Duel Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen engagé
Les médias mettent maintenant l’accent sur l’opposition viscérale entre la personnalité de Macron et celle de Laurent Berger numéro un de la CFDT.
Il est clair que les deux intéressés ne partiront sans doute pas en vacances ensemble. Tout les sépare car Macron est ce technocrate parvenu de façon douteuse au pouvoir pour servir les intérêts des plus riches. À l’inverse, Laurent Berger est forcément le porte-parole des salariés, c’est-à-dire des Français moyens. Il n’y a pas photo entre les deux légitimités. Macron met en avant sa des politiques alors que tout le monde sait que ce sont les financiers qui ont soutenu et ont même réussi à l’imposer à Hollande. Macron, c’est le coucou imposé dans le nid socialiste pour prendre la place de Hollande et développer une politique cette fois encore plus favorable aux intérêts financier.
Macron est à la fois un arriviste et un imposteur de plus en plus détesté pour son autoritarisme et son arrogance. Macron n’a jamais eu le moindre engagement sociétal, il ne connait que l’idéologie tehnocratique de l’ENA. En plus pratiqué dans une banque!
De toute évidence, Macron ne connaît pas grand-chose des réalités socio-économiques, il a vécu dans le coton doré d’une famille bourgeoise et son parcours social se limite à un passage dans la banque ! Aucun engagement, aucune conviction non plus ; pour preuve il a utilisées le motif des études pour ne pas faire son service militaire; ce qui qui en dit long sur les valeurs de l’intéressé.
Dès son intronisation il a montré le ridicule de ses prétentions avec une cérémonie aussi grandiose que ridicule. Il restera sans doute dans l’histoire comme l’un des chefs d’État les plus détestés et plus incompétents sii l’on en juge par la situation économique, sociale, financière et sociétale du pays.
Le torchon brûle publiquement entre le président et le patron de la CFDT. Nombreux sont pourtant les macronistes à presser l’Élysée de reprendre le dialogue pour espérer sortir de la nasse sociale.
Une relation sous haute tension, entre deux hommes qui détiennent sans doute les clefs de la sortie de crise. Le ton est encore monté ces dernières heures entre Emmanuel Macron et Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, alors que l’intersyndicale a défilé ce jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites voulue par le président de la République.
Depuis son déplacement en Chine, l’entourage d’Emmanuel Macron a regretté ce mercredi après-midi que « pour la première fois de son histoire », le syndicat « n’ait pas présenté un autre projet » pour la réforme des retraites.
« La seule réponse, c’était rien », estime-t-on auprès du chef de l’État.
Berger appelle Macron à « calmer ses nerfs »
Pas question non plus de parler de « crise démocratique » comme l’a avancé le syndicaliste, après l’adoption par 49.3 de la réforme des retraites et le rejet par l’opinion publique du recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet a été porté, expliqué et assumé », a répondu l’entourage du président de la République.
Autant dire que quelques heures à peine après une brève réunion à Matignon, la première depuis la présentation du projet de loi mi-janvier, l’Élysée n’a pas vraiment arrondi les angles.
« J’appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases. Sinon il va finir par se mettre à dos l’ensemble des organisations syndicales », a estimé Laurent Berger mercredi soir sur BFMTV, demandant à Emmanuel Macron de « calmer ses nerfs ».
Cette passe d’armes est loin d’être la première. Lors de son interview sur TF1 et France 2 mi-mars, le chef de l’État avait accusé – sans le nommer – le syndicat réformiste de n’avoir « proposé aucun compromis » et affirmé que Laurent Berger était « allé devant son congrès en proposant d’augmenter les durées (de cotisation) ».
Le leader de la CFDT l’avait alors accusé de « déni » et de « mensonge », estimant qu’il voulait là « masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste ».
« Je pense qu’on a sous-estimé l’opposition de la CFDT à la réforme. On ne nous avait pas vraiment habitué à ça », remarque un député macroniste auprès de BFMTV.com.
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