Interview : Macron à la télé: Déni, mensonge et mépris
Déni, mensonge et mépris, les trois qualificatifs les plus utiliser par les syndicats et l’opposition ( et même les républicains !) pour qualifier le discours d’un président aux abois qui promet maintenant de réduire le nombre de lois, de les saucissonner et de les condenser en quelques lignes. Résumé du Figaro:
«traditionnelles marques de mépris», a ainsi relevé Jean-Luc Mélenchon, «La foule est au peuple ce que le cri est à la voix», a-t-il ajouté.
«Ce président ne comprend pas les Français», a également abondé le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, sur les réseaux sociaux. Patrick Kanner, a à son tour fustigé sur Public Sénat l’«arrogance», la «suffisance», la «condescendance» et l’«irresponsabilité» du président.
La secrétaire générale des Verts s’est dite «glacée par la démonstration d’autosatisfaction du président Macron», et a dénoncé des propos «méprisants et mêmes offensants», ainsi que «la vacuité de ce qu’il propose».
«Les solutions proposées par le président de la République ne sont pas à la hauteur de la crise politique et économique que nous vivons», a aussi déclaré le chef de file des Républicains, Éric Ciotti.
Marine Le Pen a également évoqué un même «sentiment de mépris pour le peuple», et d’«inutiles blessantes et dangereuses provocations».
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger-très en colère- n’a pas attendu la fin de l’interview pour décocher un tweet au vitriol. «Déni et mensonge !», a-t-il écrit, en réaction aux propos d’Emmanuel Macron sur l’absence de compromis de la part des syndicats sur les retraites. Le chef du premier syndicat de France lui fait grief de «refaire l’histoire» et de «mentir sur la CFDT», dans le but de «masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste».
Philippe Martinez a qualifié les propos d’Emmanuel Macron de «foutage de gueule», qualifiant l’interview de «lunaire».
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