Politique- Retraites et enjeux de la dette : du pipeau
Maintenant certains responsables du gouvernement changent encore d’argumentaire pour justifier la réforme de la retraite. Au départ le ministre de l’économie expliquée que les économies réalisées sur les retraites serviraient aux investissements d’avenir pour moderniser l’économie. Ensuite on a surtout parlé du déséquilibre financier potentiel de la réforme. Et finalement maintenant la réforme de la retraite est liée à la problématique de l’endettement global de la France et auto future des taux d’intérêt que pourraient nous imposer les agences de notation.
Finalement sans nier ce déficit des retraites , on a pu vérifier l’aspect un peu marginal de la question : une perspective dans quelques années d’un déficit de 10 milliards à comparer à une dette de plus de 3000 milliards. Et encore sur des hypothèses macro-économiques discutables. Enfin ceux qui s’auto-désignent comme experts financier au gouvernement ( Le maire, énarque; Attal sorti d’un institut politique ; Woerth surtout » transfuge de renaissance »* et sulfureux spécialiste des finances*, ont expliqué que la réforme était nécessaires pour surtout rassurer les marchés financiers.
Sinon le risque était grand de voir la France punie par les organismes de notation. Certes la réforme des retraites contribue au déficit budgétaire et à la dette. Mais la responsabilité première en revient à ce gouvernement complètement laxiste et incompétent. Sous Macron la dette a en effet augmenté de 500 milliards pour par an pour passer d’environ 2500 milliards à 3000 milliards ( Soit près de 120 % du PIB en 2023) avec maintenant une charge financière de 50 milliards par an.
C’est surtout cette politique laxiste et irresponsable qui peut justifier la remontée des taux d’intérêt et non les retraites ( .Au demeurant une réforme injuste et inefficace loin de la réforme universelle nécessaire, unique, vraiment solidaire et efficiente.)
*Woerth: Mis en examen dans des affaires comme l’hippodrome de Compiègne ou l’affaire Woerth-Bettencourt, il est relaxé mais reste sévèrement mis en cause par la presse.
Trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy, il est mis en examen en 2018 pour « complicité de financement illégal de campagne électorale » dans le cadre de l’affaire Sarkozy-Kadhafi, et pour concussion en 2021 dans le cadre de l’affaire Tapie.
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