Croissance : la France va frôler la stagnation au quatrième trimestre

Croissance : la France va frôler la stagnation au quatrième trimestre

Pour ne pas désespérer Billancourt et surtout plaire au pouvoir, la Banque de France fait le pari d’une croissance insignifiante de 0,1 % au quatrième trimestre. Autant dire en vérité qu’on va tutoyer la stagnation ( que prévoit l’Insee) voire la récession. En effet, tout va dépendre de l’attitude des ménages qui encaissent mal les conséquences de l’inflation sur la baisse drastique du pouvoir d’achat. Pour preuve la consommation est régulièrement en recul en France.

D’après la Banque de France, l’activité mesurée par l’évolution du PIB devrait croître très légèrement, de 0,1%, au quatrième trimestre dans un contexte de grande incertitude liée notamment à la crise énergétique, a indiqué jeudi 8 décembre la Banque de France. Cette «bonne nouvelle» selon l’institution, mais Qui pourrait rapidement être contredite par les faits , s’appuie sur la résilience des entreprises alors que la France subit de plein fouet la flambée des prix de l’énergie depuis l’invasion de l’Ukraine et une inflation soutenue qui entame le pouvoir d’achat.

L’activité économique devrait continuer à progresser sensiblement dans les services en décembre, tandis qu’elle se stabiliserait dans l’industrie et se replierait légèrement dans le bâtiment, selon cette enquête menée auprès d’environ 8500 entreprises entre fin novembre et début décembre.
«Globalement, il n’y a pas du tout de chute de l’activité en fin d’année», a souligné Olivier Garnier: le PIB devrait croître de 0,1% au quatrième trimestre, confirmant la prévision précédente d’une «très légère hausse». «Bien sûr, c’est encore entaché d’incertitude», a-t-il ajouté, mais «on a une activité qui résiste bien, et même plutôt un tout petit mieux que prévu».

Pour l’ensemble de l’année 2022, la Banque de France a confirmé sa prévision d’une croissance de 2,6%, identique à celle de l’Insee qui s’attend pour sa part à une stagnation du PIB au dernier trimestre.

Dans un contexte de hausse des prix se poursuivant à un «rythme soutenu», la Banque de France a dit cependant rester attentive à la situation de trésorerie, qui se stabilise à un niveau «très bas» dans l’industrie, ainsi qu’à l’évolution des stocks. Ces derniers ont grimpé à un niveau jugé «élevé» du fait d’une baisse de la demande ou de difficultés d’approvisionnement notamment, voire de craintes d’éventuelles pénuries d’énergie dans les prochains mois.

Quant à l’impact de la crise énergétique sur leur activité, les entreprises n’ont pas fait état de changement significatif par rapport à octobre, quand la Banque de France a commencé à les interroger sur ce sujet. Ainsi, 24% d’entre elles disent avoir été affectées en novembre, dont 6% fortement. Elles sont toutefois 35% à s’attendre à un impact sur les trois prochains mois, et elles sont encore plus nombreuses à craindre pour leurs marges (52%).

Selon le gouverneur de la Banque de France, tout ira mieux en 2025. Le même pronostic que Macron !

0 Réponses à “Croissance : la France va frôler la stagnation au quatrième trimestre”


  • Aucun commentaire

Laisser un Commentaire




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol