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Archive mensuelle de novembre 2022

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Voitures électriques plus petites pour les rendre accessibles

Voitures électriques plus petites pour les rendre accessibles Mikaël Le Mouëllic (BCG)

Pour Mikaël Le Mouëllic, directeur associé au BCG, il existe divers leviers pour contenir l’explosion des prix des voitures neuves et les rendre accessibles ( dans la Tribune, extraits )…

- Dans un contexte de fortes incertitudes conjoncturelles et compte tenu de la future réalité du marché, comment peut-on préparer l’automobile de demain pour qu’elle soit encore compétitive tout en étant décarbonée ?

MIKAEL LE MOUËLLIC.- La compétitivité, c’est toute une bataille industrielle qui raconte bien l’histoire de l’automobile. Comment construire des voitures, cet objet extrêmement complexe, à un prix accessible ? Effectivement, le contexte fait que cette histoire n’est pas terminée, elle va au contraire poser d’immenses challenges. Prenons simplement le passage de la voiture thermique à la voiture électrique. Les batteries représentent un coût supplémentaire de 5.000 euros par véhicule. L’enjeu c’est évidemment l’industrialisation, mais c’est également le passage à de nouvelles générations de voitures électriques qui, à chaque fois, optimisent, améliorent les performances mais également les coûts. Sur ces deux dernières années, on a vu une nouvelle génération de voitures électriques débarquer sur le marché, qui n’avait déjà plus rien à voir avec la précédente. On peut donc légitimement s’attendre à de nouveaux sauts qualitatifs d’ici à 2030. L’un des leviers de cette amélioration programmée, c’est évidemment la baisse du coût des batteries grâce à la maturité technologique. Mais pour gagner encore en compétitivité, la voiture doit se transformer. Par exemple, des réflexions sont en cours sur la taille des voitures, notamment pour la ville. Faut-il des SUV là où une berline compacte, voire une citadine, répond à la grande majorité des usages ? Il est acquis que plus une voiture est légère, plus elle est performante du point de vue de son autonomie et de son bilan carbone.

De plus en plus de spécialistes s’interrogent sur les vertus environnementales réelles des voitures électriques…
Le passage à la voiture électrique va permettre de baisser significativement les émissions polluantes. Il est vrai que c’est plus probant en France où le mix énergétique est plus décarboné qu’ailleurs grâce à l’énergie nucléaire. On estime qu’une voiture électrique est moins polluante qu’une voiture thermique dans une fourchette comprise entre 12.000 et 25.000 kilomètres parcourus. Sur l’aspect cycle de production, où la question des conditions de fabrication mais aussi d’exploration des matières premières se pose, il faut regarder vers le futur où l’innovation doit permettre de baisser drastiquement l’empreinte carbone. De nouvelles technologies devraient introduire de nouvelles matières, tandis que les constructeurs investissent de plus en plus dans l’économie circulaire afin de récupérer de la matière.

Mais cette transformation coûte cher en investissements… Et les prix des voitures ne cessent de grimper…
Le challenge, c’est la vitesse de transformation et de maturité de toutes ces technologies. Il sera possible d’abaisser les prix des voitures sur la base de cette vitesse. Mais l’adaptation des produits aux cas d’usage est également un levier pour répondre à la demande. Je reviens sur la question du poids de la voiture, mais il est évident que plus une voiture est lourde, plus elle coûtera cher. Les constructeurs automobiles ne pourront pas échapper à cette réflexion sur la taille des véhicules. Pour l’heure, ils déploient d’importants moyens à calquer les performances des voitures électriques sur celle d’une voiture thermique. Sauf que cela ne répond pas aux cas d’usage et cela coûte très cher. Entre une voiture à usage essentiellement urbain et une voiture polyvalente, le rapport du poids des batteries est de 1 à 3. Sur les longs trajets, il serait plus pertinent de répondre aux besoins par un écosystème serviciel de mobilité, de type location.
Depuis le début de l’année, le prix de l’énergie a explosé. On parle même d’un « plein » plus cher que pour un diesel (sur les bornes à recharge rapide). C’est un paramètre nouveau dans l’équation de la voiture électrique dont on nous vantait un coût d’usage amoindri…

Monnaie: La chute du yen

Monnaie: La chute du yen

Depuis septembre, le Japon intervient sur le marché des changes en procédant à des achats massifs de yens en dollars afin de stabiliser sa monnaie qui flirte avec ses plus bas niveaux depuis 32 ans face au billet vert. Le yen a perdu 20 % depuis le début de l’année par rapport au dollar.

Parmi les facteurs explicatifs, la grande différence de politique monétaire avec d’un côté les Américains qui procèdent à des relèvements significatifs des taux d’intérêt et inversement une banque centrale japonaise qui maintient des taux très bas pour ne pas tuer la croissance.

On retrouve la même problématique dans d’autres pays quant au rapport entre l’inflation et la croissance. Une monnaie faible constitue en effet un atout pour faciliter les exportations, à l’inverse les importations voient leur prix se renchérir.

Malgré une inflation nationale évoluant depuis avril au-delà de son objectif (2% hors produits frais) et ayant accéléré en septembre à 3% sur un an, la BoJ estime que les conditions ne sont pas encore réunies pour un resserrement monétaire au Japon.

Il est clair que le Japon donne priorité à la croissance par rapport à la politique monétaire.
Ainsi le Japon a lancé un énorme plan de relance de 266 milliards d’euros (39.000 milliards de yens) .

Le mois dernier, la Banque du Japon (BoJ) a abaissé à 2,4% sa prévision de croissance du PIB en 2022/23, contre 2,9% lors de ses précédents pronostics en avril. Mais elle a relevé de 0,1 point sa perspective de croissance pour 2023/24, à 2%.

Le sursaut du dernier trimestre ne cache qu’à peine le problème de fond rencontré par l’économie japonaise. Son moteur historique, le commerce extérieur, continue d’être freiné par les confinements chinois et par la chute du yen. Résultat : le pays affiche un déficit commercial depuis août 2021, soit près d’un an.

Cette mauvaise passe du commerce extérieur alimente un cercle vicieux, puisqu’il alimente l’instabilité du yen, qui elle-même influence la balance commerciale… Malgré cette situation, la Banque du Japon insiste sur sa politique monétaire ultra-accommodante pour lutter contre l’inflation .

Rôle des syndicats dans les mouvements sociaux

Rôle des syndicats dans les mouvements sociaux

Stéphanie Matteudi-Lecocq, enseignante, chercheuse au LEREDS, analyse le poids des syndicats dans les mouvements sociaux.

Un article intéressant mais qui n’apporte guère d’enrichissements nouveaux vis-à-vis des mutations sociales structurelles qui pèsent sur l’action des syndicats et qui a notamment permis aux syndicats réformistes de devenir largement majoritaires dans le pays. .NDLR



Entre grève préventive chez TotalEnergies, grève inédite chez EDF et dans les centrales nucléaires, marche contre la vie chère de la France insoumise, recours aux réquisitions et au 49.3, la France automnale est le théâtre de nouvelles contestations sociales. Dans ce dialogue social tendu, les syndicats tentent de rester visibles.
Chez TotalEnergies, après l’annonce des « super profits » au deuxième trimestre 2022 et du nouveau salaire de Patrick Pouyanné (+52 % d’augmentation, soit un salaire de 5.944.129 €),la fédération CGT de la chimie appelle à la grève à compter du 27 septembre auprès des raffineries du groupe TotalEnergies et exige d’ouvrir des négociations sur les salaires avec une augmentation salariale de 10 % pour lutter contre l’inflation galopante. Les Négociations annuelles obligatoires (NAO), rendez-vous mis en place chaque année depuis les lois Auroux de 1982 pour renégocier les salaires, les conditions de travail et le partage de la valeur, connaissent un bouleversement depuis deux ans, non seulement dans la réouverture des négociations en milieu d’année mais également dans l’importance que reprend la question salariale.

Les cinq raffineries suivent le mouvement avec les deux raffineries du groupe Esso filiale d’ExxonMobil. Pourtant, au sein du groupe Esso, un accord majoritaire a déjà été trouvé entre la direction, la CFE-CGC et la CFDT et les augmentations salariales validées à l’inverse de TotalEnergies qui souhaitait ouvrir les négociations qu’à compter du mois de novembre. La fédération de la CGT de la chimie, la plus contestataire de la confédération, voit là le moyen de bloquer le pays et d’envoyer un message fort aux militants six mois avant le congrès de cette confédération où Philippe Martinez, l’actuel secrétaire général, devrait être remplacé…..

Si la grève préventive au sein des raffineries permet de bloquer le pays, cette action militante de la CGT a pour avantage de créer un rapport de force pour exiger d’entamer les négociations, ce qui fut le cas au sein du groupe TotalEnergies.

Confortées par l’arrêté préfectoral du préfet du Nord sur le site de TotalEnergies de Mardyck (Dunkerque) imposant les réquisitions de quelques salariés, la direction du groupe, qui ne souhaitait pas négocier sous la contrainte des blocages a profité de ce pas en avant du gouvernement pour rouvrir le dialogue et proposer l’ouverture des négociations le jeudi 13 octobre de 20h à 3h du matin. Il aura fallu sept heures pour inverser le rapport de force et conforter la culture de la négociation plutôt que celle de la contestation.

Dans ce contexte, le débat ne se faisait plus à l’extérieur de l’entreprise par le blocage des raffineries, ni dans les médias, mais à la table des négociations entre la direction du groupe TotalEnergies et les coordinateurs syndicaux de la CFDT, CFE-CGC et CGT. Quelques heures plus tard, la CGT ayant claqué la porte face à l’impossibilité de prendre en compte ses revendications a repris son action contestataire. Elle a ainsi tenté de faire converger les luttes des autres bastions syndicaux (Énergie, Transports, Enseignements, fonction publique) là où le taux de syndicalisation dépasse les 10 %). Les syndicats réformistes (CFDT – CFE-CGC) du groupe TotalEnergies, majoritaires au sein de l’entreprise s’engageaient sur un accord majoritaire, représentant plus de la moitié des salariés et devenaient acteurs du changement.

Comme nous le constatons cependant dans nos travaux, l’équilibre fragile entre la culture de la négociation et celle de la contestation pourrait désormais mener à la disparition des syndicats.
L’exemple des groupes Esso et TotalEnergies est intéressant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il démontre que tous les sujets ne se traitent pas dans la rue, que la question des salaires, des conditions de travail et du partage de la valeur sont des thèmes qui se régulent in fine, au niveau des branches professionnelles et en entreprise par la négociation d’accords.

Ensuite, si le mouvement de grève ne s’est pas arrêté tout de suite alors que le débat NAO était clos et la CGT perdante sur l’exigence des 10 % d’augmentation, continuer à bloquer le pays signifiait prendre le risque de subir d’autres réquisitions et perdre le rapport de force. En revanche, la poursuite de la grève a permis, localement cette fois, par la négociation du protocole de fin de conflit, de négocier sur l’amélioration des conditions de travail pour apaiser les tensions avant de reprendre le travail.
Un mouvement qui a fait des petits

Plus récemment, la grève chez EDF, au niveau des centrales nucléaires, crée un nouveau rapport de force en rendant impossible la constitution des réserves d’énergie qu’il faudra aller chercher ailleurs qu’en France.

Quel est alors l’intérêt de ce mouvement alors qu’un accord vient d’être signé sur les rémunérations dans la branche professionnelle ? En effet, trois syndicats représentatifs du secteur de l’énergie – la CGT, FO et CFDT – ont signé un accord portant sur les augmentations salariales dans la branche des industries électriques et gazières (IEG). Cet accord prévoit une augmentation générale du salaire national de base de 3,3 % en deux temps, avec une rétroactivité de 1 % au 1er juillet 2022 et le solde de 2,3 % au 1er janvier 2023. Il s’agit là d’en rajouter et de créer le rapport de force sur les négociations qui s’ouvrent localement dans chaque entreprise.
Le mouvement de la CGT dans les raffineries a donné un nouvel élan dans certaines sections syndicales d’entreprise. Des mouvements peu visibles mais qui envoient des signaux forts aux entreprises en cette période d’élections professionnelles notamment là où la CGT est présente.

Le pluralisme syndical à la française permet-il encore de construire un rapport de force ?
Si des thèmes salariaux normalement négociés au sein des entreprises ont permis de bloquer le pays, qu’en sera-t-il des thèmes plus généraux comme le chômage et les retraites ?
Ces sujets à forts enjeux contestataires où les syndicats unis peuvent peser dans le rapport de force lors des réformes nous invitent à la vigilance et au débat si nous voulons être à l’abri de nouveaux mouvements de grande ampleur dès janvier 2023.

Malgré un contexte international de crise économique, de guerre en Ukraine, malgré une priorité énergétique et climatique à défendre, les organisations syndicales, en pleine campagne électorale de renouvellement de leurs instances représentatives dans le secteur public et privé, restent arc-boutées sur leurs pratiques militantes d’antan : la grève/la négociation, les syndicats contestataires (dans quelques bastions)/les syndicats réformistes.

Or, en parallèle de leurs différentes revendications, les salariés semblent de moins en moins convaincus de la force de frappe de leurs syndicats.
Se réinventer pour ne pas mourir.

Une période d’élections professionnelles s’ouvre dans les secteurs publics et privés et c’est une occasion pour les syndicats de se remettre en cause en organisant un rapport de force intelligible pour peser dans le paysage politique, économique, social et désormais climatique.

Ainsi, en développant différemment leur pouvoir d’influence, en travaillant sur de nouvelles formes d’engagement militant, en s’associant avec des ONG, en déployant leur force dans les déserts syndicaux grâce au pouvoir des réseaux et de la digitalisation, en participant aux différentes concertations proposées par le gouvernement et les institutions (CNR, CESE), en défendant la question du paritarisme sur les questions de chômage et de retraite, les syndicats pourraient peser à nouveau dans le dialogue social, économique et politique et créer un rapport de force plus puissant et continu. Cela souligne aussi un besoin d’adaptation du syndicalisme à un contexte politique particulièrement agité.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Sondage popularité Macron : nouvelle baisse de 3 points à 37.7%

Sondage popularité Macron : nouvelle baisse de 3 points à 37.7%


Selon l’indicateur JDD, Macron perd encore 3 points et se retrouve à 37,7 % d’opinions favorables. En cause, la situation économique avec en particulier l’inflation, une crise de l’énergie qui va perdurer, une mauvaise gestion de la grève chez les pétroliers enfin une inefficacité sur les problèmes d’insécurité.

De son côté, la Première ministre, Élisabeth Borne,Toujours aussi transparente ne joue pas son rôle d’amortisseur politique vis-à-vis de l’opinion et subit également le contrecoup de la défiance envers le chef de l’État. Elle perd 4 points de popularité entre le mois de septembre et d’octobre et retrouve son plus bas niveau de juin 2022, un mois après sa nomination. Elle est mesurée à 36,9 % d’opinions favorables, selon notre moyenne des baromètres.

Visiblement la dernière prestation de Macron à la télévision n’a guère séduit l’opinion. Le discours de Macron ne marquera sans doute pas l’histoire politique de la France. Le propos du chef de l’État a surtout été caractérisé par des approches à courte vue témoignant de la gestion au jour le jour du pays dans beaucoup de domaines.On a aussi observé un manque de sérénité c’est le président de plus en plus agacé par le fait qu’il ne maîtrise pas la situation depuis l’instauration d’une majorité relative à l’Assemblée nationale.

Le chef de l’État a renouvelé son intention d’engager une réforme des retraites mais au lieu de parler de 65 ans il se replie sur l’âge de 64 ans ! Avec toutefois une évolution sur le nombre obligatoire de trimestres de cotisation.

Bref un discours qui confirme que le président gère à courte vue, en opérant des slaloms voier des renoncements et qui témoigne d’une certaine incapacité à agir du pouvoir.

Social-Réforme des retraites: non au report de l’âge de départ

Social-Réforme des retraites: non au report de l’âge de départ ! ( CFDT)

Laurent Berger, le secrétaire général du premier syndicat de France réitère sa position en disant non au report de l’âge de départ. Un positionnement qui ne facilitera pas la réforme des retraites tellement voulue par Macron comme symbole de sa politique.

Il faut rappeler que la CFDT a toujours été favorable à une véritable réforme des retraites avec un système universel plus juste. Mais la CFDT veut qu’on prenne surtout en compte la durée de cotisation et les inégalités des conditions de travail.

Macron, lui ,cherche surtout un totem sur l’âge qui puisse surtout satisfaire les  » Républicains », eux aussi complètement aveuglés par la seule mesure d’âge.

Le patron du premier syndicat de France ne veut donc pas d’une mesure d’âge pour réformer les retraites. Il juge le climat social ambiant très inquiétant.
Emmanuel Macron a proposé, mercredi dernier, aux partenaires sociaux de ne pas relever l’âge légal de départ en retraite à 65 ans, comme il l’a promis durant sa campagne, mais à 64 ans, en contrepartie d’une hausse de la durée de cotisation pour bénéficier d’une pension à taux plein. Une ouverture à laquelle, dans un entretien au Figaro, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, répond par la négative. Il explique pourquoi.

LE FIGARO. – Emmanuel Macron propose de ne pas repousser l’âge légal jusqu’à 65 ans si vous acceptez de relever la durée de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Que lui répondez-vous?
Laurent BERGER. – D’aucuns ont parlé d’une main tendue du président, mais ce n’en est pas une. En faisant cette proposition, il privilégie le compromis politique au compromis social, en s’adressant plus aux députés LR et centristes qu’aux partenaires sociaux. Avec cette proposition, Emm

Distribution- Un Conseil national du commerce pour quoi faire ?

Un Conseil national du commerce pour quoi faire ?

Olivia Grégoire, soldat perdu du parti socialiste dans le gouvernement Macron, s’efforce d’exister alors que le chef d’État a nettement opéré un virage à droite. Du coup, elle prend une initiative consistant à créer une institution supplémentaire : le Conseil national du commerce. Le tout avec des objectifs un peu surréaliste visant à supprimer les zones commerciales actuelles. Bref l’utopie socialiste coupée des réalités qui rebondit.

L’objectif est louable mais surréaliste, il s’agit est de « reconstruire un commerce qui s’intègre dans un lieu de vie, densifié et mêlé à des logements, des services et des bureaux, le tout avec des signatures architecturales et environnementales innovantes », développe la ministre chargée des PME et du Commerce. Soit l’inverse de ce qui a longtemps été fait en France. L’enjeu est fort : au-delà de l’économie, c’est la vie de la cité qui est en cause ainsi que l’image de marque du pays auprès des touristes.

Tout cela finira évidemment en eau de boudin, il s’agit d’une vision de bobos urbains qui ignorent sans doute qu’elle est la structure de l’urbanisme aujourd’hui et les réalités du secteur de la distribution.

Restera sans doute une institution supplémentaire qui sera présidée par Thierry Mandon ancien secrétaire d’État à la simplification de Hollande et qui évidemment n’a jamais rien simplifié. Avant de vouloir révolutionner les structures de distribution, on ferait mieux de soutenir les derniers petits commerces qui risquent de disparaître encore plus massivement.

En guise d’amorce, une enveloppe de 24 millions d’euros sera débloquée en 2023, avec entre 10 et 30 « démonstrateurs » à la clef. « L’État ne va pas financer seul cette transformation, mais l’impulser avec les collectivités locales et l’accélérer », veut croire Olivia Grégoire.

Nouvelles technologies- Métavers: la cruelle illusion ?

Nouvelles technologies- Métavers: la cruelle illusion ?

Il semble bien que l’immense projet metavers de Facebook va se transformer en véritable catastrophe économique. Facebook ( Meta) avait créé l’illusion d’une véritable révolution technologique grâce à la virtualité. Un an après, tous les projets déçoivent et il n’y a plus d’argent Meta a créé une illusion collective. Un an après, tout le monde a entendu parler de métavers mais peu savent bien le définir, surtout, très peu le fréquentent et pire, encore moins le désirent.

Un échec pourtant prévisible. Une passion triste, tel est le sens de l’utopie développée par le projet métavers, estiment, dans une tribune au « Monde », la philosophe Valérie Julien Grésin et Alexandre Menais, vice-président d’Atos.

Dans son livre Le Jeu vidéo ou l’Aliénation heureuse (Post Editions, 2019), Douglas Hoare décrit avec minutie le processus de dépersonnalisation auquel s’exposent les joueurs : « Plus l’avatar est libre, plus le joueur est esclave. En jouant à un jeu vidéo, on échange une soumission réelle contre une liberté simulée. »

Plus ambitieux que le jeu vidéo (qui compte plus de 2,7 milliards de joueurs), plus constant, plus sérieux, un nouveau monde d’avatars se conquiert dans l’espace numérique, dont le nom, hérité du roman de science-fiction Le Samouraï virtuel [paru aux Etats-Unis en 1992, en France en 1996], de Neal Stephenson, le métavers, donne le « la ».
Le métavers, « au-delà de l’univers », porte l’ambition de faire converger les technologies du numérique existantes ou en cours de développement, pour créer un monde virtuel, persistant, interactif, interconnecté et immersif, soutenu par une volonté d’interopérabilité entre les plates-formes dans la portabilité des données.

Si le métavers n’est pas nouveau, ce qui l’est, en revanche, c’est la valorisation de tout ce que l’on peut y trouver, grâce à la blockchain et aux NFT [pour « non fungible token », « jetons non ¬fongibles », des certificats numériques qui authentifient le caractère unique d’objets virtuels, comme des œuvres d’art]. En effet, le marché du métavers représente une fusion de trois technologies existantes, dont les capacités sont évolutives : les plates-formes rendues possibles par une capacité de calcul et une connectivité accrues ; puis la réalité augmentée – réalité virtuelle, réalité mixte ; et enfin les actifs numériques et Web3 activés par la blockchain.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour dire exactement quelles technologies ou quelles plates-formes domineront, les grands acteurs des technologies ont pourtant déjà déterminé comment ils comptaient participer à l’écosystème du métavers – en achetant, comme Republic Realm, un terrain sur The Sandbox pour 4,3 millions de dollars (environ 4,07 milliards d’euros). Mais, plus encore, plusieurs grandes marques dans le commerce B to C (business to consumer, de l’entreprise au consommateur, comme les marques Gucci, H&M, etc.) ou B to B (business to business, commerce entre les entreprises) se sont lancées dans ce nouvel eldorado (Microsoft, avec le rachat pour 69 milliards d’Activision).

L’inflation repose la question du partage de la richesse

L’inflation repose la question du partage de la richesse

Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet,d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas ( en moyenne le pouvoir d’achat aura sans doute augmenté de l’ordre de 3 % quand la hausse des prix, elle, est de 6%) .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Après deux mois consécutifs de ralentissement, en août et en septembre, la hausse sur un an des prix à la consommation a donc repris son accélération en octobre. Les prix ont augmenté de 6,2% sur un an, d’après des calculs provisoires de l’Insee, publiés vendredi 28 octobre. Si ce taux est confirmé par les résultats définitifs, attendus mi-novembre, il s’agira d’un nouveau record pour l’année 2022, après les 6,1% de hausse des prix relevés en juillet, et d’un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (+11,8% sur un an) et un rebond des prix de l’énergie (+19,2%). Ce dernier poste de dépenses s’était replié tout au long de l’été ainsi qu’au mois de septembre. Une accalmie que l’Insee avait alors principalement imputé à l’augmentation des remises sur les carburants. Ce ralentissement n’aura donc été que temporaire pour un secteur qui reste le principal moteur de l’inflation.

Covid France 1er novembre 2022 : 3.768 nouveaux cas supplémentaires en 24h

Covid France 1er novembre 2022 : 3.768 nouveaux cas supplémentaires en 24h.

On enregistre : lundi 31 octobre 2022 : 3.768 nouveaux cas supplémentaires en 24h ( Chiffres toutefois à relativiser compte tenu du conflit entre l’État et des labos à propos de la transmission des statistiques), 156.994 morts au total, +112 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.227 (+1) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 127.767 (+111 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,89 le taux d’incidence à 325,74 et la tension hospitalière à 20,6 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.

• Bilan des régions :

• Ile-de-France : 5.520 (+6) hospitalisées, 314 (+11) en réanimation et +13 décès en 24h
• Grand Est : 1.820 (-8) hospitalisés, 114 (-2) en réanimation et +18 décès en 24h
• Hauts de France : 1.684 (-29) hospitalisés, 96 (-1) en réanimation et +12 décès en 24h
• Auvergne Rhône Alpes : 2.045 (-35) hospitalisés, 78 (0) en réanimation et +17 décès en 24h
• Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.383 (+3) hospitalisé, 56 (0) en réanimation et +8 décès en 24h
• Bretagne: 659 (+26) hospitalisés, 42 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
• Normandie : 1.161 (-28) hospitalisés, 47 (-2) en réanimation et +1 décès en 24h
• Nouvelle-Aquitaine : 1.327 (-19) hospitalisés, 87 (-3) en réanimation et +9 décès en 24h
• Pays de la Loire : 381 (+16) hospitalisés, 17 (-1) en réanimation et +7 décès en 24h
• Occitanie: 1.128 (+13) hospitalisés, , 67 (+5) en réanimation et +3 décès en 24h
• Centre-Val de Loire : 969 (-17) hospitalisés, 44 (+5) en réanimation et +4 décès en 24h
• Bourgogne-Franche-Comté : 1.059 (+23) hospitalisés, 66 (+4) en réanimation et +12 décès en 24h

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