« Républicains »: changer la marque tuée par Sarkozy
La «marque» du parti est «morte», estime Bruno Retailleau,cCandidat à la présidence du parti. Il est vrai que la marque a été tuée depuis longtemps par Sarkozy qui ne cesse depuis 2017 de demander que les « Républicains » fusionnent avec les troupes de Macron.Avec un tel ami des « Républicains » et toujours membre du parti il n’est nul besoin de chercher un ennemi.
Aujourd’hui effectivement sur le plan politique les républicains ne représentent plus grand chose hormis quand même un nombre significatif encore d’élus nationaux surtout dans les zones rurales. Un dernier sondage dans le JDD donné 3 % aux « républicains » de voix dans l’hypothèse d’une élection présidentielle.
Le problème pour les républicains c’est qu’il ne s’agit pas simplement d’une question d’étiquette mais aussi de stratégie. En ce domaine c’est plutôt le grand vide ou plutôt l’ambiguïté entre conservateurs plutôt réacs et réformistes.
« Si on se contente de ripoliner la façade du parti, on est morts. Il faut tout changer. La marque ‘Les Républicains’ est morte », estime le sénateur et candidat à la présidence du parti dans un entretien au Journal du dimanche, dimanche 30 octobre. « Parti, méthode, logiciel » sont voués à être transmués, précise le cacique de la droite.
Congrès. Comment faire alors pour un regain ? « Si je suis élu, [les militants] trancheront, par référendum interne, nos grandes orientations. Et nous travaillerons d’abord sur les idées, en renvoyant la question de la présidentielle après les européennes », précise le président du groupe LR au Sénat. A l’horizon pourtant, l’élection de 2027 se prépare déjà. « Incarner, c’est bien, mais
incarner quelque chose, c’est mieux : les primaires ont été exclues de nos statuts et je ne compte pas les y remettre, ce sera donc à nos militants de choisir », développe Bruno Retailleau. Son rival, Eric Ciotti, entend, lui, soutenir une candidature de Laurent Wauquiez.
La course n’est pas un duel : le député du Lot, Aurélien Pradié, et le maire d’Orléans, Serge Grouard (qui, pour autant, ne devrait pas réunir le nombre de parrainages suffisant pour être dans la ligne de départ), sont aussi candidats à la présidence du parti. Les militants doivent départager les ambitieux par un vote lors d’un congrès début décembre. La ligne d’un accord de gouvernement avec Emmanuel Macron, soutenue par Serge Grouard et Nicolas Sarkozy, semble exclue.
Mots clés: LES RÉPUBLICAINS (LR)
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