Mélenchon n’est pas mort mais ses héritiers se disputent déjà l’héritage
Il est possible que le retour de Mélenchon s’impose rapidement à la tête du mouvement LFI. Un parti qui pourrait éclater tellement les héritiers se partagent déjà les dépouilles d’un Mélenchon qui n’est pourtant pas encore mort.
Le problème de ce parti qui représente un courant non négligeable désormais en politique, c’est qu’il est surtout incarné par Mélenchon et que les lieutenants ne sont pas à la hauteur. Aussi Bompard successeur de Mélenchon, lui, a fait le ménage en écartant tous les héritiers potentiels. Il utilise en cela la bonne vieille méthode communiste.
Le problème c’est que la plupart des dauphins ne sont vraiment pas du calibre de Mélenchon ni sur le plan politique, ni sur le plan intellectuel et encore moins sur le plan du charisme. Clémentine Autain ( transfuge du PC) par exemple qui depuis des mois tente de se placer en prenant du champ avec Mélenchon. Éric Coquerel aussi. Ou encore François Ruffin au profil davantage syndicaliste que politique.
Ce week-end, lors d’une Assemblée représentative du mouvement Insoumis – composée de 160 personnes dont cent militants « tirés au sort »au sein des groupes d’action, l’unité de base – une nouvelle direction – la «coordination des espaces» – a été présentée.Les principaux responsables n’ont pas été réellement élus mais choisis « en fonction de leurs compétences » On y trouve des ténors dont Mathilde Panot, chef de file des députés insoumis ou Manon Aubry, coprésidente du Groupe de la gauche au Parlement européen.
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