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Presse nationale: le risque d’une crise politique qui va durer

Presse nationale: le risque d’une crise politique qui va durer

La presse française est à peu près unanime pour considérer que le vote de justesse (neuf voix seulement de la motion de censure) ne change pas grand-chose et risque au contraire de plonger la France dans une crise politique qui risque de durer.

Ainsi par exemple le JDD reprend les propos du député « républicain » du Pas de calais : « Il y avait d’autres choses à faire que de braquer le pays. Il faut que le Président retire son projet de loi, rappelle les organisations syndicales autour de la table », liste l’élu du Pas-de-Calais, qui ajoute : « Une France ingouvernable pendant quatre ans, on n’a pas besoin de ça. » À quelques mètres de là, dans la salle des pas perdus du Palais-Bourbon, Éric Woerth (Renaissance) est l’un des rares députés de la majorité présents : « Cette réforme arrive à son aboutissement. (…) Quelle déception ? La motion a été rejetée ! », insiste-t-il.

Le journal « Le Figaro » indique qu’après ce vote dont les résultats sont particulièrement étroits la majorité a encore moins le moral que précédemment. Le journal se pose la question de savoir si ce gouvernement n’est pas déjà mort reprenant les propos de la chef de file des insoumis Mathilde Panot «d’ores et déjà mort aux yeux des Français» et une chef de gouvernement qui n’a «plus de pouvoir pour continuer son action», devant «démissionner en emportant sa réforme avec elle.» Avant de tonner : «Rien n’a été réglé, et tout continue dans le pays pour continuer à faire en sorte que cette réforme soit retirée.»
Toujours au sein des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, appelé à la «censure populaire (…) puisque le processus de censure parlementaire n’a pas fonctionné.» L’ancien candidat des Insoumis à la présidentielle «souhaite que cette censure populaire s’exprime en tout lieu, en toutes circonstances et qu’elle nous permette d’obtenir le retrait du texte.» «Neuf voix de différence ne suffisent pas à nous faire changer d’avis», a-t-il ajouté. Pour le premier secrétaire du PS Olivier Faure, «Emmanuel Macron a ouvert une crise sociale et politique», et «s’est isolé.» Prédisant que «le gouvernement Borne vit ses dernières heures», le député socialiste de Seine-et-Marne considère qu’«il n’y a désormais plus que trois solutions : le retrait immédiat, le référendum ou la dissolution.»

Le journal la tribune pour savoir si Macon peut encore reprendre la main. car
dans la rue, mais aussi l’opinion, la contestation contre ce texte n’en reste pas moins très forte encore. Les raffineries sont bloquées, des grèves dans les services publics sont annoncées. Dans ce contexte tendu, que peut désormais faire Emmanuel Macron pour reprendre la main et redonner du souffle à son quinquennat sans être empêché ?

Le journal reprend les propos de Laurent Berger, le leader de la CFDT, devenu chef de file de la mobilisation sociale, ne voit qu’une solution pour sortir de l’impasse. Et il le demande solennellement au locataire de l’Elysée : « pour retrouver l’apaisement dans le pays, ne promulguez pas la loi ». Sa requête a toutefois toutes les chances de rester lettre morte : « On n’a pas traversé tout ça, pris des coups, pour retirer notre projet », répond, agacé, un ministre de premier plan.
Le journal évoque une suite assez hypothétique. Après un conflit si dur, pas sûr que les centrales acceptent de venir siéger autour de la table pour évoquer les conditions de travail, etc. Laurent Berger, pourtant sensible à cette question, a d’ores et déjà prévenu : « On ne va pas faire comme si de rien était, de faire ‘reset’ comme sur un ordinateur » Bref, il faudra sûrement un sas de décompression de quelques semaines avant de renouer le dialogue.

Sur BFM ,s’interroge pour savoir si le gouvernement n’est pas déjà mort.
La motion de censure transpartisane a manqué de neuf voix pour être adoptée, la motion du Rassemblement national en a manqué de 193. Le gouvernement n’a donc pas été renversé par un vote des députés à l’Assemblée nationale, ce lundi. Les oppositions de gauche et RN ont immédiatement appelé à la démission d’Élisabeth Borne. La Nupes a appelé Emmanuel Macron à ne pas signer le texte, la dernière étape pour ratifier le texte.

Dans le journal « l’opinion » on évoque maintenant la perspective du recours au référendum d’initiative partagée (RIP) via le dépôt d’une proposition de loi dédiée a été officialisé le jour même où le gouvernement a franchi le dernier obstacle à l’adoption du projet de loi à l’Assemblée via le recours à l’article 49.3 de la Constitution.
A peine les motions de censure sur le texte étaient-elles rejetées que des députés de gauche brandissaient des pancartes RIP. Cette démarche pourrait contribuer à alimenter la contestation – déjà puissante – contre le report de l’âge légal de 62 à 64 ans et compliquer la mise en oeuvre de la réforme prévue dès septembre.La réforme « accentue les inégalités sociales et porte particulièrement préjudice aux populations les plus vulnérables », argue la proposition de loi publiée ce lundi et déjà transférée au Conseil constitutionnel. « Il revient donc au peuple français, par voie de référendum, de pouvoir se prononcer pour ou contre la limitation de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans. »

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