Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné
La drogue a pris en quelque sorte pris la suite du fléau de l’alcool en matière d’insécurité routière. Environ un accident sur trois met en cause la présence de produits stupéfiants d’après l’avocat en droit routier Rémy Josseaume. Malheureusement la jet-set a largement banalisé dans l’opinion la consommation de drogues notamment la cocaïne. La tolérance dont cela a fait l’objet repose sur l’hypothèse que cela favorise la création artistique ; malheureusement tout autant la médiocrité, la dépendance et la mort.
Alors que 700 personnes meurent chaque année dans des accidents liés à la consommation de drogues au volant, les contrôles salivaires sont de plus en plus fréquents sur les routes de France.
Le prélèvement de salive est de plus en plus fréquent sur les routes de France. En 10 minutes, il détecte si le conducteur a consommé ou non des stupéfiants. Cannabis, cocaïne, opiacés, amphétamines, rien ne lui échappe. L’an dernier, sur 450 000 contrôles ciblés, un sur cinq s’est révélé positif. Sur la route, la drogue tue. « On sait aujourd’hui qu’environ un accident sur trois concentre une présence de produits stupéfiants dans l’organisme du conducteur », explique l’avocat en droit routier Rémi Josseaume.
Avec souvent, des conséquences dramatiques. En 2021, après la vitesse excessive et l’alcool, les stupéfiants ont été la troisième cause d’accidents mortels. Chaque année, 700 personnes perdent de la vie sur la route dans un accident qui implique un conducteur sous emprise de stupéfiants. Plus souvent détecté, le cannabis entraîne une somnolence et alterne les réflexes. La cocaïne incite le conducteur à prendre des risques. Pour les consommateurs, les sanctions sont lourdes : six points en moins, et 4 500 euros d’amende en cas de contrôle positif et jusqu’à sept ans de prison s’il est impliqué dans un accident mortel.
0 Réponses à “Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné”