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Archive mensuelle de janvier 2023

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Voeux Macron: trop longs, trop pâles , trop indigents

Voeux Macron: trop longs, trop pâles , trop indigents

Les vœux de Macron n’auront guère enthousiasmé les foules. Le premier reproche qui lui est fait et celui de la longueur du propos. 20 minutes pour souhaiter la bonne année c’est un peu long quand Pompidou par exemple se limitait à quelques minutes. Ensuite on a nettement constaté que le président de la république lisait le prompteur pour réciter un discours déjà connu sur une tonalité de serment d’un curé de campagne. Il y manquait visiblement un peu de conviction et de dynamisme. Des vœux également qui manquaient de perspectives sur le long terme. Pas de vraie vision sur l’avenir seulement l’addition d’ingrédients comme dans les recettes de cuisine. Il y manquait une cohérence mobilisatrice.

Traditionnellement, les vœux d’un président de la république se résument à quelques souhaits de bonheur et de santé. Quelques minutes tout au plus. Le bavard président de la république actuel en a fait une nouvelle tribune rallongeant chaque année son propos.

Celui qui n’a cessé de reculer la réforme des retraites, cette fois le promet avec la certitude de ceux qui laissent déjà transpirer leur trouille .

Sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a confirmé son intention de Les vœux de Macon n’auront guère enthousiasmé les foules. Le premier reproche qui lui est fait et celui de la longueur du propos. 20 minutes pour souhaiter la bonne année c’est un peu long comment Pompidou par exemple se limitait à quelques minutes. Ensuite on a nettement constaté que le président de la république lisait le prompteur pour réciter un discours déjà connu. Il y manquait visiblement un peu de conviction et de dynamisme. Des vœux également qui manquaient de perspectives sur le long terme. Pas de vraie vision sur l’avenir seulement l’addition d’ingrédients comme dans les recettes de cuisine. Il y manque une cohérence mobilisatrice. »rapidement » la réforme du système de retraites, en vue d’une application « dès la fin de l’été ».

« Cette année sera en effet celle d’une réforme des retraites qui vise à assurer l’équilibre de notre système pour les années et décennies à venir », a déclaré le président lors de son allocution télévisée.

Le problème ce qu’il pourrait bien y avoir un détournement de motifs conflictuels avec des mouvements plus ou moins corporatistes concernant la question centrale qui occupe les français; à savoir, la perte de pouvoir d’achat

Sur la question environnementale, le propos du président s’est montré relativement anecdotique, histoire de nourrir le soutien des naifs écolos qui espèrent encore la lune de sa part.

La France doit « gagner » la « bataille » de la « transition écologique », a déclaré Emmanuel Macron, promettant d’« accélérer le déploiement des énergies renouvelables » en parallèle du « lancement de la construction de nouvelles centrales » nucléaires. Il a également évoquer le déploiement des voitures électriques dans le cadre du plan France 2030.

Le président a voulu aussi rassurer sur la crise de l’énergie

Et tout de suite d’ajouter sa contradiction majeure« nous continuons de remettre en service nos réacteurs nucléaires comme prévu, nous y arriverons », a-t-il assuré.

Le président a aussi évoqué de manière assez brève le Covid . Sans doute aussi pour éviter d’avoir à s’expliquer sur la nouvelle crise des hôpitaux qui se double de celle des médecins généralistes. Bref, effectivement le bla-bla habituel d’autant que rien n’est certain en matière de réforme des retraites. Une réforme de plus en plus allégée puisqu’elle ne s’appliquerait pas aux fonctionnaires et régimes spéciaux grâce à la « clause du grand-père ». Une réforme qui par ailleurs serait différée dans le temps. Bref une réformette injuste et peu efficace.

Covid France : les biologistes ne veulent plus fournir de statistiques

Covid France : les biologistes ne veulent plus fournir de statistiques


Alors que le Covid explose en Chine, les biologistes ont décidé de ne plus fournir de statistiques en France !Les mouvements corporatistes pourraient bien se développer dans le pays. On l’a vu par exemple avec la surprenante grève des contrôleurs de la SNCF qui a pénalisé évidemment davantage les usagers que le gouvernement et contribuant ainsi à porter un discrédit à la SNCF qui n’en pourtant pas besoin. Il y a aussi en ce moment l’action des médecins libéraux. Vient de s’y ajouter la menace des laboratoires de biologie non seulement de ne plus fournir des statistiques concernant la Covid mais en plus de ne plus pratiquer l’acte de contrôle de la pandémie.

Une prise de position qui ressemble aussi de près à une mise en otage de la population

Les laboratoires de biologie ne feront plus remonter à partir du 2 janvier les résultats des tests Covid qui permettent au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie, ont indiqué samedi leurs syndicats dans un communiqué à l’AFP. «Les patients pourront continuer à se faire tester dans les laboratoires mais le gouvernement ne recevra aucune remontée de données» dans le fichier national, précisent-ils.

«Si cela ne suffit pas, nous envisageons une nouvelle grève nationale sur plusieurs jours et l’arrêt total des actes Covid pour une durée indéterminée. Nous aimerions ne pas en arriver là pour l’accès aux soins de nos patients, (c’est) désormais au gouvernement de prendre ses responsabilités et de ne pas prendre la population en otage», affirment-ils. En cause la rémunération des futurs actes en lien avec les profits réalisés au plus fort de la pandémie
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Ukraine–Russie : aussi un duel sociétal et culturel

Ukraine–Russie : aussi un duel sociétal et culturel

Il y a évidemment quelque chose de surréaliste dans les prétentions de Poutine de considérer les démocraties comme obsolètes pour y substituer des régimes autocratiques imposées par la force et la répression de toutes les libertés.

Certes, on objectera que l’hypothèse d’une victoire de ces régimes dictatoriaux dans nombre de pays du monde n’est pas à exclure. En effet,devant la complexification des crises systémiques qui impliquent les champs économiques, technologiques, sociaux et environnementaux notamment,le risque est grand que les peuples affolés se rangent du côté des fausses certitudes des régimes d’extrême droite.

Dans le même temps que progresse effectivement les régimes et programmes autoritaires dans certains pays en développement mais aussi dans des pays plus développés , s’ouvre une vaste crise dans les pays dirigés par des dictateurs.

L’absence de liberté -tout autant d’ailleurs que l’insuffisance des résultats économiques et sociaux- fait naître un débat et parfois des protestations y compris violentes pour remettre en cause l’appropriation des libertés aussi bien en Chine, qu’en Russie, qu’en Iran, qu’en Turquie et dans bien d’autres pays.

Le reproche central fait à ces pays à système dirigiste concerne en particulier les libertés individuelles et collectives. Bref l’absence de démocratie. Un reproche auquel s’ajoute un échec économique souvent et surtout le renforcement des inégalités.

On objectera qu’il y a de plus en plus de nouveaux riches en Chine ou en Russie mais c’est la corruption généralisée qui permet l’enrichissement constitue le principal ressort de ce développement.

En Chine, ce sont les proches des 10 millions d’adhérents du parti communiste qui accèdent aux couches moyennes et supérieures. En Russie,ce sont surtout les oligarques et leurs courtisans qui se partagent la richesse nationale, Poutine en premier évidemment.

En Corée du Nord, l’essentiel des ressources est orienté vers inutile système de défense les plus sophistiqués tandis que le peuple n’est même pas assuré de son bol de riz quotidien. La comparaison entre Corée-du-Nord et Corée-du-Sud suffit à démontrer la folie du dictateur.

Ce qui se joue entre l’Ukraine et la Russie, c’est la victoire sur le terrain militaire mais sans doute encore davantage la victoire dans l’espace des libertés et du progrès.

Economie, politique, société: les plus lus (1er janvier 2023–8h15)

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Santé- Les justes revendications des médecins généralistes libéraux
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Politique-Apocalypse en Occident : les prédictions du courtisan Dmitri Medvedev
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Comment dormir sans-domicile-fixe ?
Russie : Poutine ira jusqu’au bout sauver sa peau
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Covid France 28 décembre 2022: 208 morts et 30.989 cas supplémentaires en 24h
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Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets»
Apocalypse en Occident : les prédictions du courtisan Dmitri Medvedev
Pétrole russe : Poutine interdit la vente
Électricité : consommation en baisse
LFI et Nupes : Un risque d’explosion
L’Euro, bourreau et sauveur
Application de rencontres ou la déshumanisation
La folie du tout numérique
« L’Enfer numérique »
Société et e-commerce: Stop au tout digital
Encore un chèque bois énergie …. À quand un chèque pastis énergie

Société: Stop au tout digital
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Indemnisation chômage:Encore une provocation de Dussopt
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Crise sanitaire Chine : une catastrophe avec des risques mondiaux
Affaiblissement des syndicats et grèves
La future Énergie: La fusion nucléaire après 2050 ?
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L’euro, à la fois coupable et sauveur
Affaire de la gifle d’ADRIEN QUATENNENS: DES MILITANTS DE LFI RÉCLAMENT L’EXCLUSION DU DÉPUTÉ… et l’explosion de LFI
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Sociologie, France, : des bac+3 ,+ 5 ,à la pelle, mais ,pas, de ,soudeurs, pour, les ,centrales ,nucléaires
Projet de réforme des retraites : seulement pour le privé ?
Réforme assurance chômage : Un cadeau de Noël empoisonné
Indemnisation ,chômage:, durée ,réduite, jusqu’à 40 %
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Croissance -, »Une ,éventuelle, récession ,faible ,et ,courte » ,( BDF)..,…. comme, l’inflation !
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Energie: 100% de carburant durable pour le transport aérien ? Du pipeau
Niveau scolaire: la catastrophe française
Nouvelle réforme :Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %
Société France : des bac+3 et + 5 à la pelle mais pas de soudeurs pour les centrales nucléaires !
Réforme des retraites : seulement pour le privé ?
Bourses: Des actions encore trop chères
Santé-Crise Covid: une catastrophe sanitaire possible en Chine avec des risques mondiaux
Grève SNCF: illégale , illégitime et mortifère
Biodiversité : un massacre de masse qui s’accélère
Énergie du futur : la Fusion nucléaire pour après 2050 ?

Politique et corruption institutions européennes: Faire le ménage
France : des bac+3 et 5 à la pelle mais pas de soudeurs pour les centrales nucléaires
Environnement : Sortir de l’emphase et du mensonge
Ecole- Niveau scolaire: la catastrophe
Ecole- Niveau scolaire: la catastrophe
Société-SNCF: Une grève illégale et illégitime pour tuer le service public
Crise Covid: la catastrophe sanitaire possible en Chine… et ailleurs
Société- Les Ukrainiens meurent pour notre liberté
SONDAGE Ukraine : l’opinion partagée
Sondage Gouvernement : des ministres pour la plupart inconnus
Conjoncture- »Une éventuelle récession faible et courte » ( BDF)…… comme l’inflation
Conjoncture- »Une éventuelle récession faible et courte » ( BDF)…… comme l’inflation !
Indemnisation chômage: durée réduite de 25 à 40 %
Covid France 24 décembre 2022 : 158 morts supplémentaires et 43.766 nouveaux cas confirmés en 24
Energie-Fusion nucléaire : pour après 2050 ?

Chauffage: le fioul ou l’électricité ?
Environnement : Sortir de l’emphase et pour une sobriété du discours
SNCF: Les conséquences de l’idéologie de la gréviculture dans les syndicats
Fusion nucléaire : pour après 2050 ?
100 millions pour les transports urbains dee province : une aumône
Sandrine Rousseau approuve le collage d’affiches contre le mouvement EEL
Electricité et fusion nucléaire: Un progrès déterminant
Éducation nationale :Le ministre reconnaît l’extrême faiblesse du niveau de l’école
SNCF: Une grève illégale et illégitime
Covid France 23 décembre 2022 : 120 morts et 49 517 cas supplémentaires en 24 heures
Covid: catastrophe sanitaire possible en Chine… et ailleurs
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Gouvernement : des ministres pour la plupart inconnus.
Enseignement- Niveau scolaire: la catastrophe

Conflit en Ukraine : le planqué Poutine face au courageux Zelinsky
Pour une mobilité intermodale, l’exemple de Lyon
Livret A : Hausse liée aux incertitudes
Corruption institutions européennes: Faire le ménage
Le Covid provoque Une crise économique grave en Chine
Le Covid provoque une crise économique grave en Chine
Nucléaire EPR: querelle d’ incompétence
Marchés financiers-Bourses: Des actions encore trop chères
Grèves SNCF: Des syndicats complètement irresponsables
Grèves SNCF : faire une enquête sur le fonctionnement de l’entreprise
Obsolescence de l’homme avec l’intelligence artificielle ?
Fusion nucléaire: Un progrès déterminant
Société française : On peut nourrir le plus grand pessimisme (Didier Lallement)
Trump n’a pas payé d’impôts !

Électricité: Une crise qui va durer
L’hypothèse d’une crise économique grave en Chine
Énergie : une baisse de consommation pas forcément vertueuse
Elon Musk cherche un idiot pour diriger le réseau
Grèves : Pour une enquête sur le fonctionnement de la SNCF
Grèves SNCF à Noel: pour tuer encore un peu plus l’entreprise
100% de carburant durable pour le transport aérien ? Du pipeau
Une éventuelle récession faible et courte ( BDF)…… comme l’inflation !
Economie 2023 : Les prévisions pessimistes de la Banque de France
Covid France 21 décembre 2012 :71.212 cas supplémentaires en 24h.
Page 1 sur 2609« Préc.
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Deschamp et le foot pour sauver Macron ?
SNCF : des grèves à Noel pour tuer encore un peu plus l’entreprise
Prix de l’énergie :Un coût supplémentaire d’environ 1000 € par ménage
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Nucléaire : le gouvernement en accusation par l’actuel commissaire à l’énergie atomique
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Nucléaire ,: l’actuel ,commissaire ,à ,l’énergie ,atomique ,accuse, le, gouvernement
François de Rugy ,Des ,homards, à ,la, banque d’affaires
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Réforme des retraites : le ministre du travail responsable du report
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Affaire McKinsey et Macron: enquête et perquisition au siège de « Renaissance »
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Russie : récession de de 3,7% au 3ème trimestre
Union européenne désaccord aussi sur le prix du gaz
>Ukraine: la France doit s’engager davantage
Politique : »Les Républicains »et Ciotti: un risque de disparition

Fusion nucléaire : une avancée majeure
La personnalisation de la nature est une erreur
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Climat : une taxe carbone européenne aux frontières
Crise de l’électricité- Macron et Hollande responsable de la catastrophe
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LFI: Bompard fait tomber les têtes des responsables nationaux
Rugby : Bernard Laporte , Une curieuse suspensio
COVID-19: RAPPEL pour tous (97 000 nouveaux cas ce mercredi)
PROCÈS SARKOZY: 3 ANS DE PRISON AVEC SURSIS contre M. « Bismuth »
>L’arnaque du dropshipping
Réforme des Retraites : peur et recul de Macron
Corruption Parlement européen : un million et demi d’euros en cash chez la vice présidente
SNCF : SUD-Rail, Une grève à Noël pour tuer encore un peu plus entreprise

Biodiversité : un massacre de masse
Politique énergétique- Macron et Hollande responsable de la catastrophe
Un tribunal international pour juger Poutine
Retraites : Bayrou voulait du temps pour expliquer
LR et Ciotti: clarifier rapidement ou disparaitre
élenchon n’est pas mort mais ses héritiers se disputent déjà l’héritage
Covid: Flambée inquiétante en Chine
Fusion nucléaire : Percée majeur aux États-Unis
Retraites : nouveau recul de Macron
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La personnalisation de la nature: une erreur
L’inflation temporaire va durer
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Endettement et emprunt record qui représente 10 % de la richesse annuelle du pays
Bompard utilise les méthodes communistes pour « remplacer » Mélenchon

Transition écologique : Un budget riquiqui
Concilier croissance et sobriété ?
5g: un affaiblissement encore plus important des batteries
Manuel Bompard pour remplacer Mélenchon
Europe Ecologie-Les Verts : Le choix entre le gauchisme ou l’environnement
Inflation et salaires : menace de grève à la BCE !
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Compte personnel de formation: Arnaques et fiasco
Sondage Covid : le retour du masque ?
GUERRE EN UKRAINE: MEDVEDEV menace avec de nouvelles armes
Conseil national de la Refondation : le fiasco total

Une inflation temporaire qui va durer !
Activité économique France: la stagnation au quatrième trimestre
Retraites : le réveil tardif de Bayrou !
Politique-Traduire Poutine en justice
Mondial foot France Angleterre : un grand ouf !
Justice et accident Rio Paris : Airbus et Air France innocentés… dans quatre mois ?
GRAND PORT » DE MARSEILLE À LYON : LA GRANDE CONFUSION DE MACRON
Réforme des retraites : Un projet du gouvernement très insuffisant
Parlement européen: Énorme corruption du fait du Qatar
Réforme des retraites :tous les syndicats contre le report à 65 ans

Perspective Croissance : la stagnation au quatrième trimestre ?
Energie et Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes
Crise économique, le fret maritime chute
Crise démographique en France : acron veut des préservatifs gratuits pour les jeunes
Démocratie-Macron, champion de la théorie des paradoxes
Politique énergétique- Macron et Hollande ont tué le nucléaire !
Convention citoyenne, Conseil national de la Refondation : où la démocratie de Macron à la sauce Poutine
Convention sur la fin de vie : Une caricature de démocratie
Environnement- Biodiversité : l’extinction des espèces
Covid France 10 décembre 2022 : toujours la hausse avec 65.509 nouveaux cas confirmés en 24h
Réforme des retraites : de très fortes mobilisations en janvier
Justice-Crash Rio Paris : Airbus et Air France innocents… dans quatre mois
Travail-Semaine de quatre jours : Mais même productivité voire davantage ?
Réforme des retraites : le réveil de Bayrou !
Traduire Poutine en justice

Crash Rio Paris : Airbus et Air France innocents… dans quatre mois ?
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Chèque carburant : une aumône ridicule
Croissance : la France va frôler la stagnation au quatrième trimestre
Emplois-jeunes: trop faibles en France
Nucléaire : Encore 18 réacteurs à l’arrêt sur 56
Electricité- Macron et Hollande ont tué le nucléaire
Politique-Macron, champion de la théorie des paradoxes
Crise démographique en France : des préservatifs gratuits pour les jeunes !
Covid France 9 décembre 2022 :71 597 cas supplémentaires en 24 heures
Biodiversité : l’extinction des espèces
Réforme des retraites : opposition totale des syndicats au report à 65 ans
Semaine de quatre jours : Mais même productivité voire davantage ?
Urgence écologique oui, dictature verte non

Les surprofits du, renouvelable
Macron, Champion de la théorie des paradoxes
Crise de l »électricité : Macron responsable pour l’opposition
Crash Rio-Paris : Comme souvent exemption de responsabilité pour Airbus et Air Franc
Covid: la Chine s’entête mais plus mollement
Le mépris de Macron pour les syndicats Y compris la CFDT
Macron et Hollande ont tué le nucléaire
Iran: Le régime de dictature menacé ?
SNCF : Une augmentation de salaire de 5,9 % aux cheminots
Enedis réprimandé pour avoir dit la vérité
ÉLECTRICITÉ:60 % des Français pensent réduire leur consommation
Chine : signe du ralentissement mondial le commerce extérieur s’écroule
Record d’emprunt pour la France

Réforme des retraites : vers des grandes grèves générales en janvier
Pauvreté : 6,5% et 8,5% de la population et 300 000 SDF
Justice: La Société de Trump coupable de fraude fiscale
Signe du retournement économique, le fret maritime chute
Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes
Biodiversité , enjeu de vie sur terre
L’inflation temporaire va durer
Société- Le projet fou d’Elon Musk de connecter les cerveaux
Coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie
Covid France 7 décembre 2022 : 105 516 cas supplémentaires en 24 heures

La hausse temporaire des prix va durer !
Loyer à l’Élysée : un appartement valorisé à seulement 2000 € par Macron
« Garanties de sécurité pour la Russie »: Marcon dérape encore
Eglise orthodoxe et Russie : l’alliance de la Kalashnikov et du goupillon
Emplois : Des seniors sous utilisés en France
L’enjeu de l’emploi des seniors
Ecoutes téléphoniques: M. Bismuth est innocent (Sarkozy)
Trafic d’influence : Des Médicis à Sarkozy
Réforme des retraites : Mobilisation des syndicats en janvier
Covid France 6 décembre 2022 :10 591 cas supplémentaires en 24 heures
Finances France : S&P abaisse à «négative» la perspective financière du pays
Chine : Recul de la croissance des services
Loi d’accélération des Enr : 72% des français disent NON
e projet fou d’Elon Musk de connecter les cerveaux

Russie : l’alliance de la Kalashnikov et du goupillon
Notation France : S&P abaisse à «négative» la perspective du pays
Réforme des retraites: Réunion de tous les syndicats aujourd’hui
Iran- Abolition de la police des mœurs : Trop tard pour arrêter la colère
Coupure d’électricité : une catastrophe dans certains élevages d’animaux
Vers triple crise sanitaire ?
Environnement et Biathlon- Haute-Savoie : de la neige transportée par camion !
Perspectives Croissance reportées par Macron en 2024 !
Pétrole : L’Opep + maintient ses quotas
Ecologie: Prolonger la durée de vie des véhicule

RER DANS 10 MÉTROPOLES : Une promesse démago de Macron
Afrique: Le danger du terrorisme …….et de la Russie
Optimisation » fiscale : une fraude d’« environ » 50 milliards par an ?
Fraude fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE
Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement
Coût de l’Énergie : difficultés financières pour 40 % des Français
Biathlon- Haute-Savoie : de la neige transportée par camion !
Croissance reportée par Macron en 2024
Délestages d’électricité : le risque d’une grande pagaille « organisée »
Menaces :Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Durée de la Retraite : Une moyenne de 25 ans supérieure à celle de l’OCDE
Alstom et Valérie Pécresse : enquête judiciaire pour prise illégale d’intérêts
Une triple crise sanitaire ?
Pouvoir d’achat : les salariés payent la note de l’inflation
Montée de la contestation interne en Russie, en Chine et en Iran
Inflation et Pouvoir d’achat : le mensonge des experts
Coupure d’électricité : le risque d’une grande pagaille organisée
Énergie- Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille
Covid France 3 décembre 2022 : hausse avec +59.008 supplémentaires en 24h
Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille
Ukraine -Poutine : la politique de la terre brûlée
Inflation : les salariés payent la note
Report de l’âge légal de la retraite: la CFDT dit non

Kanye West, idole des rappeurs américains: «J’aime Hitler et j’adore les nazis»
Chine : Contestation sanitaire….. et politique
Royaume-Uni : le Brexit responsable de 6 % supplémentaires d’inflation
Football -France -Tunisie: surtout le naufrage de Deschamps
Montée des revendications salariales en France et en Europe
Pouvoir d’achat : le mensonge des experts
Politique: colère contre les dictatures en Chine, en Iran et en Russie
Covid Chine : la crainte de plus de 1 million de morts ?
Pouvoir d’achat: Les salariés payent la facture de l’inflation
Covid France 2 décembre 2022 : hausse avec 69 253 supplémentaires en 24h
Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille
Ukraine: Moscou proteste contre la proposition de création d’un tribunal international

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Macron dit Jean Edouard 1er

Risque de conflit social : sur le pouvoir d’achat ou la réforme des retraites ?

Risque de conflit social : sur le pouvoir d’achat ou la réforme des retraites ?

Par Rémi Bourguignon est, chercheur et enseignant à l’IAE Paris Est, Université Paris Est-Créteil estime les tensions plus probables sur le pouvoir d’achat sur la réforme des retraites (interview la tribune).


Les Français se moquent-ils d’un passage de l’âge de départ à la retraite à 65 ans ?

Rémi Bourguignon – Non, mais cela fait tellement longtemps que l’exécutif en parle que finalement, les Français s’y préparent. Il y a une forme de fatalisme, de lassitude, de fatigue sur ce dossier. Et puis la réforme qui va être présentée en janvier par Emmanuel Macron revient à un format assez classique, que les Français connaissent : le décalage de l’âge. Le président a abandonné son grand projet de réforme par points, avec un passage à un système universel de retraite… qui était, au final, bien plus anxiogène. On revient à une réforme paramétrique. Que les syndicats se préparent à combattre cette réforme, est attendu. Mais je ne suis pas sûr qu’ils emporteront avec eux l’adhésion des Français, comme en 2010 par exemple. Les bastions habituels se mobiliseront, notamment les régimes spéciaux. Mais pour le reste, les Français ont la tête occupée à autre chose : maintenir leur pouvoir d’achat. Et, pour ce faire, c’est bien dans les entreprises que les bras de fer vont s’exercer, pour obtenir des hausses de salaires.

On l’a constaté en 2022, il y a eu une hausse des conflits sociaux autour des rémunérations. Il n’y a aucune raison qu’en 2023 cela change, car l’inflation va rester élevée selon les économistes. Surtout, depuis les ordonnances Macron de 2018, la négociation se fait au niveau des entreprises. Il est probable que les salariés des grands groupes s’en sortent mieux, et obtiennent des revalorisations, mais pour les autres, les marges de manœuvre risquent d’être faibles… et donc alimenter la grogne, nourrir du ressentiment.

Les syndicats vont devoir se positionner…
Oui, et d’autant plus que cette année 2023 va être très dense en élections professionnelles. Il va y avoir dans de nombreuses entreprises, les votes pour le renouvellement des CSE, les comités sociaux et économiques. C’est une conséquence directe de la loi de 2018 d’ailleurs. Ils doivent être renouvelés au maximum 4 ans après. Nous y sommes. Le législateur ne l’a pas forcément anticipé, mais là, où auparavant, il y avait des élections professionnelles au fil de l’eau dans le secteur privé, elles vont être organisées quasiment toutes en même temps. Ce qui va générer de la concurrence entre les centrales, des bras de fer. Ce calendrier risque d’accroitre les tensions intersyndicales, et de polariser les différences. De tendre encore le climat social global. Surtout, si les syndicats sont trop occupés à se faire réélire sans obtenir des avancées – de pouvoir d’achat -, les Français les mettront en minorité. Ils s’en détourneront, en se disant, que décidément, « ils ne servent à rien ».

Surtout dans un contexte, où les syndicats se font doubler par des collectifs…
Effectivement ! Les Gilets jaunes restent un véritable traumatisme pour la CGT. Et on l’a vu récemment avec le conflit des contrôleurs à la SNCF, il a échappé aux centrales habituelles… Il est né sur les réseaux sociaux, les contrôleurs ont exprimé leur ras le bol et se sont organisés pour mener des actions. Au final, ils l’ont emporté et ça a payé. De fait, ces expériences mettent en difficulté les organisations classiques. Elles se sentent – à raison – menacées. Le risque de se faire déborder peut donc les amener à vouloir montrer les muscles, alors qu’en d’autres temps, elles auraient plus facilement négocié avec la direction. Auparavant, les organisations auraient évité une grève en période de Noël etc.

Ne croyez-vous pas un mouvement coordonné de grande ampleur ?
Non, on le voit bien : chacun se mobilise pour sa « paroisse ». La CGT a essayé de lancer un mouvement général de grève quand il y a eu le conflit dans les raffineries Total, en octobre dernier, en embarquant la SNCF, ou la RATP. Cela n’a pas pris. On revient de plus en plus au contraire à une approche catégorielle. Les travailleurs se mobilisent métier par métier. Il n’y a pas de solidarité globale. Le rêve de la grève générale de la CGT aura bien dû mal à prendre. Ce qui est plus facile à gérer pour le gouvernement. Ce dernier reste d’ailleurs fidèle à lui-même : c’est, dans l’ entreprise, dans la branche que les problèmes doivent se régler. Pour lui, l’action politique n’a pas à négocier. Le gouvernement amène les syndicats à fournir un avis. Mais au final, c’est bien lui qui tranche.

L’année 2023 va aussi être marquée par le congrès de la CGT..
Oui, mais la succession de Philippe Martinez n’est pas claire. La CGT est en crise depuis longtemps, et n’a pas tranché en termes de lignes à tenir. Ce qui conduit plusieurs candidats à se déclarer. La CGT est tiraillée entre les durs, les radicaux, et ceux qui sont ouverts à la négociation. Avec ce passage de mandat de Philippe Martinez, elle risque de se trouver encore plus affaiblie qu’auparavant. Quant à la CFDT, elle reste assez discrète. Elle va essayer de limiter les dégâts de l’inflation, mais elle ne sera pas en capacité d’obtenir beaucoup d’avancées. Elle n’est pas très écoutée par le gouvernement, y compris sur le sujet des retraites. L’année 2023 prévoit d’être difficile pour ces organisations.

Voeux Macron: Le bla-bla confirmé

Voeux Macron: Le bla-bla confirmé

Traditionnellement, les vœux d’un président de la république se résument à quelques souhaits de bonheur et de santé. Quelques minutes tout au plus. Le bavard président de la république actuel en a fait une nouvelle tribune rallongeant chaque année son propos. Aujourd’hui encore , le président a adopté la tonalité moralisatrice d’un curé de campagne pour débiter pendant 20 minutes son sermon.

Celui qui n’a cessé de reculer la réforme des retraites, cette fois le promet avec la certitude de ceux qui laissent déjà transpirer leur trouille .

Sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a confirmé son intention de lancer « rapidement » la réforme du système de retraites, en vue d’une application « dès la fin de l’été ».

« Cette année sera en effet celle d’une réforme des retraites qui vise à assurer l’équilibre de notre système pour les années et décennies à venir », a déclaré le président lors de son allocution télévisée.

Le problème ce qu’il pourrait bien y avoir un détournement de motifs conflictuels avec des mouvements plus ou moins corporatistes concernant la question centrale qui occupe les français; à savoir, la perte de pouvoir d’achat

Sur la question environnementale, le propos du président s’est montré relativement anecdotique, histoire de nourrir le soutien des naifs écolos qui espèrent encore la lune de sa part.

La France doit « gagner » la « bataille » de la « transition écologique », a déclaré Emmanuel Macron, promettant d’« accélérer le déploiement des énergies renouvelables » en parallèle du « lancement de la construction de nouvelles centrales » nucléaires. Il a également évoquer le déploiement des voitures électriques dans le cadre du plan France 2030.

Le président a voulu aussi rassurer sur la crise de l’énergie

Et tout de suite d’ajouter sa contradiction majeure« nous continuons de remettre en service nos réacteurs nucléaires comme prévu, nous y arriverons », a-t-il assuré.

Le président a aussi évoqué de manière assez brève le Covid . Sans doute aussi pour éviter d’avoir à s’expliquer sur la nouvelle crise des hôpitaux qui se double de celle des médecins généralistes. Bref, effectivement le bla-bla habituel d’autant que rien n’est certain en matière de réforme des retraites. Une réforme de plus en plus allégée puisqu’elle ne s’appliquerait pas aux fonctionnaires et régimes spéciaux grâce à la « clause du grand-père ». Une réforme qui par ailleurs serait différée dans le temps. Bref une réformette injuste et peu efficace.

Covid France : les biologistes menacent de ne plus opérer les contrôles

Covid France : les biologistes menacent de ne plus opérer les contrôles


Les mouvements corporatistes pourraient bien se développer dans le pays. On l’a vu par exemple avec la surprenante grève des contrôleurs de la SNCF qui a pénalisé évidemment davantage les usagers que le gouvernement et contribuant ainsi à porter un discrédit à la SNCF qui n’en avait pas besoin. Il y a aussi en ce moment l’action des médecins libéraux. Vient de s’y ajouter la menace des laboratoires de biologie non seulement de ne plus fournir des statistiques concernant la Covid mais en plus de ne plus pratiquer l’acte de contrôle de la pandémie.

Une prise de position qui ressemble aussi de près à une mise en otage de la population

Les laboratoires de biologie ne feront plus remonter à partir du 2 janvier les résultats des tests Covid qui permettent au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie, ont indiqué samedi leurs syndicats dans un communiqué à l’AFP. «Les patients pourront continuer à se faire tester dans les laboratoires mais le gouvernement ne recevra aucune remontée de données» dans le fichier national, précisent-ils.

«Si cela ne suffit pas, nous envisageons une nouvelle grève nationale sur plusieurs jours et l’arrêt total des actes Covid pour une durée indéterminée. Nous aimerions ne pas en arriver là pour l’accès aux soins de nos patients, (c’est) désormais au gouvernement de prendre ses responsabilités et de ne pas prendre la population en otage», affirment-ils. En cause la rémunération des futurs actes en lien avec les profits réalisés au plus fort de la pandémie
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Economie et Politique-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Economie et Politique-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Mécaniquement les sanctions occidentales vis-à-vis de la Russie vont peser sur les revenus du pays. La Russie tire surtout ses revenus de l’énergie exportée qui représente presque 50 % de ses recettes. Dernièrement, l’Europe a décidé de limiter le prix du pétrole russe à 60 $ le baril quand le cours est autour de 84 Dollars le baril.

Les fournitures russes de gaz et de pétrole ont considérablement fondu en direction de l’Occident et en particulier de l’Europe.La Russie parvient cependant à fournir davantage de produits pétroliers et de gaz à la Chine, à l’Inde et à d’autres pays dans certains réexpédient ces importations vers l’Occident. L’occasion d’encaisser un petit profit car les nouveaux contrats passés par la Russie ne sont pas aussi juteux qu’avec ceux conclu avec l’Occident. À terme,les revenus tirés du gaz et du pétrole pourrait diminuer de 50 % alors que ces revenus représentent à peu près la moitié du budget russe. Cette réduction de ressources pourrait hypothéquer le financement de la nouvelle politique de défense que souhaite Poutine

Avec 90 milliards de roubles (1,3 milliard d’euros au cours actuel) récoltés grâce à la vente du pétrole et du gaz en novembre, les chiffres sont quasi stables pour le budget de l’État russe. Mais ce sont des résultats en trompe-l’œil. Selon deux médias économiques russes, The Bell et MMI, la moitié de cette somme est issue d’un paiement en retard que Gazprom devait depuis l’année dernière.

Sans cet afflux exceptionnel, les revenus auraient chuté de 48,9% sur un an. Conclusion : une dynamique négative serait enclenchée, d’après les deux titres spécialisés. La production elle-même est en recul : – 3,4% par rapport à l’année dernière. En cause, la baisse de la production de gaz : – 20%.

Cela alors que les sanctions contre le pétrole russe entrent à peine en vigueur : le plafonnement des prix du pétrole russe par l’Union européenne, le G7 et l’Australie ce lundi 5 décembre, ainsi que l’embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, plusieurs mois après l’embargo déjà décidé par les États-Unis et le Canada.

Pour ces deux médias économiques, les objectifs de revenus pour le budget russe en 2023 pourraient donc ne pas être atteints. Reste que la Russie avait déjà anticipé un fort recul de ses recettes pétrolières et gazières. Pour The Bell, la situation budgétaire générale « ne peut pas être encore qualifiée de catastrophique ».

LA JUSTESSE MORALE ET HISTORIQUE DU CÔTÉ DE POUTINE !!

« LA JUSTESSE MORALE ET HISTORIQUE DU CÔTÉ DE POUTINE !!

Avec Poutine tout est possible même l’incroyable. Il serait vraisemblablement un objet très recherché pour une étude psychiatrique du mensonge. Hollande rappelait récemment que lors d’une rencontre avec Poutine dans les années 94 ( accord de Minsk) le dictateur avait menti à quelques minutes d’intervalle.

Depuis que la Russie est sur la voie de perdre la bataille militaire avec l’Ukraine, Poutine s’est inventé un nouvel ennemi : l’ensemble de l’Occident qui s’apprêtait à envahir la Russie ! D’où conclut-il : « la justesse morale et historique du côté de la Russie.

De quoi sourire évidemment si ce n’était pas aussi tragique. Le mafieux dictateur- et sa clique qui se sont appropriés une grande partie de la richesse du pays- se réclame de la morale. Ils ont tué la démocratie et éliminer physiquement tous les opposants. Quant à l’histoire recomposée à la mode tsariste, elle sert de prétexte d’une part pour détourner l’attention sur la défaite en Ukraine, d’autre part pour servir l’utopie d’un empire de l’union soviétique reconstituée

Comme chez tous les professionnels du mensonge, Poutine parle avant de réfléchir et arrive à se convaincre ensuite de la justesse de son propos. Une maladie mentale évidemment mais très grave dans le cas d’un chef d’État qui conduit son peuple au suicide économique, social et bien sûr démocratique.

Lors de ses vœux du Nouvel An prononcés ce samedi devant des militaires ayant combattu en Ukraine, le président russe a estimé que l’année 2022 a « jeté les bases d’une véritable indépendance de la Russie ». Poutine n’hésite pas à inverser les facteurs explicatifs du conflit avec l’Ukraine.

« C’est pour cela que nous nous battons aujourd’hui, en protégeant notre peuple dans nos propres territoires historiques, dans les nouvelles entités constitutives de la Russie », a-t-il ajouté, expliquant que la « justesse morale et historique » était « du côté » de la Russie.

« C’est pour cela que nous nous battons aujourd’hui, en protégeant notre peuple dans nos propres territoires historiques, dans les nouvelles entités constitutives de la Russie », a-t-il ajouté.

Il a accusé les Américains et Européens « d’utiliser cyniquement l’Ukraine et son peuple pour affaiblir et diviser la Russie ». « L’Occident mentait sur la paix et se préparait à l’agression. Et aujourd’hui, il n’a pas honte de l’admettre, au grand jour », a encore dit le chef d’État russe.

Voeux de Macron:Un mot sur l’écologie, pour la forme !

Vouex de Macron: Un mot sur l’écologie, pour la forme !

Comme d’habitude Macron a largement dépassé le temps traditionnel consacré à l’allocution présidentielle de fin d’année. Inutilement bavard, il n’a pourtant consacré que le minimum à la problématique environnementale.

Témoin ce propos assez anecdotique:

«La transition écologique est une bataille que nous devons gagner»

Le président voudrait en faire l’un des axes forts de son quinquennat. Après un été marqué par les effets visibles du réchauffement climatique – épisodes caniculaires, incendies ravageurs, etc. -, le chef de l’État a estimé que «la transition écologique est une bataille que nous devons gagner». «La planification écologique sera l’instrument de ce dépassement historique pour baisser nos émissions de CO2 et sauver notre biodiversité».

Aujourd’hui, on voit mal la nature de cette planification écologique, réduite à un slogan commercial de la majorité.

Et pour le prouver le président de la république signale que la question des énergies renouvelables passera avant celle du nucléaire.

Encore une superbe contradiction comment en effet découpler ces deux problématiques liées autant par l’efficience énergétique que par leurs conséquences environnementales. Au sein du gouvernement, il n’y a en fait aucun concept de planification, aucun concept d’écologie mais simplement un pot de peinture verte pour de temps en temps reverdir des questions qui heurtent le terrain environnemental.

Il y aurait rait pourtant matière à débat et surtout à orientation dans la mesure où la question centrale est de rendre conciliable à la fois le progrès économique et social et la protection de la planète.

Il faut dire que les écolos gauchistes d’Europe écologie les Verts ont eux résolus la question en considérant que la suppression de la croissance réglerait le problème.

Une belle opposition entre l’incompétence et la caricature.

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?


Le président de la République a confirmé que l’année 2023 serait bien celle de la réforme des retraites. Une réforme d’ailleurs de plus en plus allégée puisqu’elle pourrait être très étalée dans le temps et ne concerner en fait une partie des salariés. Les fonctionnaires et les régimes spéciaux pourraient être épargnés avec la fameuse clause du grand-père qui permet de n’appliquer la réforme qu’aux nouveaux entrants.

Cette année (2023) sera en effet celle d’une réforme des retraites», dont la présentation est fixée au 10 janvier prochain. «Il nous faut travailler davantage», a insisté Macron , disant vouloir «assurer l’équilibre de notre système pour les années à venir. Bref une sorte de réformes allégée,différée et sans doute injuste. Pour résumer, le privé et les nouveaux vont payer pour le public et les plus anciens.

Pour autant, la bataille est loin d’être gagnée. En effet, la réforme des retraites pourrait bien être bousculée par un autre champ de préoccupation concernant l’évolution du pouvoir d’achat. D’autres motifs d’insatisfaction vont aussi s’ajouter comme l’injuste règle de la modification de l’indemnisation du chômage qui évidemment avec son caractère technocratique ne tient pas compte des situations concrètes. S’y ajouteront les insatisfactions de nombre de catégories et pas forcément uniquement de salariés. Voir à cet égard le mouvement des médecins libéraux.

L’année 2023 pourrait bien être celle de la retraite mais peut-être celle de la retraite de Macron stoppé la dans sa velléité de transformation disruptive pour le principe afin de laisser son nom dans l’histoire.

La fin de son règne pourrait bien coïncider avec l’enterrement de la réforme de la retraite car s’il échoue comme c’est possible, on pourra alors considérer que son quinquennat est déjà terminé.

Sans trancher le débat encore en cours sur l’âge légal de départ, le président a indiqué que «l’allongement de nos carrières (…) sera progressif», et qu’il «se fera par étapes, sur près de dix ans». De même, il a aussi vanté un texte «juste», en ce qu’il permettra «d’améliorer la retraite minimale» à 1200 euros, et tiendra «compte des carrières longues, des carrières hachées, des difficultés de certains métiers».

Pour autant la bataille est loin d’être gagné.

Covid Chine : des millions de morts en perspective et menace mondiale

Covid Chine : des millions de morts en perspective et menace mondiale ?


Plusieurs experts pronostiquent l’hypothèse possible de millions de morts en Chine suite au développement exponentiel du Covid.

En cause surtout le fait qu’on passe brutalement d’une politique zéro Covid immobilisant les Chinois à leur domicile ou dans des lieux spécialisés à une politique de libre circulation à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Le parti communiste chinois et le président ont jusqu’alors soutenu cette politique de zéro Covid pour se distinguer de l’Occident. Un véritable crime sanitaire qui refusait la vaccination qui provenait essentiellement de l’extérieur.

Faute de vaccination aussi d’auto immunisation, le virus trouve un terrain privilégié chez des individus dans l’organisme est dépourvu de défenses. À la différence notamment des pays développés qui ont pratiqué la vaccination de masse et l’immunisation du fait que beaucoup étaient asymptomatiques et transmettaient cependant virus et capacités de résistance.

C’est évidemment un énorme échec sanitaire mais aussi politique pour la Chine qui parallèlement est en train de tuer son économie. Hier les Chinois étaient interdits de déplacement, aujourd’hui ils deviennent brusquement libres mais beaucoup se refusent à aller travailler pour ne pas risquer la contamination. Le grand risque pour le monde entier, c’est sait que la Chine développe de nouveaux variants (le virus ne cesse en effet d’évoluer), des variants encore plus dangereux que ceux qui sont identifiés et qui pourraient contaminer une grande partie du monde.

Cette gestion calamiteuse et dramatique du virus pourrait à terme remettre en cause la dictature communiste en Chine

Le régime de Xi Jinping est un «régime finissant, comme l’était l’URSS dans les années 1980», analyse dans le Figaro la sinologue et spécialiste de la dissidence chinoise.
Xi Jinping a prétendu que la gestion du Covid par la Chine était la preuve de sa supériorité par rapport au système occidental. À quel point la situation actuelle est-elle menaçante pour lui politiquement?

• Marie HOLZMAN. – Manifestement ce n’est pas le cas. Il a fait subir aux Chinois la torture de trois ans de quasi-emprisonnement. Les conséquences du confinement ont été tragiques. Par ailleurs, il n’y a pas eu de « zéro Covid », malgré le nom trompeur de cette politique. La preuve, c’est ce que ça revenait tout le temps. Combien y a-t-il eu de morts pendant la période « zéro Covid » ? On n’en sait rien, puisque les Chinois ne communiquent pas les chiffres ou donnent des chiffres faux. Quand ils parlent de 4000 morts, c’est totalement risible. On voit bien que les crématoriums débordent, que la population panique. Xi Jinping s’est entouré d’une clique d’obligés et a écarté tous les gens compétents. Il a même fini par mettre sur la touche le premier ministre…

Crise de société et crise de régulation

Crise de société et crise de régulation

par Thibaut Duvillier, Revue interdisciplinaire d’études juridiques (extrait)

Cet article vise à éclairer le concept de crise au regard des théories de sociologie du droit. Partant de précurseurs comme Max Weber et Emile Durkheim, nous prêterons une attention toute particulière aux théories de Niklas Luhmann et de Jürgen Habermas en essayant de mettre en lumière le sens du mot crise ou la lecture que ces auteurs en donnent. Cet exposé se présente sous la forme d’une contribution à la mise en application de concepts sociologiques, tantôt traditionnels (Weber et Durkheim), tantôt contemporains (Luhmann et Habermas), au regard de la crise du droit et de la société à laquelle nous assistons. Dans le cas de Weber et Durkheim, le but n’est donc pas tant d’actualiser les modèles heuristiques de ces quelques grandes figures de la sociologie du droit que de manifester la pertinence analytique de ces théories dans le cadre de recherches socio-juridiques actuelles destinées à mieux comprendre les mécanismes de crises juridique et sociétale.

Auparavant, il nous semble nécessaire d’attirer l’attention des lecteurs sur le sens du mot crise, sur son utilisation dans différents domaines, ainsi que de mettre en exergue les risques liés à la banalisation d’un tel concept. Ensuite, afin de mieux percevoir les composantes de la crise de droit et de société, il convient d’expliquer brièvement ce que recouvrent les mutations sociétales qui traversent autant que structurent nos sociétés contemporaines. Enfin, entrant dans le vif du sujet, nous analysons, dans un premier temps, la crise juridico-sociétale au regard des concepts de droit formel/matériel et rationnel/irrationnel formulés par Weber et de ceux de droit répressif/restitutif énoncés par Durkheim pour, dans un second temps, la confronter aux conceptions procédurale et systémique actuelles développées par Habermas et Luhmann. Après avoir mis en lumière l’importance du développement de l’espace public et de ses limites et dans un souci d’une meilleure compréhension du modèle de crise, nous nous permettons d’examiner la complémentarité des théories de type autopoïétique de Luhmann et de type communicationnelle d’Habermas. En guise de conclusion, nous essayons, sous la forme d’hypothèses, tant de circonscrire les sources et problèmes posés par la crise juridique et sociétale telle qu’elle est construite dans le cadre de cet article que de rendre compte d’un certain nombre de propositions de solutions à celle-ci.

Introduction

La crise du lien social, la crise de la modernité, la crise du contrat social, la crise de l’État de droit, la crise de l’État providence, la crise de l’État social, le développement d’un État sécuritaire. Il devient rare de trouver une étude quelque peu scientifique sans y voir apparaître une de ces expressions. Elles reflètent certes une réalité depuis longtemps observée mais son utilisation abusive ne risque-t-elle pas de banaliser l’ampleur du phénomène ? Poussons la provocation plus loin en osant affirmer que toute étude scientifique relative à la sociologie des rapports sociaux au sens le plus large du terme ne serait potentiellement crédible que s’il est fait référence à cette notion de crise.

Ces expressions (crise de la société, crise du droit), presque galvaudées au fil du temps, perdent leur sens premier. En effet, faut-il rappeler la signification originaire du mot “crise” : période momentanée, transitoire d’un état à un autre. S’il y a crise, le changement et la stabilité 

Ces concepts sont particulièrement mis en évidence dans le… doivent logiquement lui succéder. En effet, la crise ne constitue qu’un point de rupture dans la continuité. De même, il est erroné de parler de crise économique si celle-ci perdure depuis plus de trente ans. Afin d’éviter de porter le flan à la critique, nous convenons bien volontiers qu’il s’agit en fait d’une question de référence par rapport à l’échelle du temps. Le moteur de la crise que nous traversons réside dans la combinaison de l’accroissement apparemment irréductible de la complexité, d’une part, et l’accélération du rythme de changement social, d’autre part. Dès lors, en simplifiant notre raisonnement, comment changer le changement ? Autrement dit, comment agir sur les éléments changeants afin de les rendre plus stables ?

Nous comprenons que l’expression “crise de régulation” renvoie aux attentes régulatrices projetées dans le droit à défaut de pouvoir être rencontrées par l’État et le marché. Cette crise de société se rapporte à la complexité croissante qui l’affecte. C’est pour cette raison que nous avons choisi plus particulièrement l’approche systémique de Luhmann afin de mieux comprendre le processus relationnel établi entre le système juridique, politique et économique essentiellement.

Mais le mot crise garde-t-il toute sa signification au regard de l’usage qu’il en est fait ?

De même, ce risque de banalisation se trouve présent dans la problématique de l’extension de la notion des droits de l’homme. Si l’on se réfère à l’une des classifications en matière de droits de l’homme, on peut en distinguer de trois types. A chacun d’eux correspond ce que l’on appelle une génération. La première génération des droits civils et politiques (droits-libertés) correspond à l’image de l’État libéral, la seconde, celle des droits sociaux, culturels et économiques (droits-créances), au modèle de l’État providence et la troisième, où figurent notamment le droit à la paix et le droit au développement (droits culturels collectifs ou droits-solidarités), à « l’ère post-moderne de l’absorption de l’État au sein de “l’arène internationale” » 

S’il est intellectuellement possible, et même heureux, de penser les droits de l’homme dans une perspective plurielle, il paraît moins sûr qu’un État puisse garantir la satisfaction de ces droits pour tous les citoyens. De plus, dès lors qu’aucune échelle de valeur sémantique n’indique la procédure de réalisation d’un choix entre ces différents droits, comment déterminer les droits primordiaux à assurer ? Dans ce cadre, un État démocratique pourra-t-il encore juger du taux de couverture des droits d’un État totalitaire, sachant que lui-même ne respecte pas scrupuleusement l’entièreté des droits de l’homme ? A l’instar de la structure pyramidale de l’ordre juridique de Hans Kelsen, pourrait-on concevoir une pyramide des droits de l’homme ? Pourrait-on imaginer, selon le modèle procédural de décision politique de Jürgen Habermas, un consensus autour des priorités en matière de droits de l’homme ? Si le concept de droits de l’homme soulève actuellement quelques divergences d’interprétation, que dire du terme encore plus équivoque de “génération”.

En démographie, une génération équivaut à 25 années. se succèdent tout en se superposant, il arrive un moment où la première génération cède sa place à la seconde. Or, tel n’est pas le but poursuivi.

9André-Jean Arnaud confirme cette hypothèse en affirmant que les chercheurs en sociologie constatent des violations des droits de l’homme qui, en réalité, ne sont que « le résultat d’une perception occidentale d’un concept à valeur universelle interprété de manière relativement diverse selon les cultures » 

A.-J. Arnaud, M.-J. Farinas Dulce, Introduction à l’analyse…. Cette problématique des droits de l’homme nous permet d’ailleurs de mettre en exergue les limites de l’universalité de la philosophie moderne de la justice explicitées ultérieurement dans ce travail.

Cependant, si l’on reprend une autre typologie où le nombre de types de droits de l’homme s’élève à six, est-il encore possible de penser les droits de l’homme comme une notion univoque ? L’articulation qui unit ces droits civils, politiques, sociaux, moraux, universalistes et culturels ne peut dès lors se concevoir que dans une perspective “d’absolu plural”. La mise en œuvre d’une démocratie nécessite de satisfaire l’ensemble de ces droits mais, au regard de la réalité, ils apparaissent clairement antinomiques. Sans hiérarchiser ces droits, il est cependant possible de leur accorder un statut particulier. Ainsi, en ce qui nous concerne, l’accent est mis sur le développement de droits politiques tendant à accroître la participation à l’espace public. C’est à cet endroit d’ailleurs que se régleront les antinomies entre les autres droits. Nous reparlerons plus loin dans cet article de cet espace public conçu comme lieu de concertation et de discussion.

I – Les mutations sociétales

L’effacement du législatif devant la prééminence de l’exécutif lors du développement de l’État providence et l’extension du pouvoir judiciaire lors de la crise de ce dernier constituent les principales transformations au niveau de l’évolution de la nature de l’État de droit. Même si l’on ne demeure pas attaché à la stricte séparation des pouvoirs, n’est-il pas dangereux d’observer une délégation de responsabilités croissante laissée aux juges quant à l’interprétation de textes de plus en plus complexes et nombreux, une absence remarquée du législatif et un renforcement de la technocratie ? Habermas confirme ces propos en présentant la crise du droit comme double : « il s’agit du fait que la loi parlementaire perd de sa force d’obligation et que le principe de séparation des pouvoirs est mis en péril » 

J. Habermas, Droit et démocratie. Paris, Gallimard, 1997, p.…. La restauration de l’espace public par le respect des conditions d’une discussion gouvernée par “la situation idéale de parole” nous semble essentiel afin de revitaliser les débats parlementaires qui, le plus souvent, restent clivés, majorité contre opposition. Jürgen Habermas ne restreint pas l’espace public à l’enceinte du Parlement. Tout espace public peut être régi par une sorte de discipline de vote prônée par Habermas et caractérisée par une réelle prise de parole précédant la prise de décision. Mais, comme nous le soulignerons ultérieurement, la discussion n’est pas le seul moyen de se poser comme acteur et décidant du procès politique. D’ailleurs, comment réveiller la conscience citoyenne et mobiliser les acteurs sociaux à s’engager dans le processus démocratique, alors même que les assemblées du Peuple se caractérisent par une absence, voire une désertion de plus en plus flagrante de leurs représentants ? Même si le Parlement ne représente qu’une strate de l’espace public, il n’en est pas pour autant le lieu le moins important du point de vue de l’effet des décisions qui y sont prises.

La mondialisation de l’ensemble des différents sous-systèmes et, plus particulièrement, le système économique (l’impuissance à contrôler le marché en tant qu’instrument de régulation), le système politique (« mutations d’échelle de la souveraineté ») 

J.-L. Génard, “La justice en contexte”, in Le rapport des… et celui des moyens de télécommunications (le développement impressionnant du réseau Internet par exemple) constitue également un des défis majeurs de gestion auquel le système social dans son ensemble est et sera confronté. Ainsi, pour une question de terminologie, André-Jean Arnaud préfère le terme de globalisation à celui d’“internationalisation” utilisée par les juristes pour décrire les échanges transcendant les frontières des États nations puisque « le recours (…) à la notion de “globalisation des échanges” réside précisément dans le fait qu’on veut faire comprendre (…) que les nations sont (…) exclues des échanges dont on parle » 

Pour une justification plus explicite de la terminologie….

La mondialisation de l’économie, la limitation de la politique gouvernementale par le carcan juridico-économique européen, les “Affaires” de “dysfonctionnements” institutionnels et de corruption d’hommes politiques, la lenteur et la pesanteur d’un appareil d’État bureaucratique symbolisent aux yeux des citoyens l’impuissance du politique à faire face à ces mutations sociétales. Au niveau théorique, l’approche autopoïétique de Luhmann rend compte de ce phénomène.

On peut illustrer les limites de l’action étatique dans la prégnance de la question sociale 

J. Commaille, Les nouveaux enjeux de la question sociale,… au cœur des débats socio-politiques. En contrecarrant la libre concurrence, les aides de l’État aux entreprises économiquement défaillantes sont jugées illégales au regard du droit européen. L’État-nation, en se fondant dans un système juridique et économique supranational, trouve son interventionnisme largement déterminé par les directives européennes.

Cependant, le facteur qui reflète le mieux le danger de l’arbitraire au niveau de l’exécutif réside dans le développement du phénomène technocratique. Symbole de la fracture du contrat social, la technocratie risque d’occulter la distanciation communicationnelle croissante entre le citoyen et le politique. L’hypertrophie de la sphère technocratique issue des divers pouvoirs exécutifs existant au sein du même État, associée à l’eurocratie au niveau supranational constitue un réel danger démocratique dans la mesure où le citoyen n’est plus impliqué (ou ne s’implique plus) au sein des processus décisionnels de la cité. En ce qui concerne le pouvoir judiciaire, le danger se situe tant au niveau d’un formalisme exacerbé que d’une marge d’interprétation et d’un pouvoir discrétionnaire trop large. Dans le dernier cas, c’est au niveau de la clarté de la prise de décision du juge que se situe le danger. Dès lors, il importe de rechercher un “droit flexible” sans tomber dans le travers d’un “droit trop flou”.

A un niveau plus microsociologique, l’expression des revendications qui ont suivi l’Affaire Dutroux en Belgique et qui se sont notamment manifestées lors la marche blanche du 20 octobre 1996 [13]

B. Rihoux, S. Walgrave, L’année blanche : un million de… mérite aussi le statut de mutation sociétale.

La méfiance des citoyens à l’égard des institutions se traduisit par des attaques répétées à l’encontre d’une justice dite “à deux vitesses”, “bureaucratique” et par la mise en avant de droits à une justice plus “rapide”, plus “efficace”, plus “humaine”, plus “transparente”. S’il est clair que ces slogans ne sont pas dénués de toute vérité, il nous faut bien mettre en exergue quelques-unes des confusions qu’ils véhiculent. Qu’est-ce qu’une justice plus “transparente”, plus “efficace” ?

Une justice plus humaine implique a priori une prise en considération par le juge des particularités de l’interaction sociale qu’il a à réguler. Or, certains puristes du droit regrettent que le législateur accorde au juge cette possibilité d’interpréter l’esprit de la loi. Certes, le juge ne raisonne, fort heureusement, pas comme une “machine à subsomptions” mais, avec l’intrusion de valeurs éthiques, morales, religieuses voire politiques, ne risque-t-on pas d’assister à une justice “individualisée” qui, si elle peut faire le bonheur des justiciables à court terme, ne pourra, à moyen et long terme, garantir aucune sécurité juridique. Cet élément demeure pourtant un des piliers de notre État de droit. On se trouve ici en présence du débat qui oppose, d’une part, des normativistes comme Hans Kelsen ou, dans une moindre mesure, Max Weber et, d’autre part, les représentants du Mouvement du droit libre dont un des représentants les plus connus se nomme Eugen Ehrlich. Quant à la revendication à une justice plus rapide, le danger est grand de chercher à résoudre les litiges de manière fordiste (à la chaîne) au risque de rejeter au second plan les droits de la défense…..

A première vue, le problème sociétal majeur renvoie au manque de cohérence que revêt le système juridique et qui recouvre l’idée d’integrity de Dworkin. Face à la complexité croissante du droit et de la réalité sociale et de leur inadéquation, le juge herculéen s’improvise peu à peu “législateur de second rang”. A la loi générale, abstraite, reproductible et répétitive se substitue la décision particulière fondée sur l’examen du dossier dans toute sa singularité. Cependant, comme le souligne François Ost, le dieu Hermès, figure emblématique de la réconciliation de la “vérité révélée” et de la “réalité négociée” par l’intermédiaire de la communication en réseau, « paraît le mieux rendre compte de la complexité des phénomènes juridiques contemporains » Bref, le droit contemporain est polycentrique et complexe. Le réseau complexe dont il est issu tend à alourdir la tâche du juge chargé de reconstruire le droit, de lui redonner cohérence afin de pouvoir l’appliquer. Même s’il n’appartient pas au juge, sur un plan strictement constitutionnel de légitimité démocratique, de repenser “l’accumulation anarchique des règles de droit” 

A.-J. Arnaud, M.-J. Farinas Dulce, op. cit., p. 233., il est compréhensible qu’il tente néanmoins de redonner sens à ce désordre juridique. En effet, c’est à lui que revient le rôle de juger, c’est-à-dire de rechercher la solution qui satisfasse les parties en présence tout en respectant les lois qui régissent la vie en société. Si l’on passe du stade de la stricte séparation des pouvoirs à celui, purement pragmatique, de la pratique judiciaire au quotidien, il paraît indéniable que « la tâche des juges pourrait bien se révéler totalement insurmontable dans nos sociétés complexes » 

.
Le droit est polycentrique ; il est de plus en plus souvent négocié plutôt qu’imposé. Les modes de transaction, de concertation ou encore de médiation rendent compte de ce phénomène. Ces initiatives placent les acteurs du procès sur une nouvelle scène, avec de nouveaux rôles. Le développement de cet espace public privilégiant la discussion fondée sur la recherche du meilleur argument n’est susceptible de porter ses fruits que si les divers acteurs de ce jeu en connaissent les règles. Dans le cadre de la conception procédurale du droit, ces acteurs doivent être conscients des principes qui guident l’éthique de la discussion. Sans nul doute, c’est au juge qu’incombera ce rôle d’arbitre et de garant du respect de ces principes. Sans nul doute, cette participation des justiciables au processus d’application des règles de droit ne peut que renforcer le sentiment de citoyenneté responsable. Si les citoyens s’engagent dans un processus similaire au niveau de la formulation de ces règles, le législateur devra-t-il aussi s’effacer pour s’accommoder du rôle d’arbitre ?

C’est donc au niveau de la cohérence de l’ordre juridique, d’une part, et des rôles et des attentes qui y correspondent, d’autre part, que se situe notre discours. Discours qui trouvera dans la théorie luhmanienne un écho positif, puisque la notion d’attente y occupe une place considérable.

De l’observation de cette crise du droit moderne, fondée principalement sur la simplicité, la raison naturelle, et l’universalité, ne peut-on émettre l’hypothèse suivante ? Face à un désordre juridique pesant, le juge ne serait-il pas tenté de rechercher la bonne réponse du droit au cas qui lui est soumis dans des considérations davantage morales que juridiques 

Concernant ce processus de “remoralisation du monde” par le…. Dès lors, en atténuant la séparation droit-morale et en favorisant l’inflation de décisions propres à la situation particulière que le magistrat a été amené à juger, ne risque-t-on pas de renforcer l’incohérence régnant au niveau de l’ordonnancement des sources du droit ? On se rend compte ici des dangers de l’émergence d’un cercle vicieux au sein du système juridique.

Notes
[1]
Cet article est également disponible depuis le 16/11/1999 sur le site Internet du Réseau Européen Droit et Société hébergé par la Maison des Sciences de l’Homme de Paris (http://www.msh-paris.fr/red&s/index.htm).
[2]
E. Le Roy, “Crises, mondialisation, complexité sociale. Spécificités des situations et généralités des pratiques”, in S. Tessier (sous dir. de), A la recherche des enfants des rues, Paris, Karthala, 1998.
[3]
A.-J. Arnaud, Crise contemporaine de nos sociétés, crise du droit et réflexion juridique, Conférence prononcée le 23 novembre 1981 au Centre de philosophie du droit de l’Université del Zulia, Maracaïbo, Venezuela, Internet Réseau Européen Droit et Société.
[4]
Ces concepts sont particulièrement mis en évidence dans le domaine de la sociologie des organisations. Même si nous ne pensons pas directement à l’idée d’une transposition efficace des instruments de régulation organisationnelle à une méta-organisation, l’État, il nous faut bien constater, notamment dans l’organisation de colloques et dans la rédaction d’ouvrages collectifs, “l’intrusion” de sociologues de l’organisation dans le domaine de la régulation étatique et de la sociologie politique.
[5]
B. Frydman, G. Haarscher, Philosophie du droit, Paris, Dalloz, 1998, p. 117.
[6]
B. Frydman, G. Haarscher, op. cit.
[7]
En démographie, une génération équivaut à 25 années.
[8]
A.-J. Arnaud, M.-J. Farinas Dulce, Introduction à l’analyse sociologique des systèmes juridiques, Bruxelles, Bruylant, 1998, p. 202.
[9]
J. Habermas, Droit et démocratie. Paris, Gallimard, 1997, p. 459.
[10]
J.-L. Génard, “La justice en contexte”, in Le rapport des citoyens à la justice : composantes de la problématique, Bruxelles, Centre d’études sociologiques (FUSL) – Centre interdisciplinaire d’études juridiques (FUSL) – Département de sociologie (UCL), 1999, p. 15.
[11]
Pour une justification plus explicite de la terminologie utilisée cf. A.-J. Arnaud, M.-J. Farinas Dulce, op. cit., p. 286
[12]
J. Commaille, Les nouveaux enjeux de la question sociale, Paris, Hachette, 1997.
[13]
B. Rihoux, S. Walgrave, L’année blanche : un million de citoyens blancs : qui sont-ils ? Que veulent-ils ?, Bruxelles, EVO, 1997.
[14]
F. Ost, “Le rôle du droit : de la vérité révélée à la réalité négociée”, in G. Timsit, A. Claisse, N. Belloubet-Frier (sous dir. de), Les Administrations qui changent. Innovations techniques ou nouvelles logiques ?, Paris, PUF, 1996, p. 73. Pour plus de détails, le lecteur peut aussi se rapporter à la contribution de François Ost intitulée “Jupiter, Hercule, Hermès : trois modèles de juge”, in P. Bouretz, La force du droit (sous dir. de), Paris, Esprit, 1991, p. 241-272.
[15]
F. Ost, op. cit., p. 73.
[16]
A.-J. Arnaud, M.-J. Farinas Dulce, op. cit., p. 233.
[17]
B. Frydman, G. Haarscher, op. cit., p. 61.
[18]
Concernant ce processus de “remoralisation du monde” par le droit, le lecteur peut se référer à J.-L. Génard, “La justice en contexte”, op. cit., p. 38-40.
[19]
J. Habermas, op. cit., p. 460.
[20]
Weber définit le droit comme un ordre légitime dont “la validité est garantie extérieurement par l’éventualité d’une contrainte (physique ou psychique) exercée par une instance humaine, spécialement instituée à cet effet, qui force au respect de l’ordre et châtie la violation”, in A.-J. Arnaud, M.-J. Farinas Dulce, op. cit., p. 75.
[21]
Durkheim caractérise le droit comme “l’organisation sociale dans son aspect le plus stable et le plus durable”, in A.-J. Arnaud, M.-J. Farinas Dulce, op. cit., p. 48.
[22]
E. Durkheim, De la division du travail social, Paris, PUF, 1973 (1893), p. 29-30.
[23]
E. Durkheim, op. cit., p. 29.
[24]
J. Chevallier, “De quelques usages du concept de régulation”, in M. Miaille (sous dir. de), La régulation entre droit et politique, Paris, L’Harmattan, 1995, p. 71.
[25]
Séminaire “Obéir et désobéir. Le citoyen face à la loi” organisé par le Centre de Philosophie du Droit de l’Université Libre de Bruxelles, année académique 1998/1999.
[26]
A.-J. Arnaud, M.-J. Farinas Dulce, op. cit., p. 133.
[27]
Sur le caractère autoréférentiel du droit chez Luhmann et chez Kelsen, le lecteur peut se référer à A. Carrino, “Max Weber et Hans Kelsen”, in C.-M. Herrera (sous dir. de), Le droit, le politique autour de Max Weber, Hans Kelsen, Carl Schmitt, Paris, L’Harmattan, 1995, p. 197.
[28]
Cette distinction entre Law in Books et Law in Action s’inscrit dans le mouvement du “réalisme juridique nord-américain”. Proposée par Roscoe Pound et reprise notamment par Oliver W. Holmes, cette double conception du droit rend parfaitement compte de l’écart qui peut exister entre les règles juridiques telles qu’elles sont écrites dans les livres et les règles juridiques telles qu’elles sont appliquées par les juges (ce que l’on appelle aussi les règles réelles ou real rule).
[29]
Ph. Gérard, Droit et démocratie. Réflexions sur la légitimité du droit dans la société démocratique, Bruxelles, FUSL, 1995, p. 58.
[30]
J. Habermas, op. cit., p. 80.
[31]
J. Habermas, op. cit., p. 253.
[32]
J. Commaille, op. cit., p. 131.
[33]
J. Habermas, op. cit., p. 66.
[34]
H. Willke, “Diriger la société par le droit”, in Archives de philosophie du droit, Tome 31, 1986, p. 193.
[35]
H. Willke, ibidem, p. 191.
[36]
J. Lenoble, Droit et communication, Paris, Éd. du Cerf, 1994, p. 16.
Mis en ligne sur Cairn.info le 08/09/2019

https://doi.org/10.3917/riej.045.0027

1...3031323334



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