Finances-réduction déficits et dettes : du pipeau !
La nouvelle promesse du gouvernement de réduire la dette et de déficit relève évidemment de l’illusion d’une part parce que les dépenses ne seront nullement maîtrisées, d’autre part parce que comme d’habitude les recettes espérées sont complètement surestimées. L’objectif est évidemment de faire semblant de satisfaire Bruxelles tout en continuant la même dérive et la même incapacité à contrôler l’infernal déferlement de la dépense.
Moins de dépense publique et une croissance économique plus dynamique, telle est la recette classique de Bercy qui a indiqué, ce jeudi 19 avril, vouloir accélérer le désendettement de la France. «
L’objectif : réduire le déficit public qui devrait passer résolument sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB) à 2,7% en 2027. Après avoir atteint 4,7% en 2022, il devrait légèrement remonter cette année (4,9%) avant de commencer à refluer progressivement à partir de 2024.
De son côté, le désendettement sera réduit à 108,3% du PIB à cette échéance, contre 111,6% fin 2022, un ratio de plusieurs points moins élevé qu’envisagé précédemment.
Ces perspectives sont contenues dans le programme de stabilité (PSTAB) qui sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et qui est transmis chaque année par les Etats membres de l’UE à la Commission européenne, habituellement au printemps. Elles répondent d’ailleurs en partie aux règles édictées par l’Union européenne dans son Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Adoptées en 1997, elles limitent les déficits des États de la zone euro à 3% du PIB et la dette publique à 60%.
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