Écologie : la stratégie de la violence est contre-productive
La stratégie de la violence et de la provocation choisie par les écolos ultra constitue une erreur stratégique et d’une certaine manière, elle est contre-productive. En effet, l’ objectif de ces écolos serait de faire prendre conscience à la population de l’urgence environnementale. Or la population n’a nullement besoin de ces coups d’éclat pour comprendre quels sont les enjeux du moment. Il vérifient chaque jour les dérèglements climatiques et les dégâts parfois dramatiques.
La question n’est pas celle de la prise de conscience car la population a bien pris la mesure des dérèglements. La question est essentiellement politique et économique.
Sur le plan politique on assiste encore à deux nombreuses contradictions en dépit des discours. Pour parler clair en France en particulier, il manque une stratégie cohérente permettant de gérer la transition écologique. Exemple sur le concept de la voiture, sur la date de la transition en 2035 dans le ministre des transports vient de demander le report ! Rien d’étonnant à cela; Macron lui-même reconnaît que la voiture électrique atteindra une production de 2 millions en 2030 alors que le parc comprend 40 à 50 millions de véhicules. L’échéance de 2035 est une illusion.
En outre, pratiquement rien n’a été fait pour engager une profonde évolution du concept de l’automobile beaucoup trop lourde, beaucoup trop grande, beaucoup trop consommatrice d’énergie. Enfin et peut-être surtout , la véritable évolution dans ce domaine dépendra d’une politique des transport globale rééquilibrant la part des modes. Cette problématique exige une réflexion autrement plus profonde que celle des écolos exhibitionnistes. Sa prise en compte réelle demandera du temps compte tenu de l’ampleur des mutations évoquées.
En vérité, les provocations politiques des écolos ultra- qui cachent mal d’ailleurs une stratégie gauchiste plus globale- ne font qu’irriter la population et renforcent même les convictions anti environnementales de certains.
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