Après le chèque carburant, le chèque pour le pain ?
Un nouveau chèque carburant pour être reçu pour les utilisateurs éligibles qui se rendent à leur travail. L’idée est de faire face encore à la crise de l’énergie et en particulier du carburant.
Cette distribution de chèques pour faire face aux différents aspects de la crise fêtent entrer la France dans une sorte d’économie de guerre administrée
Notons que ce type de mesure est assez peu efficace car en général réclamé par la moitié des bénéficiaires compte tenu de la complexité de la procédure.
.Mais la question fondamentale qui se pose est de savoir si ne serait pas plus efficace de mettre en place une régulation pérenne s’attaquant aux racines du mal; en effet jamais sans doute; les énergéticiens (carburant, fioul domestique, électricité gaz) n’ont jamais réalisé autant de profits grâce à la crise.
Il s’agirait donc de mettre fin notamment à l’énorme spéculation qui a été occasionnée à l’occasion d’une crise générale de l’énergie.
On objectera que les chèques constituent des mesures ciblées. Un curieux ciblage quand en faite mesure carburant applicable à partir du 1er janvier concernera toutes les voitures attestant de déplacements domicile travail.
Encore une fois, il aurait été plus simple et plus efficace de réguler les prix du carburant par exemple dans le cadres d’une fourchette et cela sans nécessairement d’apports financiers de l’État.
À ce rythme on peut se demander si le gouvernement ne décidera pas un jour de créer des chèques pour le pain dans la mesure où les boulangeries sont très fortement impliquées par la hausse de l’énergie dont les coûts ont été multipliés par sept à huit en moyenne notamment par des pseudos énergétiques qui ne produisent rien, qui ne distribue rien et qui constituent des intermédiaires inutiles.
L’aide s’élève à 100 euros. À noter, chaque véhicule ne peut donner lieu au versement que d’une aide, et chaque personne ne peut demander qu’une aide, même si elle dispose de plusieurs véhicules. Ainsi, un foyer ayant une voiture pour deux actifs ne pourra demander qu’une aide. En revanche, «elle peut s’élever à 200 euros pour un couple qui travaille et possède 2 voitures».
Selon Matignon, le montant de 100 euros «représente une remise de l’ordre de 10 centimes par litre» à la pompe, «sur la base des trajets moyens» des Français, soit 12.000 kilomètres sur une année.
Quels véhicules sont concernés ?
Les véhicules doivent être «régulièrement assurés», et ils peuvent être à deux, trois ou quatre roues, thermiques ou électriques, précise le site des impôts. Il est aussi possible de solliciter l’aide pour un véhicule de société ou loué pour une longue durée, ainsi que pour une «utilisation habituelle à des fins professionnelles du véhicule appartenant à un proche».
Aucune condition kilométrique n’est exigée pour recevoir le chèque, mais les véhicules de fonction dont les frais de carburant sont pris en charge par l’employeur ne sont pas concernés, de même que les véhicules agricoles, poids lourds et quadricycles lourds à moteur. Les trottinettes et vélos sont aussi exclus, sans surprise.
Qui ne sera pas éligible ?
L’indemnité carburant s’adresse uniquement aux personnes qui travaillent et exclut ainsi les retraités, parents au foyer et les chômeurs. Pour les demandeurs d’emploi, une aide spécifique est accordée par Pôle Emploi pour rembourser leurs déplacements liés à leur recherche de travail.
Pour recevoir le chèque, il faut se rendre directement sur le site des impôts, à partir de ce lundi 16 janvier à 9h. Un formulaire est mis en ligne sur ce sujet, et vous aurez jusqu’au 28 février pour faire votre demande. Les premiers versements sont attendus fin janvier.
Il faut ensuite renseigner votre numéro fiscal, votre plaque d’immatriculation et remplir une déclaration sur l’honneur indiquant que vous utilisez bien votre voiture pour vous rendre au travail.
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