Croissance: l’activité en hausse dans les services
Selon l’indice PMI, l’activité économique française a enregistré « sa plus forte expansion depuis presque un an », selon l’indice PMI pour avril publié ce vendredi par l’agence S&P Global. L’indice Flash composite, qui mesure l’activité du secteur privé, s’est établi à 53,8 en avril, contre 52,7 en mars, un plus haut en onze mois. Pour rappel, un indice supérieur à 50 signifie que l’activité est en croissance.
Le nouvel indice PMI est ependant à relativiser. « Cette hausse de l’activité globale ne fait que refléter le dynamisme du secteur des services », nuance l’agence de notation, « la croissance de l’activité des prestataires de services s’étant très fortement accélérée en début de deuxième trimestre ». L’activité des services a culminé en avril à 56,3 contre 53,9 en mars.
En revanche, « la contraction de l’industrie manufacturière amorcée en milieu d’année 2022 s’est poursuivie au cours du mois », relève S&P Global.
L’indice de la production manufacturière s’est replié à 41,9 en avril, contre 46,8 en mars, un plus bas depuis 35 mois. Celui de l’industrie manufacturière s’est établi à 45,5 en avril, contre 47,3 en mars. Dans le secteur manufacturier.
La croissance économique du secteur privé dans la zone euro s’est aussi accélérée en avril. L’indice PMI a atteint son plus haut niveau depuis onze mois à 54,4, après 53,7 en mars, progressant pour le sixième mois consécutif.
En effet, l’indice PMI de la zone euro pour le seul secteur des services a grimpé à 56,6, au plus haut depuis un an, contre 55 en mars. Le PMI pour l’activité manufacturière a en revanche reculé à 45,5, au plus bas depuis près de trois ans, après 47,3 en mars, signalant un net repli du secteur.
« L’écart continue de se creuser entre l’envolée continue d’une partie du secteur des services et l’affaiblissement de l’industrie manufacturière : le fort repli de la production manufacturière en France est notable, alors que le secteur ne progresse que faiblement en Allemagne », souligne l’économiste.
Après le renforcement de l’activité économique européenne au premier semestre, il faudra s’attendre à des perspectives plus faibles » pour la seconde moitié de l’année, à mesure que « se répercutera davantage sur l’économie réelle l’impact du resserrement des conditions financières » à la suite du durcissement monétaire de la Banque centrale européenne.
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