des prix
Société-Fin de vie : le tabou

Pourquoi Macron devra partir ?
Les Syndicats reçus chez Borne: un bavardage pour rien ?
Fin de vie : Prendre le temps de la réflexion
Politique-Sondage popularité : Macron s’écroule
Gestion de l’eau : un effort de tous est nécessaires (Jean Viard)
Fin de vie : le tabou
Economie-La croissance menacée par l’inflation
Ariège- Législative partielle : la socialiste dissidente bat LFI
FootPSG: de Charybde en Sylla
Marlène Schiappa dans Playboy…..et Macron dans PIf gadget !
Retraites: quelles critiques du Conseil constitutionnel ?
Prix-Le scandale de la suppression du ticket de caisse papier
Démographie: l’emploi des seniors une opportunité ?
Fraude aux dividendes :Enquête juridique dans les grandes banques françaises
La réutilisation des eaux usées ?
Le Royaume-Uni: Augmentation du salaire minimum de près de 10 %

Un plan eau qui se résume à une augmentation des tarifs
Débat social : pourquoi l’étatisation systématique

Une loi particulièrement antidémocratique
Social une colère générale

Société-La déferlante des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie
Instabilité des revenus: Un mal qui nourrit aussi l’inquiétude générale
Le scandale de l’indigence de relations téléphoniques avec les services publics

Avenir de la CGT : le choix entre le déclin et l’action responsable
Poutine : un entourage de brutes incultes
Russie: Risque de conflit mondial ?

Liens
site poèmes-chansons-théâtre de l’auteur

  • Voir aussi théâtre

    Macron dit Jean Edouard 1er

  • Réchauffement climatique France: Une perspective de 4° supplémentaires

    Réchauffement climat France: Une perspective de 4° supplémentaires

    Le Conseil national de la transition écologique (CNTE) a annoncé, dans un avis présenté ce jeudi, que la France métropolitaine devait se préparer à un réchauffement climatique allant jusqu’à +4°C en métropole et encore au-delà dans certains territoires d’Outre-mer.

    « Nous sommes sur une trajectoire vers +4°C », a précisé le sénateur écologiste et vice-président de la commission spécialisée du CNTE Ronan Dantec. Le réchauffement est en effet plus marqué en France métropolitaine par rapport à la moyenne mondiale. La situation variera, par ailleurs, en Outre-mer selon la situation géographique des territoires, a-t-il souligné : « Saint-Pierre et Miquelon ira au-delà de +4°C, et d’autres territoires avec l’inertie de l’océan seront plus proches du +3°C, qui est la moyenne mondiale ».

    L’avis propose ainsi « de retenir, pour la trajectoire d’adaptation au changement climatique, l’hypothèse générale d’un réchauffement global de 3°C d’ici la fin du siècle, croisant 1,5°C en 2030 et 2°C en 2050 ».

    À l’échelle mondiale, l’accord de Paris prévoit de contenir le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, quand les humains ont commencé à utiliser en masse les énergies fossiles responsables du réchauffement climatique. Mais cet objectif semble désormais bien difficile à atteindre. Les engagements actuels des pays signataires de l’accord ne permettent pas de tenir cet objectif, ni même celui de contenir l’élévation de la température à 2°C. Ces engagements, en admettant qu’ils soient intégralement tenus, mettraient au mieux le monde sur la trajectoire de +2,4°C à la fin du siècle et, au rythme actuel des émissions, sur celle d’un catastrophique +2,8°C.

    Prix: L’inflation jusqu’à quand ?

    Prix: L’inflation jusqu’à quand ?

    par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans la « Tribune »


    L’inflation galopante contemporaine est une tragédie économique qui se joue en 3 actes. Le 1er acte est celui d’une pénurie de l’offre abrutie par la crise sanitaire puis la crise ukrainienne. Le 2e acte est celui d’une exubérance de la demande déconfinée puis survoltée par les politiques du quoi qu’il en coûte. Enfin, le 3e acte est celui où les ménages revendiquent des hausses de salaire afin de limiter la casse des prix sur leur pouvoir d’achat. Ce 3e acte est censé être le dernier, et pourtant tout indique le contraire.

    La hausse des salaires est censée être le 3e et dernier acte de l’inflation galopante, car il anticiperait la fin du cycle d’expansion économique. Comme attendu, la Banque centrale serait incitée à monter une bonne fois pour toutes ses taux directeurs afin de renchérir suffisamment le coût du capital et freiner ainsi l’activité. Mais surtout, cette hausse du coût salarial éroderait alors les marges bénéficiaires des entreprises, les incitant à réviser à la baisse leurs programmes d’investissements et d’embauches. Toutes les conditions seraient alors réunies pour que le marché d’actions commence enfin sa purge. Sauf que tout indique le contraire.

    D’une part, les marges des entreprises restent sur des niveaux historiquement élevés. D’autre part, les marchés d’actions sont en hausse de près de 15 % depuis le début de l’année.

    Concernant les marges des entreprises, ce qu’il y a de plus surprenant encore est que les analystes financiers n’anticipent pas de révision baissière significative pour les 12 mois à venir. Il existe évidemment des nuances en fonction des secteurs d’activité, mais globalement aucun ne semble biaiser la lecture générale. Pourtant, les graphes que nous montrent la finance professionnelle sont sans équivoque : une hausse du coût salarial unitaire anticipe toujours une baisse des marges des entreprises. Sauf que là, non. Pour l’instant, l’accélération des salaires n’est pas jugée insupportable pour les entreprises. Le 3e acte de l’inflation galopante ne serait donc pas le dernier. Il existerait en fait un 4e acte.

    Si les marges des entreprises restent aussi élevées malgré la hausse des prix des inputs (essentiellement les salaires), c’est forcément parce que les prix des outputs (prix à la consommation) montent d’autant. Autrement dit, les entreprises n’éprouvent pour l’instant aucune difficulté à ajuster les prix des produits vendus aux coûts qu’elles supportent. La valse des étiquettes n’est pas un problème pour l’entreprise, car c’est elle qui dicte le tempo.

    Comment lui en vouloir ? L’entreprise entend à longueur de journée que nous vivons un déséquilibre offre – demande sans précédent motivant un renchérissement des prix de tous les biens, que la démondialisation et la transition énergétique ne font qu’exacerber cette tendance haussière des prix pour une durée indéterminée. Puisque les prix doivent monter, quoi de plus naturel que de les monter ? Il ne faut pas voir le mal partout, mais il ne faut surtout pas être naïf en la matière. On peut très bien imaginer que nous vivons un 4e acte de l’inflation galopante : celui d’une inflation opportuniste de la part des entreprises. On dira alors que l’inflation fait le larron.

    Et cette très bonne tenue des marges serait donc une des explications à la très bonne tenue des marchés d’actions depuis le début de l’année. On rappellera qu’en 2022, c’est aussi la très bonne tenue des marges qui avait permis aux marchés d’actions de limiter la casse, face à l’impact défavorable de la hausse des taux d’intérêt sur la valorisation des prix des actifs (le PER). Pour le reste de l’année 2023, les taux d’intérêt semblent déjà être à bout de souffle, comme en témoigne leur relative stabilité depuis le début de l’année. Si les taux cessaient d’être une menace pour les marchés d’actions, alors seules les marges des entreprises seraient susceptibles de peser sur le moral des investisseurs. À condition que ces marges s’érodent enfin.

    Politique et justice - »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel

    Politique et justice - »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel

    Sans état d’âme juridique le conseil constitutionnel vient encore de refuser un référendum sur les retraites. Pas vraiment étonnant car curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

    Rappel de faits dans Wikipédia

    En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

    En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

    Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
    Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

    En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

    Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

    L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

    Elle indique notamment :
    « Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

    Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

    L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

    Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

    Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

    Un autre exemple, une ancienne ministre inconnue, Jacqueline Gourault

    En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault au Conseil constitutionnel. Cette proposition fait polémique sur les bancs de l’opposition de droite, car , Jacqueline Gourault n’est pas juriste. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale, Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l’inverse, Philippe Bas (ancien président de la commission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française ».( son mari est éléveur de chevaux !)

    Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs). Elle prête serment le 8 mars 2022.

    On pourrait encore continuer avec d’autres exemples d’incompétence juridique et de partialité politique.

    Prospective- Intelligence artificielle et emploi ?

    Prospective- Intelligence artificielle et emploi ?

    Un papier de Gilles Babinet dans la Tribune évoque l’interaction entre intelligence artificielle, emploi et productivité. Un papier qui se veut optimiste si on sait utiliser toutes les potentialités de l’IA et réguler cette véritable révolution technologique. Un papier qui cependant demeure relativement général , théorique et un peu confus , ce qui peut s’expliquer par une technologie tout juste naissante dont il est difficile de prévoir les développements et les conséquences NDLR.

    La France ne doit pas suivre la CNIL italienne qui a la première posé le débat sur l’interdiction de ChatGPT; Etant un pays où l’expertise de recherche en IA est l’une des meilleures au monde, il existe une opportunité unique de développer de nouveaux business, notamment en lien avec le climat.
    d’après Gilles Babinet

    Dans une interview récente, l’activiste Tristan Harris révélait que plus de 10% des chercheurs en IA estiment que celle-ci pourrait sonner le glas de l’humanité. Plus récemment une pétition, signée par plus de mille personnalités, invitait les principales plateformes d’intelligence artificielle avancée à mettre leurs développements sur pause. De nombreux penseurs ou polémistes, comme Gaspard Koenig, l’Israélien Yuval Harari… nous mettent en garde contre les risques de dévoiement de notre civilisation si nous ne réagissons pas rapidement. Et dernièrement, c’est la CNIL italienne qui a « interdit » ChatGPT.

    Il y a effectivement lieu de se préoccuper : dès aujourd’hui, cybercrimes, extorsions effectuées à l’aide de vidéos postiches faites avec de l’IA, influence politique à renfort d’images saisissantes de réalisme, mais pour autant fausses sont en explosion. L’émotion prend de surcroit le dessus et notre capacité à vérifier l’information est fortement altérée ; loin est le temps où un éditeur faisait revoir chaque citation d’un journaliste pour s’assurer de la véracité de ce qui était publié. La profusion de contenus a mis à bas la valeur de cette pratique.

    La vérité est en danger. On peut ainsi frémir en se remémorant l’une des hypothèses du paradoxe de Fermi : si les extraterrestres ne sont pas déjà là, c’est qu’ils pourraient s’être autodétruits au fur et à mesure qu’ils en sont venus à maîtriser des technologies de plus en plus sophistiquées.

    En France, où le conservatisme technologique reste marqué (songeons aux réactions contre le compteur Linky, la 5G, l’importance du décroissantisme…), les critiques visent de surcroît le mercantilisme qui oriente ces technologies. Et il est vrai que l’inquiétude est légitime.

    « Nous sommes une entreprise sans but lucratif œuvrant au loin des enjeux de performance financière, pour le bien de l’ensemble de l’humanité », affirmait OpenAI.

    Rien de tout cela n’est resté vrai. C’est désormais une entreprise privée, ne publiant plus son code informatique et dont les préoccupations sont plus de répondre aux demandes de son client Microsoft : accélérer le temps de réponse, voir identifier une façon d’insérer de la publicité dans ses « prompts »…

    Ces critiques font donc du sens, mais elles s’inscrivent dans un contexte mondialisé, ce qui limite immensément notre capacité à autonomiser le destin des nations. Tout le monde souhaite l’avènement d’une technologie informationnelle européenne, mais concrètement, qui est prêt à se passer des services numériques américains ? Quel est le pouvoir politique prêt à subir l’opprobre du citoyen-consommateur lorsqu’on aura interdit ChatGTP, Bing-Microsoft, Google-Bard et consort ? Qui est prêt à discriminer -c’est à dire bloquer- les adresses IP de ces services, au risque d’être accusé d’autoritarisme de la part d’associations à l’avant-garde des libertés numériques ? Qui est prêt à remettre en cause le volet services des accords de l’OMC, signé en 2001 avec enthousiasme par 141 pays au prétexte de « faire une pause » ?

    Il faut observer ces jours-ci les réactions sur les réseaux sociaux à la mise en œuvre d’une loi qui renchérira les cours du transport de l’e-commerce, espérant ralentir Amazon et sauver les petits libraires. Au-delà, avoir des réserves à l’égard de ces services et les contraindre à adopter des règles complexes n’est en rien une garantie de préservation du « singularisme » européen. Le RGPD —le règlement européen sur les données personnelles— devrait à cet égard nous servir de leçon : loin de ralentir les grandes entreprises digitales, il leur a donné l’avantage. Celles-ci ont pu se mettre rapidement en conformité avec ce texte grâce à leurs immenses moyens, laissant loin derrière les plus petits acteurs se débattre dans le méandre technocratique ainsi créé.

    Cette approche conservatrice est d’autant plus dommage que rien ne semble inexorable, bien au contraire. Car ces technologies numériques prennent tout le monde par surprise, y compris les plus avancés, à commencer par Google et Meta, qui bien que disposant de projets équivalents, voire supérieurs, semblent comme des lapins pris dans les phares d’une voiture vis-à-vis de chatGPT. La nature « rupturiste » de ce type de services (ils redéfinissent le cadre de jeu) permet à une nouvelle génération d’acteurs de profiter de ce nouveau cycle pour lancer leurs offres avec un grand potentiel de succès. L’opportunité peut être comparée à celle qu’a représentée l’émergence d’une grande technologie comme l’électricité ; pour l’instant, les gains de productivité potentiels sont hypothétiques, bien que vraisemblablement immenses.

    Des gains de productivité massifs
    Une situation qui reproduit ce que l’on observait en 1870, lorsque les critiques à l’électrification de l’éclairage de l’avenue de l’Opéra dénonçait une technologie sans avenir, dangereuse et socialement contestable pour mettre en danger le travail des allumeurs de réverbères. Pour l’instant, si les applications à base de Large Langage Model (LLM) semblent dominer, d’autres architectures d’IA vont envahir le monde industriel, le transport, la distribution, la médecine, etc. La nature systémique de l’IA, c’est à dire s’appliquant largement aux différentes activités de notre civilisation, est difficile à contester.

    Des gains de productivité massifs et visibles sur le plan macroéconomique sont probablement sur le point de se manifester, avec leurs conséquences inéluctables sur l’emploi (dans un premier temps) et l’organisation sociale. Il est dans ce cadre important de noter que ces technologies d’IA arrivent à un moment particulier, celui d’une crise environnementale mondiale qui va nécessiter une coordination globale à l’échelle de l’humanité. En permettant d’amener les gains de productivité qui nous font défaut pour adresser ce défi au coût s’exprimant en milliers de milliards de dollars, elles pourraient éviter qu’il soit nécessaire de fortement réduire nos ressources individuelles pour répondre à ce défi.

    Non seulement ces technologies pourraient nous permettre de produire plus en travaillant moins, mais elles pourraient directement avoir une forte contribution dans les sujets de décarbonation et de préservation de l’environnement, faisant ainsi mentir les décroissants les plus affirmés. Il serait aisément possible d’aller de l’avant à quelques conditions toutefois.

    Des années durant le World Economic Forum a classé la France comme l’un des pays les plus pessimistes au monde : recréer une foi commune dans le progrès passe par une meilleure éducation et une meilleure compréhension des enjeux scientifiques et technologiques, qui sera déterminant pour embrasser ces technologies avec recul et raison. Un défi à l’échelle d’une génération, mais qui ne place pas la France dans une posture idéale à l’instant où le monde accélère.

    Les pays qui devraient bénéficier de cette transition schumpétérienne pourraient être ceux qui seront les plus capables d’articuler régulation et innovation. Avoir un droit social qui protège autant le spécialiste en intelligence artificielle (dont le métier ne sera pas menacé avant longtemps) que le traducteur ou le journaliste n’a pas de sens dans un contexte d’accélération de l’histoire. Il faut avoir à l’esprit qu’une faible régulation sociale durant la majorité du XIXe siècle, lorsque les gains de productivité croissaient fortement a abouti a une exploitation inégalée du prolétariat, qui ne cessera que lorsque des droits sociaux et spécifiques à chaque branche seront mis en place, le plus souvent de façon impérative. Enfin cette régulation devra nécessairement être plus technologique, c’est-à-dire rentrer dans le détail des algorithmes, des biais qu’ils induisent…

    IA et climat, une chance pour la France
    Le statut des technologies d’IA est provisoire : l’absence de sources, souvent dénoncé, par exemple, peut être résolu, en fournissant des connecteurs qui permettent d’accéder aux contenus qui ont permis d’aboutir aux attendus fournis par la machine, en organisant une qualification des sources qui alimentent l’IA, etc. De surcroît, de nombreux champs de recherche vont permettre des innovations au potentiel important, comme l’IA symbolique (un domaine faiblement exploité) qui permettrait de mieux piloter les règles appliquées à ces machines. Investir largement ces technologies ne peut qu’être au bénéfice des nations qui le feront de façon massive.

    Le croisement de l’IA et des métiers l’environnement offre des perspectives ébouriffantes, et représente un terrain où la France pourrait se spécialiser plus qu’aucun autre pays, disposant déjà de nombreux leaders dans ce dernier domaine. Qu’en conclure ? En premier lieu que rien n’est joué, mais que le protectionnisme moral et économique ne marchera pas. Il faut donc à la fois rentrer dans la danse, mais également interpréter l’aria à notre façon. En étant un pays où l’expertise de recherche en IA est l’une des meilleures au monde, un pays qui connait un frémissement dans le secteur technologique et qui dispose d’une forte expertise dans les métiers de l’environnement, il existe une opportunité unique. À nous de la saisir.

    zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois

    zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois

    En zone euro, la productivité, c’est-à-dire la richesse produite par emploi, est très loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise. Selon une nouvelle étude d’Allianz Trade dévoilée ce jeudi 4 mai, les gains de productivité sont en chute libre en zone euro. En cause la désindustrialisation mais aussi des emplois de moindre qualité notamment dans les services.

    . Les économistes d’Allianz évoquent des phénomènes de « rétention » dans certains secteurs. Pendant la pandémie, de nombreux Etats européens ont mis en place des mesures d’urgence pour soutenir les entreprises et les salariés. Parmi les dispositifs employés, le chômage partiel a notamment permis d’éviter une hécatombe et des destructions de postes par millions. « Il y a sûrement eu des rétentions de main d’œuvre dans certains secteurs », a déclaré l’économiste de l’OFCE, Eric Heyer, lors d’un point presse.

    « L’industrie n’a pas ajusté l’emploi à la conjoncture. Notamment dans la fabrication du matériel de transport, les entreprises ont préféré attendre une baisse des tensions sur l’approvisionnement des pièces plutôt que de débaucher , a-t-il ajouté. Dans les services, il y a sans doute un moindre recours aux heures supplémentaires ». La poursuite des aides aux entreprises a pu favoriser le maintien « d’entreprises zombies ». « Beaucoup d’entreprises ont été maintenues sous perfusion et auraient dû faire faillite sans les aides », a indiqué Mathieu Plane également économiste à l’OFCE.

    L’autre facteur avancé par quelques économistes est le volume de travail par salarié. «Malgré les tensions sur le marché du travail, la durée du travail n’est pas revenue à son niveau d’avant crise. Cela permet de créer du travail », a ajouté Mathieu Plane. Le chercheur a également pointé le développement de l’apprentissage en France qui a sans doute contribué à la baisse de la productivité dans les entreprises. En effet, les apprentis sont comptabilisés dans les effectifs des entreprises alors qu’ils passent un volume de temps important en formation.

    Enfin, les emplois créés peuvent également jouer en défaveur de la productivité. L’expansion des emplois de services aux entreprises (marketing, communication et à la personne (santé, enfance, vieillesse, livraisons) en Europe ne peuvent pas vraiment contribuer à améliorer les gains de productivité contrairement aux emplois industriels.

    En outre, la précarisation du marché du travail avec des emplois de faible qualité et des revenus peu valorisés ne permettent pas non plus d’améliorer les gains de productivité alors que la rotation de la main d’œuvre est souvent élevée sur certains postes. Reste à savoir si le paradoxe d’une faible croissance riche en emplois va se prolonger.

    Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?

    Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?

    La patronne de Veolia, géant de l’eau et des déchets s’est faite l’écho d’une ambition collective portée par l’ONU sous le terme « net zéro water ». Un slogan sympathique qui semble vouloir réguler la précieuse ressource qu’ est devenue l’eau. Reste à savoir si il ne s’agit pas aussi de justifier une augmentation du tarif qui ne cesse d’augmenter.

    Le champion mondial des services de l’environnement vient de communiquer de très bons résultats pour le premier trimestre 2023. Plus d’un an après sa fusion réussie avec Suez, le géant de l’eau et des déchets vient de réaliser un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros (+20%).

    De la même manière que la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 et l’entreprise la neutralité énergétique, Estelle Brachlianoff s’est faite l’écho d’une ambition collective portée par l’ONU sous le terme de « net zero water » qui consiste à restituer à la nature autant d’eau que celle prélevée.

    Le gouvernement de ce côté annonce un plan au mais qui évite de traiter l’agriculture qui en utilise pourtant 60 %.

    Veolia a renouvelé son contrat d’eau avec la métropole de Lille, « le premier contrat significatif sur la sobriété en eau. » Autrement dit, la société est payée si elle réussit à économiser cette ressource naturelle.

    « Légitimement, le dérèglement climatique conduit à se poser beaucoup de questions sur la réduction de CO2 dans l’atmosphère. Pendant longtemps, à part dans quelques pays du Sud, le sujet de la rareté de l’eau a été peu abordé », a justifié la directrice générale de Veolia, invitée par La Tribune à préciser sa pensée.

    Et de poursuivre, prêchant pour sa paroisse : « L’eau est un bien précieux dont on doit prendre soin. Eviter de prélever dans les nappes phréatiques doit être un objectif en soi. Pour les industriels, il existe beaucoup de technologies qui nous permettent de recycler l’eau pour qu’elle soit réintroduite dans les circuits de production ».

    1...3132333435...38



    L'actu écologique |
    bessay |
    Mr. Sandro's Blog |
    Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
    | MIEUX-ETRE
    | louis crusol