Divorce entre Renault et Nissan ?

Divorce entre Renault et Nissan ?

Un divorce à l’amiable qui ressemble à une sorte de fuite de Renault imposée par le gouvernement japonais. Officiellement, ce serait pour permettre indique les « Échos » de rééquilibrer les pouvoirs et de faciliter la coopération.

En réalité l’affaire Ghosn n’était que l’expression d’une volonté délibérée du pouvoir japonais de s’emparer de l’entreprise Nissan redressée par Renault.Et le gouvernement français est d’ailleurs tombé dans le panneau en enfonçant le PDG du groupe Renault.

C’est évidemment une nouvelle preuve du nationalisme exacerbé du Japon qui a surtout misé sur le succès de ses exportations mais qui tolère difficilement la présence de pouvoirs étrangers sur son territoire. Bref la mondialisation mais seulement dans un sens.

On peut penser que le gouvernement français acceptera de brader Nissan, dont il détient l’essentiel du capital à savoir 44 %.Ce serait dans la continuité du grand abandon de l’industrie française. Le projet serait de ramener cette participation à 15 %. Autant dire qu’on abandonne Nissan aux mains des japonais. Un scénario déjà vu pour une très grande partie de l’industrie française.

D’après Les « Echos », Renault serait prêt à réduire sa participation à 15% du capital de Nissan, ce qui constituerait une rupture historique depuis la signature de l’Alliance en 1999. Nul chez Renault ou chez son principal actionnaire, l’Etat français avec 44% du capital, n’avait jusqu’ici accepté le principe d’une baisse de cette participation de quasi-contrôle.

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