«Gilets Jaunes»: L’échec du retour

«Gilets Jaunes»: L’échec du retour

Avec une participation de 5000 personnes dans l’ensemble du pays , c’est évidemment un échec total pour le retour des gilets jaunes. En cause, le détournement du mouvement par des
personnalités et le noyautage par l’extrême gauche. S’ajoutent à cela le manque d’objectifs clair et de nombreuses contradictions de la protestation faisant cotoyer anarcho syndicalistes,
marxistes, poujadistes et révolutionnaires. Sans parler de la violence de certains extrémistes.

Ils étaient seulement 2000 à Paris pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron, la future réforme des retraites, l’inflation ou encore demander une refonte des institutions.

Quelque 4700 personnes se sont mobilisées samedi 7 janvier en France à l’appel des «gilets jaunes», dont 2000 à Paris, pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron, la future réforme des retraites, l’inflation ou encore demander une refonte des institutions, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.

À Paris, le principal cortège s’est ébranlé vers 14 heures du VIIe arrondissement de la capitale pour rejoindre le quartier de Bercy, dans l’est de Paris, a constaté une journaliste de l’AFP. Le défilé, qui s’est étoffé au fil de l’après-midi, était encadré par un important dispositif policier et nombre de médias venus jauger l’hypothétique reprise du mouvement à trois jours d’une réforme des retraites controversée et sur fond d’inflation.

Lire le dossier«Gilets jaunes» : le gouvernement face à la mobilisation

La manifestation qui avait été relayée sur les réseaux sociaux, a traversé le sud de Paris au rythme des chants anti-Macron mais sans les violences ou heurts entre manifestants et forces de l’ordre qui ont émaillé le mouvement «gilets jaunes» initialement lancé en novembre 2018 contre la hausse de la taxation sur les carburants et qui s’est depuis largement étiolé. «Ça va prendre de l’ampleur avec la réforme des retraites, on recommence», a témoigné Hasna Kenider, assistante administrative. «On n’a plus de services publics. L’hôpital j’ai peur d’y aller. Je ne me vois pas travailler jusqu’à 64 ans», a-t-elle poursuivi.

Lætitia, trentenaire qui n’a pas souhaité donner son nom, a déploré «la tiers-mondisation de la France» tout en déplorant de «payer beaucoup d’impôts» sans voir «en retour ce pour quoi on paye». D’autres rassemblements étaient organisés en France. Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 2700 participants pour 58 actions répertoriées.

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