Conflit en Ukraine : le planqué Poutine face au courageux félin Zelinsky
Hier on aura assisté à la différence scandaleuse entre les attitudes respectives des chefs de l’État de la Russie et de l’Ukraine.
Le petit colonel planqué du KGB ne quitte plus le Kremlin et se laisse filmer pour de pseudos réunions un jour avec de fausses mères de soldats, un autre jour avec un état major miné par la corruption et largement responsable de la défaite Russe. Pendant ce temps-là , Zelinsky s’affiche sur le front le plus dangereux et se déplace même aux États-Unis pour plaider sa juste cause.On sait que Poutine craint par-dessus tout de finir comme Kadhafi; du coup, il s’abrite tout au fond du Kremlin protégé par 4000 gardes !
Le président russe a qualifié mercredi le conflit en Ukraine de « tragédie commune », tout en rejetant la faute sur les pays de l’Occident. Certains experts gagnés par l’esprit de Munich conseil à l’Ukraine d’abandonner des territoires à la Russie à fin de relancer l’activité économique en Europe. Une belle hypocrisie. Car même dans cette hypothèse qui n’est pas invraisemblable, la guerre va continuer pendant encore des années. En effet les Russes n’ont jamais signé et encore moins respecter le moindre traité de paix partout où ils ont fait la guerre. Ou alors ils ont mis en place des gouvernements fantoches.
La Russie n’est pas prête de quitter le sol ukrainien. Vladimir Poutine et son ministre de la Défense Sergueï Choïgou ont présenté, mercredi 21 décembre, les objectifs et avancées militaires russes prévus pour 2023, lors d’une réunion rassemblant environ 15 000 hauts gradés de l’armée russe.
Cette prise de parole intervient après que l’homme fort de Moscou a admis, mardi, que la situation était « extrêmement difficile » dans les quatre régions du sud et de l’est de l’Ukraine, annexées par Moscou. Voici ce qu’il faut retenir des annonces de Moscou.
« Les forces armées et les capacités de combat de nos forces armées augmentent constamment et chaque jour. Et ce processus, bien sûr, nous allons le développer », a-t-il déclaré. « Nous continuerons à maintenir et à améliorer la préparation au combat de notre triade nucléaire », a ajouté le président russe.
Pour Olivier Kempf, directeur du cabinet de synthèse stratégique La Vigie, cette annonce s’inscrit dans « la rhétorique nucléaire habituelle » de Vladimir Poutine. « Il n’y a rien de nouveau ou d’exceptionnel. Il aurait même été étonnant qu’il n’en parle pas », avance le spécialiste. Moscou a brandi à plusieurs reprises la menace nucléaire ces derniers mois. En réaction aux frappes de drones en territoire russe, le chef du Kremlin avait laissé entendre, le 7 décembre, que Moscou n’utiliserait l’arme nucléaire qu’en réponse à une attaque de ce type. « Nous considérions les armes de destruction massive, l’arme nucléaire, comme un moyen de défense (…). Si on nous frappe, on frappe en réponse », avait-il précisé.
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De son côté président ukrainien Volodymyr Zelensky a pris des risques énormes en se rendant à Washington mais a obtenu plusieurs annonces majeures lors de son déplacement dans la capitale américaine mercredi 21 décembre où il s’est entretenu avec son homologue, Joe Biden. Au terme de leur échange, ce dernier a annoncé le prolongement du soutien militaire à l’Ukraine, et s’est montré confiant quant au déblocage d’une enveloppe d’aide à l’Ukraine de 45 milliards de dollars, que les parlementaires américains sont sur le point d’examiner.
« Il est important que le monde voit l’unité entre le président Zelensky et moi, entre nos deux pays, qu’il [Vladimir Poutine] sache qu’il n’a aucune chance de vaincre l’Ukraine », a déclaré le président américain. Franceinfo vous résume les derniers développements sur le front de la guerre en Ukraine.
Dans le cadre d’un nouveau paquet d’aide militaire américaine, évalué à 1,85 milliard de dollars, l’Ukraine doit prochainement recevoir ce système de défense antiaérienne ultra-sophistiqué a annoncé mercredi 21 décembre le chef de la diplomatie américaine. »Le Patriot est capable d’abattre des missiles de croisière, des missiles balistiques de courte portée et des avions à une altitude nettement supérieure à celle des systèmes de défense qui avaient été fournis jusque-là », a déclaré le secrétaire d’Etat Antony Blinken dans un communiqué.
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