Pour une politique de prévention des risques internationale

 Pour une politique de prévention des risques internationale

 

Klaas Lenaerts

membre de l’Institut Bruegel, centre de réflexion européen basé à Bruxelles

Simone Tagliapietra

membre de l’Institut Bruegel, centre de réflexion européen basé à Bruxelles

Guntram B. Wolff

membre de l’Institut Bruegel, centre de réflexion européen basé à Bruxelles

plaident, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place de mécanismes collectifs européens, car les catastrophes naturelles toucheront inégalement les Etats membres.

 

Cette prévention des risques à l’échelle européenne serait évidemment utile mais les différentes catastrophes ignorent les frontières y compris  européennes et justifierait une politique plus large à dimension internationale notamment parce que souvent les pays pauvres en payent un prix encore plus important que les pays développés.( Exemple la crise du blé en Ukraine qui aura des conséquences particulièrement désastreuses dans les pays en développement) NDLR

 

L’été, en Europe, vient à peine de commencer, mais une vague chaleur extrême a déjà frappé la France, en juin, plus tôt que jamais depuis le début des relevés officiels. Les incendies de forêt font rage en Espagne, et, au sud de la France, le nord de l’Italie connaît une sécheresse record qui ruine les récoltes. En janvier déjà, plusieurs centrales hydroélectriques avaient dû fermer en raison d’un manque persistant de précipitations au Portugal.

Selon les scientifiques, il ne s’agit là que d’un échantillon de ce qui nous attend pour les prochaines décennies, même dans le scénario optimiste mais de plus en plus improbable selon lequel l’Europe et le reste du monde parviendraient à atteindre la neutralité climatique vers 2050. À mesure que les températures moyennes mondiales continueront à augmenter au-delà des + 1,2 °C actuels par rapport aux moyennes préindustrielles, l’Europe risque de se réchauffer encore plus vite.

Les conséquences seront différentes selon les régions : pour faire simple, les pays du Sud seront plus exposés aux vagues de chaleur dangereuses, aux sécheresses et aux incendies de forêt, tandis que d’autres parties de l’Europe connaîtront davantage de précipitations et d’inondations intérieures. L’élévation du niveau de la mer menacera les zones côtières.

Les conséquences socioéconomiques du changement climatique, en termes de mortalité, de pertes dans l’agriculture et la production d’électricité, ainsi que de dommages causés par les inondations, devraient être plus sévères autour de la Méditerranée, tandis que les pays scandinaves pourraient en revanche bénéficier de légers avantages nets en raison de l’augmentation du potentiel d’approvisionnement en électricité et des rendements agricoles.

0 Réponses à “Pour une politique de prévention des risques internationale”


  • Aucun commentaire

Laisser un Commentaire




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol