Fusion nucléaire : la France veut son propre projet
La fusion nucléaire ( Aujourd’hui toutes les centrales nucléaires reposent sur la technique de la fission nucléaire) offre les avantages suivants :
Une énergie abondante : A masse égale, la fusion d’atomes légers libère une énergie près de quatre millions de fois supérieure à celle d’une réaction chimique telle que la combustion du charbon, du pétrole ou du gaz, et quatre fois supérieure à celle des réactions de fission nucléaire. La fusion peut fournir l’énergie de base nécessaire pour satisfaire les besoins en électricité de nos villes et de nos industries.
Pérennité : Les combustibles de fusion sont universellement disponibles et quasiment inépuisables. Le deutérium peut être obtenu à partir de l’eau ; le tritium sera produit pendant la réaction de fusion lorsque les neutrons issus de la fusion des noyaux interagiront avec le lithium des modules placés dans la chambre à vide. (Les réserves de lithium dans la croûte terrestre permettraient l’exploitation de centrales de fusion pendant plus de 1 000 ans ; celles des océans pourraient répondre aux besoins pendant des millions d’années.)
Aucune émission de CO₂ : La fusion ne génère pas de dioxyde de carbone ou d’autres gaz à effet de serre. Le sous-produit principal est l’hélium, un gaz inerte non toxique.
Le CEA espère décrocher une enveloppe de plusieurs dizaines de millions d’euros pour financer une étude de faisabilité d’une centrale à fusion nucléaire plus compacte que le réacteur Iter. Objectif : éviter les écueils d’ingénierie qui découlent de sa dimension XXL. Un projet national de fusion nucléaire permettrait aussi à la France d’avancer plus rapidement sur cet immense défi technologique alors que la course internationale s’intensifie.
Contrairement au projet international Iter , l’objectif n’est plus de faire des machines encore plus grandes, mais, au contraire, de développer des réacteurs à fusion nucléaire plus petits, à l’image de ce qui se produit dans l’industrie de la fission nucléaire qui s’oriente désormais vers des petits réacteurs modulaires, les fameux SMR (pour small modular reactors).
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