Une urgence économique : supprimer les énergéticiens parasites
Le pouvoir prend enfin conscience du drame qui se joue dans certaines entreprises et chez certains artisans vis-à-vis de l’explosion des prix de l’énergie.Des pouvoirs publics pourtant complices, Macron y compris, quand en 2016 sur recommandation allemande et de la commission, on a jeté le secteur de l’électricité brutalement dans les mains d’un spéculatif marché.
Auparavant la France avait en quelque sorte des tarifs réglementés et prévisibles. Depuis, nombre de sociétés plus ou moins bidon se sont mises elle aussi au même rang que EDF. Avec une différence de taille, ces entreprises ne transportent rien, ne distribuent rien et elles ne fournissent aucune valeur ajoutée.
Elles se sont implantées grâce à des tarifs mirobolants qui n’ont pas duré et qui ont explosé avec la crise mondiale de l’énergie. Grâce à des clauses léonines, ces entreprises dites énergéticiennes ont réalisé des profits considérables. Et maintenant nombre d’acteurs économiques se trouvent pris dans les mailles du filet de la tarification de ces entreprises.
Le gouvernement et le président de la république incitent seulement ces énergéticiens à renégocier leur contrat. Or l’urgence et le caractère dramatique de la situation contraindrait plutôt à interdire ces entreprises parasites pour ne laisser sur le marché que les entreprises qui produisent et qui distribuent
Le président de la République prend les fournisseurs d’énergie et leurs «profits excessifs » à partie leur mettant la pression pour qu’ils acceptent la renégociation des « contrats excessifs » pour toutes les petites entreprises, et vite, dès janvier.
Bousculé dans les sondages, Emmanuel Macron fait une annonce surprise ce jeudi : il a annoncé que tous les artisans et très petites entreprises frappés par la hausse des prix de l’énergie allaient pouvoir renégocier en janvier avec leur fournisseur d’électricité des « contrats excessifs ».
Cette déclaration du président de la République intervient alors que les représentants des restaurateurs, qui réclament donc le même traitement que les boulangers pour payer leurs factures d’énergie, seront reçus ce jeudi à 17 heures par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, a annoncé Bercy mercredi.
Le chef de l’État a pris le problème à l’envers pourrait-on dire, orientant la solution du problème non pas vers de nouvelles aides de l’État, mais en mettant la pression aux fournisseurs d’énergie : après avoir dit en avoir « assez » de ceux qui font des « profits excessifs », le président de la République leur intimait d’accepter les demandes de renégociation des « contrats excessifs » des petites entreprises.
« J’en ai comme vous assez qu’on ait des gens qui, sur la base de la crise, fassent des profits excessifs », a-t-il lancé .
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