Prix et Inflation: le tripatouillage de l’INSEE
Comme par hasard, l’INSEE sort des chiffres de plus en plus bas de l’inflation. Il y a d’a bord le niveau ramené à 5.9 % au lieu de 6.2 en novembre. Un calcul déjà obsolète car il ne tient pas compte de la modification structurelle de la consommation des ménages. Et hier l’INSEE sort un chiffre d’inflation en moyenne qui minimise encore l’inflation à 5.2. le seul problème c’est que les tarifs et prix augmentent le plus souvent en fonction du niveau et non de la moyenne. Bref ,le bricolage méthodologique habituelle surtout pour éteindre lesdemandes d’ajustement des salaires et épargnes.
L’institut de statistiques confirme ainsi sa première estimation pour décembre. « L’inflation de décembre a surpris à la baisse. Elle s’explique principalement par ce qui s’est passé sur les marchés du pétrole et du gaz. 2022 s’est finie sur une meilleure note que prévu. Cela ne veut pas dire que l’on a fini de parler de l’inflation. Le pic d’inflation est devant nous, » analyse l’économiste d’ING, Charlotte de Montpellier, interrogée par La Tribune.
Sur un an, l’inflation a bondi en moyenne de 5,2% en 2022 contre 1,6% en 2021. « + 5,2 % pour l’ensemble des ménages, + 6 % pour les 20 % des ménages les plus modestes (c’est l’indice utilisé pour l’indexation du SMIC). Evidemment, l’énergie mène la danse : + 23,1 % en moyenne annuelle en 2022, +29 % pour les seuls produits pétroliers, +41 % pour le gaz en dépit du bouclier tarifaire », a expliqué de son côté le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier sur le réseau social Linkedin, ce vendredi.
En effet, la moindre générosité du bouclier tarifaire et la levée de la ristourne sur les carburants risquent d’accroître les pressions inflationnistes sur l’économie tricolore. « Il y a toute une série d’ajustements qui arrive en début d’année. Il devrait y avoir un impact de la hausse du bouclier tarifaire. Va-t-on atteindre le pic symbolique de 7% ? Rien n’est sûr mais un pic est attendu au cours du premier semestre », souligne Charlotte de Montpellier.
S’agissant du second semestre, la plupart des économistes s’attendent à un coup de frein de l’indice des prix à la consommation. « La deuxième partie de l’année devrait voir une inflation ralentir à 5%. Il ne faut pas négliger l’impact des pressions inflationnistes sur l’alimentaire. Il y a aussi une pression sur les salaires via l’indexation sur le SMIC, » ajoute l’économiste. Mais la France pourrait figurer en tête de classement des pays européens les pl
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