• Accueil
  • > politique
  • > Conventions citoyennes : le coup d’Etat permanent de Macron

Conventions citoyennes : le coup d’Etat permanent de Macron

Conventions citoyennes : le coup d’Etat permanent de Macron

 

En délicatesse avec l’opinion publique et le Parlement, Macron continue son opération de démolition démocratique en faisant l’impasse sur les institutions et les organisations représentatives. Le petit prince s’inspire de Machiavel- sujet de sa thèse–mais un Machiavel au petit pied qui ne sait pas trop lui-même quel est son projet hormis celui de servir les grands intérêts financiers.

Il a trouvé la martingale démocratique pour s’affranchir totalement des différentes institutions aussi bien de démocratie participative que de démocratie représentative. Pour lui ,il suffit de réunir quelques dizaines de poilus avec nombre d’experts pour les manipuler afin de gérer les orientations du pays ( le parti « en marche » -maintenant « renaissance » étant une fiction).

En réalité une sorte de coup d’état permanent pour contourner le nombre incalculable d’organismes de concertation mais aussi d’institutions délibératives comme le Parlement. C’est aussi le moyen pour lui de tenter de meubler son grand vide idéologique car la macronie est idéologiquement une illusion  qui disparaîtra avec Macron.

C’était le cas en matière d’environnement avec la fameuse convention citoyenne qui a fait flop. Ce sera évidemment le cas avec la convention citoyenne qui en quelque semaine doit régler les problèmes fondamentaux suivants qui influent sur la vie des Français : l’emploi, l’école, la santé, le vieillissement et la transition écologique !

Face à l’accueil très tiède de l’opinion publique, Macron a promis d’élargir le débat et de l’ouvrir sur Internet. Pire,  il envisage même des référendums.

Très récemment  ,il vient de décider d’une nouvelle convention citoyenne concernant cette fois la fin de vie. La difficulté pour un vrai débat est d’bord la complexité du sujet tout autant que les changements d’orientation de Macron. Macon s’est en effet d’abord prononcé pour une orientation du type de ce qui se pratiquent en Belgique.(Voir ci-après). Changement de position à nouveau car Macon affirme désormais que son modèle n’est pas belge. Sans doute est-il plus proche de ce qui existe aujourd’hui à travers la loi Léonetti et qui en vérité n’a jamais été correctement mis en œuvre.

La première démarche pertinente consisterait donc d’abord à faire le bilan de cette loi qui n’a que quelques années avant de s’engager dans des discussions de bistrot ou des réflexions manipulées par des « experts ».

On a bien vu à travers la convention citoyenne que ce type de formation pour la concertation ne pouvait aboutir qu’à des propositions de type auberge espagnol avec tout et le contraire. Comment en effet des citoyens en quelques semaines pourrait-il être plus compétents que les institutions, organisations et responsables  qui travaillent les différences questions sociétales depuis des dizaines d’années. Des organisations représentatives même si on peut discuter de leur degré. Des organisations également compétentes. Alors que les citoyens tirés au hasard n’ont évidemment aucune légitimité, aucun acquis collectif et scientifique.

La systématisation de ces conventions citoyennes révèle le caractère libertaire voir anarchique de Macron,  par contre très fidèle aux principes de soutien des grands intérêts financiers. On objectera que nombre d’institutions et d’organisation ne sont pas assez représentatives mais ce n’est pas les remplaçants par des réunions de bistrot qu’on  renforcera la crédibilité de la réflexion et des orientations. (Par ailleurs, la systématisation des conseils de défense révèlent la personnalisation du pouvoir et son caractère autoritaire)

 

Principe en Belgique ( la revue du praticien)

Adoptée en 2002 et étendue aux mineurs en 2014, la législation belge poursuivait trois objectifs : mettre fin à des pratiques d’euthanasie clandestines, encadrer les demandes d’euthanasie et contrôler l’application de la dépénalisation de l’euthanasie. La loi belge dépénalise l’euthanasie sous réserve de plusieurs conditions. Le médecin doit s’as- surer que le patient est majeur ou mineur émancipé capable ou mineur doté de discernement et conscient au moment de la demande d’euthanasie. Le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable. La demande doit être formulée par écrit et, dans l’hypothèse où le patient n’est pas en état de le faire lui-même, cette demande doit être écrite par un tiers qui ne peut avoir un intérêt matériel au décès du patient, en présence du médecin. Le médecin saisi d’une demande doit avoir au préalable informé le patient de son état de santé, de son espérance de vie, des possibilités de traitement, des soins palliatifs accessibles. Il s’agit donc d’une obligation d’information concernant les soins palliatifs et non de l’obligation imposée d’y recourir. La loi sur les droits du patient permet d’ailleurs à celui-ci de refuser toute offre de soins. La loi relative à l’euthanasie exige également que le médecin conduise plusieurs entretiens avec son patient pour s’assurer de la persistance de ses intentions, et à tout instant le patient peut renoncer à sa demande. Cette demande ne peut résulter que d’un choix, après avoir reçu toute l’information nécessaire.
Les auteurs de la proposition de loi sénatoriale à l’origine de la loi définitivement adoptée considéraient que l’état de nécessité avait pour effet de mettre à l’abri de poursuites pénales les médecins pratiquant des euthanasies. Pour eux, cette situation « entraînait des pratiques semi-clandestines, ne permettant pas le contrôle social de ces pratiques et rendant plus difficile la tenue d’un dialogue approfondi entre le patient et son médecin ». Cependant, tant implicitement les rapports de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) que des études scientifiques révèlent que cet objectif de transparence n’a pas été atteint.

0 Réponses à “Conventions citoyennes : le coup d’Etat permanent de Macron”


  • Aucun commentaire

Laisser un Commentaire




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol