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Archive mensuelle de février 2023

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Agriculture-La sécurité alimentaire mondiale en danger

Agriculture-La sécurité alimentaire mondiale en danger

Pour La Tribune, Sébastien Abis, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et auteur de « Géopolitique du blé » (2023) dresse le bilan, un an après le début du conflit, de l’état de la sécurité alimentaire mondiale, plus que jamais remise en question.


LA TRIBUNE – Les exportations de céréales ukrainiennes, bloquées après l’invasion du pays par la Russie, ont repris depuis huit mois grâce à l’accord signé entre Kiev et Moscou le 22 juillet 2022 sous l’égide de l’ONU et de la Turquie. Les risques d’une crise alimentaire mondiale sont-ils écartés ?

SÉBASTIEN ABIS – La réponse est à nuancer. Fin février 2022, lors du déclenchement de la guerre, l’arrêt des exportations de céréales ukrainiennes a provoqué une inquiétude immense sur la scène internationale. Cela a créé un écart entre l’offre et la demande, car aucun autre pays, excepté la Russie, n’était capable d’augmenter sa production de manière à compenser l’absence des céréales ukrainiennes. L’inquiétude était d’autant plus forte que l’équilibre était déjà fragile avant même le début du conflit. À onze reprises depuis 2000, la consommation annuelle mondiale de blé a dépassé la production. Puis, au printemps, la décision de l’Inde -qui avait fait une récolte plutôt bonne-, de garder une partie de ses volumes pour assurer sa sécurité alimentaire a amplifié les tensions sur le marché. Le corridor d’exportations établi fin juillet a donc été extrêmement précieux, car il a permis à l’Ukraine d’exporter le reste de sa récolte au cours des premières semaines du mois d’août. Toutefois, ce grain exporté l’été et l’automne dernier, avait été récolté en 2021. Le stockage et la qualité sanitaire n’étaient donc pas idéaux.

L’accord a depuis été prolongé jusqu’au 18 mars prochain, ce qui a permis à l’Ukraine d’exporter entre le 1er août 2022 et le 15 février 2023, 21 millions de tonnes de céréales et d’huiles de grande culture. C’est un volume important et c’est primordial pour l’équilibre mondial, mais cela ne doit pas masquer le fait que, d’une part, l’Ukraine voit ses récoltes chuter. Du fait de la guerre, elle a moins récolté en 2022 et récoltera encore moins en 2023, réduisant donc ses capacités exportatrices. D’autre part, la prolongation de l’accord en vigueur repose sur la volonté de la Russie qui risque de semer le doute jusqu’au dernier moment. Elle se sert, en effet, de cet accord pour mettre en valeur son rôle dans le maintien de la sécurité alimentaire mondiale. Il y a donc une grande incertitude pour le mois de mars à venir. Enfin, l’accord a été conclu sous l’égide de l’ONU et de la Turquie. Or, cette dernière a quatre rendez-vous importants en 2023 : l’élection présidentielle en mai, celles législatives qui suivront, le centenaire d’Atatürk en octobre et, surtout, la gestion d’un séisme dramatique qui change un peu la donne sur les débats prioritaires pour la campagne de Recep Tayyip Erdogan. Rien ne garantit que le pays soit autant mobilisé qu’en 2022.

Qu’en est-il de l’influence de la guerre sur l’évolution des prix des céréales ?

Au-delà de la tension sur l’approvisionnement des pays les plus dépendants des céréales ukrainiennes, l’incertitude actuelle a une forte influence sur le cours de ces matières premières qui risquent d’être, de nouveau, agités à l’approche de la date de prolongation de l’accord. D’autant que les prix sont restés très élevés depuis février. Ils atteignaient d’ailleurs déjà un sommet avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie, du fait des deux années de crise sanitaire. Avant celle-ci, la tonne de blé se vendait entre 150 et 200 euros. Il y a eu une forte progression de février à mai passant de 260 à 430 euros la tonne. Actuellement, les prix n’ont pas beaucoup diminué et la tonne de blé se situe toujours à environ 300 euros. De même pour la tonne de maïs qui était à 320 euros en février 2022, est montée jusqu’à 390 euros en mai avant de redescendre, actuellement à 300 euros.


Quelles régions du monde souffrent le plus de la tension sur les céréales ?

Il faut bien comprendre que des tensions pesaient déjà sur les céréales avant même le début du conflit. Un grand nombre de pays dans de nombreuses régions du monde connaissaient des difficultés alimentaires et agricoles. En Europe, nous avons d’ailleurs peut-être eu tendance à fermer les yeux sur l’amplification de l’insécurité alimentaire mondiale durant ce siècle. C’est particulièrement le cas pour les pays d’Afrique, notamment subsaharienne, mais aussi au Soudan du Sud, Somalie, Ethiopie ou encore au Nigeria qui connaissent de fortes pertes de leurs récoltes du fait de conflits internes, d’aléas climatiques couplés à de très fortes pressions démographiques. L’Asie et certains pays d’Amérique latine sont également concernés. Lors du sommet mondial de l’alimentation en 2021, l’Organisation des nations unies (ONU) alertait ainsi sur le fait que trois milliards de personnes étaient en insécurité alimentaire grave (un milliard) et modérée (deux milliards).
La situation s’est donc aggravée avec, dans un premier temps, la pandémie de Covid-19 qui a fragilisé le système agricole dans beaucoup de pays, a renchéri le prix des matières premières, du transport. Puis, le conflit entre deux superpuissances agricoles que sont la Russie et l’Ukraine a accru ces difficultés. Sans compter que nous sommes dans une période marquée par des jeux d’influence avec des pays qui utilisent les questions agroalimentaires géopolitiquement. Il faut donc bien garder à l’esprit que la situation est, à l’heure actuelle, encore plus inquiétante qu’il y a un an.

Il faut également souligner que la population ukrainienne connaît une précarité alimentaire sans précédent et les agriculteurs du pays sont en grande difficulté. Ailleurs dans le monde, dans les pays développés comme en Europe, il y a eu un immense renchérissement des coûts de production du fait de l’inflation notamment du prix de l’énergie, mais aussi des engrais. Il n’y a donc pas un endroit sur la planète où la crise agricole et alimentaire n’est pas un sujet de préoccupation. Beaucoup d’habitants de la planète ont vu leur quotidien alimentaire se dégrader.
On évoque régulièrement les phénomènes météorologiques El Niño et son pendant La Niña qui sont des phénomènes océaniques à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer, les précipitations et donc la production agricole.

De manière générale, comment le changement climatique impacte-t-il les récoltes de céréales ?

Les deux phénomènes El Niño et La Niña sont actuellement des déterminants majeurs. L’un des miracles de 2022, c’est qu’à part en Inde où la récolte s’est avérée moins abondante que prévue en raison d’aléas climatiques, les autres pays exportateurs et producteurs n’ont pas connu de réduction de leurs productions. Si cette année, ils rencontrent des baisses de volume de récolte, sachant que l’Ukraine produira et exportera moins, la situation pourrait encore empirer. Mais l’enjeu du changement climatique n’est pas nouveau et de plus en plus de pays en subissent les conséquences avec davantage de périodes chaudes voire de sécheresse, mais aussi une pluviométrie qui, si elle n’est pas en baisse partout, illustre surtout une hyper volatilité des précipitations. Certaines régions connaissent ainsi des périodes avec beaucoup de pluies et d’autres sans aucune, ce qui n’est pas bon pour les cultures.

La question est donc de savoir comment adapter les systèmes agricoles plus que jamais au défi du climat. Les pays développés, notamment, ne doivent pas mener la même agriculture qu’au cours du XXe siècle. Cela doit être une agriculture forcément durable sinon il n’y en aura plus du tout à la fin du siècle aggravant encore plus l’insécurité alimentaire. Mais sera-t-on capable de mener, durant le siècle en cours, deux fronts : un front sécuritaire, car il faut pouvoir produire et nourrir le monde, et un front climatique, pour pouvoir s’adapter à l’absolue nécessité de réduire l’empreinte environnementale de l’activité agricole ? Sans compter que, les changements climatiques accentuent les interdépendances entre régions et pays. Certains pays vont connaître des années de très bonnes récoltes, d’autres non et inversement. Or, la scène internationale, avec les bouleversements géopolitiques que l’on connaît, est plus que jamais fracturée.

Covid France 27 février 2023 : +3.917 nouveaux cas en 24h et 29 morts

Covid France 27 février 2023 : +3.917 nouveaux cas en 24h et 29 morts

On enregistre vendredi 24 février 2023 : 3.917 nouveaux cas en 24h et 29 morts soit 164.877 morts au total
Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.584 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 135.293 (+29 depuis le dernier bilan).
Le taux de reproductivité R est de 1,02 le taux d’incidence à 38,17 et la tension hospitalière à 14,5 %.

Bilan des régions :


• Ile-de-France : 4.102 (+30) hospitalisées, 282 (+4) en réanimation et +4 décès en 24h
• Grand Est : 1.135 (-11) hospitalisés, 59 (+2) en réanimation et +3 décès en 24h
• Hauts de France : 1.287 (-9) hospitalisés, 49 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h
• Auvergne Rhône Alpes : 1.053 (-21) hospitalisés, 75 (-2) en réanimation et +4 décès en 24h
• Provence-Alpes Côte d’Azur : 983 (-19) hospitalisé, 51 (-3) en réanimation et +5 décès en 24h
• Bretagne: 290 (+11) hospitalisés, 11 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
• Normandie : 783 (+3) hospitalisés, 23 (+1) en réanimation et +1 décès en 24h
• Nouvelle-Aquitaine : 1.103 (-9) hospitalisés, 74 (-2) en réanimation et +1 décès en 24h
• Pays de la Loire : 152 (-1) hospitalisés, 7 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
• Occitanie: 807 (0) hospitalisés, , 48 (-4) en réanimation et +1 décès en 24h
• Centre-Val de Loire : 573 (-12) hospitalisés, 25 (+2) en réanimation et +3 décès en 24h
• Bourgogne-Franche-Comté : 409 (+1) hospitalisés, 22 (+1) en réanimation et 0 décès en 24h

Environnement -Quelle décarbonation du transport de marchandises

Environnement -Quelle décarbonation du transport de marchandises

Le temps industriel est différent du temps politique et la décarbonation a un coût et un temps… Par Bruno Kloeckner, Directeur Général de XPO Logistics


Il y a urgence ! D’ici 2025, la quasi-totalité des villes françaises seront équipées de zones à faibles émissions (ZFE), or plus de 98% des 616.500 poids lourds actuellement en circulation utilisent du diesel. Les camions représentent près de la moitié de ces poids lourds, et à ce jour, seulement 53% d’entre eux répondent aux CRIT’AIR E, 1 ou 2(1). Le secteur du transport routier est-il prêt pour cette transition ?

Il y a beaucoup à faire. À sa décharge, ce secteur se heurte à un certain nombre de freins : manque d’attention politique et délais de fabrication des véhicules plus long, notamment. De nombreuses solutions sont entre les mains de décideurs extérieurs au secteur, qui ne mesurent peut-être pas pleinement les défis que représentent les pénuries de carburant, la difficulté de financement des flottes commerciales à faibles émissions et le manque d’aides suffisantes à la décarbonation des opérations de transport de marchandises. Les représentants de la filière sont régulièrement reçus par le gouvernement pour évoquer ces questions, mais les avancées restent limitées. L’heure est venue d’agir, en commençant par des signaux forts indiquant que des aides seront apportées.

Aujourd’hui, lutter contre le changement climatique n’est plus une option. Les poids lourds sont responsables de 24% des émissions de gaz à effet de serre du secteur du transport routier en France, et le gouvernement s’est engagé à réduire les émissions de GES de 35% d’ici 2030(2) et à porter le nombre de ZFE à 45, contre 12 aujourd’hui. Le secteur n’a pas de solution unique et systématique à adopter pour respecter ce calendrier. Dans deux ans, près de quatre camions sur dix risquent d’être exclus de l’accès aux ZFE(1).

Conscients de l’importance de ces enjeux, certains transporteurs lancent des initiatives afin de réduire les émissions au niveau de l’entreprise. Il s’agit notamment de former à l’écoconduite, brider les moteurs pour limiter la vitesse, assister les collaborateurs avec de nouvelles technologies, optimiser les chargements, mais aussi et surtout renouveler le parc automobile au profit de véhicules utilisant des sources d’énergie alternatives.

Aujourd’hui, un camion électrique peut coûter trois à quatre fois son équivalent diesel. Les subventions disponibles sont lentes à venir et sont généralement loin de couvrir la charge financière. Poussées par la nécessité d’agir plus rapidement, les entreprises de transport les plus innovantes mettent en place des stratégies pour trouver des moyens de contourner ces obstacles.
D’autres aides pourront se matérialiser à l’avenir, mais si les entreprises de transport veulent satisfaire aux exigences des ZFE dans les délais prévus, elles doivent passer commande de véhicules alternatifs au diesel et investir dans de nouvelles infrastructures dès maintenant. Les capacités de production sont encore limitées, les délais sont longs et la production annuelle ne répond pas aux besoins de ceux dont la flotte compte des centaines ou des milliers de véhicules.
Au niveau macro, la double dynamique de l’inflation et de la crise de l’énergie entraîne une réorientation de l’aide gouvernementale vers le diesel. Cela répond à un besoin immédiat, mais ne tient pas compte de la nécessité de signaux forts de la part du gouvernement concernant les énergies alternatives. En l’état actuel des choses, les objectifs ambitieux qu’il se fixe pour les immatriculations des poids lourds à faibles émissions semblent inatteignables.

Les progrès sont plus marqués dans le domaine de la formation, où les récentes initiatives du gouvernement apportent plus de lisibilité sur l’électrique, le gaz naturel liquéfié (GNL), le biogaz, l’huile végétale hydrogénée (HVO) et le B100. Chaque énergie correspond à des usages différents et nécessite une connaissance spécifique. Le gaz, par exemple, est adapté à la circulation en centre-ville, car il limite la pollution aux particules fines, particulièrement nocives pour l’homme. En revanche, le gaz ne réduit pas les émissions de CO2, contrairement aux véhicules électriques.

Les options se multipliant pour les chargeurs, les équipes commerciales des transporteurs désormais être capables de conseiller leurs clients sur le choix d’énergies optimum, adaptées selon le trajet, les éventuelles restrictions réglementaires, et les possibilités d’approvisionnement qui varient selon les régions. Quelques entreprises de transport sont pionnières dans cette approche de conseil et on peut s’attendre à ce que la demande augmente avec le développement de solutions multimodales et multi-énergies. Le secteur du transport routier joue en effet un rôle majeur en offrant aux clients de nouvelles options de transport utilisant plusieurs énergies pour déplacer leurs produits – comme les combinaisons route, rail, mer et fleuve – afin d’optimiser chaque étape du voyage.

Ce qui se joue est essentiel pour le transport routier : le secteur doit accélérer sa transition d’un système mono-énergétique – le diesel – à un système multi-énergies. Ce changement de paradigme devrait encourager les transporteurs à revoir l’ensemble de leur stratégie en adaptant leur flotte mais aussi l’ensemble de leurs opérations, de la logistique à la formation en passant par la technologie et la facturation. C’est la seule façon de relever avec succès les défis de la décarbonation à long terme.

À court terme, cette transformation émergente peut être amplifiée par des changements de process. Par exemple, les émissions de carbone peuvent être considérablement réduites en améliorant la façon dont les camions sont chargés – trop de camions partent avec une charge partielle pour répondre aux demandes des consommateurs qui souhaitent des délais de livraison plus courts. Un camion plein, empruntant un itinéraire optimisé est plus économe en énergie, quel que soit le type de carburant. De grands progrès ont été réalisés par les spécialistes du secteur pour optimiser le chargement et l’acheminement et digitaliser le tracking.

Le secteur du transport routier participe volontiers aux profonds changements – stratégiques, structurels et réglementaires – qui contribueront à définir les actions en faveur du climat en France dans les années à venir. Les entreprises de transport savent qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. En pensant « multi » plutôt que « mono », en privilégiant le temps long, le secteur aura un rôle clé à jouer pour permettre à la planète de se régénérer.
__________
(1) SDES – Données sur le parc automobile français au 1er janvier 2022.
(2) Ministère de la transition écologique – objectif de réduction par rapport à 2015

Fin des automobiles thermiques en 2035: une illusion

>Fin des automobiles thermiques en 2035: une illusion

La fin des voitures thermiques en 2035 pourrait bien relever d’une illusion. D’abord il sera impossible de remplacer le parc avant 2070 au moins. Ensuite parce que le ressenti du prix de l’électrique par l’acheteur potentiel n’est pas acceptable. Ensuite parce que la solution technique ne constitue pas le remède final à la question écologique. Sans parler des considérations économiques qui pourraient tuer l’industrie européenne. L’Europe s’apprête d’ailleurs à revoir les directives et le calendrier relatif à la mutation de la motorisation automobile. dans the conversation

par Alexis Poulhès
Enseignant à l’École des Ponts, ingénieur de recherche au Laboratoire Ville Mobilité Transport, École des Ponts ParisTech (ENPC)

Cyrille François
Ingénieur en génie de l’environnement et docteur en urbanisme, Université Gustave Eiffel

Le 8 juin 2022, le Parlement européen a voté l’interdiction des ventes de voitures neuves thermiques en 2035 sur son territoire. Cette mesure intervient dans le cadre des objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) avec pour échéances -55 % en 2030 et la neutralité carbone en 2050.

Avec cette décision, les politiques européennes portent le véhicule électrique (VE) comme la solution pour diminuer les émissions de GES dans le secteur du transport. Aujourd’hui la vente de VE augmente de manière quasi exponentielle représentant presque 10 % des ventes de voitures particulières en Europe. Cette échéance de 2035 semble donc en phase avec l’évolution actuelle du marché automobile et l’urgence climatique.

Ce développement à marche forcée laisse cependant une impression d’inéluctabilité et de solution finalement trop évidente par rapport à des problèmes planétaires si complexes. Il est nécessaire de prendre conscience des conséquences environnementales, mais aussi des enjeux économiques et sociaux.

D’un point de vue environnemental, de nombreuses études se sont penchées sur la comparaison entre les émissions de GES de la voiture thermique et celles de son équivalent électrique. Les émissions en phase d’usage de la voiture électrique dépendent directement du niveau d’émission du mix électrique utilisé pour recharger les véhicules.

Dans le cas de la France, la production d’électricité est peu carbonée car fortement nucléarisée, ce qui n’est pas le cas de tous les pays européens. La construction du VE et surtout de sa batterie étant très émettrice de GES, les bénéfices environnementaux n’apparaissent que si la voiture roule suffisamment. Ce qui n’aide pas la diffusion des messages de sobriété, pourtant levier majeur de l’atténuation climatique.

En 2021, 40 % des voitures immatriculées en Europe ne sont déjà plus des véhicules à essence.

En ne sélectionnant que les émissions libérées sur le territoire, les méthodes de comptabilité carbone ne sont pas adaptées aux solutions qui induisent des pollutions hors du territoire national. Avec ces choix comptables, le VE apparaît alors comme très efficace pour réduire le bilan carbone national… Le désir de l’adopter en France est donc compréhensible, mais sa vertu ne s’applique pas à l’échelle planétaire.

Outre les problèmes climatiques, l’interdiction à la vente des véhicules thermiques en 2035 doit répondre à l’enjeu de qualité de l’air présent dans la plupart des grandes villes du monde avec des impacts locaux économiques et de santé publique.

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Le secteur du transport étant une source importante de cette pollution, le VE représente une alternative pour réduire ces émissions – une baisse qui reste toutefois mesurée car les particules liées à l’abrasion des pneus, freins et route demeurent fortes.

En imposant des Zones à faibles émissions, de nombreuses villes européennes contraignent les propriétaires de véhicules polluants à acheter une voiture plus récente émettant moins de polluants locaux, potentiellement un véhicule électrique.

La révolution électrique du parc automobile d’ici à 2035 va bousculer tout le système économique autour de la route. Avec la réduction de consommation de carburants fossiles, les recettes liées à la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) vont décroître.

Or, cette taxe qui a rapporté 33,3 milliards d’euros en 2019 est centrale dans le budget de l’État et des collectivités locales. Le remplacement de la TICPE par une taxe sur l’électricité pourrait combler une partie des pertes fiscales mais affecterait l’ensemble des ménages, y compris ceux se déplaçant moins en voiture.

Le système de subventions mis en place (bonus et prime à la reconversion), qui a fortement contribué au niveau d’électrification actuel, coûtera de plus en plus cher. En 2020, il représentait 700 millions d’euros pour 20 % de part de marché, véhicules hybrides inclus. En comparaison, le plan « vélo et mobilités actives » de 2018 prévoit 350 millions d’euros sur sept ans pour les aménagements cyclables.

Les avantages fiscaux et aides à l’achat d’un véhicule électrique profitent aujourd’hui davantage aux zones urbaines, qui adoptent plus rapidement cette technologie, du fait de conditions favorables. Les espaces ruraux et périurbains représentent pourtant un défi majeur dans cette course à l’électrification, leurs habitants n’ayant d’autres choix que d’utiliser la voiture.

L’État sera donc fortement mis à contribution pour accompagner les entreprises et les particuliers dans cette transformation, reste à savoir quel choix politique sera fait pour redistribuer ce coût entre les contribuables. Malgré l’installation de nouveaux générateurs électriques, la progression de la demande va largement faire gonfler la facture électrique des Français, surtout si le secteur résidentiel prend aussi la voie de l’électrique pour le chauffage.

À l’échelle mondiale, à l’instar de l’or noir, l’or blanc, le lithium et une grande part des métaux sont devenus des ressources stratégiques pour supporter une mobilité électrique. Or la forte demande et le déséquilibre géographique des gisements et de l’exploitation créent des tensions qui fragiliseront l’approvisionnement et les prix des matières premières.

L’électrification de l’Europe sera donc tributaire des importations de ces matières premières, laissant planer des doutes sur la capacité à pourvoir l’ensemble du marché européen et mondial en VE et cela à un prix raisonnable.

L’électrification du parc automobile est une fuite en avant, fondée sur une innovation qui ne remet pas en cause le fonctionnement de notre société. Si le VE s’inscrit dans la stratégie de neutralité carbone pour 2050, il ne suffira pas et continuera d’entretenir un système instable dépendant d’une forte artificialisation des sols et des consommations de ressources et d’énergies abondantes.

L’urgence climatique, avec des objectifs ambitieux en 2030 et 2050, rend solvables des solutions de court terme, telles que le VE, qui ne seront plus viables en 2100, notamment par manque de ressources naturelles au-delà de 2050. En survendant ses bienfaits écologiques, le véhicule électrique étouffe de potentielles actions pour changer notre système fondé sur la voiture. Promouvoir la sobriété demeure la solution la plus sûre et la plus naturelle avec de multiples bénéfices environnementaux et sociaux.

Le système de mobilité, l’aménagement du territoire et les modes de vie sont néanmoins pris dans une inertie vieille de plusieurs décennies, centrés sur la vitesse et la consommation. Malgré l’urgence de mettre fin à ce modèle écocide, les réflexions sur l’avenir des territoires de la voiture, entre les centres urbains et le rural, restent atones.

La fin de la voiture thermique en 2035 ne devrait pas être synonyme de remplacement systématique par une voiture électrique mais comme une remise en cause profonde de sa place dans nos imaginaires et notre quotidien.

Après les États-Unis, l’obésité menace les jeunes en France .

Après les États-Unis, l’obésité menace les jeunes en France

D’après une étude menée par l’Inserm avec la Ligue contre l’obésité interrogeant 10.000 adultes français en 2020, 47,3 % sont en surpoids ou obèses, soit près d’une personne sur deux dans l’Hexagone.

• Si cette proportion semble se stabiliser avec le temps, il y a plus inquiétant. D’après les auteurs, on compte 17 % de personnes atteintes d’obésité en France, contre 15 % en 2012. Une proportion multipliée par deux depuis 1997, lors des premières études menées sur le territoire français.

À peu près le même phénomène qu’aux États-Unis où ils sont 93 millions, soit près de 40% de la population. Parmi les origines de ce mal : une alimentation déséquilibrée et le manque d’activité physique.

L’obésité touche près de 14 millions d’adolescents… Pour lutter contre ce phénomène, la ville de Phœnix en Arizona a décidé de créer un internat d’un nouveau genre. Des jeunes filles de 13 à 18 ans y passent 4 mois pour réapprendre à vivre sainement.

En France, La proportion de personnes obèses a été multipliée par 4 chez les 18-24 ans depuis 1997, et par 3 chez les 25-34 ans. Le médecin pointe notamment du doigt la transformation de nos modes de vie, de plus en plus sédentaires , qui favorisent la prise de poids. « Il y a un contexte obésogène favorisé par les aliments industriels », pointe Karine Clément, professeure de nutrition et directrice de l’unité Inserm « Nutrition et obésités : approches systémiques ». Elle explique notamment le besoin de réaliser un effort global pour rétablir une alimentation naturelle et traditionnelle, ajoutant que si la crise sanitaire a poussé les Français à cuisiner davantage, elle a aussi entraîné une réduction de l’activité physique.

Le sujet de l’obésité est revenu sur le devant de la scène avec la crise sanitaire. Peu après le début de l’épidémie de Covid, de nombreuses études ont montré que l’obésité et les comorbidités qui y sont liées (diabète, problèmes cardiovasculaires) multipliaient les chances de formes graves de la maladie. Pour autant, d’après les auteurs de cette nouvelle étude, l’obésité n’est pas encore suffisamment considérée comme une maladie à part entière.

Zones rurales : une reconquête illusoire des commerces

Zones rurales : une reconquête illusoire des commerces

Un plan de reconquête sympathique mais illusoire des commerces dans les zones rurales. Avec un budget à la hauteur de l’illusion : une douzaine de millions pour toute la France; A comparer par exemple aux 100 milliards promis pour 2040 concernant le ferroviaire et les métros destinés à desservir les grandes villes. ( . En réalité, ces commerces sédentaires ou itinérants sont surtout utilisés par des personnes peu mobiles notamment des anciens. Des anciens qui eux-mêmes se rapprochent de zones urbanisées disposant de commerces et de services publics suffisants.

Pour revitaliser le centre de villages ruraux il faudrait autre chose et notamment un développement économique et donc des emplois. Or la politique générale est orientée vers des formes de sur -urbanisation favorisant les grandes métropoles et les grandes villes ( le phénomène de disparition des petits commerces concerne aussi les petites villes.)

Les habitants de zones rurales actifs n’ont d’autres solutions que de ce déplacer à 20 ou 30 km pour trouver un travail et c’est près de ces emplois qu’ils effectuent également leurs achats.

Porté par la ministre déléguée chargée des PME, Olivia Grégoire – qui est en déplacement dans le Cantal ce jeudi pour dévoiler le plan -, et son homologue chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, le «programme de reconquête» doit donc inverser la tendance. Concrètement, celui-ci vise à inciter de nouveaux commerces à s’implanter dans les zones rurales, en leur fournissant des fonds pour acquérir les locaux, les aménager, faire des travaux si nécessaire et installer l’activité. Le programme sera doté d’une enveloppe de douze millions d’euros pour 2023 : l’État apportera une aide «à l’installation en ruralité de commerces sédentaires multiservices ainsi que de commerces itinérants permettant de desservir plusieurs communes rurales, avec des aides à l’investissement», détaille l’exécutif. Celle-ci «va permettre de soutenir le commerce, qu’il soit en dur ou itinérant», résume le cabinet d’Olivia Grégoire.

De nombreux types de commerces sont envisagés, ajoute l’entourage de la ministre déléguée, qu’il s’agisse de l’épicerie, de la boulangerie ou d’une autre activité comme un commerce multiservice, mais pas l’esthétique, ni la coiffure ( pourquoi ?). «On a écouté les élus locaux, qui nous ont demandé d’être pragmatiques», note-t-on. De même, les communes concernées ne sont pas définies par un nombre d’habitants, mais plutôt par la présence ou non de commerces sur le territoire.

Le montant des aides varie selon le type de commerce : pour les sédentaires, l’acquisition du local et les travaux seront pris en charge à 50%, «dans une limite de 50.000 euros» à laquelle pourront s’ajouter 20.000 euros supplémentaires pour aménager les locaux et acquérir du matériel. Cette somme pourra même atteindre 25.000 euros «si le projet présente un intérêt particulier en matière de développement durable, ou un caractère innovant dans son modèle économique», comme un fonctionnement en circuit court ou s’il propose d’insérer des publics défavorisés.

Pour les commerces itinérants, le montant est fixé à «50% des dépenses d’investissement [...], dans une limite de 20.000 euros». Enfin, les commerçants en herbe pourront bénéficier de 5000 euros de plus pour solliciter des «prestations d’accompagnement», pour concevoir et opérer leur projet. Les sommes ne pourront être utilisées pour des dépenses de fonctionnement ou l’achat des stocks. En outre, les projets pourront être publics ou privés, mais ils devront être soutenus par la commune d’implantation dans le second cas.

Un guichet sera ouvert auprès des préfectures de département le 1er mars : les porteurs de projets devront s’y signaler, «après avoir pris connaissance des critères de sélection et d’éligibilité» sur le site de Bercy ou de l’Agence nationale de la cohésion des territoires. La sélection se fera par les ministères, «au cas par cas, en fonction de la conviction des porteurs de projets» et de la solidité du projet mais l’exécutif veut aussi garder une logique d’équilibre territorial. Mieux vaudra, également, avoir l’appui des élus locaux et proposer une activité répondant aux besoins de la commune d’implantation, pour «faire en sorte que le projet arrive à terme».

Une «première volée de sélection de dossiers» est espérée début mai, afin de fournir des fonds à temps pour que des travaux soient lancés dès cet été dans les commerces concernés. Grâce à l’ouverture de nouveaux commerces en dur et d’autres itinérants, l’exécutif espère ainsi améliorer le quotidien des «habitants de 1000 communes» à travers l’Hexagone. Reste à voir si les activités parviendront à tirer leur épingle du jeu, dans des territoires parfois isolés, et dans un contexte d’inflation massive. De son côté, le cabinet d’Olivia Grégoire se dit confiant, rappelant que les commerces multiservices sont compétitifs et attractifs pour les populations locales.

Santé- La sécurité alimentaire mondiale en danger

Santé- La sécurité alimentaire mondiale en danger

Pour La Tribune, Sébastien Abis, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et auteur de « Géopolitique du blé » (2023) dresse le bilan, un an après le début du conflit, de l’état de la sécurité alimentaire mondiale, plus que jamais remise en question.


LA TRIBUNE – Les exportations de céréales ukrainiennes, bloquées après l’invasion du pays par la Russie, ont repris depuis huit mois grâce à l’accord signé entre Kiev et Moscou le 22 juillet 2022 sous l’égide de l’ONU et de la Turquie. Les risques d’une crise alimentaire mondiale sont-ils écartés ?

SÉBASTIEN ABIS – La réponse est à nuancer. Fin février 2022, lors du déclenchement de la guerre, l’arrêt des exportations de céréales ukrainiennes a provoqué une inquiétude immense sur la scène internationale. Cela a créé un écart entre l’offre et la demande, car aucun autre pays, excepté la Russie, n’était capable d’augmenter sa production de manière à compenser l’absence des céréales ukrainiennes. L’inquiétude était d’autant plus forte que l’équilibre était déjà fragile avant même le début du conflit. À onze reprises depuis 2000, la consommation annuelle mondiale de blé a dépassé la production. Puis, au printemps, la décision de l’Inde -qui avait fait une récolte plutôt bonne-, de garder une partie de ses volumes pour assurer sa sécurité alimentaire a amplifié les tensions sur le marché. Le corridor d’exportations établi fin juillet a donc été extrêmement précieux, car il a permis à l’Ukraine d’exporter le reste de sa récolte au cours des premières semaines du mois d’août. Toutefois, ce grain exporté l’été et l’automne dernier, avait été récolté en 2021. Le stockage et la qualité sanitaire n’étaient donc pas idéaux.

L’accord a depuis été prolongé jusqu’au 18 mars prochain, ce qui a permis à l’Ukraine d’exporter entre le 1er août 2022 et le 15 février 2023, 21 millions de tonnes de céréales et d’huiles de grande culture. C’est un volume important et c’est primordial pour l’équilibre mondial, mais cela ne doit pas masquer le fait que, d’une part, l’Ukraine voit ses récoltes chuter. Du fait de la guerre, elle a moins récolté en 2022 et récoltera encore moins en 2023, réduisant donc ses capacités exportatrices. D’autre part, la prolongation de l’accord en vigueur repose sur la volonté de la Russie qui risque de semer le doute jusqu’au dernier moment. Elle se sert, en effet, de cet accord pour mettre en valeur son rôle dans le maintien de la sécurité alimentaire mondiale. Il y a donc une grande incertitude pour le mois de mars à venir. Enfin, l’accord a été conclu sous l’égide de l’ONU et de la Turquie. Or, cette dernière a quatre rendez-vous importants en 2023 : l’élection présidentielle en mai, celles législatives qui suivront, le centenaire d’Atatürk en octobre et, surtout, la gestion d’un séisme dramatique qui change un peu la donne sur les débats prioritaires pour la campagne de Recep Tayyip Erdogan. Rien ne garantit que le pays soit autant mobilisé qu’en 2022.

Qu’en est-il de l’influence de la guerre sur l’évolution des prix des céréales ?

Au-delà de la tension sur l’approvisionnement des pays les plus dépendants des céréales ukrainiennes, l’incertitude actuelle a une forte influence sur le cours de ces matières premières qui risquent d’être, de nouveau, agités à l’approche de la date de prolongation de l’accord. D’autant que les prix sont restés très élevés depuis février. Ils atteignaient d’ailleurs déjà un sommet avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie, du fait des deux années de crise sanitaire. Avant celle-ci, la tonne de blé se vendait entre 150 et 200 euros. Il y a eu une forte progression de février à mai passant de 260 à 430 euros la tonne. Actuellement, les prix n’ont pas beaucoup diminué et la tonne de blé se situe toujours à environ 300 euros. De même pour la tonne de maïs qui était à 320 euros en février 2022, est montée jusqu’à 390 euros en mai avant de redescendre, actuellement à 300 euros.


Quelles régions du monde souffrent le plus de la tension sur les céréales ?

Il faut bien comprendre que des tensions pesaient déjà sur les céréales avant même le début du conflit. Un grand nombre de pays dans de nombreuses régions du monde connaissaient des difficultés alimentaires et agricoles. En Europe, nous avons d’ailleurs peut-être eu tendance à fermer les yeux sur l’amplification de l’insécurité alimentaire mondiale durant ce siècle. C’est particulièrement le cas pour les pays d’Afrique, notamment subsaharienne, mais aussi au Soudan du Sud, Somalie, Ethiopie ou encore au Nigeria qui connaissent de fortes pertes de leurs récoltes du fait de conflits internes, d’aléas climatiques couplés à de très fortes pressions démographiques. L’Asie et certains pays d’Amérique latine sont également concernés. Lors du sommet mondial de l’alimentation en 2021, l’Organisation des nations unies (ONU) alertait ainsi sur le fait que trois milliards de personnes étaient en insécurité alimentaire grave (un milliard) et modérée (deux milliards).
La situation s’est donc aggravée avec, dans un premier temps, la pandémie de Covid-19 qui a fragilisé le système agricole dans beaucoup de pays, a renchéri le prix des matières premières, du transport. Puis, le conflit entre deux superpuissances agricoles que sont la Russie et l’Ukraine a accru ces difficultés. Sans compter que nous sommes dans une période marquée par des jeux d’influence avec des pays qui utilisent les questions agroalimentaires géopolitiquement. Il faut donc bien garder à l’esprit que la situation est, à l’heure actuelle, encore plus inquiétante qu’il y a un an.

Il faut également souligner que la population ukrainienne connaît une précarité alimentaire sans précédent et les agriculteurs du pays sont en grande difficulté. Ailleurs dans le monde, dans les pays développés comme en Europe, il y a eu un immense renchérissement des coûts de production du fait de l’inflation notamment du prix de l’énergie, mais aussi des engrais. Il n’y a donc pas un endroit sur la planète où la crise agricole et alimentaire n’est pas un sujet de préoccupation. Beaucoup d’habitants de la planète ont vu leur quotidien alimentaire se dégrader.
On évoque régulièrement les phénomènes météorologiques El Niño et son pendant La Niña qui sont des phénomènes océaniques à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer, les précipitations et donc la production agricole.

De manière générale, comment le changement climatique impacte-t-il les récoltes de céréales ?

Les deux phénomènes El Niño et La Niña sont actuellement des déterminants majeurs. L’un des miracles de 2022, c’est qu’à part en Inde où la récolte s’est avérée moins abondante que prévue en raison d’aléas climatiques, les autres pays exportateurs et producteurs n’ont pas connu de réduction de leurs productions. Si cette année, ils rencontrent des baisses de volume de récolte, sachant que l’Ukraine produira et exportera moins, la situation pourrait encore empirer. Mais l’enjeu du changement climatique n’est pas nouveau et de plus en plus de pays en subissent les conséquences avec davantage de périodes chaudes voire de sécheresse, mais aussi une pluviométrie qui, si elle n’est pas en baisse partout, illustre surtout une hyper volatilité des précipitations. Certaines régions connaissent ainsi des périodes avec beaucoup de pluies et d’autres sans aucune, ce qui n’est pas bon pour les cultures.

La question est donc de savoir comment adapter les systèmes agricoles plus que jamais au défi du climat. Les pays développés, notamment, ne doivent pas mener la même agriculture qu’au cours du XXe siècle. Cela doit être une agriculture forcément durable sinon il n’y en aura plus du tout à la fin du siècle aggravant encore plus l’insécurité alimentaire. Mais sera-t-on capable de mener, durant le siècle en cours, deux fronts : un front sécuritaire, car il faut pouvoir produire et nourrir le monde, et un front climatique, pour pouvoir s’adapter à l’absolue nécessité de réduire l’empreinte environnementale de l’activité agricole ? Sans compter que, les changements climatiques accentuent les interdépendances entre régions et pays. Certains pays vont connaître des années de très bonnes récoltes, d’autres non et inversement. Or, la scène internationale, avec les bouleversements géopolitiques que l’on connaît, est plus que jamais fracturée.

L’intelligence artificielle pour remplacer l’ humain ?

L’intelligence artificielle pour remplacer l’ humain ?

Par Charles Hadji
Professeur honoraire (Sciences de l’éducation), Université Grenoble Alpes (UGA)

dans The Conversation France

Depuis sa mise en ligne fin novembre, le logiciel ChatGPT, agent conversationnel (chatbot) qui utilise les capacités impressionnantes du plus gros réseau mondial de neurones artificiels actuel (GPT-3), a provoqué un tsunami de questions sur les sujets les plus variés de demandes de rédaction de devoirs, d’articles, de courriers, etc. Destinées à l’éprouver, à en tester les limites, ces utilisations très diverses ont aussi fait naître, ou conforté, de fortes craintes.Au-delà même de ses dangers immédiatement visibles (fabrication possible de fake news, triche aux examens, facilitation d’entreprises illégales ou nocives), et contre lesquels il y aurait lieu de se prémunir par des régulations appropriées, cet outil d’intelligence artificielle (IA), n’est-il pas de nature à remplacer un humain devenu obsolète ? Le moment de la fin de la « singularité », l’IA venant dépasser l’intelligence de l’homme, n’est-il pas arrivé ? La machine ne va-t-elle pas pousser l’homme dans les oubliettes de l’histoire ?

La question de savoir s’il faut craindre que la machine se hisse au niveau de l’humain, voire le dépasse, en soulève en fait deux autres, que nous proposons d’examiner rapidement. La première porte sur l’étendue de ce que l’IA peut en quelque sorte arracher à l’homme. Il s’agit de savoir ce qui est vraiment à portée des « machines intelligentes ». N’existe-t-il pas des capacités spécifiquement humaines, qui rendraient l’homme irremplaçable, le mettant à l’abri des empiétements dévastateurs de l’IA ?
La deuxième porte sur l’intensité, et la nature même, de la peur que l’homme doit éprouver quand sont en question ses pouvoirs dans les domaines de la connaissance et de l’action. Qu’est-ce que l’homme doit craindre le plus : le développement de l’IA, ou la force et la permanence de ses tentations et perversions ? L’homme ne serait-il pas, bien plus que la machine, le principal ennemi de l’Homme ?

La première question nous invite à nous prononcer sur l’existence de capacités humaines qui ne seraient pas « algorithmables », c’est-à-dire découpables en une suite logique d’opérations permettant d’atteindre à coup sûr un résultat désiré. Il devrait être clair que la réponse à cette question relève sans doute plus de l’anthropologie, et de la philosophie, que de la robotique et de l’IA. Car on peut s’attendre à ce que l’IA prenne en charge tout ce que peuvent faire les êtres humains sur le plan cognitif, sauf ce qui relèverait de ce que seuls les humains sont capables de faire : douter, faillir, et souffrir.

Les performances de ChatGPT sont particulièrement impressionnantes dans le champ de ce qui est calculable. Mais calculer n’est pas penser. Il manque au calcul la dimension de la distanciation, autrement dit du doute. Un algorithme n’est pas capable de sortir de lui-même, comme l’expliquait le spécialiste de robotique Raja Chatila dans Le Monde en 2020. Il déroule, sans état d’âme, sa suite d’opérations. Alors que l’homme est capable, non seulement de produire, mais de s’interroger continûment sur ses productions.

Depuis sa mise en ligne fin novembre, le logiciel ChatGPT a provoqué un tsunami de questions sur les sujets les plus variés. Shutterstock
ChatGPT pourrait très bien réécrire le Cogito de Descartes, mais alors en imitant seulement son style, sans prendre lui-même la décision de sortir du rapport habituel à la réalité, et sans mettre en œuvre le travail intellectuel par lequel cette décision devient opératoire. Il n’est pas capable de produire des idées, car l’idée n’est pas « une peinture muette sur un panneau ». « L’idée, mode du penser ne consiste ni dans l’image de quelque chose, ni dans les mots », disait Spinoza dans l’Ethique.

Dire des mots (produire un texte, ce dont est capable ChatGPT) n’est pas davantage penser que simplement calculer. Blaise Pascal, par ailleurs inventeur de ce qui est considéré comme la première machine à calculer (« la pascaline ») avait perçu les limites des algorithmes : « La machine d’arithmétique fait des effets qui approchent plus de la pensée que tout ce que font les animaux ; mais elle ne fait rien qui puisse faire dire qu’elle a de la volonté, comme les animaux ».

Il faut avoir la volonté de bien penser : « Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale ». Certes « nous sommes automate [Pascal appelait cela « la « machine »] autant qu’esprit ». Mais l’ordre des automatismes, où peuvent régner les logiciels, est inférieur à l’ordre des esprits, où règne la pensée : « De tous les corps ensemble, on ne saurait en faire réussir une petite pensée. Cela est impossible, et d’un autre ordre ».

Quand il opère dans son champ d’application (ici, le mot a été bien choisi), l’algorithme est (quasiment) infaillible. Il fait disparaître toute incertitude. Mais l’être humain souffre d’une faillibilité intrinsèque. Il erre, il se trompe, commet des fautes. L’âme humaine est fragile. Avec le doute vient l’incertitude. Le comble de cette faillibilité est sans doute la bêtise (pour ne pas dire la connerie, terme qui serait le plus approprié).

La faculté de dire des bêtises, dont abuse tout populiste qui se respecte, est un signe très fiable d’humanité. « L’homme est bien capable des plus extravagantes opinions ». « Voilà mon état, plein de faiblesse et d’incertitude » (Pascal, encore). Il faudra bien sûr se poser la question de savoir en quel sens cette faiblesse pourrait être une force. Mais nous voyons que la réflexion sur la force et les limites de l’outil ChatGPT nous contraint à réfléchir sur la force et les limites de la cognition humaine !

Enfin, l’homme éprouve des sentiments. Spinoza en a retenu deux principaux (en plus du désir) : la joie, toujours positive, en tant que « passion par laquelle l’esprit passe à une perfection plus grande » ; et la tristesse, toujours négative, en tant que « passion par laquelle il passe à une perfection moindre ». Un sentiment est un état dans lequel le corps est affecté. Un algorithme ne connaîtra jamais d’instant d’émotion. On ne le verra jamais pleurer, ni de joie, ni de tristesse.

Quand donc un robot pourra effectivement douter (penser), faillir, et pleurer, on pourra dire bienvenue à ce nouveau frère en humanité ! Mais si la pensée est à l’évidence une force, la faillibilité et la souffrance sont, immédiatement, des faiblesses. Cela nous conduit à la seconde question : qu’est-ce qui est le plus à craindre pour l’homme ? Certainement les dérives auxquelles peuvent le conduire ses faiblesses – mais des faiblesses qui sont aussi la source de son principal point fort, la créativité. Car, sans les sentiments, pas d’énergie pour entreprendre.

Si un robot peut mimer des comportements humaines, il ne ressentira jamais d’émotion. Shutterstock

Dans La psychologie de l’intelligence, Piaget nous a fait comprendre que « toute conduite implique une énergétique ou une “économie”, qui constitue son aspect affectif » ainsi qu’une « structuration » des « rapports entre le milieu et l’organisme », en lequel « consiste son aspect cognitif ». Sans l’énergie provenant des sentiments, il n’y a ni vie intellectuelle ni création.
C’est que, chez l’homme, force et faiblesse sont intimement liées. Ce qui fait sa faiblesse est aussi ce qui fait sa force, et réciproquement. Si donc le robot a la force que donne la maîtrise d’un logiciel, il n’a pas celle que donne la capacité d’être affecté, et de souffrir. Et il n’a pas la créativité que confère la capacité d’essayer, en prenant le risque de se tromper, et d’entrer en errance. Alors que chez l’homme, la « bassesse », que Pascal reconnaît même en Jésus-Christ, ne peut pas empêcher d’accéder à l’ordre, « surnaturel », de la « sagesse » et de la « charité ».

Mais pourquoi alors cette cohabitation, en l’homme, de sa force et de sa faiblesse, est-elle bien plus à craindre qu’une hypothétique prise de pouvoir par les algorithmes, dont ChatGPT serait le champion ? Parce que, étant donné la nature de ce qui fait sa force, si l’homme est capable du meilleur, il est aussi trop souvent coupable du pire ! Mais ni le meilleur ni le pire ne sont certains.
L’homme est le seul animal capable de choisir, et de faire consciemment, le mal : tuer par cruauté ; faire souffrir par plaisir. Ce n’est pas un algorithme qui a créé le darknet. Mais d’un autre côté, on peut voir dans le triptyque penser, faillir, éprouver, les trois piliers fondateurs de la liberté. La liberté qui rend possible le choix du mal, comme du bien.

En définitive, est-ce ChatGPT qu’il faut craindre ? Il n’y a là qu’un outil, dont la valeur dépend de l’usage qui en sera fait. Cet usage dépend lui-même de choix d’ordre éthique. Selon ce choix, et comme pour tout, l’homme pourra se montrer capable du meilleur, en mettant l’outil au service du développement et de la valorisation de la personne humaine, pour faciliter ses apprentissages, et l’accomplissement de ses actions. Ou bien coupable du pire, en faisant de l’outil un instrument d’assujettissement et d’exploitation de l’être humain, en tombant dans l’une ou l’autre des dérives possibles.

C’est à l’homme qu’il appartient de choisir. La machine (comme Dieu, selon Platon) est innocen-te : elle n’a pas le pouvoir de choisir… Le plus grand ennemi de l’homme sera toujours l’homme.

Drogue: La bienveillance criminelle du pouvoir

Drogue: La bienveillance criminelle du pouvoir

La drogue est en train de pénétrer toute la société française avec la bienveillance du pouvoir. Au moins la moitié la population aurait déjà touché la drogue. 5 millions seraient des occasionnels. 1 million seraient des consommateurs assez réguliers.

Pour preuve suite au drame de l’affaire Palmade , le seul ministre qui se soit exprimé est Darmanin et encore uniquement dans le champ de la sécurité routière où il prévoit la suspension du permis.
Cela alors que la problématique est beaucoup plus large et qu’ elle doit prendre en charge tous les aspects: sanitaires, sécuritaires, sociaux et sociétaux dont sont responsables les différents stupéfiants.

Plus de 4 milliards, selon les derniers calculs de l’Insee, le montant qu’ont dépensé les Français en 2020 pour s’approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants. C’est en tout cas 7% de plus que l’année précédente et surtout deux fois davantage qu’en 2009 (2,08 milliards).

Entre les importateurs, les grossistes, les logisticiens, les revendeurs, les « choufs » (guetteurs) et les « nourrices » (ceux qui cachent les produits chez eux), le marché de la came fait travailler beaucoup de monde en France. « Un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus », précise l’Insee qui évalue cette activité à 21 000 équivalents temps plein. Soit 0,08% de la main d’oeuvre nationale. Mais sans déclaration à l’Ursaff, ni charges sociales. Il y a aussi l’aspect sociétal avec des banlieues en état de pourrissement et de ghettoïsation désormais hors la république.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations. Mais le phénomène atteint maintenant les très petites villes.

Environ 1 million, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Retraites : Une réforme anticonstitutionnelle ?

Retraites : Une réforme anticonstitutionnelle ?

Le projet de réforme des retraites du gouvernement pourrait bien être considéré pour toute ou partie comme anticonstitutionnel. Le Conseil d’État a déjà fait valoir ses observations considérant que l’utilisation d’une loi sur la sécurité sociale, plus précisément un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, n’était pas forcément juridiquement l’outil législatif le plus adapté.

Deux raisons à cela. La principale, c’est que cet outil législatif réduit considérablement les délais de discussion au Parlement. Donc Une forme de déni démocratique. Il s’agit d’une réforme fondamentale qui mérite un cadre de discussion relativement large pour en assurer le caractère démocratique. Or l’Assemblée nationale a bâclé le débat à la fois sur la forme et sur le fond. La responsabilité en incombe à certains de l’opposition mais aussi à la majorité qui a ainsi évité d’afficher ses divisions puisque le vote n’a pas eu lieu.

La seconde raison découle du fait que certaines dispositions sont de nature structurelle et sans lien suffisant avec un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale. Exemple l’affaire de l’index des seniors, pourtant un pilier phare de la réforme.

Le conseil constitutionnel aura donc à se prononcer après le conseil d’État. Il pourrait être amené sans doute non pas à condamner la totalité du projet par « courtoisie » à l’égard le gouvernement mais à censurer certains aspects mêmes essentiels qui pourraient alors vider de son sens le projet de réforme.

Plusieurs sources affirment que le Conseil d’Etat alerte dans le gouvernement dans ce message d’un risque d’inconstitutionnalité de certains articles du fait de l’utilisation d’un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale choisi par le gouvernement pour faire passer plus rapidement la réforme souhaitée par Emmanuel Macron.

Le gouvernement est prévenu, la loi sur la réforme des retraites pourrait être retoquée en partie par le Conseil constitutionnel. Le Conseil d’État a adressé une note en ce sens au gouvernement le prévenant d’un risque d’inconstitutionnalité de certaines mesures de son projet de réforme des retraites, notamment concernant l’index seniors, a confirmé ce mercredi 22 février, des membres de l’exécutif à l’AFP, confirmant des informations du Point et du Monde.
Le gouvernement a en effet choisi comme véhicule législatif un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS), qui lui offre certaines armes, notamment pour encadrer la durée des débats au Parlement, au grand dam des oppositions. En contrepartie, les mesures du texte sont supposées avoir un impact sur les finances actées par le budget de la Sécu 2023.

Problème, plusieurs articles et propositions pourraient ne pas rentrer dans le cadre de ce véhicule d’après la haute juridiction. L’une des propositions pointées par le Conseil d’Etat est la création d’un index seniors, visant à mesurer l’emploi des salariés âgés par les entreprises. Des sanctions financières sont prévues en cas de non-publication de l’index. Or, selon le Conseil d’Etat, l’effet attendu sur les finances publiques en 2023 est incertain, et la disposition pourrait être censurée par
Interrogé, Matignon estime cependant que l’index seniors « a sa place » car « le produit de la pénalité viendra alimenter dès 2023 la Caisse nationale d’assurance-vieillesse ». Si cette mesure n’est pas acceptée par le Conseil constitutionnel, l’exécutif pourrait toutefois la réintroduire dans un projet de loi « plein-emploi » à venir au printemps. « Nous considérons que le texte a vocation à être valide du point de vue constitutionnel, je ne doute pas que des oppositions voudront saisir (le) Conseil constitutionnel pour vérifier », a déclaré ce mercredi 22 février le porte-parole du gouvernement Olivier Véran qui n’est pas à une bavure près!

SÉCHERESSE: nouvelle crise en 2023!

SÉCHERESSE: nouvelle crise en 2023!

Des températures douces voire chaudes, plus de 30 jours sans vraie pluie.
La prévisionniste de Météo France Marion Pirat est sceptique: « au nord de la Loire, les pluies ne vont avoir quasiment aucun effet sur les sols. Ailleurs, l’amélioration sera superficielle et elle n’aura aucun impact sur les nappes phréatiques », affirme-t-elle.

« C’est une bombe à retardement si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril », alerte samedi 18 février sur franceinfo Serge Zaka, consultant et docteur en agroclimatologie, alors que les Pyrénées-Orientales et la majorité du Var subissent déjà des restrictions d’usage de l’eau.

Quelle est la particularité de la situation ?

Serge Zaka : Cette année, la situation est très particulière. On a comme une prolongation de la sécheresse de 2022. Sur l’ensemble de l’année, sur l’ensemble de la France, on a eu -24% de précipitations, ce qui est extrêmement conséquent. Mais le record, c’est -25 en 1989. La problématique, c’est le niveau des nappes phréatiques. Si les deux premiers mètres des sols agricoles étaient gorgés d’eaux, on n’aurait jamais parlé de cette sécheresse de février. Elle est déjà arrivée. On a déjà eu des périodes sèches en février, alors certes, on est au niveau des records, mais c’est déjà arrivé d’avoir des févriers secs. Mais la problématique c’est que depuis août 2021, on a 14 mois qui ont été déficitaires au niveau des précipitations sur la France et on a une récurrence de ces faibles précipitations. C’est pour ça qu’en février 2023 on parle beaucoup de ce manque d’eau et qu’on a des craintes qui s’accumulent pour l’été 2023.

Quel est le niveau des nappes phréatiques ?

Il faut savoir que les trois quarts des nappes phréatiques françaises sont soit au niveau des normes, soit en-dessous du niveau auquel elles devraient être au mois de février. Et on a 25% des nappes qui sont à des niveaux très bas par rapports à la mi-février. Or, les nappes phréatiques garantissent de passer l’été sereinement. C’est comme une bombe à retardement : si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril, il risque progressivement de ne plus y avoir d’eau du tout et donc des restrictions en été. Il ne reste que quelques semaines pour recharger les nappes. À partir du moment où les bourgeons des végétaux s’ouvrent, l’essentiel de l’eau qui tombe sur le sol va être utilisé par les racines des végétaux. Et donc très peu d’eau va s’infiltrer jusqu’aux nappes phréatiques.

Cette situation peut-elle s’améliorer ?

Malheureusement, lorsqu’on regarde les prévisions on va avoir des pluies entre le 22 et le 25 février qui ne concerneront pas toute la France et globalement le mois de février restera déficitaire d’au moins 50% environ. Et pour le mois de mars, il est possible que ce ne soit pas à la hauteur des espérances. De toute façon, pour qu’il soit à la hauteur des espérances, il faut qu’il tombe tellement de pluie que toute la France serait inondée.

Quelles peuvent être les conséquences ?

D’abord, on va avoir l’eau contenue sur les deux premiers mètres du sol qui va très rapidement diminuer et engendrer des problèmes agricoles, des écosystèmes et éventuellement des problèmes de feu de forêt précoces. Ensuite, dès la moitié du printemps, voire la fin du printemps, il n’y aura plus suffisamment d’eau dans les sols agricoles. Donc il va falloir puiser dans les nappes phréatiques pour pouvoir irriguer puisqu’il n’y aura plus d’eau en surface. Et c’est là où on va avoir une sécheresse qui va rapidement apparaître puisque les nappes ne pourront pas supporter la demande de ce qu’on a besoin en surface, vu qu’il n’y aura plus d’eau dans les sols agricoles.

100 milliards d’euros d’investissements dans le transport ferroviaire d’ici 2040 ?

100 milliards d’euros d’investissements dans le transport ferroviaire d’ici 2040 ?

Cela semble répond à l’estimation des besoins réalisée par la SNCF. Sauf que ce dernier donnait un horizon de 15 ans et que cette enveloppe n’est pas entièrement destinée à la SNCF.

Première observation, on ne connaît rien du contenu de cette orientation stratégique qui évidemment ne peut se résumer à la seule question des infrastructures.

Une orientation qui s’insérerait dans la « de planification écologique et dont on dit seulement qu’il serait abondé par l’État et les collectivités territoriales. Comment, pourquoi, dans quels domaines prioritaires et à partir de quelles planifications financières ?

La Première ministre annonce 100 milliards pour le transport ferroviaire mais des milliards qui seront en priorité pour le développement de métro en province.

L’objectif est de moderniser le réseau ferré ainsi que les transports du quotidien, tout en œuvrant pour le report modal et la décarbonation. Bref l’auberge Espagnole qui reprend les objectifs très flous d’une planification écologique évasive, sans stratégie précise et sans moyens.

De toute manière l’objectif est fixé à 2040, il y a longtemps que la première ministre aura disparu du paysage politique.

À noter aussi qu’on risque de dépenser des milliards pour des métros inutiles. Les besoins pourraient être nettement mieux satisfaits et moins chers avec des Trams et-ou des bus électriques en site propre et ou protégés.

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Finance : la ruée vers l’or ?
Ruralité : une reconquête illusoire des commerces
Sécheresse : déjà des mesures dès le mois de mars
Un curieux plafond du prix du carburant à 1,99 euros
Conflit Ukraine: La Chine véritable arbitre
Poutine acculé ressort la menace nucléaire
Covid France 23 février 2023 : 38 morts supplémentaires et 4.584 nouveaux cas confirmés en 24h
Climat France : 4 °C » de réchauffement climatique
Une baisse du chômage à relativiser
Sébastien Lecornu, ministre d’une micro armée s’explique laborieusement
ChatGPT : Donner du temps au temps

Ukraine : ne plus se soumettre au diktat de Poutine
Face à l’abime du commerce extérieur , la réindustrialisation seule solution
Fin de vie et euthanasie: un débat bâclé
ASSEDIC : désormais dans le vert !
Livret A :Contradiction entre pouvoir d’achat en baisse et collecte en hausse record
Politique: La France chassée d’Afrique par la Russie qui vient conforter les dictatures
La bienveillance criminelle du pouvoir vis-à-vis de la drogue
Drogue : ce cancer qui ronge toute la société française
Nucléaire : les mensonges de Macron et Hollande
Covid France 22 février 2023 : 5774 cas supplémentaires en 24 heures et 32 morts
L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer l’être humain ?
Cancer: les cellules et leur environnement
Le nucléaire, dernière solution pour sauver Poutine ?
Drogue: Interdire totalement
Société- La sécurité alimentaire mondiale en danger
SÉCHERESSE: ça continue

Intelligence artificielle : l’humain toujours nécessaire
Armées : des crédits d’investissement pas à la hauteur des enjeux ?
La réponse européenne au protectionnisme américain: très insuffisante
La sécurité alimentaire mondiale en danger
Affaire Palmade: un électrochoc sur la route mais pas dans la société
Une une loi sur le plein emploi !!!
Société-Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( Darmanin)
Sondage Retraites : Encore davantage de français contre les 64 ans et contre le gouvernement
Drogue et stupéfiants : un business criminel qui s’étend partout en France
Covid France 21 février 2023: 898 cas supplémentaires en 24 heures et 30 morts
Réforme des retraites et assemblée : un « spectacle honteux » (Laurent Berger , CFDT))
Nucléaire : les mensonges de Hollande
L’entreprise: encore une valeur ( sondage)
Comme aux États-Unis, l’obésité menace les jeunes en France
La France chassée d’Afrique par la Russie

Inflation : Le Medef pour l’augmentation des salaires
Guerre Ukraine : Macron pour le plan de paix de Zelensky
Réforme des retraites : Philippe Martinez critique l’attitude des « Insoumis »
Société-stupéfiants : Pour une interdiction totale
Social -Retraite par capitalisation: la solution miracle
Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis
Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné
Drogue: Un business mortel qui ne cesse de se développer
Pollution, climat et permafrost ( pergélisol)
Prospectives-Automobiles : L’illusion de la fin des moteurs thermiques en 2035
Intelligence artificielle : menace pour les droits humains
Société-Drogue : 564 000 Américains sont morts en 20 ans
Société-Drogue et stupéfiants : Pour une interdiction totale
Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné
Drogue: un business criminel qui s’étend partout en France
Sondage popularité : Macron s’écroule
Réchauffement climatique et permafrost ( pergélisol)
Retraite par capitalisation: la solution miracle !!!

Inflation: ça continue avec 7% sur un an en janvier
Inflation: Le retour rapide de la BCE à 2 % est une illusion
Projet retraites : quelle légitimité démocratique ?
Marchés financiers–Nouveau record du CAC 40 …..Avant chute ?
Politique-Face à la Russie : Préparer une « économie de guerre »(OTAN)
Achats alimentaires: hausse des prix de 25% sur deux ans
Appel pour le projet de fédération de la gauche républicaine
Drogue : Darmanin pour le retrait du permis de conduire
Cannabis : un risque accru de cancer du poumon
Société-Drogue : 564 000 Américains sont morts en 20 ans
Retraite par capitalisation: la solution miracle !
Réchauffement climatique et permafrost
Sondage popularité : Macron s’écroule
Drogue: un business criminel qui s’étend partout en France
Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné
Société-Drogue et stupéfiants : Pour une interdiction totale
Société-Drogue : 564 000 Américains sont morts en 20 ans

Quel rapport entre âge de la retraite et santé
Climat et Montée des eaux : 10% de la population concernée
Automobiles : L’illusion de la fin des moteurs thermiques en 2035
Politique-LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?
Nouveau record du CAC 40 …..Avant la chute ?
Le business de la drogue s’étend partout en France
Mécontentement social et retraite : surtout un ras-le-bol contre le gouvernement
Projet de réforme des retraites : quelle légitimité démocratique ?
Retraites: Pas de vote de l’Assemblée nationale sur les 64 ans
Sondage réforme retraite : toujours 68 % des Français opposés
Consommation-Produits alimentaires: hausse des prix 25% sur deux ans
Face à la Russie : Préparer une « économie de guerre »(OTAN)
Taux d’intérêt: Poursuite de la hausse par les Banques centrales
Retraite par capitalisation: la solution miracle !!!
« Cap sur l’éolien » ou l’escroquerie énergétique
Covid France 18 février 2023 : 3589 cas supplémentaires en 24 heures et 28 morts

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Quelle décarbonation du transport de marchandises
L’audience du média radio au plus bas
France: Le business de la drogue s’étend partout
Zéro artificialisation nette » des sols (ZAN): Un objectif ésotérique
BCE: Pour ou contre les 2 % d’inflation ?
La, FNSEA ,contre, le, panier, anti-inflation
Nouveau record du CAC 40 …..Avant prises de bénéfices?
LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?
Grogne sociale et retraite : surtout un ras-le-bol contre le gouvernement
Covid France 7 février 2023 : 4021 cas supplémentaires en 24 heures et 27 morts
Réforme des retraites : quelle légitimité démocratique
Cerveau: on peut apprendre à tout âge
Les neurones et les souvenirs
BCE: Poursuite de la hausse des taux d’intérêt
Retraite par capitalisation: la solution !!!

Social et retraite : surtout un ras-le-bol contre le gouvernement
Sondage RETRAITES: PRÈS DE 6 FRANÇAIS SUR 10 pour un blocage total le 7 MARS
Automobiles thermiques neuves en 2035 : l’Italie veut un report
L’illusion de la fin des voitures thermiques en 2035
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Revoir totalement la gouvernance du football français
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Retraites :Un hymne à la capitalisation !
Covid France 16 février 2023 : 3972 cas supplémentaires en 24 h et 35 morts.
Age de la retraite et santé
Montée des eaux : 10% de la population concernée
la Poste: Le timbre rouge déjà obsolète !
Interdiction de l’herbicide S-métolachlore
Réforme des retraites : avancées sur les « carrières longues »
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Activité humaine et biodiversité: quelle compatibilité ?
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Eboueurs: grève reconductible à partir du 7 mars
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Prix- le gouverneur de la Banque de France prévoit une nouvelle envolée de l’inflation en 2023
Hause des prix: la faute à « l’inflation importée »
Mobilisation retraites-Réforme des retraites
Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars
Evolution des Salaires : baisse moyenne de 10%
Réforme des retraites et légitimité démocratique
Réforme des retraites-l’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous
Guerre en Ukraine : Macron se contredit encore
Carburant: l’escroquerie la ristourne de Total
Economie: Les bénéfices scandaleux de Total Energies
>Energies renouvelables : des risques financiers
Science « approximative »: la retraite à 70 ou 80 ans à l’horizon 2070 ?
Cancers: Une carte d’identité génétique ?<
Politique: Macron et ses impôts: le flou douteux !
La « macronie » : Quelques grandes gueules, des technos et….. des minets
Réforme des Retraites : le ministre du travail piégé par ses propres déclarations de 2010
Politique et Corruption: Macron apporte son soutien au délit de favoritisme d’ Olivier Dussopt !
VOTE REFORME DES RETRAITES : VOTRE DÉPUTÉ VA-T-IL VOTER POUR ?
Economie, politique, société: les plus lus (12 février 2023-6h54)
Prix- le gouverneur de la Banque de France prévoit une nouvelle envolée de l’inflation en 2023

Prix du carburant: la ristourne de Total est une escroquerie
ChatGPT: Une révolution pour Bill Gates
Retraites- L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous
Les bénéfices scandaleux de Total Energies
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Denrées alimentaires: 25 % d’augmentation à partir de mars ?
Aide à l’Ukraine : Macron se contredit encore
Economie-Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France
Social-Réforme des retraites : blocage du pays à partir du 7 mars ?
Covid France 11 février 2023 :3366 cas supplémentaires en 24 heures et 20 morts
ChatGPT : Perspectives et limites
Microsoft : l’échec de Métavers
Economie Grande-Bretagne: Croissance zéro
Le paysan Paul François, vainqueur contre Monsanto, agressé chez lui
«Funérailles vertes» : le Modem pour le «compostage humain»
Manif retraites de samedi : encore une énorme participation

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Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France
Salaires : baisse moyenne de 10%
EDF : l’Assemblée nationale vote contre le démantèlement contre l’avis du gouvernement
Affaire Hanouna- C8 condamné à amende record de 3,5 millions d’euros
Crise et prix alimentaires: la Chine également responsable
Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars
Envolée prix: la faute à « L’inflation importée »
Santé-Une épidémie de grippe en France
Nouvelle envolée de l’inflation en 2023 selon le gouverneur de la Banque de France
Retraite L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous
Réforme des retraites et politique familiale
Réforme des retraites : blocage du pays à partir du 7 mars ?
Entreprises: L’enjeu du deep learning pour les données
La surpêche continue !

Le mensonge des 1200 € de retraite minimum pour tous
Sondage-réforme des retraites: 41 % souhaitent un durcissement de la mobilisation
Sondage réforme RETRAITES: Toujours 72 % des Français contre !
Corruption: Macron apporte son soutien au délit de favoritisme d’ Olivier Dussopt !
Economie France : une croissance limitée à 0.2% par trimestre
Société Générale : un bon résultat financier aussi malgré la Russie
Politique: Poutine veut imposer la dictature et la misère sociale à l’Afrique
Ristourne carburant de Total : une escroquerie
Une épidémie de grippe en France
Covid France 9 février 2023: 3.991 nouveaux cas en 24h et 31 morts en 24 heures
Des excuses à la baisse du niveau scolaire ?
Bénéfice Total: record stratosphérique et indécent de 36 milliards
Mobilisation retraites : une nouvelle journée le 7 févrie
REFORME DES RETRAITES : VOTRE DÉPUTÉ VA-T-IL VOTER POUR

Hausse des prix: la faute à « L’inflation importée »
Contre l’inflation, la hausse des taux d’intérêt pourrait durer (FED)
États-Unis : une nouvelle taxe sur les milliardaires (Biden
TECH CHATGPT: INTÉGRÉE AU MOTEUR DE RECHERCHE CHEZ GOOGLE
Société-« Territoires perdus de la République » : vingt ans après
DRAME EN TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION
Drame TURQUIE ET SYRIE: Le résultat de normes de construction et des tricheries sur la qualité des bâtiments
Les transports en commun bénéficie surtout aux moins défavorisés ?
GRÈVE DU 7 FÉVRIER: TASSEMENT EN ATTENDANT LA GRANDE MANIFESTATION DE DIMANCHE
BNP: 10 milliards, nouveau résultat record ……mais 1000 licenciements
Poutine veut imposer la dictature et la misère sociale à l’Afrique
Crise de l’énergie pour les usagers et résultats supersoniques pour Total
Microsoft va aussi intégrer l’IA dans le moteur de recherche et le navigateur
France : une croissance limitée à 0.2% par trimestre
Retraites : le ministre du travail piégé par ses propres déclarations de 2010 !
Covid France 8 février 2023 : 4.999 nouveaux cas confirmés en 24h.

CHATGPT: UNE VERSION GOOGLE INTÉGRÉE AU MOTEUR DE RECHERCHE
Retraites- Ruffin au gouvernement: Au service de qui êtes-vous ?
Contre l’hydrogène… les énergies fossiles !!!
Politique – Une réforme des retraites finalement coûteuse
Réforme des retraites : l’opposition des Français ne faiblit pas
Pouvoir d’achat : les Français réduisent de 10% les dépenses d’alimentation
Social: Salaires : baisse moyenne de 3 à 4 %
Politique-Retraites: Dussopt en danger
Politique: Ballon espion chinois dans le ciel américain : l’incroyable cynisme de la Chine !
Covid France 7 février 2023 : 40 morts supplémentaires en 24 heures et 718 nouveaux cas
Intelligence artificielle (IA): s’ouvrir au meilleur pour éviter le pire
Territoires perdus de la République » : vingt ans après<
Réforme des retraites : forte critique aussi du Medef
La croissance hypothéquée par la hausse de l’énergie pour les entreprises t moral au plus bas chez les patrons
SNCF : les syndicats décident de ne pas faire grève samedi
Royaume-Uni : le système de santé enregistre la plus grande grève

Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)
Retraites: C’est la durée de cotisation qui doit être au cœur de la réforme pour la CFDT
Les Français disent non aux une voiture électriques trop chères
Plan de soutien à l’industrie américaine: La réplique de l’Union européenne pas à la hauteur
Prix de l’énergie : La scandaleuse décision du Conseil d’Etat
Politique: Macron et ses impôts, une relation douteuse
Retraites: le ministre Dussopt en danger…la réforme aussi
Politique et justice: A. BUZYN innocentée aussi dans l’affaire du Covid
Grève 7 février 2023 : fortes perturbations dans les transports
Salaires : une baisse moyenne de 3 à 4 %
Politique-macronie : Quelques grandes gueules, des technos et….. des minets
Bassines en Charente-Maritime : Le Conseil d’État confirme l’interdiction
Environnement: le honteux sabordage du « Foch » dans l’Atlantique
Ballon espion chinois dans le ciel américain : l’incroyable cynisme de la Chine !
RETRAITES: XAVIER BERTRAND CONDAMNE LA FAUSSE AVANCEE D’E. BORNE

Finances et Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)
Sciences et avenir- L’Intelligence artificielle (IA) présentes les activités économiques
« Soutien Politique » : Édouard Philippe défend la réforme des retraites …..en enfonçant le gouvernement
Affaire Covid: A. BUZYN innocentée aussi
La démission de Dussopt et la fin de la réforme de la retraite ?
Dussopt « envisage » des sanctions financières, pas pour lui … pour les entreprises
Macron et les impôts: une relation personnelle douteuse
L e favoritisme aussi de Macron dans l’affaire Alstom- General Electric
Politique: Olivier Dussopt, favoritisme ou corruption
Covid France 5 février 2023 : 3618 cas supplémentaires en 24 h et 28 morts
Gouvernement Macron : Quelques sgrandes gueules, des technos et……des minets
Vers une crise démocratique et politique avec la réforme des retraites ?
Inflation et pouvoir d’achat : les Français réduisent les dépenses d’alimentation de 10%
Sciences- évolutions cognitives et taille du cerveau
Hausses des violences en 2022, la manifestation de l’impuissance de Darmanin
Prix de l’énergie pour les entreprises, une hausse mortifère de plus de 80 % en 2023

États-Unis : taux de chômage au plus bas depuis 50 ans
Pouvoir d’achat : les Français diminuent les dépenses d’alimentation de 10%
Réforme des Retraites :Insignifiante et inefficace pour l’économiste Patrick Artus
Électricité : Un bouclier inefficace sollicité seulement par 30 % des entreprises
Politique- Retraites–Élisabeth Borne à la télé : « encore une intervention pour les nuls » ( CFDT)
Politique: Pour Olivier Dussopt, un cadeau, ce n’est pas de la corruption
Taille du cerveau humain et évolutions cognitives
Politique-Vers une crise démocratique avec la réforme des retraites
EELV-Sondage Lyon: le maire contesté par 67 % dans l ‘Opinion
Covid France 4 février 2023 : 3618 cas supplémentaires en 24 h et 28 morts
Sciences et prospective- L’Intelligence artificielle (IA) au centre de toutes les activités économiques
Politique- Sondage mobilisation: la retraite mais aussi le pouvoir d’achat
Sécurité- Explosion des violences en 2022: la manifestation de l’impuissance de Darmanin
Politique : Édouard Philippe défend la réforme des retraites …..en enfonçant le gouvernement
Sciences-Taille du cerveau et évolutions cognitives
Manif d’agriculteurs mercredi à Paris
Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps
Economie: Coût de l’énergie pour les entreprises : une hausse mortifère de plus de 80 % en 2023

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Soupçons de corruption à BFMTV
Retraites–Élisabeth Borne à la télé : « encore une intervention pour les nuls
Retraites : Édouard Philippe défend la réforme …..en enfonçant le gouvernement
Sondage mobilisation: la retraite mais aussi le pouvoir d’achat
Sondage réforme retraites: opposition de plus en plus massive des Français, 71% contre
Politique-Vers une crise démocratique avec la réforme des retraites ?
Nouvelles technologies- L’Intelligence artificielle (IA) au centre de toutes les activités économiques
Covid France 3 février 2023 :4021 cas supplémentaires en 24 heures et 52 morts
Sondage Lyon: le maire contesté par 67 % dans l ‘Opinion
Vers une crise démocratique avec la réforme des retraites ?
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Prospective- L’Intelligence artificielle (IA) au centre de toutes les activités économiques
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Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon
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Zone euro: l’inflation toujours à un très haut niveau sur un an, 8,5 %
Sondage -réforme retraites : injuste pour 74 %, inefficace pour 60 %
Retraites-sondage mobilisation : les Français pour le blocage du pays
Sondage Réforme des retraites : l’opposition des Français ne faiblit pas
Covid France 2 février 2023: 4.506 nouveaux cas en 24h et 53 morts.
Sondage Lyon: le maire contesté par 67 % dans l ‘Opinion
Vers une crise démocratique avec la réforme des retraites ?
Le Sénat a très largement condamné le projet de réforme de la police judiciaire voulu par le ministre de l’intérieur Darmanin
Vers la fin du permis de conduire à vie ?
«L’hydrogène vert, secteur d’avenir pour les entreprises françaises»

Grève CGT dans l’énergie les 6, 7 et 8 février
Quelle justification de la Retraites à 64 ans ?
Politique et démocratie: Macron conduit le pays vers le chaos
S’attendre encore à des supers profits des énergéticiens
Manif réforme des retraites 31 janvier 2023 : participation encore plus forte
Retour des clients chez EDF, victime de l’arnaque des pseudos énergéticiens
«Les baby-boomers, c’est une génération de veinards » ! François Lenglet déraille
Assistants d’eurodéputés: Nouveau procès en sorcellerie cette fois pour le MoDem
Nouvelles journées d’action les 7 et 11 février
Covid France 1er février 2023 :57 morts et 6860 nouveaux cas en 24 heures

Retraites: Laurent Berger , CFDT, déjà pour une troisième phase d’action
Emploi des séniors : quel emplois ?
La justification de la Retraites à 64 ans
Le stress du numérique qui monte
Social-La réforme des retraites « va coûter beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte », François Hommeril (CFE-CGC)
éforme des retraites : les critiques des économistes
Réforme des Retraites : La petite musique des assureurs de la réforme par capitalisation
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Manif retraites 31 janvier : une mobilisation exceptionnelle
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Services publics : Le scandale de l’indigence des relations téléphoniques
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  • Géostratégie- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

    Géostratégie- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

    En général on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine. Du coup, la France est discréditée d’abord auprès de certains pays d’Europe ensuite auprès de la Russie

    Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

    La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

    Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

    Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

    La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin.

    Marchés financiers-CAC 40 : grosse prise de bénéfices

    Marchés financiers-CAC 40 : grosse prise de bénéfices

    Comme c’était prévu après les records de début d’année, le marchés parisiens ont subi un revers cette semaine. L’indice CAC 40 a reculé de 1,78 % vendredi, sa plus forte baisse quotidienne depuis le 19 janvier.

    Sur la semaine, il a cédé 2,18 %, sa pire performance hebdomadaire depuis mi-décembre, les marchés s’inquiétant de l’inflation plus élevée qu’attendu aux Etats-Unis. Le combat des banques centrales face à la hausse des prix semble loin d’être terminé.

    Le CAC 40 a ainsi retrouvé son niveau du 10 février dernier. Ailleurs en Europe, le Dax allemand a perdu 1,72 % et le Footsie britannique a limité la casse, en recul de 0,37 %.

    La publication de l’indicateur d’inflation aux Etats-Unis a jeté un froid sur le moral des investisseurs. Outre-Atlantique, l’inflation globale, de 5,4 %, et l’inflation sous-jacente, à 4,7 %, ont toutes les deux accéléré en janvier sur un an, alors qu’une baisse était attendue. Les chiffres de décembre ont aussi été revus à la hausse. La Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait alors opter pour une nouvelle hausse des taux pour freiner l’inflation.

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